tag:blogger.com,1999:blog-6982280270793914802024-02-18T21:27:57.027-07:00blogruzSi le monde est plus bizarre que quiconque ne peut l'imaginer, comme le dit le philosophe, allons y voir.blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.comBlogger80125tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-59017805935636898422020-02-18T06:54:00.000-08:002020-02-19T10:06:49.064-08:00Hasard et RLCcité<br />
<div style="text-align: justify;">
Maurice Leblanc a logé un certain Essarès rue Raynouard dans<i> Le triangle d’or</i>, DONC Leblanc était initié aux secrets du Razès et de Rennes-le-Château (RLC).
<br />
Jules Verne a fait se côtoyer un capitaine Bugarach et l’archiduc Jean Orth dans <i>Clovis Dardentor</i>, DONC Verne savait que l’or des rejetons ardents mérovingiens était caché du côté de Bugarach, vers RLC, qu’aurait visité Jean Orth.<br />
<br />
Georges Perec a imaginé l’immeuble de <i>La vie mode d’emploi</i> comme un ensemble de 100 cases qu’il parcourt selon la polygraphie du cavalier, à partir de la case 6,6, DONC Perec connaissait tout des codages du Grand Parchemin, l’une des pièces essentielles du dossier RLC.<br />
<br />
Si les auteurs qui ont exploré ces pistes ont d’autres arguments, souvent troublants, il est difficile de voir en Leblanc ou Verne des ésotéristes patentés, et ça tourne au grotesque quand il s’agit de Perec. La vérité serait-elle ailleurs ?<br />
Je crois avoir décelé un étrange phénomène dans la fiction, générateur des plus improbables coïncidences, défiant la raison. Probablement parce que mon esprit reste aveuglé par cette rationalité, il m’a fallu près de 10 ans pour franchir un pas qui relie à RLC le cas que je cite le plus volontiers.<br />
<br />
Ce cas est emblématique parce qu’il concerne deux œuvres largement diffusées, et que la coïncidence principale ne peut être intentionnelle. Il s’agit du film <i>Pi</i> de Darren Aronofsky (1998) et du roman <i>La maison des feuilles</i> de Mark Danielewski (2000). A la fin de celui-ci une annexe présente 4 documents, dessins et photos, numérotés 175079, 001280, 046665, et 081512. Seul le dernier nombre a été élucidé, il doit se comprendre 08-15-12, rangs des lettres H-O-L, acronyme du titre original, <i>House of Leaves</i>. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Dans <i>Pi</i>, une fillette pose 4 opérations arithmétiques au génie mathématique Max Cohen. Le film s’achève sur son impossibilité de résoudre la dernière, 748/238. Qui effectuerait le calcul trouverait 3,14…, soit Pi, le titre du film. L’opération précédente est 255 fois 183, dont le résultat est 46665.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXZf8mbhpZxmwke5BWIUDgZG5QwvK8LTCUkTSqMFE-VGQ2HcFbe1ZUoav1DTBA-T_lZATKpvFvYGQTbNMXofMyyiFvWK_N2p82wSZVsSWyqt4iE3ZGtDBq1JHbgXkW-cpg8b7yytdoakRV/s1600/183.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXZf8mbhpZxmwke5BWIUDgZG5QwvK8LTCUkTSqMFE-VGQ2HcFbe1ZUoav1DTBA-T_lZATKpvFvYGQTbNMXofMyyiFvWK_N2p82wSZVsSWyqt4iE3ZGtDBq1JHbgXkW-cpg8b7yytdoakRV/s320/183.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwz3a4pAfGPQe0Xt3bixzwXG7es70udb5quOSmZS4lF86KCUfh4gDp-IiJYgYsNbIT-h-MOg9AmDPhfqDJZrYBH3F9EyxN3q-1GcVsEl1uF7dst76NFDJa817hNJhLENadZP9OWjbXMD5/s1600/46665+001.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwz3a4pAfGPQe0Xt3bixzwXG7es70udb5quOSmZS4lF86KCUfh4gDp-IiJYgYsNbIT-h-MOg9AmDPhfqDJZrYBH3F9EyxN3q-1GcVsEl1uF7dst76NFDJa817hNJhLENadZP9OWjbXMD5/s320/46665+001.jpg" width="144" /></a> Comme <i>Pi </i>est antérieur à <i>HOL</i>, le bon sens commanderait que Mark ait emprunté 46665 à Darren, mais il se trouve qu’il s’agit du numéro de sa boîte postale, qu’il n’a pu choisir (j’imagine qu’il l’a utilisé ici parce que le document 46665 consiste en deux enveloppes surchargées de gribouillages divers). Ces gribouillages évoquent plus ou moins cryptiquement le nombre d’or et le temple de Jérusalem, deux éléments présents dans <i>Pi </i>(qui est peut-être le seul film dont le format est un rectangle d’or).<br />
Alors non seulement on trouve le même nombre de 5 chiffres, 46665, dans les deux œuvres, mais il est dans les deux cas le troisième d’un ensemble de 4 nombres dont le dernier est une allusion cachée au titre de l’œuvre. Je ne connais aucune autre œuvre de ce type, et personne ne m’en a signalé alors que j’ai publié mes travaux sur la question à diverses reprises depuis 2007.<br />
<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1itJ9B9iSqREtmqHxLwiGqe1MRHpYZLwwIeTrRQ8l_NlG5mwKxiutzxC_-yd-2eCk2DR1oaLWajW2fD8CjPOegDWgEvXgWrZRW7xgQLY0ONAhoUVOgCJ7lpX_YkoGTGdpzJoyesCAe58/s1600/Num%C3%A9risation_20140504.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1itJ9B9iSqREtmqHxLwiGqe1MRHpYZLwwIeTrRQ8l_NlG5mwKxiutzxC_-yd-2eCk2DR1oaLWajW2fD8CjPOegDWgEvXgWrZRW7xgQLY0ONAhoUVOgCJ7lpX_YkoGTGdpzJoyesCAe58/s320/Num%C3%A9risation_20140504.jpg" width="201" /></a> Car il y a de nombreux à-côtés, tant ces œuvres sont touffues. Un écho extérieur est la présence du nombre 66654 dans le roman <i>Apocalypse</i> (2009), où le duo Giacometti-Ravenne emmène le commissaire Marcas enquêter à RLC. En grattant une couche de peinture du livre à côté de Marie-Madeleine sur un bas-relief de l’église de RLC, Marcas découvre une inscription d’origine, <i>Maria Nigra 66654</i>. Marcas se reporte à la stèle de Marie de Nègre, autre pièce majeure de l’affaire RLC, pour décoder le mot NIGLA obtenu par des sauts de lettres 6-6-6-5-4. <i>Nigla </i>signifie « apocalypse » en hébreu.<br />
J’ai commenté ceci parce que 66654 est formé des mêmes chiffres que 46665 et qu’il y a certains échos entre <i>HOL </i>et RLC, la formule <i>Terribilis est locus iste</i> par exemple, mais il m’a fallu près de 10 ans pour pleinement réaliser que <i>Apocalypse </i>est précisément le titre du roman !<br />
<br />
Ce n’est pas tout à fait le même cas de figure, puisque dans <i>Pi </i>et <i>HOL </i>un nombre final mène implicitement un lecteur perspicace au titre du livre, alors qu’ici la résolution de l’énigme 66654 est explicite, mais il est tout de même vertigineux que 66654 soit une permutation immédiate du nombre 46665 intimement lié aux nombres significatifs de <i>Pi </i>et <i>HOL</i>.<br />
<br />
Je peux aisément imaginer qu'il existe d'autres oeuvres dont le titre résulte de la résolution d'une énigme, numérique ou non, explicitée ou non. Je ne pense à l'instant qu'à mon roman <a href="https://novelroman1908.blogspot.com/" target="_blank"><i>Novel Roman</i></a>, dont le titre répond aux jeux numériques et alphabétiques multipliés dans l'intrigue.<br />
Il y a aussi ma nouvelle <a href="http://perecqation.blogspot.com/2016/10/lenchante-reseau.html" target="_blank"><i>L'enchanté réseau</i></a>, anagramme de Rennes-le-Château.<br />
<br />
<br />
J'ai de nombreux articles sur les "Ski-Sky", le dernier sur <i>Blogruz </i>étant <a href="https://blogruz.blogspot.com/2012/10/hassid-test.html" target="_blank">ici</a>, le dernier sur <i>Quaternité</i> étant <a href="http://quaternite.blogspot.com/2017/03/o-phil.html" target="_blank">là</a>. L'article <a href="http://quaternite.blogspot.com/2017/04/poliphilo.html" target="_blank">suivant</a> étudie d'autres aspects dorés du document 46665.<br />
La première approche d'<i>Apocalypse</i> est <a href="http://quaternite.blogspot.com/2014/05/dis-seth.html" target="_blank">ici</a>; j'y parle aussi du roman suivant de Giacometti-Ravenne, <i>Lux Tenebrae</i>, concernant le temple de Jérusalem.<br />
Que Giacometti-Ravenne aient transformé Marie de Nègre en Maria Nigra, peut-être pour l'homologie avec <i>nigla</i>, me rappelle que j'ai étudié <a href="http://quaternite.blogspot.com/2011/11/endeca.html" target="_blank">ici</a> une autre coïncidence de nombre. Dans <i>La Jangada</i> de Jules Verne, un innocent doit être exécuté un 31 août à 9 h. La confession du vrai coupable est contenue dans un message codé décrypté au dernier moment. C'est ce même code qui est utilisé pour parvenir au fameux message <i>Bergère pas de tentation...</i>, anagramme du texte de la stèle de Marie de Nègre, et qui a été employé par Ricardo Viñes, proche de Debussy, pour les passages intimes de son journal. La clé qu'il avait choisie était le nom de son aimée,<br />
MARIA = (1)3-1-(1)8-9-1, fournissant le chiffre 31891, étonnant écho au 31/8, 9 heures de Verne. Dans le roman <i>Sépulchre</i>, Kate Mosse relie Debussy à l'affaire RLC, et fait figurer la date du 31 octobre 1891 sous la forme 31/VIII/91.<br />
J'ai étudié dans <a href="http://blogruz.blogspot.com/2010/06/la-vie-est-un-roman.html" target="_blank">cet article</a> et <a href="http://blogruz.blogspot.com/2010/06/devil-idole-pomme.html" target="_blank">le suivant</a> les éventuels échos entre Perec et RLC.<br />
<br />
<br /></div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-16863544436418604022018-10-08T08:49:00.003-07:002018-10-08T08:49:40.669-07:00Une messe en phi majeur<div>
<br />
<div class="Section1">
<div class="MsoFootnoteText">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Un musicologue enthousiaste a pu jadis écrire que la <i>Messe en si
mineur</i> BWV 232 était « la plus grande composition de tous les temps et
de tous les pays ». Sans être aussi péremptoire, il est au moins certain
que cette œuvre était essentielle pour Bach lui-même ; il n’a cessé de la
remanier de 1733 à 1749, peu avant sa mort, et elle contient par ailleurs
diverses pièces empruntées à des œuvres antérieures. C’est une sorte de
florilège de quarante ans de composition de musique sacrée.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Le moment le plus intense de cette messe est le <i>Credo</i>. Le long
texte de la prière est réparti en 8 pièces, dont 6 pièces de chœurs et deux
pièces plus simples à une et deux voix. La répartition obtenue en groupant les
chœurs consécutifs livre le schéma suivant :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 129 mesures de deux pièces de chœurs (45+84)</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 80 mesures d’un duo</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 233 mesures de trois pièces de chœurs (49+53+131)</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 144 mesures d’une aria solo</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 251 mesures de chœurs en une seule pièce, mais avec des changements
de tempo et de tonalité </div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
L’amateur de nombres peut reconnaître en 144 et 233 deux termes de la
suite de Fibonacci, connue du temps de Bach, Kepler ayant découvert que le
rapport de deux termes consécutifs de cette suite tend vers le nombre d’or,
« joyau de la géométrie », divine proportion, phi, φ.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Effectivement le rapport 233/144 donne 1.61805…, une excellente
approximation du nombre d’or, de φ, nombre irrationnel dont les premières
décimales sont 1.618033… </div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Le premier groupe de chœurs totalise 129 mesures, et 129/φ donne
79.73 ; le plus proche entier est 80, qui est précisément le nombre de
mesures du duo qui suit.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
La dernière pièce de chœurs donnerait une section d’or à 251/φ =
155.13 mesures. Le plus proche entier est 155, or à partir de la mesure 156 les
chœurs font silence pour la première fois dans cette pièce, pour 7 mesures,
laissant l’orchestre au premier plan.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
C’est donc tout le <i>Credo</i> qui semble harmonisé par le nombre
d’or, mais il est important de signaler que ce bel équilibre n’apparaît que
dans l’état final de la <i>Messe</i>. Originellement, le duo de 80 mesures
développait le texte <i>Et in unum Dominum, Jesum Christum</i>… jusqu’à <i>Et
incarnatus est de Spirito Sancto</i> <i>ex Maria virgine, et homo factus est</i>.
Puis on passait directement aux 53 mesures du <i>Crucifixus</i>.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Peu avant sa maladie, Bach a jugé bon d’insérer une nouvelle pièce de
chœurs, de 49 mesures, l’admirable <i>Et incarnatus est</i> qui est une des
plus belles pièces de la <i>Messe</i>, et il a très légèrement modifié le duo,
conservant ses 80 mesures, pour l’adapter au texte initial amputé de sa
dernière phrase <i>Et</i> <i>incarnatus est</i>…</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
C’est dire que, dans sa forme antérieure, le <i>Credo</i> n’offrait pas
la totale harmonie d’or de sa version finale, ce qui rend extrêmement difficile
d’imaginer que Bach ait eu au départ l’intention d’une telle harmonie.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Néanmoins il est plus que curieux que la totale harmonie finale soit
obtenue par l’insertion de 49 mesures de chœurs, car 49 n’est pas seulement ce
qui manquait aux 184 mesures existantes (53+131) pour obtenir le nombre de
Fibonacci 233, c’est aussi la section d’or de 80 du duo précédent, qui lui-même
est la section d’or de 129 des chœurs d’ouverture. Et il ne s’agit pas d’une
simple insertion, mais d’une extension du duo original en 80 mesures à deux
pièces de 80 et 49 mesures, soit du remplacement de 80 par 129 qui en lui-même
peut constituer une opération dorée…</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Je n’essaie pas de réfléchir plus avant sur cette opération car les
surprises ne sont pas terminées.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Il existe deux livres disponibles en français traitant de numérologie
chez Bach, le dernier paru est <i>Bach ou la Passion selon Jean-Sébastien – De
Luther au nombre d’or</i>, du luthiste canadien Guy Marchand (2003). Un livre
entier consacré au nombre d’or chez Bach, et on y apprend qu’une centaine
d’études a déjà été publiée sur le sujet.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Marchand ne s’intéresse qu’aux rapports d’or au sein d’une même pièce
au tempo constant, car d’éventuelles relations d’or entre pièces où la durée de
la mesure diffère seraient évidemment perdues à l’écoute. C’est une louable
idée, mais rien ne prouve que Bach l’ait suivie ; de fait certains
compositeurs qui se sont explicitement astreints à une architecture
numérologique de leurs œuvres, comme Berg, ne se sont pas souciés des
différences de tempi qui annihilent la construction à l’écoute.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Ainsi Marchand ne peut découvrir les relations vues plus haut, mais ce
qu’il voit dans le <i>Credo</i> n’est pas sans intérêt. Les trois pièces
permettant une lecture dorée seraient les trois pièces de chœurs totalisant 233
mesures, et principalement les 49 mesures du <i>Et incarnatus est</i>. </div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
49 se partage au mieux en 30 et 19, or la pièce se compose de</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 19 mesures sur le texte<i> Et incarnatus est de Spirito Sancto</i> <i>ex
Maria virgine </i>;</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 19 mesures sur le même texte, à la quinte, avec de menues variantes
mélodiques ;</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– 11 mesures finales sur<i> et homo factus est.</i></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
On a donc une nette coupure en 19+30, et de plus une possibilité de
couper la seconde partie en 19+11, ce qui est encore le meilleur partage doré
de 30. Curieux après les rapports d’or de cette pièce avec les précédentes.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Marchand ne fait que citer une analyse d’Auxetier sur le <i>Crucifixus</i>,
construit sur un motif de passacaille en 4 mesures répété 13 fois, nombre de
Fibonacci. Auxetier prétend distinguer les motifs 5, 8, et 13, mais ces
distinctions sont forcées, et la division la plus immédiate de la pièce est en
36 et 17 mesures. Je relève cependant la présence bien réelle de 13, 7<sup>e</sup>
terme de la suite de Fibonacci, au cœur de ces trois chœurs totalisant 233
mesures, 13<sup>e</sup> terme de la suite de Fibonacci.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Marchand attache beaucoup plus d’importance à la pièce suivante, <i>Et
resurrexit</i>, dont il trouve un partage idéal en 50 et 81 mesures. Ce cas
n’est pas aussi immédiat que le <i>Et incarnatus</i> <i>est</i> dont le partage
en trois parties est net, alors qu’il y a ici d’autres possibilités de partage
qui n’ont rien à voir avec le nombre d’or. </div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Marchand relève que ce sont les deux chœurs formant avec le <i>Crucifixus</i>
le cœur de la doxologie du <i>Credo</i> qui sont dans des proportions
correspondant au nombre d’or, alors que dans les deux parties précédentes de la
messe, le <i>Kyrie</i> et le <i>Gloria</i>, ce sont aussi les pièces centrales,
celles faisant directement référence au Christ, le <i>Christe eleison</i> et le
<i>Domine Deus</i>, qui offrent des possibilités d’or. S’il faudrait discuter
dans le détail chaque cas, ces convergences sont troublantes et constituent
l’un des exemples les plus convaincants de Marchand.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
L’autre livre traitant de numérologie bachienne est <i>Bach et le
nombre</i>, des Hollandais Van Houten et Kasbergen (1985, 1992 pour la
traduction française). Les auteurs donnent d’abord d’excellents arguments
appuyant l’hypothèse ancienne des signatures numériques de Bach, puis avancent
des thèses plus originales. Ainsi Bach aurait été un adepte des Rose-Croix, ce
qui ne correspond guère à son image officielle ; mieux encore, ç’aurait
été un être en si totale Harmonie avec le Cosmos qu’il aurait connu très tôt le
jour exact de sa mort, le 28 juillet 1750, qui serait récurrent dans sa
musique, notamment sous la forme 209 (c’est le 209<sup>e</sup> jour de
l’année).</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
On peut sourire devant ces allégations, mais certaines analyses des
auteurs sont troublantes, notamment la correspondance entre les valeurs
gématriques des mots de l’épitaphe de Christian Rosencreutz et les nombres de
mesures des <i>Sinfoniae</i> de Bach. Sans détailler, alors que beaucoup
d’autres cas semblent forcés, celui-ci révèle bien une coïncidence
époustouflante, mais je connais beaucoup de coïncidences non moins
époustouflantes qui n’ont aucune intentionnalité.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Le livre contient une analyse globale de la <i>Messe en si mineur</i>,
mais s’intéresse d’abord au duo modifié de 80 mesures. Bach est né le 21 mars
1685, soit le 80<sup>e</sup> jour de l’année, aussi le duo primitif contenant
le texte <i>Et incarnatus est</i> s’appliquerait selon les auteurs à la
naissance de Bach. Le duo modifié et le nouveau <i>Et incarnatus est</i>
totalisent 129 mesures, ce qui d’une part correspondrait à la valeur du mot <i>sepulchrum</i>,
« tombeau », un des mots de l’épitaphe de Christian Rosencreutz,
d’autre part s’additionnerait au duo primitif pour donner 209, la mort de Bach.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Les auteurs s’attachent ici au manuscrit autographe de la <i>Messe</i>,
où Bach a inséré une feuille avec le nouveau <i>Et incarnatus est</i> et
réécrit à la fin du <i>Credo</i> les parties vocales du duo, adaptées au texte
réduit. Ceci est tout à fait compréhensible, sinon Bach aurait dû recopier tout
le <i>Credo</i>, mais les auteurs y voient une manœuvre tortueuse. Le manuscrit
en l’état reflèterait l’exact désir de Bach, ainsi il faudrait comptabiliser
deux fois les 80 mesures du duo, et procéder à quelques autres opérations en
fonction de soi-disant anomalies du manuscrit. A ces conditions, les auteurs
parviennent à une architecture globale de la <i>Messe</i> tout à fait
prodigieuse, mais ce n’est pas parce qu’elle est « <i>en si </i>» que
les désirs deviennent réalités, et cette merveilleuse construction doit
évidemment bien plus à Mrs Van Houten et Kasberger qu’à Bach.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Le nombre d’or ne faisait pas partie de leurs préoccupations
numérologiques, sinon peut-être auraient-ils vu à quel point le schéma doré du <i>Credo</i>
vu plus haut pouvait conforter leurs thèses. Je m’y essaye ici à titre
informel, sans prétendre « prouver » quoi que ce soit.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
La première relation, 209 = 129+80, offre donc les dates de Bach telles
qu’ils les jugent exprimées par celui-ci, faisant découvrir que la naissance,
80, représente la petite section d’or de la mort, 209.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
La seconde relation, 377 = 233+144, peut s’appliquer au nom de Bach,
car 377 est le 14<sup>e</sup> terme de la suite de Fibonacci (BACH = 14), et sa
petite section d’or correspond à ses prénoms (JOHANN SEBASTIAN = 144).</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
La dernière relation, 251 = 155+96, peut s’appliquer au supposé
fondateur des Rose-Croix, mais une petite mise au point est nécessaire :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– Van Houten considère que Bach utilisait un alphabet numérique de 24
lettres (avec i et j confondus d’une part, u et v d’autre part) où CHRISTIAN =
97 et ROSENCREUTZ = 155 ;</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– attendu que beaucoup de relations concernent des mots latins, on
pourrait considérer également l’utilisation de l’alphabet latin de 23 lettres
(où w n’existe pas) ; seuls les mots contenant les lettres wxyz ont des
valeurs différentes, ainsi ROSENCREUTZ = 154, et Christian Rosencreutz = 251.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Il est possible d’adapter chaque hypothèse à la situation, en
remarquant que dans les deux cas les nom et prénom du personnage ont des
valeurs proches du rapport d’or optimal apparaissant dans la dernière pièce. Je
rappelle que la coupure à 155 mesures n’est qu’une possibilité, parmi d’autres
dont les plus immédiates peuvent aussi trouver une signification
« rosicrucienne » :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– un premier changement de tempo apparaît après la mesure 120, or la
tombe de Rosencreutz aurait été découverte en 1604, 120 ans après sa mort en
1484 (<i>post CXX annos patebo</i>) ;</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– l’autre changement de tempo intervient après la mesure 146, or 146
ans séparent 1604 de la mort de Bach en 1750.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Je n’insiste pas trop sur ces pistes car, à mon humble avis, Bach n’avait
pas grand chose à faire de Rosencreutz, et encore moins de la valeur de son
nom, mais la poursuite du jeu dans d’autres directions amène d’autres
découvertes.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Les deux premières relations du <i>Credo</i>, 129/80 et 233/144, sont
de même type (chœurs/aria), et telles qu’on peut en définir une relation
moyenne, 181/112 (181 moitié de 129+233 et 112 moitié de 80+144).</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
J’ai <a href="http://remi.schulz.club.fr/divers/IURAS.htm">déjà
rencontré</a> ces nombres, sans imaginer de rapport d’or entre eux. Ce sont les
valeurs des mots IESVS NAZARENVS d’une part, CHRISTVS de l’autre, selon les
rangs des 23 lettres de l’alphabet latin.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Selon les Evangiles, IESVS NAZARENVS, « Jésus le nazaréen »,
est la première partie de l’inscription en trois langues sur l’écriteau cloué
au-dessus de la croix du Christ, suivie de l’ironique REX IVDAEORVM, « roi
des Juifs ».</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Le <i>Credo</i> est centré sur le <i>Crucifixus</i>, ainsi ces mots
seraient bien venus ici, et on pourrait tirer quelque chose de ce <i>Christus-Iesus
Nazarenus</i> face à la dernière relation, Christian-Rosencreutz.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Ce qui mène à une autre curiosité, la dernière relation, 155/96,
correspond elle-même à une moyenne entre la première relation, 129/80, et la
moyenne des deux premières relations, 181/112, mais je propose d’oublier les
étapes intermédiaires ayant abouti à cette découverte pour l’examiner sous un
autre angle.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Les trois parties du <i>Credo</i> distinguées à partir de la
composition musicale du mouvement correspondent aussi à trois parties bien
distinctes de la prière dans le culte :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– la première partie (209 mesures) se récite debout ;</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– on s’agenouille à partir de <i>Et incarnatus est </i>(377
mesures) ;</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
– la dernière partie (251 mesures) est introduite par un nouveau verbe,
<i>Confiteor</i>, tandis que tout ce qui précède dépend du <i>Credo</i>
initial.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Il y a donc une relation entre ces trois nombres 209-251-377, séparés
par les intervalles 42 et 126, soit 3 fois 42. Dans la plupart des cas, cette
relation pourrait sembler moins chargée de sens qu’une harmonie plus immédiate,
offrant par exemple des intervalles égaux (1-1), au lieu de ces intervalles
1-3.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Mais précisément le <i>Credo</i>
est l’affirmation du mystère de la Trinité :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<i>Je Crois en un seul Dieu,</i></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le Père
tout-puissant…</i></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et Jésus son fils
unique…</i></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et le Saint-Esprit…</i></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Et ce sont les 251 mesures du <i>Confiteor</i>, sorte d’annexe du <i>Credo</i>,
qui pourraient marquer ce point crucial au quart des 168 mesures d’intervalle
entre les deux parties du <i>Credo</i> proprement dit.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Selon la division de la <i>Messe</i> en quatre mouvements établie par
Bach, le <i>Credo</i>, second mouvement, est suivie par le <i>Sanctus</i>,
composé d’une seule pièce, en 168 mesures, précisément.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<i>Saint, Saint, Saint</i>…, ce verset d’Isaïe a séduit l’Eglise par
son caractère trinitaire, et le <i>Sanctus</i> a donc aussi un lien immédiat
avec le mystère de la Trinité. Le nombre d’or, ou la <i>Divine Proportion</i>
de Luca Pacioli (1509), a été lié à ce mystère : « De même qu’en Dieu
une seule substance réside en trois personnes, de même il convient qu’une même
proportion se retrouve toujours entre trois termes. » Ce n’est pas très
clair, mais le mystère de la Trinité n’est pas non plus limpide…</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Les 168 mesures du <i>Sanctus</i> admettent divers points de partage.
Si les possibilités 42-126 ou 126-42 n’apparaissent pas, en revanche le partage
doré optimal 104-64 est tout à fait possible (silence de la plupart des voix à
la mesure 105 ; après 26 mesures d’absence, retour de la trompette pour un
long trille). Marchand n’a pas noté cette possibilité car la pièce, marquée par
un changement de notation à la mesure 48, ne peut l’intéresser. </div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Ce changement de notation non séparé par une barre de mesure permet aux
Hollandais de prétendre que le <i>Sanctus</i> n’a que 167 mesures, pour faire
apparaître un nombre « rosicrucien », mais ils n’ont pas vu une autre
conséquence. <i>Credo</i> et <i>Sanctus</i> réunis auraient ainsi 1004 mesures,
soit exactement 4 fois 251, nombre de mesures du <i>Confiteor</i>. La relation
demeure presque exacte avec les vraies 168 mesures du <i>Sanctus</i>, et il est
remarquable que le <i>Confiteor</i> détermine deux relations 3-1 sans rapport
immédiat entre elles, car la première relation, qui en nommant les trois
parties du <i>Credo</i> A, B, C,</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
s’écrirait C =
A + (B – A)/4,</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
n’implique
nullement que C = 2B/3.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
La double relation trinitaire autour de 251 vient des égalités presque
parfaites, à une fraction d’unité près, obtenues avec les parties du <i>Credo </i>et
du <i>Sanctus</i> :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
209 = 5/6 de 251</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
377 = 3/2 de 251</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
377 – 209 = 168 = 2/3 de 251</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Pour résumer, le <i>Confiteor</i> souligne un partage en 1+3 de
l’intervalle entre les deux parties trinitaires du <i>Credo</i>, faisant
ressortir le nombre 42 en tant qu’unité de ce partage trinitaire, 42 étant un
multiple de 3, soit 3 fois 14.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Le <i>Confiteor</i> apparaît aussi comme unité presque parfaite face à
la Trinité que représenteraient les deux parties trinitaires du <i>Credo</i> et
le <i>Sanctus</i> non moins trinitaire.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Des relations d’or optimales, directes ou indirectes (pour le <i>Confiteor</i>
et le <i>Sanctus</i>), sont décelables dans chacune de ces parties, en
conséquence ces harmonies 1+3 sont toujours présents pour les sections d’or
majeure et mineure de ces parties. Notamment l’équilibre est exact pour les
petites sections :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
80 + 144 + 64 = 288 = 3 x 96</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
L’harmonie d’ensemble fait apparaître le double du 14<sup>e</sup> terme
de la suite de Fibonacci :</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
209 + 377 + 168 = 754 = 2 x 377 = 3 x 251 + 1</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
La relation d’or est toujours présente dans les 42 mesures de
différence entre la première partie du <i>Credo</i> et le <i>Confiteor</i>, </div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
155 – 129 = 26</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
96 – 80 = 16</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
or 42 est le double du 8<sup>e</sup> terme de la suite de Fibonacci,
d’où</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
42 = 2 (13 + 8)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ou B (AC + H)
en lettres équivalentes.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Je vais m’en tenir là, sans explorer d’autres interprétations
gématriques ou les autres mouvements de la <i>Messe</i>. Voilà donc quelques
faits, mais je crois utile de rappeler que cette merveilleuse harmonie est
entièrement dépendante de l’ajout ultime du <i>Et incarnatus est</i>. Faut-il
pour autant considérer que les brouillons de la <i>Messe</i> sont plus
importants que son état final ?</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Si le sujet du nombre d’or chez Bach ouvre des pistes, témoins le livre
de Marchand ou mes <a href="https://www.blogger.com/null">autres pages</a>, certains points se
situant si évidemment hors de toute intentionnalité me font pencher pour
l’hypothèse d’une accumulation de coïncidences, dont la formidable convergence
est évidemment plus qu’intrigante, mais l’hypothèse d’un Bach doré n’éluderait
pas ce problème.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
Si les mystères de ces temps lointains ont peu de chance d’être jamais
percés, je connais d’autres réseaux de coïncidences qu’il est impossible de
relier à une quelconque intentionnalité, comme ce cas évoqué <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/roman_amor.htm">ici</a>, qui
présente quelques points communs avec cette affaire. L’Oulipien Paul Braffort a
écrit plus récemment une série de 20 poèmes obéissant à une contrainte
dépendant de la suite de Fibonacci, <i>Mes</i> <i>Hypertropes</i>. Bach
apparaît dans le 14<sup>e</sup> vers du premier poème, et dans le 14<sup>e</sup>
poème (et nulle part ailleurs). L’ensemble des 20 poèmes compte 377 vers, 14<sup>e</sup>
nombre de Fibonacci, avec diverses possibilités de répartition intéressante des
poèmes… Mais Braffort assure qu’il n’a visé aucun nombre total de vers, et que
Bach n’est apparu dans l’affaire qu’en contrepoint au mathématicien Banach,
sans aucune intention par rapport au nombre 14.</div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 27.0pt; margin-right: 26.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 27.0pt;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoBlockText" style="text-align: right;">
Le 18 mars 04, Rémi
Schulz</div>
<div align="right" class="MsoBlockText" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
</div>
</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-72502462078818848902017-09-27T22:45:00.003-07:002017-09-27T22:45:31.710-07:00Du 37e degré à la 97e seconde<div align="justify">
<br />
Lundi 27 juin 2005, le hasard de mes déambulations dans la Bibliothèque Municipale de Digne m’a fait tomber sur <i>37e parallèle</i> de Colette Lovinger-Richard, un polar publié en avril 2003 que je n’avais jamais vu, ce que je peux affirmer tant ce titre m’est immédiatement évocateur. <br />
<br />
Le 37e parallèle, c’est évidemment celui que fait parcourir Jules Verne à ses <i>Enfants du capitaine Grant</i> : le capitaine a confié les coordonnées de son naufrage à une bouteille à la mer, mais seule la latitude apparaît sur le message, rongé par l’eau de mer. D’autres éléments corrompus du message font envisager tour à tour trois possibilités, la Patagonie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, mais les recherches successives sont inopérantes, et c’est finalement un hasard qui permet de retrouver le 7 mars 1865 le capitaine Grant à l’île Tabor, de longitude 153° Ouest. <br />
<br />
<i>37e parallèle</i> est divisé en trois parties, comme les <i>Enfants du capitaine Grant</i> : <br />
<br />
– <i>La bouteille à la mer</i>, en 6 chapitres ; <br />
<br />
– <i>Recherches</i>, en 15 chapitres ; <br />
<br />
– <i>L’île Tabor</i>, en 3 chapitres. <br />
<br />
Une des premières choses que je regarde en abordant un livre est sa structure, et je remarque aussitôt que les nombres de chapitres de chaque partie sont divisibles par 3.<br />
Ce ne semble pas être un hasard. Le capitaine est ici un commissaire, Fersac, le plus fameux flic de France, trouvé mort d’un coup de son arme de service. On a conclu à un accident, mais il pourrait s’agir d’un suicide, ou d’un meurtre… Fersac avait deux fils, Alain et Francis, 39 et 35 ans, et il a laissé à Francis une lettre lui indiquant qu’il avait reçu des menaces, et qu’au cas où il lui arriverait quelque chose, il faudrait peut-être chercher du côté de trois affaires qui lui avaient laissé un sentiment de doute. <br />
<br />
Ce document est donné à la fin du 3e chapitre de <i>La bouteille à la mer</i>, suivi de 3 chapitres consacrés aux dossiers des 3 affaires en cause. Ceci fait apparaître un nouveau 3 et m’évoque deux constatations antérieures :<br />
– La structure de <i>37e parallèle</i> est identique à celle d’un roman d’Agatha Christie, <i>Cinq petits cochons</i>, également consacré à la réouverture d’une vieille affaire et également divisé en 3 parties. Ce sont ici les 5 suspects qui semblent déterminer la répartition des chapitres, ainsi la première partie débute par des chapitres introductifs, au nombre de 5 sans nécessité aucune, suivis de 5 chapitres consacrés aux rencontres de Poirot avec les 5 suspects. La seconde partie est constituée par leurs 5 témoignages circonstanciés. La dernière partie est encore composée de 5 chapitres, sans nécessité évidente. <br />
<br />
– Il me semble avoir repéré une volonté structurale non seulement dans <i>Les Enfants du capitaine Grant</i>, mais dans les deux autres romans de la trilogie de Verne. Il y a 3 parties de 26-22-22 chapitres dans les <i>Enfants</i>, mais les 4 premiers chapitres sont consacrés à la découverte de la bouteille et à l’organisation de l’expédition de sauvetage qui ne prend la mer qu’au début du 5e chapitre. Ce pourrait donc être une sorte de prologue laissant 22 chapitres pour chaque partie explorant une hypothèse de recherche. <br />
<br />
Cette théorie me semble confortée par le fait qu’une structure absolument identique se retrouve aussi bien dans <i>20 000 lieues sous les mers</i> que dans <i>L’Île mystérieuse</i>, et que d’autres romans de Verne semblent marqués par d’autres recherches architecturales, comme <i>Mathias Sandorf</i> structuré en 5 parties de 9-8-7-6-5 chapitres. Je m’en tiens là, car peu importent ici les réelles intentions de Verne, l’essentiel étant que ces lectures sont envisageables par tout lecteur attentif. Je les mentionne dans une <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/WX.htm">étude</a> en ligne depuis deux ans. <br />
Bien plus litigieux est un autre point que j’avais soulevé sur une liste littéraire le 7/6/02. Le périple sur le 37e parallèle aboutit un 7 mars, qui s’écrit à l’anglaise le 3/7. Je n’ai aucune certitude sur l’intention de cette correspondance, je remarque néanmoins que la latitude exacte du lieu recherché est 37° 11’, et que c’est un 3/7 à 11 h du soir que les enfants du capitaine Grant entendent la voix de leur père disparu, alors que leur navire mouille par hasard devant l’île Tabor, de latitude 37° 11’ (et de longitude 153°). <br />
<br />
Je reviens à <i>37e parallèle</i> pour souligner sa parfaite correspondance structurale avec <i>Cinq petits cochons</i>, que l’auteur n’avait nul besoin de connaître, tant les préoccupations structurales peuvent amener à des résultats voisins. Il n’y avait ainsi aucune obligation que chacune des parties de <i>37e parallèle</i> ait un nombre de chapitres multiple de 3, bien que ce nombre structure partiellement les deux premières parties. J’ai déjà signalé les 3+3 chapitres de <i>La bouteille à la mer</i>, répondant exactement aux 5+5 chapitres de la première partie de <i>Cinq petits cochons</i>, et j’ajoute maintenant que ces subdivisions sont fort proches de ce que j’ai observé pour les premières parties de certains romans de Verne, notamment du <i>Capitaine Grant</i>, où la première partie serait couplée à un « prologue ». <br />
La seconde partie de <i>37e parallèle</i> débute par deux séries de chapitres alternant régulièrement les 3 affaires concernées, mais cette régularité disparaît ensuite et ce n’est semble-t-il que « par hasard » que le nombre de chapitres de cette partie, 15, est multiple de 3. <br />
S’il y a 3 parties dans <i>37e parallèle</i> comme dans le <i>Capitaine Grant</i>, leurs structures ne sont pas superposables, et <i>La bouteille à la mer</i> correspond aux 4 chapitres du « prologue » de Grant, les 15 chapitres de <i>Recherches</i> à la quasi-totalité du roman de Verne, et les 3 chapitres de <i>L’île Tabor</i> à la fin de la dernière partie de <i>Grant</i>, où ce dénouement à l’île Tabor occupe d’ailleurs aussi 3 chapitres. <br />
<br />
Ces 15+3 chapitres pourraient précisément énoncer le nombre 153, la longitude inconnue du lieu du naufrage du capitaine Grant, le nombre essentiel dont les trois chiffres ont été effacés sur le message trouvé dans la bouteille. <br />
<br />
Je ne suis pas sûr du tout que Colette Lovinger-Richard ait pensé à cette combinaison, mais je trouve d’autres éléments qui semblent significatifs. Ainsi j’ai évoqué plus haut le 7 mars de Verne, se lisant le 3/7 à l’anglaise, or il y a deux dates essentielles dans 37e parallèle, le 15/3 et le 15/9. <br />
<br />
Les 3 affaires que réétudie le fils du commissaire Fersac sont respectivement : <br />
<br />
– L’affaire Oliveira : il y a 13 ans a été assassiné le notaire Antoine Oliveira, un mercredi 15 septembre. Les principaux suspects sont ses enfant Bruno et Madeleine, 17 et 25 ans, qui ont chacun un alibi, mais l’amie de Madeleine se rétracte, Madeleine est condamnée pour le meurtre de son père, et meurt l’année suivante d’un cancer foudroyant. Fersac fils découvre que c’est en fait Bruno qui a tué par accident au cours d’une dispute avec un père tyrannique, et que Madeleine, se sachant condamnée, s’est sacrifiée. <br />
<br />
– L’affaire Turpin : il y a 8 ans a été assassinée la femme de Roger Turpin, un samedi 15 mars. Son mari est le seul suspect, il prétend avoir échangé quelques mots avec une automobiliste loin de là à l’heure du crime, mais ce témoin providentiel ne peut être retrouvé. Fersac fils découvre que Turpin avait comploté un faux alibi avec une maîtresse, mais celle-ci est devenue amnésique après un accident malencontreux ! <br />
<br />
– L’affaire Mermeur : il y a 5 ans a été assassinée une prostituée, à une date non précisée. Je n’ai pas vraiment compris quelle signification cette affaire avait par rapport ni aux deux premières ni à la mort de Fersac, qui n’est pas non plus datée. <br />
<br />
Un évident schéma d’inversion apparaît entre les deux premières affaires, un vrai alibi démoli à l’instigation de l’innocente, un faux alibi préparé par le coupable, mais qui ne peut être confirmé. A cette réciprocité s’ajoute le fait que les dates des meurtres, les 15/3 et 15/9, sont des dates exactement opposées sur le cercle de l’année, et ce fait pourrait être souligné par une réelle curiosité qui témoigne au moins d’intentions tortueuses de l’auteur, quelles qu’elles aient été. <br />
<br />
La fin du livre montre le fils Fersac reprendre les <i>Enfants du capitaine Grant</i> qu’il avait abandonnés dans sa jeunesse à la page 818, au moment où les enfants retrouvent leur père. Il est alors donné un long paragraphe en italiques, présenté comme le texte original de Verne, or il n’en est rien. Si le paragraphe résume bien les circonstances des retrouvailles, on y lit « une voûte céleste où luisent des étoiles qui ne brillent que dans l’hémisphère sud », or ni ces mots, ni même cette idée, ne sont présents ni dans ce passage, ni même ailleurs dans le livre de Verne. Cette idée rappelle que tout est différent dans l’hémisphère sud, où notamment le 15/3 correspond à notre 15/9, et réciproquement. <br />
<br />
J’ai donc une enquête en 15+3 chapitres, portant sur un meurtre commis le 15/3, et sur un autre le 15/9, opposé au 15/3, mais un autre aspect du 15/9 mérite attention, car c’est l’anniversaire d’Agatha Christie, née le 15 septembre 1892. J’avais déjà remarqué à ma première lecture de <i>Cinq petits cochons</i> que le meurtre y était commis un 18 septembre ; il est rarement indifférent qu’un auteur fasse apparaître une date anniversaire, mais peut-on appliquer ce principe aux dates avoisinantes ? En l’occurrence ce 18 serait alors un 15+3… Je n’imagine évidemment pas un quelconque rapport avec la longitude de l’île Tabor, mais je remarque une coïncidence complémentaire : <i>Cinq petits cochons</i> se passe à Alderbury, « cité de l’aulne », or le « verne » est un autre nom de l’aulne. <br />
Dans <i>Cinq petits cochons</i>, une femme s’est laissée condamner pour le meurtre de son mari, un 18/9 il y a 12 ans, parce qu’elle pensait que sa petite sœur était coupable. <br />
<br />
Dans l’affaire Oliveira, Madeleine a conduit les enquêteurs à l’accuser du meurtre de son père, un 15/9 il y a 13 ans, pour sauver son petit frère effectivement coupable. <br />
<br />
Toutes deux sont mortes en prison. <br />
<br />
<br />
L’affaire Oliveira occupe 8 des 15 chapitres de <i>Recherches</i>. Seuls 3 chapitres sont consacrés à l’affaire Turpin, au nom pouvant évoquer les seuls démêlés de Verne avec la Justice (Eugène Turpin lui a intenté un procès en 1896, s’étant reconnu dans le personnage du savant fou Thomas Roch de Face au drapeau), mais elle a immensément plus de chances de faire penser le lecteur d’aujourd’hui à la récente affaire Turquin : le docteur Turquin est en prison depuis de longues années pour le meurtre de son fils, alors qu’il n’existe aucune preuve ni de la mort du fils, ni de l’implication du père dans sa disparition. <br />
<br />
Ce père qui aurait tué son fils (selon la Justice) illustrerait encore la réciprocité des affaires Oliveira-Turpin, et c’est bien l’affaire Oliveira qui semble receler la clé de la mort de Fersac. Le fils Fersac découvre dans <i>L’île Tabor</i> que son père était arrivé aux mêmes résultats que lui pour ces trois affaires qu’il prétendait litigieuses, et qu’il n’avait incité son fils à enquêter que pour l’amener à constater que lui, Fersac, avait fait les bons choix en ne divulguant pas certains aspects de ces affaires. <br />
<br />
C’est l’autre fils Fersac qui a tué son père, au cours d’une confrontation analogue à celle qui a opposé le tyrannique Oliveira à son fils, mais ici le diabolique Fersac a délibérément prémédité son propre assassinat pour punir ses deux fils, l’aîné pour l’accabler du remords de son acte, le cadet pour l’obliger à trahir son credo envers la Vérité, pour couvrir son frère, comme Madeleine Oliveira a renoncé à son honneur pour sauver son propre frère. <br />
La clé de <i>37e parallèle</i> réside donc entre les deux frères Fersac, et je constate que la moyenne de leurs âges est de 37 ans. Je ne sais si c’est voulu, pas plus que la moyenne des âges des enfants Oliveira lors du drame, 21 ans (3 x 7). <br />
<br />
<br />
Voilà donc ce qu’il en est des commentaires raisonnables sur <i>37e parallèle</i>, encore que je n’imagine guère que l’auteur ait été conscient de toutes ces possibilités. <br />
J’imagine encore moins que madame Lovinger-Richard ait situé les trois affaires Mermeur-Turpin-Oliveira 5, 8, et 13 ans avant la mort de Fersac parce que ces nombres appartiennent à la suite de Fibonacci, et pas une seule seconde qu’elle ait eu idée de l’importance que ces trois nombres prendraient pour moi, parce que leurs chiffres peuvent se réarranger en 51,83, l’angle d’or. <br />
<br />
J’ai découvert ce roman plus de deux ans après sa parution, alors que la connaissance de son seul titre m’aurait été suffisante pour l’acheter immédiatement, alors qu’il m’arrive de sortir de mon trou et de regarder attentivement les rayons polar des grandes librairies. Quelques mois plus tôt cette série 5-8-13 ne m’aurait pas particulièrement frappé. <br />
<br />
C’est un 27 juin que j’ai découvert et lu ce roman, or l’énigme du lieu du naufrage du capitaine Grant est liée au jour du naufrage de son navire, le 7, 17 ou 27 juin, ce qui oriente les trois hypothèses de recherche des secouristes. La bonne solution était le 27 juin. <br />
<br />
La veille de ce 27 juin, j’avais trouvé en cherchant tout autre chose un livre que j’avais cherché l’an dernier dans le fouillis qui me tient lieu de bibliothèque, <i>Jugé coupable</i> de Andrew Klavan. Le 4 novembre 2004, j’avais regardé à la TV l’adaptation réalisée par Clint Eastwood de ce roman lu jadis, et que je n’étais pas sûr d’avoir. Un journaliste venu interviewer un condamné à mort le jour de son exécution a des doutes sur sa culpabilité, et doit découvrir in extremis un élément nouveau pour le sauver. Banal, mais mon attention avait été attirée par une orthographe du nom de ce faux coupable donnée par un graffiti, BEACHUM, nom composé de toutes les lettres dont les rangs correspondent aux nombres de Fibonacci, 1-2-3-5-8-13-21, ABCEHMU. <br />
<br />
Mon programme TéléZ donnait le nom Frank Beechum, de même un autre journal, de même le Dictionnaire des films de Tulard… Je me suis demandé quelle était l’orthographe donnée dans le livre, mais je ne l’ai pas retrouvé alors. <br />
<br />
Je n’y accordais qu’une importance fort secondaire, aussi je n’ai pas consacré plus de temps à la question, néanmoins dès la réapparition du livre ce 26/6/5 j’ai aussitôt regardé le nom de l’homme, Beachum, l’orthographe fibonaccienne idéale. <br />
<br />
<br />
Cette petite question était donc résolue, mais le lendemain, la conjoncture de la série fibonacienne 5-8-13 de <i>37e parallèle</i> lui donnait plus d’importance, d’autant que l’affaire Oliveira, la clé du roman, se passait avenue Henri-Martin, aux initiales H-M (8-13) déjà repérées dans une aventure d’Arsène Lupin (contre Herlock Sholmès) ; Boileau-Narcejac ont écrit un pastiche de Lupin intitulé <i>L’affaire Oliveira</i>. <br />
<br />
J’ai donc relu <i>Jugé coupable</i>, en accordant d’abord une certaine attention à sa structure, en 10 parties et 47 chapitres. Les sections d’or entières de ces nombres sont idéalement 6 et 29, et les 6 premières parties du roman totalisent effectivement 29 chapitres. A ce point correspond un climax important : c’est à la fin de cette 6e partie, <i>L’autre type</i>, ou du 29e chapitre, que l’enquêteur apprend le nom du vrai meurtrier, Warren Russel, de race noire. <br />
<br />
Il y a une importante différence entre le roman et son adaptation. Dans le roman Beachum est blanc, et son cas est exemplaire car il est censé démontrer que l’état du Missouri traite un criminel blanc de la même manière qu’un noir, aussi faudra-t-il un motif indiscutable pour décider le gouverneur à surseoir à l’exécution.<br />
Clint Eastwood a fait de Beachum un noir également. Il serait amusant que le Frank blanc soit Beachum et le Frank noir Beechum, car aux lettres litigieuses, A et E, correspondent selon Rimbaud les couleurs noir et blanc. Si de nombreuses références orthographient Beechum le nom du personnage du film, je ne dispose d’aucun élément démontrant formellement que c’est cette orthographe qui a été choisie dans la version originale du film ; peu importe en fait, puisque c’est d’abord l’existence avérée du dilemme qui souligne l’orthographe Beachum du roman, à la structure parfaitement fibonaccienne pouvant être mise en rapport avec la structure même du roman. <br />
<br />
<br />
Rien dans <i>Jugé coupable</i> ne semble concerner explicitement le nombre d’or ou les nombres de Fibonacci, mais un nombre est souligné par le titre de la dernière partie du roman, <i>97 secondes trop tard</i>. <br />
<br />
L’exécution de Beachum a été fixée au 18 juillet, et est censée se dérouler selon un cérémonial bien rôdé : le condamné est prêt à recevoir l’injection mortelle, à 0 heure un représentant du gouverneur appelle le directeur de la prison pour lui annoncer qu’aucune mesure de grâce n’a été accordée, et le directeur doit donner le signal du départ du processus létal irréversible à 0 heure 1 minute. L’appel est donné à 0 heure mais, incompréhensiblement, le directeur ne donne pas le signal à 0 heure 1 minute ; la grande aiguille de l’horloge murale fait un tour complet, puis en entame un autre… Ce n’est qu’à 0 heure 2 minutes 37 secondes que le directeur se ressaisit, au moment précis où le téléphone sonne à nouveau, c’est le gouverneur qui ordonne de tout arrêter.<br />
Eastwood a augmenté la tension dramatique de l’épisode en laissant le signal du directeur être immédiatement obéi, et le poison se précipiter vers les veines du condamné. Klavan n’avait pas besoin de ce rebondissement, car son titre 97 secondes trop tard induisait le lecteur à penser que la décision de surseoir à l’exécution serait prise trop tard, ce qui est d’ailleurs bien le cas, mais c’est une belle trouvaille que ce retard concerne aussi le directeur (Le titre original du livre, <i>True crime</i>, permet également plusieurs lectures). <br />
<br />
Aucune réelle explication n’étant donnée de ce retard, le lecteur est orienté vers la providence divine… Du moins la divine proportion est-elle bien présente, car les 157 premières secondes de ce 18 juillet se répartissent en 60 secondes du délai prévu et 97 secondes du providentiel retard. Ces nombres sont en rapport d’or idéal (60/97 = 0.618…), mais une relation hautement improbable apparaît entre les harmonies d’or envisagées. <br />
<br />
Les nombres entiers offrant un rapport d’or idéal appartiennent à des suites de type Fibonacci, suites additives dont chaque terme est la somme des deux termes précédents. Deux termes consécutifs suffisent à définir une suite de ce type, généralement identifiée par ses deux premiers termes. La plus simple de ces suites est la suite de Fibonacci proprement dite, dont les deux premiers termes sont 1 et 1. Ensuite viendrait la suite débutant par 1 et 2, mais c’est encore la suite de Fibonacci, décalée d’un rang (car 1+1 = 2). En laissant de côté la suite débutant par 2 et 2 qui serait la suite de Fibonacci doublée, les trois premières suites, dont les termes de même rang sont les nombres les plus petits, sont celles débutant par 1-1, 1-3, et 1-4, dont voici les premiers termes : <br />
<br />
1 1 2 3 5 8 13 21 34 55… <br />
<br />
1 3 4 7 11 18 29 47 76 123… <br />
<br />
1 4 5 9 14 23 37 60 97 157 … <br />
<br />
L’extraordinaire est donc que les relations rencontrées mettent en jeu des nombres de ces trois séries :<br />
– La série 1-1 avec les lettres de BEACHUM (2-5-1-3-8-21-13). <br />
<br />
– La série 1-3 avec les nombres de chapitres ou sections (47 répartis en 29+18 par la découverte de l’autre type). <br />
<br />
– La série 1-4 avec les 60+97 secondes du climax final du chapitre 47 dont le premier mot est « Minuit » et dont la dernière seconde (de 0 h 2’ 37’’ à 0 h 2’ 38’’) s’éternise sur trois pages (et il est à souligner que le texte même insiste sur le découpage de ces 97 secondes en un tour complet de cadran, soit 60 secondes, et en 37 secondes supplémentaires). <br />
<br />
– Je remarque que ce jour correspondant au chapitre 47 est le 18 juillet, ou 18/7 (7/18 aux USA), s’exprimant par deux nombres de la série 1-3. Par ailleurs le jour à reconstituer pour l’enquêteur est celui du crime, le 4 juillet 6 ans plus tôt, le 4/7 ou 7/4, encore deux nombres de la série 1-3. <br />
<br />
– Enfin je rappelle qu’au découpage des 47 chapitres en 29+18 correspond le découpage des 10 parties en 6+4. Ces derniers petits nombres ne seraient guère significatifs en général, mais dans ce cas particulier il se trouve qu’ils appartiennent à l’autre suite envisagée, 2-2-4-6-10 …, ainsi les quatre plus petites séries additives sont bel et bien toutes clairement discernables (mais je répète que ces nombres 4-6-10 sont peu significatifs), et dans chaque cas pour plusieurs motifs, alors que je ne vois pas quelles autres relations numériques pourraient être invoquées, tant les nombres sont discrets dans ce livre, à part le 97 final. <br />
<br />
Je n’imagine donc pas que ces harmonies puissent être intentionnelles, mais du moins apparaissent-elles au sein d’un même roman. La question de l’intentionnalité ne se pose pas pour les résonances entre mes lectures quasi simultanées de <i>37e parallèle</i> et de <i>Jugé coupable</i>, romans qui n’ont a priori aucune source d’inspiration commune. J’ai évoqué les nombres de Fibonacci 5-8-13 qui m’ont frappé dans les deux livres, en rapport avec le motif 51-83 qui m’obsédait depuis des mois, mais il y a encore cette résonance immédiate pour moi entre <i>37e parallèle</i> et <i>97 secondes trop tard</i>, titre de la dernière partie de<i> Jugé coupable</i>. <br />
<br />
J’essaie d’expliquer ailleurs comment 51-83 et 37-97 correspondent à des valeurs de couples prénom-nom que j’ai forgées jadis à partir des lettres ARSENE LUPIN, Irène Lapnus et Inn Alpurèse, sans penser au nombre d’or qui ne me préoccupait guère alors. Le second nom résultait cependant du souci numérologique de faire coïncider cette combinaison avec les valeurs 37-97 des mots DIX-MILLIARDS correspondant à la fortune de Lupin dans le dernier roman de Leblanc. C’est donc une curiosité de trouver ces <i>97 secondes trop tard</i>, titre d’une DIXième partie dans laquelle le nombre 37 apparaît effectivement. L’affaire Oliveira de <i>37e parallèle</i> m’évoquait Arsène Lupin à cause du pastiche de Boileau-Narcejac, et à cause de l’avenue Henri-Martin, car un épisode des aventures d’Arsène lui fait avoir été l’architecte du 134 avenue Henri-Martin ; c’est une des trois occurrences explicites du nombre 134 chez Leblanc, valeur d’ARSENE LUPIN. <br />
<br />
Parmi les coïncidences irréductibles il y a encore le fait que le film <i>Jugé coupable</i> a été diffusé le 4 novembre (04), ou 4/11, avec 4 et 11 termes de la suite 1-3-4, alors que l’architecture du livre permet une relation d’or utilisant les nombres de cette suite (47 = 29+18 chapitres) et que les deux dates importantes du livre sont le 4/7 et le 18/7, formées de nombres de cette suite. Je ne sais plus si le film mentionne des dates, mais il est probable qu’il ait conservé le 4 juillet, Fête nationale US commémorant la Déclaration d’Indépendance du 4 juillet 1776 que je suis tenté d’écrire 4/7/76, faisant apparaître la séquence 47-76 qui m’est particulièrement significative et qui m’évoque d’abord PEREC-GEORGES = 47-76, et notamment ses <i>Alphabets</i>, écrits de 74 à 76 (avec 1974 = 47 x 42 et 1976 = 76 x 26), dont je devais découvrir les fabuleuses harmonies dorées 29 ans après cette date idéale de publication en 1976 (29 toujours dans la suite 1-3-4 … 29-47-76), grâce au remue-méninges de l’exploration des pistes 51-83 et 37-97. <br />
<i>Jugé coupable</i> m’a permis de remarquer que cette année 1976 était le bicentenaire de la Déclaration d’Indépendance, or j’avais remarqué que le motif 7-4 était présent dans la première série de 11 poèmes composée par Perec début 74, alors qu’il ne songeait vraisemblablement nullement à prolonger cet exercice jusqu’à épuisement de l’alphabet. Il n’y a encore ici rien à déduire, je me borne à constater les résonances thématiques et temporelles entre mes diverses découvertes dans des domaines n’ayant a priori rien de commun. <br />
<br />
Un petit truc encore sur <i>Jugé coupable</i>. Le crime est en partie accidentel, provoqué par l’envie du jeune Russel de s’emparer du pendentif en or d’Amy Robertson, marqué de ses initiales AR, pour l’offrir à sa mère Angela Russel aux mêmes initiales. <br />
Robertson est un nom qui se scinde le plus directement en ROBERT et SON, or ces mots ont pour valeurs 78 et 48, en rapport d’or idéal. <br />
Russel se scinde en deux syllabes RUS et SEL, or ces syllabes ont pour valeurs 58 et 36, en rapport d’or idéal. <br />
Les rapports 48/78 et 36/58 se simplifient en 8/13 et 18/29, soit des termes de mêmes rangs des suites 1-1 et 1-3 vues plus haut.<br />
Le fils (<i>son</i>) du capitaine Harry Grant s’appelle Robert. <br />
<br />
Enfin, je ne suis guère partisan des calculs de probabilité qui n’ont une réelle pertinence que dans des conditions qui doivent être bien précisées, et ce pourrait être le cas de la coïncidence BEACHUM, mot composé des seules 7 lettres de l’alphabet dont le rang est un nombre de Fibonacci. <br />
La probabilité d’effectuer un tirage de 7 éléments donnés, dans un ordre quelconque, parmi 26, est parfaitement déterminée, elle est d’une chance parmi 657 800. A ce tirage correspondent 5040 combinaisons ordonnées parmi lesquelles fort peu formeront un mot prononçable en anglais. <br />
Ce calcul n’a pas d’autre prétention que de donner un ordre de grandeur à la coïncidence BEACHUM. <br />
<br />
<i>37e parallèle</i> a été publié chez Viviane Hamy, dont l’auteur phare est Fred Vargas. <br />
Son roman de 2006, <i>Dans les bois éternels</i>, contient des bizarreries dorées en rapport avec celles que je viens d’étudier, faisant intervenir les mêmes suites 1 1 2 3 et 1 4 5 9. <br />
Au plus bref, le roman est basé sur trois faits survenus dans le passé du commissaire Adamsberg : <br />
<br />
– 34 ans auparavant, âgé de 13 ans, il est suspecté d’avoir fait partie d’une bande de 5 gamins ayant sauvagement agressé un enfant de 8 ans. 5, 8, 13 et 34 sont des nombres de Fibonacci, ainsi que 21 et 89 ; Adamsberg et Veyrenc avaient alors ensemble 8+13 = 21 ans, 34 ans plus tard ils ont 42+47 = 89 ans.<br />
– 23 ans auparavant, Adamsberg a participé à une enquête avec la légiste Ariane Lagarde qui a maintenant 60 ans, âge crucial dans l’intrigue. Elle avait alors 37 ans, et 23-37-60 appartiennent à la suite d’or 1 4 5 9… qui se poursuit par les 97 secondes de <i>Jugé coupable</i>. <br />
<br />
– Un lecteur chevronné se soucie peu de la troisième affaire, une redoutable tueuse de 73 ans lors de son arrestation 2 ans plus tôt par Adamsberg, évadée et présentée comme évidente suspecte des meurtres actuels. Je ne comptais pas en parler avant de calculer qu’il aurait eu alors 45 ans, soit la section d’or de 73, des nombres de la suite d’or qui suit la précédente, 1 5 6 11… <br />
<br />
Voilà. Je n’invente rien. Les deux fausses pistes du roman désignent des suspects dont l’âge était au moment des incidents en rapport d’or avec celui d’Adamsberg. La vraie coupable Ariane passe à l’acte sans se soucier de l’âge du commissaire qui l’a humiliée à la section d’or de sa vie, à moins que... Si les âges 8, 13, 37, 60, 73, 75 ans et les périodes de 2, 23 et 34 ans sont précisées explicitement, les incidents ne sont pas datés plus précisément et les dates de naissance des personnages ne sont pas données, ainsi il est possible que Adamsberg ait eu 23 ans légaux lors de sa rencontre avec Ariane âgée de 37 ans… <br />
Je n’insiste pas parce qu’il me semble que, si Vargas avait fait ces calculs, la moindre des choses aurait été de donner quelques précisions levant les incertitudes. Je me borne donc à constater ces possibilités de lecture numérique, ainsi que leurs résonances avec les trois affaires de <i>37e parallèle</i>. <br />
<br />
Il pourrait y avoir aussi des échos littéraires, ainsi l’affaire Oliveira avenue Henri-Martin m’évoquait doublement Arsène Lupin ; il apparaît chez Vargas une folle nommée Hermance, le rare prénom de la folle homicide des <i>Huit coups de l’horloge</i>, obsédée par la lettre H et par le nombre 8. « Hermance s’endort à vingt-deux heures comme une horloge », écrit Vargas page 178. J’ai émis jadis l’hypothèse de constructions par Leblanc autour des lettres H-V et des nombres 8-22, les deux seuls cardinaux débutant par la lettre ordinale correspondante, aussi je trouve fabuleux de trouver chez Viviane Hamy un roman de Vargas montrant une Hermance se couchant à 22 heures ; par ailleurs sa criminelle non moins folle sera convaincue de 8 meurtres. <br />
<br />
Il n’est pas impossible que Vargas ait donné les âges de 8 et 13 ans pour faire allusion à 813, l’association des amis de la littérature policière dont elle est membre (et son roman a d’ailleurs obtenu le Trophée 813 du meilleur roman français en 2006). L’association a emprunté son nom au roman homonyme de Maurice Leblanc, où l’énigmatique « 813 » est lié au secret d’une autre horloge. <br />
<br />
Ce qui suivait dans cette page publiée d'abord en 2005 a depuis été démenti car, malgré quelques contradictions, <i>Dans les bois éternels</i> se passe plutôt en 2004 qu'en 2005, ce qui offre d'autres perspectives remarquables étudiées <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/04/fred-en-quatre.html">ici</a>, mais voici donc mes considérations de 2005.<br />
------<br />
Cette piste 813 peut mener à une autre fantastique coïncidence, qui n’a aucune chance de se révéler intentionnelle, dans son aspect 813 du moins. <br />
2005 a été la première année depuis 1932 où le jour traditionnel de l'Annonciation, le 25 mars, a coïncidé avec le Vendredi saint (mais selon des dispositions particulières propres au catholicisme romain, récusées par les traditionalistes, l'Annonciation a été déplacée en 2005 au 4 avril).<br />
En avril 2005 s’est marié à l’église un ami oulipien, et il m’est venu d’utiliser ce fait pour ma contribution à l’hommage organisé par la liste Oulipo. J’admire les poèmes figurés de Raban Maur, en latin, et j’avais depuis longtemps envie d’en tenter une imitation en français. L’une des figures de Raban Maur est un poème de 35 vers de 35 lettres dans lequel il a inscrit 4 croix de 69 lettres, porteuses de vers indépendants, dont les 276 lettres font allusion aux 276 jours passés par Jésus dans le ventre de Marie, du 25 mars de l’Annonciation au 25 décembre.<br />
33 alexandrins de 33 lettres me semblaient mieux convenir en français, et le carré de 33x33 se répartissait en 276 lettres pour les croix et 813 pour le reste, ce qui m’enchanta, surtout lorsque je découvris ensuite que : <br />
<br />
– une date envisagée pour la composition du recueil de Raban Maur était l'an 813 ; <br />
<br />
– en l'an 813 l'Annonciation tombait également un Vendredi saint. <br />
J’ai <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/216/276.htm">mis en ligne</a> ce poème après le mariage, en mai 2005, un an avant la parution de <i>Dans les bois éternels</i>, mais je suppose que Vargas était alors déjà bien avancée dans l’écriture de son roman biennal. <br />
<br />
Le millésime où se passe <i>Dans les bois éternels</i> n’est pas donné, mais l’action colle de très près à l’actualité, et si l’on prend pour argent comptant la seule date où le jour est précisé, le lundi 4 avril (page 278), l’année ne peut logiquement être que 2005 (un autre détail est « 69 ans après la guerre d'Espagne »). <br />
Le 4 avril 2005 était le jour de l’Annonciation catholique, remarquable puisque c’est sans doute la première fois que cette fête n’a pas eu lieu le 25 mars, fête commémorant la visite de l’archange à la Vierge… Or il est question de vierges dans le roman de Vargas, de vierges d’un coin de l’Eure menacées par un tueur, et c’est ce 4 avril qu’est établie une liste de 29 vierges susceptibles de correspondre à ses désirs. <br />
Cinq dates seulement sont mentionnées dans le roman, et l’une d’elles est précisément le 25 mars (page 265) où se tient le « Concile » consacré à l'Affaire. Ce Concile est dit être le terme employé dans l’équipe d’Adamsberg pour une réunion de mise au point, mais je crois que c’est la première fois qu’il apparaît dans la série des enquêtes du commissaire. <br />
C’est ce 25 mars, jour normal de l’Annonciation donc, qu’Adamsberg émet l’hypothèse que la virginité des victimes serait un critère de choix essentiel pour le tueur. <br />
Si nous sommes en 2005, ce 25 mars est aussi le Vendredi saint, commémorant la crucifixion du Christ, et ce 25 mars est aussi émise l’hypothèse que « la croix qui vit dans le bois éternel », selon le grimoire soumis à la sagacité des enquêteurs, serait une relique de la Croix du Christ… <br />
<br />
Les autres dates pourraient ne pas être purement anecdotiques : <br />
<br />
– le 21 mars (page 71) est donné explicitement parce qu'il s'agit du début du printemps, honoré par Adamsberg ; <br />
<br />
– les 3 et 6 mai (pages 379 et 412) permettent de déduire que l'assassin a été arrêté le 5 mai, qui était en 2005 le jeudi de l'Ascension… <br />
<br />
Il faudrait encore examiner l’étrange incident du lieutenant Noël (= Jésus ?), complication peut-être superflue dans ce roman déjà touffu, en rappelant que le prénom d’Adamsberg est Jean-Baptiste, mais il y a déjà suffisamment de questions posées par les faits précédents pour éviter de se perdre dans des considérations secondaires, surtout que quelques mots de Vargas suffiraient pour confirmer (ou infirmer) que son roman a quelque chose à voir avec la particularité de l’Annonciation en 2005. <br />
Quoi qu’il en ait été de ses intentions, il me paraît tout à fait impossible qu’elle ait été jusqu’à faire le lien avec la même particularité en l’an 813, à moins qu’elle n’ait connu mes considérations sur la question accompagnant le poème mentionné plus haut. <br />
Néanmoins la Vierge choisie par le tueur semble bien donner lieu à un jeu en rapport avec 813, l’association du moins, un de ses traits essentiels étant de se distraire en regardant chaque soir deux cassettes choisies parmi les 812 films de sa collection (pages 286-7). Il est difficile de croire que ce nombre soit apparu par hasard sous la plume d’un membre de 813 (l’association ne peut avoir par statut que 812 membres actifs, car son numéro 1 reste acquis à son fondateur décédé Michel Lebrun). </div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-45737296499624308712017-08-19T01:11:00.000-07:002017-08-19T01:16:43.683-07:0020 ans après<div class="Section1">
<div align="center" class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-align: center; text-indent: -2.7pt;">
<b><span style="font-family: "arial";"></span></b><span style="font-family: "arial";"></span></div>
<div align="center" class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-align: center; text-indent: -2.7pt;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-align: center; text-indent: -2.7pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">1920: publication du livre <i>L'île aux
30 cercueils</i>, paru en feuilleton en 1919, où Leblanc semble le premier
à imaginer une série de crimes commandée par un texte préexistant. Le criminel
est ALEXIS VORSKI, dans le nom duquel se trouvent les lettres LIVRE
(+SIX OAKS, et 4 victimes sont crucifiées sur des chênes). </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">fin 1939 (novembre): publication à
Londres de <i>Dix petits Nègres</i>, où Christie rend visiblement
hommage à Leblanc, la série de 10 morts à l'île du Nègre, calquée sur la
comptine des Nègres, étant précédée par l'assassinat de Morris sur le continent
(et les 10 victimes ont été choisies car jugées responsables de 30 morts en
tout).</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">1940: la parution aux USA du roman,
sous un nouveau titre, contrecarre la publication du dernier <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/queen/queen4.htm">Queen</a>, lui aussi
basé sur des assassinats calquant les comptines de <i>Mother Goose</i>.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">1960: <i>Monsieur Cauchemar</i>, où
Siniac (alors Signac) semble désigner comme l'étrangleur le bouquiniste
ESBIROL, soit LIBROS (+E), auteur du <i>Secret de l'étrangleur</i>, où
il a imaginé jadis une série de crimes analogue à celle qui se déroule du dimanche
30 janvier au jeudi 3 février. Voici les noms des victimes, mais il faut
attendre le livre de Peeters en 1980 pour donner du sens aux
lettres soulignées :</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "courier new";"> MAL<b>I</b>NGUET </span><span style="font-family: "times new roman";">le 30/1</span><span style="font-family: "courier new";"></span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "courier new";"> GOU<b>V</b>ERNEUR (LE) </span><span style="font-family: "times new roman";">le 31/1</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "courier new";"> JAVA<b>R</b>D </span><span style="font-family: "times new roman";">le 1/2 </span><span style="font-family: "courier new";"> </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "courier new";"> BLEU<b>E</b>T </span><span style="font-family: "times new roman";">le 2/2 </span><span style="font-family: "courier new";"> </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "courier new";">BERGE<b>L</b> </span><span style="font-family: "times new roman";">prévu le 3/2 par l'étrangleur qui est en
fait</span><span style="font-family: "courier new";"></span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "courier new";">DIEUB<b>A</b>TTU </span><span style="font-family: "times new roman";">qui est en fait tué par
Esbirol, avec Francinet et les flics témoins. </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">La fin n'est pas très claire, surtout que
Signac en propose 3. Le vrai étrangleur était Dieubattu, ancien ami d'Esbirol.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">1980: les 3 premiers livres de Pierre
Signac n'avaient guère attiré l'attention à la fin des années 50, mais en 80
Siniac s'est fait un nom et <i>Monsieur Cauchemar </i>est alors réédité
sous ce pseudo définitif aux éditions Néo , tandis que paraît <i>La
Bibliothèque de Villers</i>, de Peeters, où une mystérieuse série de crimes
frappe la ville de Villers, tous les 25 jours. Après les 4 premiers meurtres,
on soupçonne fortement le bibliothécaire Lessing, lequel prépare un roman décrivant
une série de crimes similaires, imputée à un certain Rivelle, mais Lessing est
assassiné à son tour, complétant significativement la série des victimes :</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<b><span lang="DE" style="font-family: "courier new"; mso-ansi-language: DE;">I</span></b><span lang="DE" style="font-family: "courier new"; mso-ansi-language: DE;">VAN
<b>I</b>MBERT </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<b><span lang="DE" style="font-family: "courier new"; mso-ansi-language: DE;">V</span></b><span lang="DE" style="font-family: "courier new"; mso-ansi-language: DE;">IRGINIE <b>V</b>ERLEY</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<b><span style="font-family: "courier new";">R</span></b><span style="font-family: "courier new";">ENE <b>R</b>OUSSEL</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<b><span style="font-family: "courier new";">E</span></b><span style="font-family: "courier new";">DITH
<b>E</b>RVIL</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<b><span style="font-family: "courier new";">A</span></b><span style="font-family: "courier new";">LBERT
<b>L</b>ESSING </span><span style="font-family: "times new roman";">assassin
supposé, dernière victime</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">La fin n'est encore guère représentative
du polar traditionnel, et c'est au lecteur qu'il appartient de découvrir que
l'assassin est le LIVRE (ou LE LIVRE anagramme de RIVELLE). Les prénoms et noms
des 4 premières victimes donnent la séquence IVRE, le L initial étant donné par
Lessing, l'initiale A de son prénom ne devant encore rien au hasard : elle
indique qu'il est le départ comme l'aboutissement de la série.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Il est hallucinant de retrouver la
séquence IV-RE-LA dans l'ordre, parmi les 5-6 victimes de <i>Monsieur Cauchemar</i>.
Ce n'est certes pas aussi immédiat que chez Peeters, où l'intentionnalité est
assurée: il faut prendre les 4<sup>es</sup> lettres des deux premiers noms, les
5<sup>es</sup> des deux suivants, et les 6<sup>es</sup> des deux derniers, ce qui
présente tout de même une certaine logique, d'autant que chacune de ces paires
a sa spécificité dans le récit. Il est frappant que ce soient les 4<sup>es</sup>
lettres de la première paire qui donnent IV (4 en chiffres romains, tandis que
les 4 premières victimes tuées aux 4 coins de Villers pouvaient former
l’acrostiche <i>vier</i>, « quatre » en flamand, seconde langue de
Peeters), et que la dernière victime variable permette l'alternative AL
effective chez Peeters. Enfin Esbirol est comme Lessing non seulement quelqu'un
qui s'occupe de livres, mais qui se mêle d'en écrire. "Tu vois, moi aussi,
j'ai des lettres !" dit Esbirol au jeune Francinet, ce qui pourrait être
une allusion aux lettres de son nom pouvant former le mot LIBRO(S), comme tous
les noms propres de <i>La Bibliothèque de Villers</i> ont quelque chose à voir
avec le mot LIVRE.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Le court roman de Peeters parodie <i>Dix
petits Nègres</i>, notamment par des allusions répétées au noir (de l’écrit) et
au blanc (de la page). Cette même année 80 a vu la parution d'une autre parodie
littéraire de <i>Dix petits Nègres</i>, utilisant notamment les allusions
noir/blanc, <i>Comptine des Height</i> de Lahougue. La coïncidence a alors été
remarquée, mais j'en ai vu une qui me semble bien plus remarquable entre
l'œuvre de Lahougue, suite de crimes dans la famille Height faussement
attribuée au jeune John Height qui, arrêté, se suicide en prison, et le roman
de Queen qui a remplacé celui de 40 dont la parution a été retardée à 43 du
fait de sa ressemblance avec <i>Dix petits Nègres</i> : dans <i>La Ville
maudite</i>, paru en 42, deux crimes dans la famille Haight sont attribués
faussement au jeune Jim Haight qui, arrêté, se suicide en prison.
Jean Lahougue m'a certifié ne pas avoir lu ce livre, ce qu'il est plus facile
de croire quand on sait que John Height est la version anglaise de son propre
nom.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">2000: <i>Borges et les orangs-outangs
éternels</i>, du brésilien L. Verissimo. Les crimes du roman de Peeters
ont une distribution géométrique parodiant la célèbre nouvelle <i>La Mort et la
boussole</i> (1942, comme <i>La Ville maudite</i>), et Borges est ici enquêteur
éventuel d'un crime incertain dont les indices variables pourraient l'accuser,
selon leur 5<sup>e</sup> et dernière interprétation, le losange.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Les deux premières interprétations de
l'indice principal étaient les lettres X et O, accusant deux autres personnages
prénommés Xavier et Oliver. Je remarque, dans la stupeur la plus extrême,
que les lettres complémentaires de ces prénoms correspondent, dans le désordre,
aux séquences IVREA et IVREL formées par les prénoms et noms des victimes de
Peeters.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">En 2000 est encore paru <i>La Maison des
feuilles</i>, de Danielewski,
exploration littéraire contée par trois narrateurs, dont une certaine Pelafina
Heather Lièvre (en français dans l'anglais original, HEATHER étant l'anagramme
de THE HARE, "le lièvre"). Une <a href="http://www.houseofleaves.com/forum/archive/index.php/t-2781.html">coquille</a>
intentionnelle, soulignée par un <i>[sic]</i> constituant une nouvelle
interrogation pour le lecteur, la désigne une fois sous le nom <i>Ms. Livre</i>.
Le titre exploite la polysémie du mot "feuille" (plus riche
d'ailleurs en anglais), cette "maison" pouvant fort bien être le
livre lui-même, or la bouquinerie de <i>Monsieur Cauchemar</i> se situe rue des
Feuillantines, et Esbirol l'a nommée <i>A l'In-folio des Feuillantines</i>.
Comme il l'a été vu plus haut, ESBIROL a un E de trop pour former l'anagramme
LIBROS, "livres", et le jeu avec "lièvre", LIEBRE en
espagnol, n'est pas impossible.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Puisque l'espagnol est convoqué, 2000
est aussi la date de parution d'un polar littéraire presque ultime, <i>La
Caverne des idées</i> de Somoza, enquête sur le manuscrit <i>"La Caverne
des idées"</i>, enquête de Héraclès Pontor sur une série de crimes dans la
Grèce antique... Comme dans <i>La Maison des feuilles</i>, les notes de bas de
page sont essentielles, leur longueur dépassant souvent celle du récit
primaire. </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Et c'est encore l'année de parution de <i>La
Mort des neiges</i>, de Brigitte <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/b_come_back.htm">Aubert</a>,
seconde aventure de son héroïne tétraplégique Elise, narratrice. Un autre degré
dans le livre devenant réalité car B* A*, l'écrivain qui a publié sa
première aventure, lui a imaginé une suite accumulant crimes et horreurs
divers, mais son manuscrit est tombé entre les mains d'une bande de
dingues qui s'appliquent à le mettre en oeuvre point par point...</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Enfin mon unique roman publié est paru en
novembre 2000, <i>Sous les pans du bizarre</i>, dans la collection Gondol
voulue d'emblée intertextuelle par son créateur, JB Pouy, tous les ressorts
devant provenir de LIVRES, réels ou non. Mes goûts m'ont porté tout
naturellement à imaginer une série de crimes répartis logiquement dans le temps
et dans l'espace, avec de multiples coïncidences développées ailleurs, mais je
ne crois pas avoir encore relevé un point qui ferait le lien avec le premier
livre de ce réseau intertextuel, <i>L'île aux 30 cercueils</i>, qui commence
par une lettre du détective de l'agence DUTREILLIS, dans laquelle il informe
Véronique d'Hergemont qu'il a <i>achevé</i> la double mission qu'elle lui a
confiée, dont une partie consistait à retrouver l'endroit du tournage d'un film
où Véronique avait vu sur une porte l'inscription V. d'H., exactement conforme
à sa signature de jeune fille. J'ai vu dans cet <i>achevé</i> une possible
allusion aux initiales HV, qui pourraient de plus commander la succession
des 30 meurtres qui vont frapper l'île, répartis en Vingt-deux + Huit (les deux
seuls nombres cardinaux correspondant au rang ordinal de leurs initiales).</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Bref, Pouy a tout naturellement décidé
que le héros de sa collection métatextuelle serait un libraire, et il a sis sa
librairie rue BEAUTREILLIS, probablement selon une démarche identique à celle
qui a conduit Leblanc à nommer son détective DUTREILLIS, mais Pouy aurait-il eu
cette idée s'il n'avait habité à deux pas de la rue BEAUTREILLIS ?</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Je dois encore préciser que je n'ai
jusqu'ici pas orienté mes lectures selon un critère de publication vigésimale.
J'ai donc cité 10 titres parus en 20-40-60-80-00, qui ont tous en commun une
série criminelle calquée sur un texte préexistant. Il faudrait
peut-être affiner un peu mieux, tenir compte que <i>10 petits Nègres</i> est
paru à Londres en 39, mais la parution en 40 aux USA sous un nouveau titre lui
vaut au moins une demi-mention, qui pourrait être complétée par la réédition en
80 sous le nom de Siniac de <i>Monsieur Cauchemar</i> de Signac.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Je connais bien évidemment d'autres
oeuvres qui pourraient répondre à cette définition, mais je serais bien en
peine d'en trouver les 190 qui équilibreraient les 10 "vigésimaux",
d'autant qu'il me semble probable que ma liste comporte des oublis, parmi les
oeuvres que je connais, dont je n'ai pas vérifié les parutions. </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">La plupart des textes essentiels semblent
en effet obéir à ce critère de parution vigésimale. Je regrette cependant de
n'avoir aucun Queen dans cette liste, les années 40 et 60 ayant été
"blanches" malgré une production importante pendant plus de 40 ans
(je rappelle tout de même qu'il aurait du paraître en 40 <i>Il était une
vieille femme</i>, retardé à cause de <i>10 petits Nègres</i>). Je le
regrette d'autant plus que 20 semble un nombre fétiche pour Queen, comme la
lettre T (<i>Twenty</i> étant en anglais le seul nombre cardinal
correspondant au rang ordinal de son initiale). </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">A suivre, j'espère avant 2020...</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Je ne croyais pas si bien dire. J'ai
rédigé ce qui précède les 29 et 30 janvier, après avoir vu le jour précédent
les possibilités de relier <i>Monsieur Cauchemar</i> à une série de livres qui
m'intéresse depuis longtemps, et j'ai remarqué à cette occasion la
prépondérance des dates vigésimales de parution de ces textes. </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Ce 28 janvier Arte diffusait <i>La mariée
était en noir</i>, de Truffaut,
que je voulais voir. Reprenant le roman original de Cornell Woolrich pour
vérifier les distorsions opérées par Truffaut, j'ai vu que <i>The Bride wore
black</i> avait été publié en 40, et que c'était le premier roman policier
signé Woolrich, qui jusqu'ici avait publié des romans littéraires signés Irish
et des nouvelles.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">C'était par ailleurs le premier roman
d'une série de 6 contenant tous <i>black</i> dans leurs titres, ce que je mets
en parallèle avec le <i>Nigger</i> du titre de Christie <i>Ten little Niggers</i>
qui a été censuré aux USA, transformé en <i>And then there were none</i>. Bien
qu'aucune influence ne puisse être suspectée, il y a des ressemblances entre
les deux histoires, séries de meurtres incompréhensibles, alors que les <i>serial
killers</i> étaient encore rares dans le genre. Les points les plus troublants
sont les ressemblances avec des parodies de <i>Dix petits Nègres</i>. </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Ainsi Peeters a limité son roman à 5
meurtres, essentiellement parce que le mot LIVRE a 5 lettres, le dernier,
particulier, étant celui du bibliothécaire-écrivain Lessing. La vengeresse de
Woolrich a aussi une liste de 5 hommes à abattre, ce qui a donné lieu à une
construction en 5 parties, comme chez Peeters. La police a compris après le 4<sup>e</sup>
meurtre le lien unissant les victimes, et elle tend un piège à la tueuse en
remplaçant le dernier homme, un écrivain précisément, par un flic. Je ne sais
pas si ce point est suffisant pour classer le Woolrich parmi les polars
intertextuels, mais il y a une similitude confondante avec un polar
intertextuel de Queen, lequel parodie de plus vraisemblablement aussi <i>Dix
petits Nègres</i>, avec le nombre de victimes respecté. Cette similitude est
peut-être intentionnelle, car Woolrich était l’un des auteurs phares de la
revue EQMM.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">La tueuse se fait donc passer pour une
dactylo afin d’approcher l’écrivain, pour le tuer, et tombe dans le piège
tendu. Après les meurtres mystérieux de 9 personnes dans <i>Griffes de velours</i>
(1949), Queen comprend la relation les unissant, et est à même de protéger la
10<sup>e</sup> victime, une dactylo, en la remplaçant par une fliquette. Le
tueur présumé approche la dactylo supposée en se faisant passer pour un
écrivain qui a besoin de faire taper au plus vite les <b>deux</b> derniers
chapitres de son roman, et il tombe dans le piège au 10<sup>e</sup> chapitre de<i>
Griffes de velours</i>, qui aurait dû être le dernier chapitre d’un polar
classique… Mais chez Queen il va encore s’agir d’un faux tueur, qui avait
compris que la police était sur la bonne voie, et qui entendait protéger le
vrai coupable en se substituant à lui. Queen aura besoin de <b>deux</b>
chapitres supplémentaires pour découvrir l’ultime vérité…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Il y a aussi un retournement final chez
Woolrich, que Truffaut a omis. Arrêtée, la tueuse explique aux flics le motif
de sa vengeance, et apprend alors que ceux qu’elle a éliminés étaient innocents
du meurtre de son mari. Un prodigieux hasard l’avait aiguillée sur une fausse
piste, et un autre prodigieux hasard a fait que son action a néanmoins permis
de découvrir le véritable coupable…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Par ailleurs le scénario de Woolrich a
été suivi assez fidèlement par Truffaut, sauf en ce qui concerne le 5<sup>e</sup>
meurtre et le personnage de l’écrivain Holmes. Truffaut en a fait un
ferrailleur malhonnête nommé Delvaux, dont il a confié l’interprétation à un
authentique écrivain, Daniel Boulanger ! Il arrive en 4<sup>e</sup> sur la
liste de Julie Kohler, mais la police empêche sa tentative en arrêtant Delvaux
pour ses malversations. Julie se laisse arrêter après l’exécution suivante afin
de pouvoir approcher Delvaux en prison…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Je reviens sur le motif de la série
« 4+1 morts », la dernière étant spéciale. J’avais remarqué plus haut
les similitudes entre <i>Monsieur Cauchemar</i> (60) et <i>La Bibliothèque de
Villers</i> (80), mais ce motif est aussi celui de <i>Sous les Pans du bizarre</i>
(00), que j’ai écrit sans connaître ces livres. Mes morts offrent plutôt un
schéma 3-1-1, 3 meurtres gouvernés par le temps et l’espace mènent à un suspect
que les enquêteurs trouvent mort ; un piège est tendu à un autre suspect,
mais celui-ci se suicide en complétant le schéma spatio-temporel esquissé par
les 3 premiers crimes. Le libraire enquêteur Gondol hésite à formuler une dernière
hypothèse, qu’il gardera pour lui : le coupable est Pouy, soit celui qui a
imaginé le concept de la collection Gondol… Selon ce concept où tous les
ressorts devaient provenir de textes, j’avais choisi d’innocenter le dernier
suspect par le programme d’un séminaire où il assistait lors du premier
meurtre, et ceci jouait au second degré car répétant à l’identique la façon
dont Queen innocentait le suspect des 9 crimes de <i>Griffes de velours</i>.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Voilà donc 4 romans avec un motif
« 4+1 morts », publiés en 40-60-80-00, et je peux aisément envisager
4+1 romans puisque les 30 morts de <i>L’île aux 30 cercueils</i> (20) se
répartissent en sous-groupes, le plus marquant étant les <i>quatre femmes en
croix</i> commandées par le texte suivi par le criminel, <i>en l’an quatorze et
trois</i>. Vorski crucifie donc 4 femmes, le dernier soupir de la dernière
correspondant en principe à l’achèvement du programme qu’il s’était fixé pour
obéir à une antique prophétie, mais la suite ne répond pas à son attente :
au lieu d’accéder à la puissance absolue il tombe aux mains de Lupin qui le
crucifie à son tour pour lui faire avouer où il a caché un prisonnier. Si Lupin
laisse finalement la vie sauve à Vorski, c’est ironiquement parce qu’il fait
confiance à une autre prophétie prédisant sa mort, qui se réalise
effectivement…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">J’ai donc mes 4+1 romans intertextuels,
publiés en 20-40-60-80-00, contenant le motif « 4+1 morts », 4+1
romans car le fait que la 5<sup>e</sup> victime de <i>La mariée était en noir</i>
soit un écrivain est un peu léger pour le classer comme intertextuel. En
passant, 20 c’est 4 fois 5, et 5 c’est 4+1…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">En déplaçant le critère de parution
vigésimale au motif « 4+1 morts », j’ai beaucoup plus de difficultés
à trouver des clients qu’avec le critère d’intertextualité, d’une imprécision
aisément extensible à beaucoup de fictions. Certes la popularité des <i>serial
killers</i> a dû multiplier les séries de 5, mais je me suis lassé du genre
depuis une bonne décennie et ne connais donc guère les parutions récentes. Le
premier titre qui me vient à l’esprit est, évidemment, <i>Monsieur Abel</i>, de
Demouzon, parce que j’y ai vu un beau schéma que Demouzon n’a pas reconnu comme
intentionnel : cet ABEL, retraité dont on ne connaît que ce (pré)nom,
décèle une série criminelle dans les morts qui surviennent dans sa petite
ville, et ces morts se prénomment Augustin-Bernard-Elisabeth-Liliane, initiales
ABEL ! Abel vient accuser celui qu’il estime responsable de la
machination, lequel a tôt fait de lui démontrer l’inanité de sa
construction : il a pris pour des meurtres un suicide, un accident et une
mort naturelle, et c’est son enquête qui a provoqué l’assassinat effectif de
Liliane… Abel rentre chez lui et se pend (comme la dernière victime de <i>Dix
petits Nègres</i>).</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<i><span style="font-family: "times new roman";">Monsieur Abel</span></i><span style="font-family: "times new roman";"> est paru en 79, mais la consultation des
parutions de Demouzon me livre une paire immédiatement significative, <i>Quidam</i>
en 1980 et <i>La Promesse de Melchior</i> en 2000. Je commence par ce dernier,
que Demouzon a d’abord intitulé <i>Melchior et le fil bleu</i>, en référence au
fil rouge, ou point commun d’une série quelconque. C’est une affaire de <i>serial
killer</i>, que j’ai néanmoins lue par fidélité à l’auteur, où le tueur est un
nommé Wolf (loup) qui mord ses victimes après les avoir entravées avec de la
corde bleue. Le lecteur ne connaîtra que les noms de 3 de ses victimes, Pontel-Richeaume-Ogier,
dans cet ordre, où je lis dans l’épellation des initiales P-R-O Perrault. Un
loup qui mord les petites filles, du fil bleu par opposition au rouge, j’ai
pensé au <i>Petit Chaperon rouge</i> et je n’ai plus douté après avoir
découvert l’exacte anagramme « Le Chaperon rouge imité » des lettres
« Pontel-Richeaume-Ogier », et « Richeaume » seul donne la
« chaumière » de la grand-mère...</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">J’ai rencontré Demouzon qui a entièrement
démenti cette lecture, et déclarer choisir les noms de ses personnages dans
l’annuaire, en changeant d’initiale à chaque fois (ce qui explique
P-R-O !) Ma lecture l’a néanmoins frappé, si bien qu’il m’a rendu hommage
dans <i>Melchior</i> <i>en Automne</i> où le commissaire rencontre la sœur de
la Richeaume assassinée par Wolf, qu’il compare à un petit chaperon rouge…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<i><span style="font-family: "times new roman";">Quidam</span></i><span style="font-family: "times new roman";"> est un roman labyrintho-crépusculaire où il est difficile
de trouver un fil conducteur, qu’il soit rouge ou bleu, premier d’une série de
polars expérimentaux qui a fait perdre à Demouzon une bonne partie de son
lectorat. Il y a néanmoins une certitude, confirmée explicitement par le texte
et les commentaires de l’auteur, c’est une transcription moderne de la <i>Belle
au bois dormant</i>, l’autre grand conte de la Mère l’Oye, de Perrault… Il
pouvait y avoir une allusion à Barbe-Bleue, inspiré par Gilles de Retz, dans <i>La
Promesse de Melchior</i>, débutant au pays de Retz.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Le roman est si complexe que le nombre de
morts y est peu assuré, au moins 5 cependant, ainsi que l’identité des
coupables. En curieux écho à la coïncidence de la dactylo entre <i>La mariée
était en noir </i>et <i>Griffes de velours</i>, la Belle au bois dormant,
première victime, est une dactylo bilingue, ou du moins quelqu’un qui postule à
ce poste, puisque ce serait en fait une folle au parcours chaotique…</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">A propos de ce poste de dactylo bilingue,
Demouzon emploie l’expression « mettre les bouchées doubles », ce qui
pourrait être une excellente astuce, d’autant que pratiquement tous les
personnages du roman ont une double personnalité.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Le personnage principal, Raimbault, est
lui aussi un être dissocié, qui n’est en fait pas « Raimbault »…
Demouzon affirme dans sa postface qu’il n’a pas songé au « Je est un
autre » de Rimbaud, ce qui commence à faire beaucoup de coïncidences
inconscientes. J’y ajoute que ce pauvre Raimbault se retrouve chargé de tous
les crimes alors que le principal artisan (de 4 sur 5 !, si j’ai bien
compris) en est le commissaire Ortensia, un nom évocateur pour les rimbaldiens
(l’énigmatique poème <i>H</i> des <i>Illuminations</i>) et pour les lupiniens
(le fait que le nom Hortense ait
huit lettres et débute par un H semble gouverner l’ensemble du recueil <i>Les
Huit Coups de l’horloge</i>).</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Côté Rimbaud, un roman de la collection
Gondol est intitulé <i>Hortense Harar
Arthur</i>… Revenir à la collection Gondol m’amène à l’autre titre de 2000,
le roman de Pouy paru en même temps que le mien, <i>1280 âmes</i>, et
ce livre vient compléter idéalement la série des 4+1 polars basés sur 4+1
morts, sans constituer un 6<sup>e</sup> côté du pentagone ou plutôt une seconde
unification du quaternaire, puisqu’il s’agit dans ce roman de ressusciter 5
âmes, celles qui ont disparu dans la traduction de <i>Pop 1280</i>, devenu en
français <i>1275 âmes</i>. </span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Le motif 4+1 est ici particulièrement
indiscutable, car Gondol, après avoir sillonné les USA où il n’a retrouvé trace
que de 4 âmes disparues, décrète que la dernière est le Christ, auquel
s’identifie le shérif de Pottsville, Nick Corey.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Curieusement, la dernière victime,
involontaire, de la vengeresse de <i>La mariée était en noir</i>, est le réel
assassin de son mari, également nommé Corey.</span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 2cm 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Il pourrait y avoir encore une
coïncidence de parution avec <i>La Maison des feuilles</i>, la même année, qui
dans une annexe présente 4 documents numérotés 175079, 001280, 046665, et
081512. Il est certain que le dernier numéro se lit 08-15-12, soit les rangs
des lettres H-O-L, acronyme du titre original <i>House Of Leaves</i>. Il est
probable, à moins que ce ne soit une nouvelle fantastique coïncidence, que
046665 soit une allusion à <i>Pi</i>, film marginal de Darren Aronofsky (1998),
qui s’achève sur deux opérations dont les résultats sont 46665 et 3,14…, soit <i>pi</i>,
le titre de l’œuvre). Attendu que Danielewski a résidé longtemps en France, il
ne serait pas impossible que 001280 soit une allusion à la traduction
kleptomane de <i>Pop 1280</i>, célèbre en France longtemps avant que Pouy
propose sa variation sur le sujet.</span><span style="font-family: "arial";"></span></div>
<div class="MsoHeader" style="text-align: justify;">
<span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span> </div>
<div align="right" class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-align: right; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Rémi Schulz,
le 01/02/08</span></div>
<div align="left" class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-align: left; text-indent: 35.45pt;">
<span style="font-family: "times new roman";">Un
prolongement <a href="https://www.blogger.com/null">ICI</a></span></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 2.0cm; margin-top: 0cm; text-indent: 35.45pt;">
<br /></div>
</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-9990758527917024772017-07-30T09:00:00.000-07:002017-07-30T09:00:27.970-07:00 Du Clos Ana au Domaine d’Ana
<div class="Section1">
<b><span style="font-size: 20.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"></span></b><span style="font-size: 20.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 10.0pt;"></span></i>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Domaine d’Ana</i><span style="mso-bidi-font-style: italic;"> (1998)</span>, Jean Lahougue nous invite à
un voyage au centre du texte, calqué sur le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage
au centre de la terre</i> de Verne.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le « Domaine d’Ana » est un piège posthume tendu
par Théo Brideuil à son frère Noé, qui a épousé Ana dont tous deux étaient
épris.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Théo, qui habitait Hermet, avait offert à son neveu Alex,
qui habite Bourgon avec son autre oncle Noé, une machine à écrire <i>Hermès</i>
qui était en fait le terminal d’un ordinateur créant un Bourgon virtuel à
partir des informations livrées par Alex dans son journal. Lorsque Noé et Alex
viennent visiter le « Domaine d’Ana » légué par Théo, ils se
retrouvent piégés dans ce monde virtuel jusqu’à ce qu’ils en découvrent l’issue,
grâce au centre, mot clé de tout le livre, et à la réécriture cryptée de
l’aventure, qui constitue en fait le livre lui-même. Dans un dernier chapitre
issu du décryptage de ce texte, un tunnel part de la tombe de Théo, au centre
du cimetière au centre d’Hermet virtuel, pour aboutir dans le monde réel sous
le socle d’une statue de Vénus au centre du jardin de Noé à Bourgon.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si les personnages modèles de Verne échappaient au centre de
la terre à la fin du roman, ce chapitre qui permet aux héros de Lahougue de
s’évader du Domaine d’Ana est une réécriture du chapitre central de <i>Voyage
au centre de la terre</i>.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
C’est tout ce qu’il y a besoin de savoir du roman (plus <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2017/07/voyage-au-centre-de-lahougue.html" target="_blank">ici</a>) pour
comprendre ce qui va suivre.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’ai découvert par hasard un livre nommé <i>Le Temple du
Secret et L’Apocalypse</i>, d’ailleurs non sans rapport avec Lahougue puisque
c’est en cherchant au rayon Esotérisme de ma Bibliothèque Municipale quelque
chose sur les apparitions mariales que j’ai aperçu ce livre de 1990 d’Alfred
Weysen, récemment acquis vu son air flambant neuf.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Or un amusant texte à contrainte de Lahougue concerne une
apparition mariale, <i>L’Oratoire des aveugles</i>.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Weysen avait précédemment donné en 86 <i>L’Ile des Veilleurs</i>,
un livre qui a fait un peu de bruit dans mon coin, près des gorges du Verdon.
Je n’ai pas lu, un copain m’en ayant fait un rapport guère flatteur. En gros
l’auteur a « découvert » un zodiaque inscrit dans les paysages du
Verdon il y a quelque 6000 ans, secret initiatique autour duquel tourne toute
l’histoire mondiale…</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Weysen persiste et signe dans ce nouvel opus, où il a cette
fois pu déterminer le centre symbolique de son zodiaque, un lieu d’une
importance difficilement imaginable, et difficilement explicable car je n’ai pu
saisir malgré toute mon attention l’aspect qu’en privilégiait Alfred. C’est là
que les Argonautes ont caché la Toison d’Or, c’est Eleusis, c’est l’Alésia de
Verdongétorix, c’est le vrai tombeau du Christ ou d’autres dieux, la montagne
Qaf du Coran, la cachette du trésor des Templiers… Peut-être tout ça à la fois,
à grand renfort d’étymologies sumériennes, sanskrites, grecques, arabes,
provençales, celtiques…</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je n’aurais pas songé à creuser la chose sans le nom de ce
centre ésotérique du monde, le clos (ou l’enclos) ANA !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et le clos Ana se situe sur la montagne du Rouissassou,
entre les villages du Bourguet et de Jabron, tandis que le <span style="mso-bidi-font-style: italic;">Domaine d’Ana</span> tisse ses virtualités
entre les villes de Bourgon et d’Hermet (mieux, il est une reconstitution de <b><u>Bourg</u></b>on
à partir du modèle d’Herm<b><u>et</u></b>).</div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify;">
Bizarre…</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Chez Weysen, il paraît que le nom Ana vient d’un
tableau-message de 1714, dont il donne la reproduction. Il dissimulerait une
carte de la région du Verdon, et son analyse scientifique aurait révélé une
centaine de noms invisibles au premier abord, dont le nom Ana, mais le lecteur
doit se contenter de cette déclaration et n’a pas accès aux « preuves
scientifiques » que pourraient constituer des agrandissements montrant ces
noms cachés.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il n’est même pas besoin de se demander si Lahougue aurait
pu connaître ce livre et avoir été influencé par le clos Ana tant la logique du
choix du nom Ana semble péremptoire. Il s’agit, à l’image du roman, d’un voyage
du début au centre (de l’alphabet), suivi d’un retour à l’état initial. De
fait, dans les travaux préparatoires au roman, alors que l’héroïne s’appelait
Anna, Lahougue a été contacté par une chercheuse espagnole nommée Ana Roman
préparant une thèse sur Perec et lui-même. Cette forme espagnole semblait si
séduisante (un « ana » est un recueil de bons mots, bien venu dans
cette histoire de lexicographes, et le préfixe grec <i>ana</i> signifie
« en arrière », encore mieux venu puisqu’il s’agit de sortir du
Domaine d’Ana) qu’elle s’est imposée, et Lahougue a dédié son roman à la
thésarde.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Quant aux villes imaginaires de Bourgon et d’Hermet, leurs
noms sont empruntés à des toponymes immédiats du plus proche environnement du
petit village mayennais où gîte Lahougue.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le hasard ne s’arrête pas là. Le clos Ana est aussi pour
Weysen un « trou de serrure » qui ressemble à un sexe féminin. Le mot
« clé » est un mot clé du <i>Domaine d’Ana</i>, pourvu d’une vignette
introductive dont la réunion des 15 illustrations des 15 chapitres constitue
une anamorphose, comme d’ailleurs le carré central de l’illustration du
chapitre du milieu. La dernière des 38 règles de <i>Clés du Domaine</i>, cahier
des charges que Lahougue a publié parallèlement au roman, est :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
« L’illustration du roman’, présentée au début du
volume, reprise en anamorphose dans la case centrale de l’illustration N° 8 et
représentée en abîme dans toutes les illustrations, aura l’apparence d’un sexe
féminin. »</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le nombre 15 est fort important dans le roman, constitué de
15 chapitres de 15 pages chacun. La raison essentielle du choix de 15 est que
son milieu est 8, chiffre symétrique dont le renversement donne le symbole de
l’infini.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Or Alfred convoque toutes les mythologies dans son exégèse,
et il apparaît important dans sa démonstration que le nombre d’Ishtar-Vénus ait
été 15 pour les Mésopotamiens. Je comprends mieux l’importance de Vénus pour
Lahougue, qui a un « n » en son centre, comme Ana, lettre qui lui
évoque encore un sexe féminin.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
S’il m’est aussi permis de mythologuer, je remarque que le
nom sumérien d’Ishtar était Inanna.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Chez Lahougue le Domaine d’Ana réel abritait les ruines d’un
moulin, et le clos Ana correspond encore pour Alfred à Bethléem, « maison
du pain », qui a découvert sur place en cassant une <i>gangue de
camouflage</i> « une meule géante d’un diamètre de quelque 6 mètres,
tellement bien polie et appareillée qu’elle suggérait presque la présence d’un
moteur et de tout un mécanisme. »</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Heureusement qu’il y a ce « presque », parce que
je n’arrive pas à déceler dans les photos de la « meule » la forme
annoncée « absolument ronde ».</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Dans cet enclos Ana il y a encore un rocher en lequel Alfred
voit une brebis agonisante sous l’œil du Bélier-Zeus, or les prisonniers du
Domaine d’Ana échappent à l’inanition grâce aux animaux réels qui se sont eux
aussi fourvoyés dans le piège, notamment des moutons.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Le 26 février, je me suis rendu au clos Ana.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Il est situé à une dizaine de km au sud de Castellane, au
flanc de la montagne du Rouissassou, qu’Alfred tient à nommer le Reissassou,
sur la commune du Bourguet.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Si le cimetière du Bourguet n’est pas au centre du village,
ce qui est rare dans le Midi comme ailleurs, il est adossé à la chapelle Sainte
Anne, ce qui m’a paru devoir mériter une visite, d’autant que cette chapelle
fait partie selon Weysen d’un ensemble de 9 chapelles templières sur le
pourtour de son Zodiaque dont les initiales forment l’acronyme TEMPLARII,
« Templiers ». Le centre de ce minuscule cimetière d’environ 8 m sur
10 n’est occupé ni par la tombe de Théo Brideuil, ni par une statue de Vénus,
mais par un calvaire, ce qui ne doit pas encore être exceptionnel. </div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Un seul point digne d’être noté, la tombe d’une Anaïs
Chauvin au coin Nord-Est, mais Anaïs n’est pas un prénom rare dans le Midi.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Deux kilomètres encore, et j’arrive au Rouissassou. Je n’ai
pas de peine à localiser le « trou de serrure » sur la « Cuisse
de Jupiter », grâce aux photos du livre, mais le sombre trou ressemblant à
un sexe féminin a été violé par quelques personnages en quête de Graal, et le
lieu se signale désormais comme une échancrure blanchâtre dans la montagne. </div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Je parviens au clos Ana après un peu d’escalade, et je ne me
sens guère submergé par la puissance occulte du lieu.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Peut-être était-ce différent avant l’arrivée des
vandales : la roche a été éclatée, sondée, faisant disparaître certaines
« sculptures » vues par Alfred, notamment la meule qui aurait pu dissimuler
l’entrée secrète du Graal.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Merci monsieur Robert Laffont…</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Apparemment les chercheurs se sont découragés avant d’avoir
découvert le Pactole.</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVEbkP6veoYo80riDYE4SMBZs7YKCQA5z2mRiYLcAtMs1pMaMSpTSwBD4j6TwfRktp0G502iGY081HlYGb8Zk-i674vmgNGP1Om3GVZtYayY4ZsOo7ucDtWqEKqo18J4jrvDC5dcybCZQB/s1600/image001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVEbkP6veoYo80riDYE4SMBZs7YKCQA5z2mRiYLcAtMs1pMaMSpTSwBD4j6TwfRktp0G502iGY081HlYGb8Zk-i674vmgNGP1Om3GVZtYayY4ZsOo7ucDtWqEKqo18J4jrvDC5dcybCZQB/s320/image001.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="BodyText2" style="text-align: center;">
la tête de Zeus selon
Weysen,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dominant le clos Ana </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Sur cette photo les buis et genêts cachent les déblais du
chantier principal, à droite, sous la « tête de Zeus » dominant le
fond de l’enclos. Un peu à gauche ce serait celle de Christ-Dionysos, que je
n’ai pas vraiment reconnu.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si le « clos Ana » ne me semble témoigner que de
la naïveté humaine, j’ai été surpris en découvrant sur la falaise au-dessous
une inscription mystérieuse dont Weysen parlait dans son livre et qui me
semblait relever de l’affabulation.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Cette inscription dans une langue et une écriture inconnues
lui fut traduite par un ami spécialiste de la stéganographie de Trithème, et
signifierait :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial;">Salut, tu es ici dans les terres de la vraie croix,</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial;">Céleste, dominant l’Eternité, bâille aux languissants
la clarté.</span></div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify;">
Hum… Attendu qu’Alfred lit ailleurs des lettres ou des mots
complets sur d’innocents rochers, jusqu’à trouver un A vieux de 6000 ans (3000
ans avant le premier A grec…), qu’il ne donne ni photo de cette inscription, ni
détail sur cet étonnant décryptage, je doutais de sa réalité effective, et
m’émerveillais plutôt de la concomitance des parutions du <i>Temple du Secret</i>
et du <i>Pendule de Foucault</i> d’Eco, fondé aussi sur l’interprétation d’un
message stéganographique concernant également le secret des Templiers.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais l’inscription est bien là, effectivement absolument
bizarre, et il me semble qu’elle n’est pas récente. La roche entaillée en
profondeur a exsudé du calcaire (ou autre) qui a blanchi la surface
au-dessous ; ceci a certainement pris quelque temps, mais je n’ai aucune
compétence pour mieux préciser.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les photos que j’en ai prises ne donnent pas grand chose (en
voir <a href="https://www.blogger.com/null">ici</a>), ce qui explique peut-être pourquoi Weysen
s’est aussi abstenu ; mieux vaudrait faire un relevé sur place de chaque
glyphe, une autre fois peut-être… Quoi qu’il en soit, je ne vois pas comment la
vingtaine de glyphes composant l’inscription pourrait donner une traduction
aussi longue.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial;">Note du 13/8/5 -- J’ai
découvert depuis que ces traces blanchâtres survenaient en fait très rapidement
sur ce type de roche, j’en ai vu de semblables sous des inscriptions récentes
de cinq ans. J’ai découvert aussi que Weysen avait présenté une photo de cette
inscription dans son premier livre, <i>L’île des Veilleurs</i> (page 403,
édition de 1986), sans en donner la localisation. Il s’agit assurément du même
rocher, mais il est curieux que les traces blanches n’apparaissent pas sur la
photo de Weysen (je me borne à ce constat, ignorant dans quelles conditions a
été prise cette photo dont la reproduction n’est pas d’une excellente qualité).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il y a quelques autres inscriptions sur ce pan de roc
vertical ; une autre, profonde, a donné lieu à la même exsudation
blanchâtre :</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMh0BnxyQsvfN4qS5-ULAtuh2TFU0t7YPFBX0cxEb5SFaN5HDYYXeniQYEAtNt-Sn7aPy1csbY8fkvvMvuSAo2WGNR7WciCaHaxnnBUxz7zem-bmNLnwafDSupNsFPcZLR8-t-ZEudExRh/s1600/image003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMh0BnxyQsvfN4qS5-ULAtuh2TFU0t7YPFBX0cxEb5SFaN5HDYYXeniQYEAtNt-Sn7aPy1csbY8fkvvMvuSAo2WGNR7WciCaHaxnnBUxz7zem-bmNLnwafDSupNsFPcZLR8-t-ZEudExRh/s320/image003.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Celle-ci a au moins le mérite d’être claire, quoiqu’elle ne
prouve évidemment pas le passage en ce lieu de U. Baudot de Nancy le 2 août
1847.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Quelques remarques en attendant Baudot :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Cette personne a inscrit une croix au-dessus de son nom.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Sur les lieux il m’avait semblé voir une croix tracée de
main humaine à droite de l’inscription, alors que sur la photo elle me semble
résulter plus sûrement du croisement de deux veines de la roche.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Après la tombe d’une Ana-ïs en un point notable du
cimetière du Bourguet, voici quelqu’un de Nan-cy, et il me semble qu’avec un
minimum d’imagination on distingue un grand A sous l’U, à gauche de Nancy (Cy
n’antrez pas, hypocrites, bigots !). Je ne peux m’empêcher de penser au
prénom Nancy, dont un diminutif est Nan, et notamment à Nancy Richmond, égérie
de Poe qui l’a rebaptisée Annie, et qui lui a dédié en 1849 <i>Le cottage
Landor</i>, suite du <i>Domaine d’Arnheim</i> écrit en 1842. C’est aussi pour
Nancy-Annie qu’il a écrit <b><i>Anna</i></b><i>bel Lee</i>.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- 1847 n’est pas un nombre inconnu de l’ésotérisme où il est
lu 18-4-7, correspondant aux lettres latines S-D-G, initiales de <i>Soli Deo
Gloria</i>. Ainsi les exégètes de Bach ont compté 1847 notes d’orchestre dans
les 32 mesures de la première partie de l’ouverture de la <i>Passion selon
Saint Jean</i>, de Bach, dont la première mesure aux flûtes est composée des
notes Es-D-G (mi bémol-ré-sol) !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
Je ne déduis rien de tout ça. J’ignore évidemment pourquoi
quelqu’un a passé au bas mot une heure à graver dans la roche son passage en ce
coin peu passager, et encore plus l’origine, la date et le sens de
l’inscription cryptique. J’ai néanmoins le sentiment que cette inscription a
joué un rôle plus important dans la découverte du « Temple du Graal »
que ne l’avoue ou ne l’imagine Weysen, qui constate d’ailleurs que le clos Ana
est quelque peu excentré par rapport à la position donnée par la carte secrète
à l’origine de sa quête, le tableau de 1714, où il correspondrait à la poche de
saint (Celestius).</div>
<div class="BodyText2" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
S’il est assez vain de chercher une saine logique dans
l’enquête de Weysen, qui est mort avant de livrer la suite annoncée de ses
révélations templières, ce serait en effet une fantastique coïncidence de
trouver une inscription cryptique juste au-dessous d’un lieu cryptique
déterminé indépendamment.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais les coïncidences existent, témoin <i>Le Domaine d’Ana</i>
et ses cryptogrammes.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Voir <a href="https://www.blogger.com/null">ici</a> d’autres coïncidences
concernant ce roman.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Note du 29/02/08 : Je viens de lire <i>L’Ile des
Veilleurs – Contre-enquête sur le mystère du Verdon</i> (éd. Arqa, 2007), où les
auteurs Amoros-Buadès-Garnier démontent les élucubrations de Weysen, en
laissant ouverte néanmoins la possibilité qu’il y ait bien quelque chose de
sérieux à la source de l’affaire. Ils citent cette page et la remarquable
coïncidence du Clos Ana avec le <i>Domaine d’Ana</i> de Lahougue, et leurs
recherches les ont menés à un roman qui est peut-être à l’origine du nom Ana
chez Weysen : dans <i>La Race à venir</i> (1871), Edward Bulwer Lytton
imaginait à la suite du <i>Voyage au centre de la terre</i> de Verne (1864) la
découverte de la civilisation souterraine des Ana…</div>
</div>
<div>
</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-21829023812423929412017-07-30T08:35:00.002-07:002018-05-09T08:28:06.458-07:00VOYAGE AU CENTRE DE LAHOUGUE<br />
<div class="Section1">
<br />
<div style="text-align: right;">
<i>Lahougue est une étrange usine</i><br />
<i>De retraitement des déchus,</i></div>
</div>
<div class="Section1">
<div style="text-align: right;">
<i>Les vieillis tomes décrochus</i><br />
<i>N’ont plus espoir qu’en sa gésine.</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Doublure de
Magrite</i>, dont le dernier chapitre était le premier chapitre de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Première enquête de Maigret</i> de
Simenon, Jean Lahougue a tenté une autre gageure en achevant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Domaine d’Ana</i> par une réécriture du
chapitre central du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage au centre de
la terre</i> de Verne.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En fait cet épilogue n’apparaît pas explicitement et
« doit » être décodé au moyen d’une clé elle-même codée dans le
récit : il faut à partir de la fin du livre compter les nombres de mots de
chaque phrase et reconstituer ce chapitre final formé des mots centraux des
phrases impaires… Les lecteurs prêts à un tel pensum seraient rares, aussi
Lahougue fournit-il dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Clés du Domaine</i>,
publié parallèlement, les 38 contraintes qui ont réglé la composition de son
œuvre, ainsi que les textes codés en clair.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le lecteur exigeant peut néanmoins vérifier l’application de
ces contraintes objectives dans le texte, découvrant ainsi quelques facéties de
Lahougue non signalées, mais aussi d’autres curiosités qui, renseignements pris
auprès de l’auteur, ne relèvent d’aucune intentionnalité de sa part.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’ai ainsi étudié essentiellement le chapitre central du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Domaine d’Ana</i>, parce que c’est ce
chapitre 8 qui est le plus contraint du roman, où aux contraintes sur les
paragraphes et les phrases s’additionne une contrainte sur les mots, les
lettres centrales des mots (de nombre de lettres impair) formant le chapitre
8’, donnant allégoriquement la clé de lecture énoncée plus haut. Il y a 225
phrases dans ce chapitre 8, ce qui n’est pas un hasard : 225 est le carré
de 15, et le roman compte 15 chapitres de 15 pages chacun, la phrase centrale
de chaque chapitre ayant par ailleurs un rôle particulier. Il y a 4102 mots
dans ces 225 phrases, ce qui est apparemment sans grande importance, mais la
frénésie de recherche centrale amène à constater que les 2 mots centraux de ce
chapitre sont, aux rangs 2051 et 2052, « certes n’ »,
s’anagrammatisant en « centres » ou mieux en « centres’ ».
L’apostrophe peut en effet faire sens, Lahougue appelant ses textes codés
toujours à partir de centres des « textes’ », et au centre même de ce
chapitre, au centre du roman, les héros passent dans un monde virtuel,
explicitement un « monde-<i style="mso-bidi-font-style: normal;">prime</i> »,
auquel il ne pourront échapper qu’en appliquant la règle des centres au récit
de leur aventure.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lahougue s’est déclaré ébahi par ces « centres’ ».
Nul n’est obligé d’accepter sans réticence son affirmation de n’avoir pas prévu
ce jeu, mais une autre coïncidence relative à ce chapitre 8 est évidemment
totalement involontaire, liée à une erreur typographique. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lahougue donne en clair le chapitre 8’ dans les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Clés du Domaine</i>, formé par les 801
lettres centrales des 801 mots à nombre de lettres impair du chapitre 8, mais
une erreur a fait sauter la 464<sup>e</sup> lettre de ce texte, le s final de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">sources d’angoisse<u>s</u></i>. Cette lettre
est assez loin d’être centrale dans ce texte (de 163 mots dont <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisses</i> est le 98<sup>e</sup>), mais
cette omission en révèle un au moins double rôle central.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La règle des lettres centrales s’applique aussi à ce
chapitre 8’, pour donner un chapitre 8’’, soit le distique :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Frappe à la ténébreuse entrée de ce jardin,</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le centre renaîtra de ce monde sécable.</i></div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
Toute erreur a ici un effet immédiat,
et l’omission d’une lettre au mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisses</i>
le rend pair et fait donc perdre son i central, correspondant au i de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">jardin</i>, 34<sup>e</sup> des 67 lettres du
distique, sa lettre centrale (dans le 8<sup>e</sup> mot central, mais le nombre
de mots du distique, 15, est sciemment choisi).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En amont, la lettre omise vient du mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">pre<u>s</u>que</i> dans la 118<sup>e</sup> phrase. Le mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i>, en oubliant le s final, se
trouve ainsi codé pour ses 4 premières lettres « ango » dans la 116<sup>e</sup>
phrase, dernière du 41<sup>e</sup> paragraphe, et pour ses 4 dernières lettres
« isse » dans la 117<sup>e</sup> phrase, première du 42<sup>e</sup>
paragraphe (parmi 74). Lahougue a choisi d’utiliser aussi les paragraphes dont
les majuscules initiales, décalées au milieu de la ligne, forment un nouveau
texte, une réécriture d’un passage central de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’Invention de Morel</i> de Bioy Casares. La logique centrale l’a
poussé à faire débuter ce texte dans le paragraphe suivant celui où figure la
phrase centrale du chapitre 8, aussi la dernière lettre de ce texte est-elle
dans le paragraphe où sont codées les 4 premières lettres du mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i>,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tandis que sa première lettre appartient au paragraphe où sont
codées les 4 dernières lettres du mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i>.
La phrase ouvrant ce paragraphe, où sont codées ces lettres « isse »,
fait subtilement allusion à cette inversion : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La première distance franchie, nous dev<u>i</u>ons du re<u>s</u>te
pénétrer la brous<u>s</u>aille en sens inv<u>e</u>rse</i>.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lahougue a choisi le nombre total de phrases des 15
chapitres du roman, en y incluant le roman’, 2775<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[1]</span></span>,
soit 15 fois 185 (8 au centre de 15). Un calcul analogue pour le chapitre 8
ferait ajouter à ses 225 phrases les 7 du chapitre 8’, donnant un total de 232
phrases. Les phrases 116 et 117, où sont codées les 4 premières et 4 dernières
lettres d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i>, seraient au
centre exact de ces 232 phrases. Ainsi ce mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse(s)</i>, bien que 97<sup>e</sup> parmi les 163 du chapitre 8’,
a donc bien un rôle central immédiat en amont (le chapitre 8 seul ou additionné
du chapitre 8’) comme en aval (le chapitre 8’’), l’erreur de composition sur la
464<sup>e</sup> lettre (2 fois 232) n’étant que le révélateur de cette réelle
curiosité qui aurait eu bien peu de chances d’être découverte sans cette
omission<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[2]</span></span>.
Ainsi les décalages entre les différents centres du chapitre 8 (selon les
comptes de mots, phrases, paragraphes) ont conduit à cet excentrique <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse(s)</i> du chapitre 8’, mais
l’importante différence de proportion de mots impairs (selon les comptes de
lettres) entre le début et la fin de ce texte permet de recentrer ce mot :
avant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse(s)</i> il y a 33 mots
impairs sur 97 (donc 64 mots pairs), après lui 33 sur 65 (donc 32 mots pairs,
moitié de 64).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Voilà donc les coïncidences arithmétiques immédiates que
quiconque peut découvrir dans ce chapitre 8 avec un peu de peine. Il en est
d’autres moins accessibles. Ainsi les 801 lettres du chapitre 8’ se
répartissent en 1 lettre omise et 800 lettres bien présentes. Ces nombres 1 et
800 correspondent aux valeurs numériques des lettres alpha et oméga dans
l’alphabet numéral grec, les première et dernière lettres de cet alphabet. Je
rappelle que les 8 lettres du mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i>
(sans s) se partagent exactement dans le chapitre 8 entre les paragraphes 41 et
42 dont les initiales sont les dernière et première lettres d’un texte codé
selon ces lettrines. En oubliant les autres mots impairs du paragraphe 41, ces
2 lettrines encadrent les 4 lettres ANGO, dont les première et dernière lettres
AO transcrivent alpha et oméga dans notre alphabet.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce chapitre 8’ apparaît en clair précédemment dans le roman,
bien que le lecteur n’en partage que son début. Ce serait le chapitre central
du roman <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pyramide analogue</i>, dont le style et le support particuliers
alertent le professeur Noé, selon une scène paraphrasant le roman de Verne où
est découvert un cryptogramme dans un manuscrit runique. Noé penché sur ce
texte énigmatique décrète que l’essentiel en est la forme, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« l’oméga selon l’antienne de nos vieux littérateurs »</i>.
Il est sous-entendu que le fond ne serait que l’alpha, et il est ahurissant de
constater que ces alpha et oméga s’appliquent à un texte d’en principe 801
lettres, dont le lecteur lambda ne connaît a priori que les 800 (oméga) lettres
publiées dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Clés du Domaine</i>, 1
(alpha) lettre ayant été omise.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’alpha et l’oméga sont selon l’Apocalypse d’un autre Jean
un symbole christique, et l’exégèse patristique<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[3]</span></span>
a utilisé le procédé d’isopséphie, d’égalité des sommes numériques des lettres
des mots grecs, pour avancer que la colombe présente lors du baptême de Jésus
représentait ce même symbole, la colombe en grec, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">peristera</i>, ayant même valeur 801 que les lettres <i style="mso-bidi-font-style: normal;">alpha-omega</i>. Une autre colombe est
revenue sauver Noé du Déluge en lui indiquant le chemin de la terre ferme, et
ce n’est qu’une première curiosité de trouver un autre Noé associé à un autre
801 ; en effet apparaît dans le chapitre 8 central du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Domaine d’Ana</i> un nouveau personnage, essentiel puisqu’il indiquera
à Noé et à son neveu Alex le chemin pour regagner le monde réel, un chien
qu’Alex baptisera au chapitre suivant Jonas. Or Jonas est la forme grecque de
l’hébreu Yonah, ce nom du prophète étant aussi un nom commun signifiant
« colombe », le mot même qui apparaît dans le récit du Déluge.
Lahougue déclare avoir ignoré ce sens, comme toutes les autres subtilités
concernant le grec et l’hébreu, et avoir choisi ce nom pour diverses raisons
(ressemblances avec Jean, Hans le guide du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage</i>
vernien, Janus<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[4]</span></span>…), pourtant
ce rôle de la colombe de Noé est clairement assumé, et la dernière phrase du
roman est : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Alors, sur les brisées
du bon Jonas, nous serons enfin libres de poursuivre nos aventures</i>. Ces
aventures se poursuivent dans le roman’ où Jonas, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">disparu pour nous sauver</i>, revient effectivement auprès de Noé et
d’Alex pour leur indiquer la voie salvatrice.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le Noé du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Biblion</i>
grec est sauvé par une colombe 801, le Noé du livre lahouguien est sauvé par
les 801 lettres du chapitre 8’ et par le chien Colombe, et je ne résiste pas à
une évocation à peu près historique. Saint Colomba, l’évangélisateur de
l’Irlande, a failli périr dans une tempête qui a coulé le navire qui
l’emportait vers l’Irlande, et n’a dû sa survie qu’à une île surgie presque
miraculeusement au milieu des flots furieux, l’île Iona (absolument, même si ce
n’était pas en l’an 801), dont il a fait ensuite le centre de ses activités.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si un personnage biblique se nomme Jonas ou Yonah,
« colombe », un autre s’appelle « chien », Caleb, le grand
artisan avec Josué<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[5]</span></span> de la conquête
de la Terre promise, du retour en Canaan, et dans le dernier chapitre du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Domaine d’Ana</i> le clebs Jonas indique <i style="mso-bidi-font-style: normal;">une issue vers la terre promise</i>.
L’exégèse juive lit Caleb Ca-leb, « comme le cœur », le cœur étant
une autre figure du centre chez Lahougue ; ainsi la phrase des angoisse(s)
s’achève sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">se mar<u>c</u>her dans le co<u>e</u>ur</i>…,
avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><u>ce</u></i> début de <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><u>ce</u>ntre</i> au niveau suivant. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si la signification du prénom Jonas n’est pas un secret
d’Etat, d’autres aspects de la culture juive sont nettement plus confidentiels,
en tous cas fort éloignés des préoccupations de Lahougue. C’est ainsi une
formidable coïncidence qui a pu lui donner l’idée de bâtir un récit sur les
centres, et plus particulièrement les centres des mots, à partir du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage au centre de la terre</i>, et plus particulièrement
de son chapitre central. Ce chapitre montre les héros assoiffés sauvés par la
découverte d’eau dans la paroi rocheuse, que leur guide Hans fait jaillir
généreusement à coups de pic. Le ruisseau accompagnera désormais les
explorateurs dans leur descente, et Axel le baptise Hans-Bach. Ce chapitre
central offre un remarquable parallélisme avec la fin du récit, où c’est une
poche d’eau portée par une colonne de lave ascendante qui ramène les
explorateurs des profondeurs à la surface, et Lahougue exploite ces
ressemblances dans sa réécriture du texte.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il est probable que cette source miraculeuse fasse allusion
à l’épisode biblique des eaux de Mériba, où les Hébreux meurent de soif dans le
désert, où Moïse fait jaillir l’eau du roc en le frappant de son bâton. Une
exégèse très particulière, dont je ne connais pas d’autre exemple, utilise à ce
propos les lettres centrales. Ce roc est en hébreu translittéré SLO, composé de
3 lettres de noms SMK, LMD, et OYN. Un rabbin a remarqué que les lettres centrales
MMY de ces mots<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pouvaient se lire MYM,
« eau », eau qui selon le langage serait donc bien présente au cœur
du roc<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[6]</span></span>.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il n’est pas impossible que Verne, au moins proche de la
franc-maçonnerie où la kabbale est généralement appréciée<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[7]</span></span>,
ait connu cette exégèse, toutefois il relève du hasard que ce jaillissement
d’eau du roc intervienne au chapitre central du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage</i>, ce chapitre 23 n’étant devenu central que dans une seconde
version augmentée des chapitres 38-39. Mais Verne a pu ailleurs montrer un
souci de construction autour du centre, ainsi dans Mathias Sandorf inspiré du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Comte de Monte-Cristo</i>. Ce roman est
construit en 5 parties de 9-8-7-6-5 chapitres, ce qui n’apparaît guère fortuit,
d’autant que le chapitre central de ces 35 est celui qui ouvre la 3<sup>e</sup>
partie, et qu’il s’intitule <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Méditerranée !</i>
(milieu des terres). Il y a d’autres indices d’une construction peut-être très
sophistiquée, ce qui sort du cadre de cette étude, mais ce « milieu des
terres » ne serait pas la seule allusion au <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage</i>, le roman débutant aussi par un cryptogramme dont l’aspect
est proche de celui du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage </i>;
si la résolution en est différente, le premier décodage des messages les fait
apparaître dans les deux cas à l’envers (un ‘enver’ signature probable du
subtil Verne).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Revenons à l’hébreu révélant une autre coïncidence
remarquable dans le choix du nom des principaux personnages. C’est le déluge du
chapitre central du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Voyage</i> qui est
essentiellement à l’origine du choix de Noé. Sa femme s’est d’abord appelée
Anna, palindrome tout à fait satisfaisant selon le principe de réversibilité du
récit, voyage aller-retour du début au milieu de l’alphabet. A ce premier stade
dans la conception du roman une nommée Ana Roman a pris contact avec Lahougue,
étudiante espagnole préparant une thèse sur son œuvre<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[8]</span></span>.
Cette forme encore plus satisfaisante s’est imposée. Jean, Anne, Hans, Ana,
dérivent tous de la racine hébraïque HN, « grâce », or Noé s’écrit
précisément en hébreu par l’inversion de ces lettres, NH, et ce jeu dit
anacyclique est magnifié par le verset Genèse 6,8, largement commenté :
« Et Noé (NH) trouva grâce (HN) aux yeux de Yahvé ». Or ces jeux
anacycliques sont présents par ailleurs dans ce roman de la réversibilité, avec
la référence au <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Mont Analogue</i> de
Daumal, où c’est un professeur Sogol qui part à la recherche de l’ombilic du
monde, avec une allusion au jeu latin ROMA-AMOR, avec surtout le chien qui va
permettre aux héros de déjouer la machination de Théo, le frère mort de Noé qui
l’a attiré dans ce monde virtuel. Il s’agit du jeu anglais bien connu <i style="mso-bidi-font-style: normal;">god-dog</i>, « dieu-chien », que
Lahougue avoue avoir eu en tête, mais il ne m’a pas confirmé une autre de mes
supputations, le dédoublement de l’OTTO initial vernien en deux frères ennemis
dont l’un est Théo (TO), ôté du monde réel dès le début du roman mais toujours
présent par-delà la mort dans le monde virtuel où il a piégé son frère. C’est
en pénétrant sa tombe-<i style="mso-bidi-font-style: normal;">prime</i> dans le
monde-<i style="mso-bidi-font-style: normal;">prime</i> à la suite de Jonas que
Noé et Alex parviennent dans l’épilogue à regagner le monde réel.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Verne pourrait avoir réalisé lui-même ce dédoublement dans
ses <i style="mso-bidi-font-style: normal;">500</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">millions de la Bégum</i><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[9]</span></span>,
où Marcel courtise la sœur du professeur Octave Sarrasin tout comme Axel
courtise la fille du professeur Otto Lidenbrock, mais cet Octave-là a un
diabolique cousin outre-Rhin, l’affreux Herr Doktor Schultze acharné à anéantir
les efforts humanitaires d’Octave. Lahougue ne semble pas non plus avoir été
conscient du possible rapport entre Otto (ou Octave) et son indispensable
chapitre 8.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lahougue remarque que ses 15 chapitres sont 5 x 3, que 5 + 3
= 8, et ces nombres gouvernent ses contraintes, notamment les 15 contraintes
graphiques des 15 illustrations composées chacune de 3 fois 5 carrés. Il
n’était pas conscient que ce format 3 par 5 est celui de l’arche de Noé, haute
de 30 coudées, large de 50, longue de 300. Il ignorait que le mot arche, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">teva</i>, signifie aussi « mot »
en hébreu, et que l’exégèse voit ses dimensions tissées par les lettres du nom
de Dieu YHWH, les lettres YHW de valeurs 10, 5, et 6 (30 = 5x6 ; 50 =
10x5 ; 300 = 10x5x6).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’ai vu plus tard en relisant <i>Voyage au centre de la
Terre</i> que le cryptogramme découvert par Otto Lidenbrok était porté par
« un morceau de parchemin long de cinq<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>pouces, large de trois » !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le « centre du jardin » dont il est constamment question
rappelle fortement l’Eden, et notamment le verset 2,9 : « … l’arbre
de vie (était) au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du Bien et du
Mal ». « L’arbre de vie » a en hébreu pour valeur numérique 233,
tandis que « l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal » a pour
valeur 932, 4 fois 233. Cette propriété<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[10]</span></span>
est remarquable, par exemple dans le contexte du jardin d’Eden d’où sort un
fleuve se divisant en 4 bras, mais le nombre 233 peut apparaître aussi lié au
chapitre 8 central, avec d’étonnantes résonances.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’erreur sur le mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse(s)</i>
conduit à amputer d’un I, le chiffre romain « 1 », le mot central du
distique, JARDIN ; cette <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i>
singulière est codée dans les phrases 116 et 117 du chapitre 8, avec 116 + 117
= 233. Par ailleurs le chapitre 8 compte avec ses deux textes codés en son
sein, 8’ et 8’’ (le distique), 225 + 7 + 1 = 233 phrases ; la lettre
centrale du distique (phrase 233) est le I de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">jardin</i>, codé dans la phrase 117 centrale parmi les 233 phrases. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’erreur sur le mot <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisses</i>
amène une autre curiosité dans la comparaison des épisodes parallèles de la
résolution du cryptogramme chez Verne et Lahougue. Chez Verne c’est la
découverte du nom du codeur, l’alchimiste Arne Saknussemm, qui incite Otto et
Axel à décrypter le message. Chez Lahougue le décodage du chapitre central de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Pyramide analogue</i> mènent Noé et Alex
au distique, puis l’application de la règle des lettres centrales à ce distique
mène au nom Ana, femme de Noé et sœur d’Alex. Il n’est pas indiqué qu’une nouvelle
application de la règle mènerait à la lettre n, cet ultime concentré étant
précisément le signe même qui a mené vers la solution, ce signe déchiffré sur
une statue de Vénus, dont c’est la lettre centrale. Concentré pourrait s’écrire
ici en deux mots, le centre du domaine d’Ana où vont se perdre les héros
correspondant assez explicitement au ténébreux mystère de la féminité, Lahougue
ayant par ailleurs cru déceler dans le texte vernien des allusions orgasmiques,
et l’illustration du roman’, composée des 15 illustrations en 15 carrés des 15
chapitres, a l’apparence d’un sexe féminin, reprise en anamorphose dans le
carré central de ces 225, le carré central de l’illustration du chapitre 8<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[11]</span></span>.
</div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify;">
Toujours est-il que l’erreur sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisse</i> conduit au distique </div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Frappe <u>à</u> la ténébreuse entrée de ce ja<u>r</u>dn,</i></div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le centre renaîtra de ce mo<u>n</u>de séc<u>a</u>ble</i></div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
qui conduit lui-même aux lettres ARNA,
à une lettre près Arne. Or <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le domaine
d’Ana</i> livre le décodage ADN, ce qui est voulu par Lahougue, et la structure
spiralée de l’ADN fait partie de son jeu de contraintes. La curiosité vient de
ces message(r)s Arne et Arna, le fonctionnement de l’ADN impliquant sa
transcription en un ARN messager (RNA en anglais) ; c’est l’une des
grandes découvertes de la biochimie, due essentiellement à Jacques Monod, et
son dogme du sens unique de la transcription ADN>ARN a été plus tard
renversé par la découverte de la transcriptase inverse réalisant l’opération
ARN>ADN.
Dans le cas de Verne souvent qualifié de prémonitoire il est amusant de trouver
ce messager prénommé Arne. Si c’est une erreur qui amène le message de Lahougue
à la lecture Arna, le nom du messager est Théo, le frère de Noé qui l’a attiré
dans ce piège diabolique ; or les positions très tranchées de Monod ont
amené ses collègues à parler de Monod-théisme.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le Roman’ donné dans <i>Clés du domaine</i> contient une
autre erreur : <i>des</i> <i>odeurs de mousses</i> sont devenues de <i>mousse</i>,
de même que les <i>angoisses</i> du chapitre 8’ sont passées au singulier, et
de l’impair au pair. Ceci aurait évidemment des conséquences pour les textes
décodés en aval, le roman’’ où le mot "cheval<u>e</u>resque" devient "chevalereque", et le roman’’’ devenant le vers éclopé</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Le centre <u>a</u>
reparu <u>d</u> ce mo<u>n</u>de pli<u>a</u>ble</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
donnant à son tour le décodage final
ADNA, l’exact pendant de l’ARNA issu du décodage final du chapitre 8’ fautif
(l’ADN est de même en anglais DNA).</div>
<div class="MsoToc1" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lahougue explicite dans ses <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Clés</i> sa vision de la lettre n, centrale dans Ana, dont certaines
graphies lui évoquent le sexe féminin, l’origine du monde. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ana</i> signifie « mère » en turc.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Un téléfilm de George Miller a récemment réadapté <i>Voyage
au centre</i> <i>de la</i> <i>terre</i>, diffusé le 15 décembre 2000 sur M6.
L’Islande est devenue Australie, les noms ont été américanisés, Lidenbrock est
devenu Lytton, mais bien plus extraordinairement les voyageurs Otto et Axel
sont devenus Theo(dore) et Jonas, les noms mêmes des personnages annexes
imaginés par Lahougue, le frère Théo d’Otto-Noé et le chien Jonas
d’Axel-Alex !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce Miller serait-il le réalisateur de <i>Mad One</i> <i>Max </i>?</div>
<div class="MsoToc1">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Le 25/4/00, révisé le 1/3/03<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>R. Schulz</span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Note du 29/02/08 : Je viens de lire <i>L’Ile des
Veilleurs – Contre-enquête sur le mystère du Verdon</i> (éd. Arqa, 2007), où
les auteurs Amoros-Buadès-Garnier m’ont appris l’existence d’un roman qui est
peut-être le premier pastiche (ou plagiat) important du <i>Voyage au centre de
la terre</i> de Verne (1864) : dans <i>La Race à venir</i> (1870), Edward
Bulwer Lytton imaginait la découverte de la civilisation souterraine des Ana…
Il y a quelque chance que le nom Lytton du téléfilm de Miller vienne de Lord
Lytton, d’autant que la population infraterrestre y joue un rôle bien plus
important que dans le roman de Verne, mais ceci ne peut que renforcer les
coïncidences avec le roman de Lahougue (qui ne connaissait pas Lytton) puisque
donnant à entendre que les habitants du monde souterrain sont les Ana de
Lytton. A remarquer que dans le téléfilm Jonas y tombe amoureux d’une de ces
créatures, nommée Ralna. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lytton indique que <i>Ana</i>, pluriel de <i>An</i>, se
prononce <i>arna</i> (un nom obtenu plus haut dans les décodages de Lahougue,
et qui pouvait être chez Lytton un hommage discret à Verne, et à son Arne
Saknussemm, pionnier de l’exploration souterraine, bien qu’il soit plus
probable qu’il s’agisse d’une allusion aux <i>Aryans</i>, cette <i>race à venir</i>
étant explicitement aryenne, d’où une exploitation ultérieure du roman par les
Nazis, bien au-delà de ce qu’y avait mis l’auteur). La première édition de<i>
Voyage au centre de la terre</i> ne contient pas les chapitres 38-39 de
l’édition suivante, en 1866 (toujours avant <i>The Coming Race</i>), les seuls
passages où il est question des intraterrestres, que les héros se gardent bien
d’approcher. Le professeur Lidenbrock déduit de leurs ossements qu’ils sont
apparentés à la race blanche, « la nôtre ! », « répandue
depuis les Indes jusqu’aux limites de l’Europe occidentale. » (autrement
dit les Aryens.) </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si <i>Ana</i> désigne cette race en tant que collectif, le
nom ne s’applique en particulier qu’à ses mâles, les nanas étant des <i>gyei</i>
(masculin <i>gy</i>).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dès la présentation de la race des Ana, Lytton indique qu’elle
est bien antérieure au Déluge de Noé, selon la chronologie de Newton.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
On peut télécharger<a href="http://www.gutenberg.org/files/1951/1951-h/1951-h.htm"> ici</a> le roman
de Lytton (en anglais).</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
En fait ce George Miller est un homonyme US du réalisateur
de <i>Mad Max</i>. Son <a href="http://www.wsu.edu/%7Edelahoyd/j.c.o.e.1999.html">téléfilm</a>
a été diffusé le 14 septembre 1999, en conséquence il est plus que probable que
le script était achevé bien avant la parution du <i>Domaine d’Ana</i> en
octobre 98, ce qui rend très accessoire de se demander si l’un des scénaristes
était un lecteur assidu de Lahougue.</div>
<br />
<a href="http://blogruz.blogspot.fr/2017/07/du-clos-ana-au-domaine-dana.html" target="_blank">Ma visite</a> au clos Ana...</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Je profite de cet ajout pour signaler une autre curiosité,
dans <i>Dreamericana</i>, roman de SF de 2002 dû à Fabrice Colin, lequel m’a
certifié n’avoir jamais entendu parler de Lahougue, et surtout du<i> Domaine
d’Ana</i>.</div>
<div class="BodyText2">
Or il y a une Ana dans son livre, et un Domaine, avec un D
majuscule, nom d’un lieu plus ou moins virtuel où les dimensions d’espace et de
temps sont inversées, où l’on accède en composant mentalement un code binaire
de cent chiffres au cours d’un rapport orgasmique… La première personne
accédant au Domaine dans le roman est Ana…</div>
<div class="BodyText2">
Lahougue ne cache pas dans les <i>Clés du Domaine</i> (et
surtout dans les <i>Clés des Clés</i>) les implications érotiques de son œuvre,
et notamment la lecture qui semble s’imposer du chapitre central du <i>Voyage</i>
de Verne, réécrit pour donner le roman’ permettant aux héros de Lahougue
d’échapper au Domaine d’Ana : une agitation frénétique et impatiente
menant au jaillissement d’un flot brûlant, suivi des appréciations
« Quelle jouissance ! Quelle incomparable volupté ! »</div>
<div class="BodyText2">
Le centenaire de la mort de Verne en 2005 a donné lieu à de
multiples publications, dont celle de <i>Voyage au centre de la terre-mère</i>,
du psy nantais Michel Sanchez-Cardenas, qui n’a pas manqué d’exploiter aussi ce
passage. Hélas l’<b>ana</b>lyste, qui privilégie une interprétation <b>ana</b>le,
ne connaît pas <i>Le Domaine d’<b>Ana</b></i>.</div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
</div>
<div style="mso-element: footnote-list;">
<br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[1]</span></span> Une erreur
(qui lui est cette fois imputable et qu’il reconnaît) lui fait intégrer à ce
calcul non détaillé dans ses <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Clés du
Domaine</i> les 5 phrases du roman’’. L’ajout du chapitre 8’’, le distique en
une seule phrase, conduirait à 233 phrases, au centre desquelles seraient les
phrases 116-117-118 où est codé <i style="mso-bidi-font-style: normal;">angoisses</i>.</div>
</div>
<div id="ftn2" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[2]</span></span> Il est assez
amusant que le dossier accompagnant les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Clés
du Domaine</i> montre Lahougue soucieux de voir son livre confié à des
clavistes françaises menacées de chômage plutôt qu’à des étrangères sous-payées.
Une étrangère n’aurait peut-être pas commis cette faute, que l’auteur assigné à
relecture des épreuves doit de toute manière assumer.</div>
</div>
<div id="ftn3" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[3]</span></span> Selon
Theophane Kérameus, rapporté par G. Ifrah dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Histoire universelle des Chiffres</i>.</div>
</div>
<div id="ftn4" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[4]</span></span> L’influence
de Verne sur Villiers de L’Isle-Adam est connue. Son <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Axël</i> contient un cryptogramme, et Axël a pour maître Janus.</div>
</div>
<div id="ftn5" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[5]</span></span> Josué est
une autre forme du nom Jésus, « sauveur », lui-même lié à Jonas par
le « signe de Jonas », sa résurrection le 3<sup>e</sup> jour comme
Jonas est sorti de la baleine le 3<sup>e</sup> jour.</div>
</div>
<div id="ftn6" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[6]</span></span> Rapportée
par exemple par Josy Eisenberg, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’étoile
de Jacob</i>, Paris, 1989.</div>
</div>
<div id="ftn7" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[7]</span></span> Il y a dans
son œuvre des allusions immédiates aux Maçons, et probablement bien d’autres
plus cachées, ainsi je m’interroge sur un détail du voyage solsticial (St Jean)
où Otto, Axel et Hans franchissent 2 rivières poissonneuses (la pêche de
Jean ?), l’Alfa et l’Heta. Ce sont très clairement les lettres Alpha et
Eta, ou leurs équivalents hébreux Aleph et Het formant le mot AH,
« frère », très maçonnique, ou initiales d’Axel et Hans. Ce sont
encore les chiffres 1 et 8 qui peuvent évoquer Alpha et Oméga (1 et 800, quels
échos avec le chapitre 8’), ou le symbole maçonnique du cube représenté par ses
8 sommets et son centre (une double pyramide…). Et que penser d’Otto (8 en
Italie où s’achève l’aventure) débutant par un O majuscule (méga) ; Otto
suit les traces d’Arne Saknussemm jalonnées des initiales AS (l’un des dés, des
cartes…).</div>
</div>
<div id="ftn8" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[8]</span></span> Et celle de
Perec, consultable à l’Association Georges Perec.</div>
</div>
<div id="ftn9" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[9]</span></span> Ce roman est
une adaptation d’un manuscrit d’André Laurie qu’il faudrait bien entendu
éplucher pour repérer les réels apports verniens.</div>
</div>
<div id="ftn10" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[10]</span></span> Non
commentée par l’exégèse traditionnelle, qui a néanmoins vu les 2 arbres
correspondre à l’Un et au Multiple. Friedrich Weinreb l’a remarquée plus
récemment, et voit notamment ce facteur 233 équivaloir à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">regel</i>, « jambe », d’où les arbres correspondraient à
l’animalité (quadrupède) et à l’humanité (?). Dans cette voie il est amusant
que la valeur de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">kaleb</i>,
« chien », 52, soit 4 fois celle de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">ehad</i>, « Un », 13, 2 fois celle du nom de Dieu YHWH, 26.
Et le jeu 1-4 ne s’arrête pas là, chez Weinreb comme dans mes propres
recherches bibliques.</div>
</div>
<div id="ftn11" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[11]</span></span> En restant
un-con-venant, je remarque que la lettre centrale du chapitre 8 est le C de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">compassion</i> : c<u>o</u>n-pas<u>s</u>ion
demanderait <u>os</u> (et os est en latin « bouche » (d’ombre)). La
lettre centrale du chapitre 8’ est aussi un C, le C central d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">obscurs</i> qui donne au niveau suivant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la ténébreuse entrée de <u>c</u>e jardin</i>…
La lettre ultime issue des décodages selon les lettres centrales est un N, le
chapitre 8’’’’... Et le concentré graphique du roman, le carré central de
l’illustration 8, est en forme voulue de O, le centre du CON, du mot comme de
la chose entre toutes. Et Lahougue s’est représenté lui-même dans cette
illustration, dans le reflet des lunettes d’onc’Noé... Avec ce O, les 4 lettres
centrales CINN des chapitres 8’ à 8’’’’ donneraient un royal CONIN propre à
satisfaire le clébard le plus exigeant.<br />
<br /></div>
</div>
</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-1300788288976997552012-10-10T08:13:00.000-07:002013-02-19T01:33:39.092-08:00hassid test<div align="justify">
J'ai parlé à diverses reprises du film <i>Pi</i> de Darren Aronofsky (1998), que je n'avais vu jusqu'ici que dans des conditions précaires, en VO sur YouTube.<br />
J'ai eu l'occasion de le voir en français, dans le format original au nombre d'or, cas peut-être unique en ce qui concerne les longs métrages.<br />
Une anomalie m'avait frappé dans la scène finale, variante de la scène presque initiale où la petite Jenna joue avec Max, lui soumettant deux opérations dont il donne instantanément les résultats. Après s'être autolobotomisé, Max est maintenant incapable de répondre, et c'est Jenna qui doit lui donner le résultat de la première opération,<br />
255 x 183 = 46665<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXZf8mbhpZxmwke5BWIUDgZG5QwvK8LTCUkTSqMFE-VGQ2HcFbe1ZUoav1DTBA-T_lZATKpvFvYGQTbNMXofMyyiFvWK_N2p82wSZVsSWyqt4iE3ZGtDBq1JHbgXkW-cpg8b7yytdoakRV/s1600/183.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXZf8mbhpZxmwke5BWIUDgZG5QwvK8LTCUkTSqMFE-VGQ2HcFbe1ZUoav1DTBA-T_lZATKpvFvYGQTbNMXofMyyiFvWK_N2p82wSZVsSWyqt4iE3ZGtDBq1JHbgXkW-cpg8b7yytdoakRV/s320/183.JPG" width="320" /></a></div>
puis elle lui pose la division<br />
748 : 238 ?<br />
qui le laisse encore sans réaction. Le film s'achève là (on peut voir cette fin sur <a href="http://www.youtube.com/watch?v=1U1PM-p3860" target="_blank">YouTube</a>, avec des sous-titres grecs).<br />
<br />
Il faut comprendre que 748/238 se simplifie en 22/7 = 3.14..., <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi#Repr.C3.A9sentation_fractionnaire" target="_blank">approximation</a> très connue de Pi attribuée à Archimède, ainsi le film boucle sur lui-même...<br />
J'avais repéré une formidable coïncidence avec le roman <i>La maison des feuilles</i> (2000), qui s'achève sur une annexe comportant 4 documents, le dernier étant numéroté 081512, série de 30 photos où les 8e, 12e, et 15e sont spéciales. Il est clair que Mark Z. Danielewski a fait allusion ici aux lettres de rangs 8-15-12, soit HOL, initiales du titre original <i>House Of Leaves</i>.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwz3a4pAfGPQe0Xt3bixzwXG7es70udb5quOSmZS4lF86KCUfh4gDp-IiJYgYsNbIT-h-MOg9AmDPhfqDJZrYBH3F9EyxN3q-1GcVsEl1uF7dst76NFDJa817hNJhLENadZP9OWjbXMD5/s1600/46665+001.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwz3a4pAfGPQe0Xt3bixzwXG7es70udb5quOSmZS4lF86KCUfh4gDp-IiJYgYsNbIT-h-MOg9AmDPhfqDJZrYBH3F9EyxN3q-1GcVsEl1uF7dst76NFDJa817hNJhLENadZP9OWjbXMD5/s320/46665+001.jpg" width="144" /></a></div>
La formidable coïncidence, c'est que le document précédent est numéroté 046665, soit le même nombre que l'avant-dernier résultat de <i>Pi</i>, où le dernier résultat est aussi une allusion cachée au titre de l'oeuvre. J'en ai parlé sur plusieurs <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/mark.htm" target="_blank">pages</a>, et en ai discuté sur un <a href="http://www.houseofleaves.com/forum/showthread.php?5151-046665-081512" target="_blank">forum</a> spécialisé : il semble que ce soit un hasard.<br />
<br />
La nouvelle coïncidence justifiant ce billet, c'est que dans la version française de <i>Pi</i> (sorti le 10 février 99 en France), l'opération 255 x 183 est devenue 255 x 1280, et le résultat modifié en conséquence (326400).<br />
Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée, mais il est fabuleux que le second document de l'annexe II A de <i>La maison des feuilles</i> porte le numéro 001280, et qu'il soit de plus exactement de même nature que le document suivant, des dessins sur le dos d'enveloppes postales. Les deux autres documents sont complètement différents.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBMiYRrdsJhuRdAsPr8UIG3FwHCSUJlxmXW-UKNo_BaeBqVYkY7UwBorZOiWIqW80hWI02gjhUA3dvvSz9O-xJcZbClhU_FSlT6l4pZPt29sBDHnJl0VvoVJ0J-L5uLKJE0jxlRfbNrRWr/s1600/1280+001.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBMiYRrdsJhuRdAsPr8UIG3FwHCSUJlxmXW-UKNo_BaeBqVYkY7UwBorZOiWIqW80hWI02gjhUA3dvvSz9O-xJcZbClhU_FSlT6l4pZPt29sBDHnJl0VvoVJ0J-L5uLKJE0jxlRfbNrRWr/s320/1280+001.jpg" width="146" /></a></div>
S'il n'était pas totalement inenvisageable que Danielewski se soit inspiré de <i>Pi</i> pour cette annexe, ajoutée à l'édition officielle de son roman achevé en 1997, on ne peut imaginer qu'il ait connu les avatars de la multiplication de Jenna.<br />
Il est à peine besoin de souligner que 46665 et 1280 sont des nombres suffisamment élevés pour que cette double coïncidence soit faramineuse, sinon au-delà du concevable. Surtout que la modification touche un film où les nombres sont au premier plan, avec d'assez évidentes arrière-pensées du réalisateur, ainsi je crois avoir montré que la dernière opération est significative.<br />
Aussi comment a-t-on pu se permettre de modifier des nombres, notamment 46665 avec son triple 6 qui pourrait faire écho au nombre essentiel du film, 216, ou 6.6.6 ?<br />
<br />
Les choses ne s'arrêtent pas là, car 1280 est un nombre déjà impliqué dans une bizarrerie lors du passage de l'anglais au français.<br />
<i>Pop. 1280</i>, de Jim Thompson, est devenu <i>1275 âmes</i> dans la traduction de Marcel Duhamel, mythique numéro 1000 de la Série Noire.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuXuhF39nX3URNytolIvRt8gTap1GYRl5UOxH7zMb0eNUjlsvRwQhzD3dIGNKZEdro8PzukF5Ufcgh9Yrbh5JWsslunclVryhv2Hw-X41RyCXI1KlRQzuupW47b7QvAfc34itL2szeVY45/s1600/1275.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="169" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuXuhF39nX3URNytolIvRt8gTap1GYRl5UOxH7zMb0eNUjlsvRwQhzD3dIGNKZEdro8PzukF5Ufcgh9Yrbh5JWsslunclVryhv2Hw-X41RyCXI1KlRQzuupW47b7QvAfc34itL2szeVY45/s320/1275.JPG" width="320" /></a></div>
Ceci a inspiré à JiBé Pouy son roman <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/gondol/1280.htm" target="_blank">1280 âmes</a></i>, enquête pour découvrir ce qu'il était advenu des 5 âmes perdues entre les USA et la France, or JiBé, amateur de gématrie et jadis commissaire aux comptes de l'association <b>813</b>, a remarqué lors du bilan de l'année 1999 que<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsvfVph4esGIl34xO2Fq7auj1jwnv1RlJfwXM2Um6TEgKxgukUcSqpHvr_JDtmhTvxUp_OxbGkgqeHgv2rPoBHBrR2Cna_BH05-U7dYVhq0NzyIfbu0ENkBhWi1GjK-Z3zg11upXGzKgsj/s1600/JiB%C3%A9.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsvfVph4esGIl34xO2Fq7auj1jwnv1RlJfwXM2Um6TEgKxgukUcSqpHvr_JDtmhTvxUp_OxbGkgqeHgv2rPoBHBrR2Cna_BH05-U7dYVhq0NzyIfbu0ENkBhWi1GjK-Z3zg11upXGzKgsj/s200/JiB%C3%A9.JPG" width="133" /></a></div>
HUIT CENT TREIZE = <b>183</b>,<br />
soit une permutation des chiffres fatidiques 8-1-3, absolument conforme à l'énigme 813 telle qu'elle avait été résolue dans le roman de Leblanc...<br />
...et aussi le nombre remplacé par 1280 dans la VF de <i>Pi</i>.<br />
<br />
Le nombre 813 est déjà multiplement apparu sur mes pages, dernièrement <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2011/05/la-multiplication-des-813.html" target="_blank">ici</a> pour une curiosité éditoriale.<br />
Un cas plus proche de de la modification opérée dans <i>Pi</i> est celui du film <i>Fahrenheit 451</i> de Truffaut, où une occurrence du nombre 813 a été remplacée par 723 dans la <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2008/05/fahrenheit-813.html" target="_blank">version espagnole</a>, sans que les autres occurrences de 813, dans le même film, aient été modifiées. Il s'agit d'une atteinte manifeste à l'oeuvre, même si l'on ignore que le nombre 813 est un tic chez Truffaut, présent dans de nombreux films.<br />
En complément, un cas remarquablement parallèle à ce qui s'est passé pour le nombre 1280<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyfx7aXa8oLZHOhFPmy_zmo3WPXXmeJGcsbbicl1fnbzfvHIfO9CpL7u0xUtHVRxzGBptuCIvqV6KH0msAvIastrZa3NEwvylbLxbP7hH7v5geVJW0RIK9IRNTvxSDe3RC9Djj5xugXw9d/s1600-h/neo035%5B1%5D.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5167243420246921490" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyfx7aXa8oLZHOhFPmy_zmo3WPXXmeJGcsbbicl1fnbzfvHIfO9CpL7u0xUtHVRxzGBptuCIvqV6KH0msAvIastrZa3NEwvylbLxbP7hH7v5geVJW0RIK9IRNTvxSDe3RC9Djj5xugXw9d/s200/neo035%5B1%5D.jpg" style="cursor: hand; float: right; margin: 5px 0px 2px 6px;" /></a> chez Thompson et Aronofsky est le roman <i>Mystery in room 913</i>, de William Irish, devenu en <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2008/06/le-mystre-du-mystre.html" target="_blank">français</a> <i>Le mystère de la chambre 813</i>.<br />
Je ne vois aucun autre cas apparenté, de nombre modifié lors d'une traduction, mais je serais intéressé par toute information sur la question.<br />
<br />
Le problème se complique encore, du fait d'éventuelles résonances du nombre 183 avec les premières colles posées par Jenna au début du film <i>Pi</i>, inchangées en VF :<br />
322 x 491 = 158 102<br />
73 : 22 = 3.318181818...<br />
C'est une curiosité que l'addition des deux premiers opérandes mène à<br />
322 + 491 = 813<br />
tandis que le résultat de la division est composé des chiffres 3-1-8.<br />
On peut imaginer cette division sous la forme<br />
3 + 7/22<br />
où 7/22 est l'inverse de l'approximation courante de Pi 22/7, la division finale que Max ne peut résoudre. De fait l'inverse de Pi a pour approximation à 3 chiffres 0.318.<br />
Par ailleurs si 22/7 = 3+1/7, une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi#Antiquit.C3.A9" target="_blank">tablette</a> babylonienne datant de 2000 ans avant notre ère évaluait Pi à 3+1/8.<br />
Incidemment, le film <i>Pi</i> est répertorié dans la base <a href="http://www.imdb.com/title/tt0138704/" target="_blank">IMDb</a> sous un numéro débutant par 1-3-8, 138704.<br />
<br />
Il y a dans le film d'étranges inexactitudes ou oublis touchant la numérologie juive. J'en ai détaillé certaines <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/darren.htm" target="_blank">ici</a>, mais je ne crois pas avoir encore évoqué le cas de la disquette confiée à Max par le hassid Lenny, contenant le texte de la Genèse en hébreu.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKNbS_Eus-crUN3SP2ay23BBbj7KfYXvd-eG5bGhMfoOwCtcFmIEM8_ktnLbj4br-nSO65GS3mxqJ3_ae-cMPdP48THDqi5fSlCb2tyTHTb4FsRtoZOG3AUpAnLqQ8GvBc_KxlPWj4eqJp/s1600/pi-berechit.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKNbS_Eus-crUN3SP2ay23BBbj7KfYXvd-eG5bGhMfoOwCtcFmIEM8_ktnLbj4br-nSO65GS3mxqJ3_ae-cMPdP48THDqi5fSlCb2tyTHTb4FsRtoZOG3AUpAnLqQ8GvBc_KxlPWj4eqJp/s320/pi-berechit.JPG" width="320" /></a></div>
Une touche permet de basculer vers les équivalences numériques, mot à mot :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSwlgf3cMY9QIURQ5OdgVqgBZrxJ0U5abcAp0Bg-kD6RIbsHKgBj7QlA4ZHftlOZJHDvSOuG4edBOgNcMqzvA6La-0bjn05BIQetNNiwR8Dq9zaxlvz9fEMhPW3NgZfBDmSENfCLJlUnpK/s1600/pi-913.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSwlgf3cMY9QIURQ5OdgVqgBZrxJ0U5abcAp0Bg-kD6RIbsHKgBj7QlA4ZHftlOZJHDvSOuG4edBOgNcMqzvA6La-0bjn05BIQetNNiwR8Dq9zaxlvz9fEMhPW3NgZfBDmSENfCLJlUnpK/s320/pi-913.JPG" width="320" /></a></div>
Or il y a des erreurs dans ces équivalences. Le premier verset est correctement rendu, mais il y a ensuite 3 erreurs dans le 2nd, puis 2 dans le 3e, 3 dans le 4e, enfin aucune dans le 5e. On peut le vérifier sur <a href="http://www.biblewheel.com/gr/GR_Database.asp" target="_blank">ce site</a>.<br />
Je n'ai donné ici qu'un demi-écran, correspondant aux 5 premiers versets de la Genèse. Le film montre 3 écrans complets, vers le temps 47', à peu près à la section d'or du film (78').<br />
Je ne peux imaginer aucune logique rendant compte de ces erreurs, mais c'est une curiosité de les trouver dans les versets correspondant au premier jour de la création, où certains exégètes ont vu une triple présence du nombre <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2008/08/surimpressions-hebraiques.html" target="_blank">813</a>. La plus claire est Gn 1,3, <i>Dieu dit "Que la lumière soit !", et la lumière fut</i>., dont les valeurs des 6 mots 257-86-25-207-31-207 donnent <u><b>813</b></u>. Ici on a 257-395-25-206-31-207, donnant 1121.<br />
En revanche, le verset suivant, de somme totale "normale" 1776, devient ici avec les 3 erreurs <u><b>183</b></u>0.<br />
<br />
<a href="http://books.google.fr/books?id=oP32KtbOPfYC&pg=PA238#v=onepage&q&f=false" target="_blank">Vernon Jenkins</a> a vu une possibilité assez complexe de trouver 31416 à partir des valeurs des 7 mots de Gn 1,1. J'ai depuis longtemps vu beaucoup plus simple, avec les 7 initiales de ces mots, soit B-B-A-A-H-W-H, de valeurs 2-2-1-1-5-6-5, de somme 22, de moyenne donc 22/7, la fameuse fraction sur laquelle s'achève le film.<br />
Je n'ai jamais trouvé nulle part mention de cette possibilité.<br />
<br />
J'ai donné les numéros de 3 des 4 documents de l'annexe II-A de <i>La maison des feuilles</i>, 001280, 046665 et 081512. Il me semble que le premier mérite aussi mention, 175079, bien qu'il soit resté jusqu'ici imperméable à toute exégèse.<br />
Une recherche permet de découvrir le règne de la <a href="http://www.britannica.com/EBchecked/topic/655717/Zand-Dynasty">dynastie Zand</a> en Perse, 1750–79, mais est-ce pertinent ? Comment peut-on être père Zand ?<br />
L'est-ce plus de remarquer que les 8 valeurs erronées trouvées dans le tableau ci-dessus totalisent 1750 ?<br />
<br />
Note : en relisant les <a href="http://www.houseofleaves.com/forum/showthread.php?5151-046665-081512&s=e90ca254b1b8ea6f9787e305f9e82075&p=137018&viewfull=1#post137018" target="_blank">posts</a> du forum HOL, j'ai retrouvé un autre lien tissé entre les deux Ski, Darren et Mark, par la traduction française. Le personnage essentiel de <i>House of Leaves</i> est son narrateur, Johnny Truant, qui dans la version française de Claro est devenu Johnny Errand.<br />
ERRAND est l'anagramme de DARREN !<br />
<br />
Note bis : il me vient que le remplacement bizarre de <b>183</b> par <b>128</b>0 offre une flagrante analogie avec le numéro <b>821</b> de Rivages/noir devenu <b>813</b>, étudié <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2011/05/la-multiplication-des-813.html" target="_blank">ici</a>.<br />
<br />
Note ter : il m'est encore revenu ceci, que peu de gens ont dû avoir remarqué :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx8Vkk4nmATaEy_CpJtcsI55sFph_W3uWqm7UcWkfK8ut6YD6r_OHfxH-HxgvFCu3dfGrcUM6PJO_TcyAKXCm2elk_q08qtJx_QP8aS3Yg3KHGRj_AbfzNb_9NHKnMpAR0liItRetJhbd3/s1600/1284+001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx8Vkk4nmATaEy_CpJtcsI55sFph_W3uWqm7UcWkfK8ut6YD6r_OHfxH-HxgvFCu3dfGrcUM6PJO_TcyAKXCm2elk_q08qtJx_QP8aS3Yg3KHGRj_AbfzNb_9NHKnMpAR0liItRetJhbd3/s320/1284+001.jpg" width="319" /></a></div>
Baleine a édité en février 2000 un catalogue en 208 pages de toutes ses collections, ISBN 2-84219-265-6, s'achevant sur l'annonce de la parution prochaine des deux premiers volumes de la collection Albert Fnak (qui sera rebaptisée Pierre de Gondol).<br />
J'ai été particulièrement attentif à cette page puisque le second Gondol serait ma première fiction publiée.<br />
Il y a eu un curieux pataquès sur le titre de Pouy, annoncé donc comme <i>1284</i>, et qui sera bien entendu <i>1280 âmes</i>.<br />
Ce pourrait être une contamination due à l'archiconnu <i>1984</i>, or, sans lien avec ceci, j'ai écrit une nouvelle avec Pierre de Gondol concernant une bizarrerie de la traduction française de <i>1984</i>, en ligne <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/gondol/84.htm" target="_blank">ici</a>, <i>Le dernier des 84</i>.<br />
<br />
Note quater : hier 22/11 la mention sur le forum <a href="http://unus-mundus.fr/viewtopic.php?f=13&t=1213">Unus Mundus</a> d'une quaternité dans le film <i>Life of Pi</i> qui vient de sortir aux USA, où l'indien de 16 ans Pi échappe à un naufrage et doit partager son canot avec 4 animaux dont un tigre féroce.<br />
A cause du film <i>Pi</i>, j'avais lu le roman <i>L'histoire de Pi</i> il y a quelques années, sans y trouver de rebond avec mon affaire. J'ai débuté hier une réponse au message sur le forum, voulant y mentionner les quaternités de <i>Pi</i> et <i>HOL</i>, mais j'ai remis au lendemain son achèvement.<br />
Ce matin, au réveil, j'avais en tête le 255 x 183 devenu 255 x 1280 en VF, et il m'est venu que 1275, version française du 1280 de Thompson, n'était autre que 5 x 255, et que le produit 255 x 1280 = 326400 était aussi égal à 256 x 1275; 326400 est donc le plus petit commun multiple à 1275 et 1280.<br />
<br />
Note cinqer : Si ERRAND est l'anagramme de DARREN, 46665 est celle de 46656, qui n'est autre que le carré de 216, alors que les protagonistes de Pi s'agitent autour d'un nombre de 216 chiffres.<br />
Comme 216 est le cube de 6, 46656 est 6<sup>6</sup>.</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-34269492951899954402012-10-04T13:21:00.000-07:002015-08-31T00:42:19.491-07:0013-21<div align="justify">
<div class="MsoNormal">
Voici un récapitulatif des différents 13-21 rencontrés dans ma recherche. Du
moins de ceux dont j’ai pu me rappeler, soit déjà 83 en quelques jours, ou 80
puisque les premiers cas n'ont qu'un rapport éloigné avec 13-21, mais ma
première obsession pour 1231 devait être mentionnée. Le critère essentiel est
donc la présence parallèle de 13 et 21, excluant les cas où la suite de
Fibonacci est convoquée, sauf lorsque 13 et 21 sont privilégiés parmi les autres
nombres de la suite (ainsi sont refusés tous les 8-13 dont la somme est pourtant
21) La triade privilégiée est donc 13-21-34, mais il arrive que 13 et 21 ne
puissent être additionnés. Les cas sont parfois évoqués au plus bref, mais
renvoient souvent à un contexte très riche en-dehors du 13-21. J’ai réparti les
cas tant bien que mal en diverses catégories. <br />
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">A</span></i></b> : Le motif
1-2-3-1 <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">1/</span></b> Lors de la
semaine menant à mon 35<sup>e</sup> anniversaire le 6/7/1985, j’ai décrété que
le motif 1-2-3-1 était essentiel. L’état où j’étais alors était tel que j’ai pu
retirer le 6/7 12310 F à la Caisse d’Epargne, et proposer à la caissière de
faire un bébé avec elle. Ceci m’avait été inspiré par un « signe » : il y avait
4 guichets, les 3 premiers numérotés 1-2-3, le 4<sup>e</sup> n’étant pas
numéroté.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">2/</span></b> Cette crise m’a
conduit ensuite à une étude intensive de l’hébreu biblique et de la gématrie. Le
motif 1-2-3-1 m’a fait imaginer que 1231 serait une gématrie privilégiée, et je
devais la rencontrer pour deux désignations traditionnelles du Décalogue, objet
d’une de mes premières <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/620.htm">découvertes</a>
importantes :</div>
<div class="MsoNormal">
1231 = <i>Keter Tora </i>(couronne de la Tora) = <i>esret hadevarim</i> (10
paroles)</div>
<div class="MsoNormal">
Je découvris ensuite que cette équivalence avait été vue, notamment par
Aboulafia qui y ajoutait l’égalité avec <i>esrim weshesha</i> (le nombre 26 du
Tétragramme ou des 26 générations jusqu’à Moïse).</div>
<div class="MsoNormal">
1231 étant un nombre premier, j’avais étudié les autres arrangements de
1-2-3-1, et vu que 1321 comme 2113 étaient aussi premiers</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">3/</span></b> Je remarquais aussi
qu'à 12/31 correspondait aussi le 31 décembre à l’américaine. Le premier 31
décembre réellement important rencontré est <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/11/la-porte-noire.html">la mort</a> de
Roger Gilbert-Lecomte le 31/12/43, se renversant en 34\21\13</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">B</span></i></b> : Le 13-21-34
originel</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">4</span></b>/ A l’été 2001 je lus
un article d’<i>Europe</i> sur le nombre d’or chez Mallarmé, où était envisagé
un ridicule découpage d’or de l’Hypnerotomachia en 23.5 et 14.5 chapitres (
23.5/14.5 = 47/29, équivalent Lucas de 21/13 Fibonacci), avec comme pivot la
découverte du tombeau d’Adonis.</div>
<div class="MsoNormal">
Ceci me fit penser à l’acrostiche des 21+13 chapitres de <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/queen/coffin.htm">The Greek Coffin
Mystery</a></i>, autre tombeau grec, autrement plus immédiat.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">5/</span></b> Le calcul des
gématries de l’acrostiche de l’Hypnerotomachia me conduisit pour les deux livres
(24-14 chapitres) à 252/156 = 21/13.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">6/</span></b><span style="font-size: 13pt;"> Parmi mes lectures antérieures sur le nombre d’or, la
seule chose qui m’avait frappé était la répartition </span>294/182 des 476 vers
de <i><a href="https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&rlz=1C1AFAB_enFR448FR448&ion=1&ie=UTF-8#rlz=1C1AFAB_enFR448FR448&hl=fr&tbm=bks&sclient=psy-ab&q=%22duckworth%22+Horace++294+476+%22golden%22&oq=%22duckworth%22+Horace++294+476+%22golden%22&gs_l=serp.3...40471.41790.0.42762.4.4.0.0.0.1.284.597.2j1j1.4.0....0...1c.1.23.psy-ab..4.0.0.mDTISeKMo5g&pbx=1&bav=on.2,or.r_qf.&fp=e6ba80f209d7f3df&ion=1&biw=1309&bih=701&bvm=pv.xjs.s.en_US.seW1cfrvSKg.O">L’Art
poétique</a></i> d’Horace (poésie/poète = 21/13).</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">C</span></i></b> : 13-21-34
dans la suite de Fibonacci (1-1-2-3-5-8-13-21-34…) correspond à 29-47-76 dans la
suite de Lucas (1-3-4-7-11-18-29-47-76…)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">7/</span></b> Les deux morts
partageant le <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/queen/coffin.htm">cercueil grec</a> de
Queen sont Khalkis (grec « cuivre ») et A. Grimshaw (initiales AG) : Cu et Ag
sont les éléments 29 et 47, correspondant dans la suite de Lucas aux Fibo 13 et
21.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">8/</span></b> Je fais partie du
forum Unus Mundus, UM pour ses membres, soit les lettres de rangs 21-13. Un
membre me signala que j’étais le numéro 47, ce qui me fit m’interroger sur qui
était le 29 : c’était A.A. <a href="http://unus-mundus.fr/viewtopic.php?f=13&t=1014&p=11621">Attanasio</a>,
un auteur de SF dont j’avais 2 livres parmi les 3 traduits en français. Il ne
participait plus activement depuis longtemps à la liste, mais un de mes messages
le fit réagir.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">9/</span></b> Je repris son
<i>Radix</i>, et y découvris que le pivot de sa datation était l’an 2113,
anéantissement causal du CERCLE</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">10/</span></b> <i>Radix</i>
s’achève sur la <a href="http://unus-mundus.fr/viewtopic.php?p=11693#p11693">chanson</a> de Sumner
Kagan, en 3 phrases mélodiques, séparées par des silences, de 21-21-13
notes</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">11</span></b>/ L’an précédent,
j’avais trouvé par hasard le 12/7/2009 un livre de SF à la brocante de mon
village, <i>Pygmalion 2113</i>, d’Edmund Cooper (la première du <i>Pygmalion</i>
de Shaw était en <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pygmalion_%28play%29#First_productions">1913</a>)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">12/</span></b> ma première
approche du nombre d’or chez Perec a été son poème <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/noce.htm">Noce</a>, réparti en
47-29 vers</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">13/</span></b> les 9 premières
strophes de <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/noce3.htm">Noce</a>
privilégient un découpage en (21-21-13) x 23 lettres (comme la chanson de
Kagan)<br />
Perec a noté sur ses <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/03/chrysogamie.html">brouillons</a>, en
face des 10 strophes composant le poème, les doubles des nombres de la suite de
Fibonacci, soit 2-2-4-6-10-16-<b><span style="color: blue;">26-42</span>-<span style="color: red;">68-110</span></b>. Chaque strophe est construite à partir d'un
contingent restreint de lettres, au départ celles des noms des mariés, KMARBEND
= <b><span style="color: red;">68</span></b>, NOUREDIMCH = <b><span style="color: red;">110</span></b>. Les seules strophes construites strictement sur
ces lettres ont <b><span style="color: blue;">26</span></b> et <b><span style="color: blue;">42</span></b> mots.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">D</span></i></b> : Les numéros
13-21-34</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">14</span></b>/ Le 31/8/03, je
découvris chez un bouquiniste du marché de Digne parmi un petit lot de <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/07/carl-rlc.html">Planète</a></i> les
13-21-34, que je pris tous 3 bien que seul le 34 me tentait.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">15/</span></b> Vers 2000 trouvé à
la brocante de La Bégude 5 <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/sain-antoine.html">L’empreinte-Police</a></i>
dont les numéros 13-21-34 (+16-22)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">16/</span></b> J’y avais trouvé
aussi une 12aine de <i>L’empreinte</i>, parmi lesquels le numéro 107 où figure
la solution du problème n° 13 (Trenton A-B évocateur de Queen) avec l’énoncé du
problème n° 21</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">17/</span></b> D8 <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/haine.htm">Bégude-Valensole-Gréoux</a>
21-13 km</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">18/</span></b> J’avais aussi les
<i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/09/elleswer.html" target="_blank">Cabinet Noir</a></i> 13-21-34 (parmi pas
beaucoup d’autres 8 ?-18-26 ?-32-40)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">19/</span></b> A quelques jours
d’intervalle j’avais 3 publications en mai 09, portant les numéros 13-21-34 dans
diverses collections (et le nom de l’éditeur du 34 était présent dans le
<i>Planète</i> 34 !)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">20/</span></b> en <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/teckel/coin.htm">juin 09</a> paraissait
<i>Teckel</i> 4, portant le total de mes pages à 21-13-(10+11).</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">21/</span></b> En relation avec
<i>Teckel</i> 1, la double coinc de l’<a href="http://blogruz.blogspot.fr/2007/06/ce-soir-jaime-la-marine.html">Escalier
Potemkine</a>, 13-21 m de haut en bas, 260-420 s dans le film</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">22/</span></b> Le n° 821 de <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2011/05/la-multiplication-des-813.html">Bialot</a>
devenu 813 ; j’ai jadis noté qu’un livre non précisé de 34 chapitres avait son
chapitre 31 devenu 21<br />
note du 5/10 : ayant posté hier ceci, je reçois aujourd'hui le premier
numéro de l'année (140) de <i>Viridis Candela</i>, n° 21 de la 8e série; c'est
parce que le premier numéro d'il y a 2 ans (138) était le n° 13 de la 8e série
que j'ai pu y publier l'an dernier l'article <i>La multiplication des
813</i> </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">E</span></i></b> : La date du
21/13 pataphysique, ou 31 août vulgaire, dont je n’ai pris conscience qu’en
2009</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">23</span></b>/ <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/09/san-michele.html">21/13/128</a>
(2001) Première lettre de JPLG, qui fut pour beaucoup dans mon intérêt pour le
nombre d’or, <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/dimo.htm">validé</a> par le
hasard</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">24/</span></b> 21/13/129 (2002)
début de mon premier journal de coincs</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">25/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/sain-antoine.html">21/13/130</a>
(2003) achat des <i>Planète</i> 13-21-34 (alors que seul le 34
m’intéressait)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">26/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/blancs-et-noirs.html">21/13/135</a>
(2008) lecture de <i>Des jours et des nuits</i>.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">27/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/09/elleswer.html">21/13/137</a> (2010)
numéro 34 de <i>La mauvaise chance</i> à Castellane, avec <i>Les enfants du
Créateur</i>, d’André Carnal</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">28/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/09/ma-drole-de-morale.html">18/13/139</a>
(2012) (parce qu’il y avait impossibilité le 21/13) <i>Le dernier homme bon</i>
et <i>Le rire du cyclope</i> (St-André) puis <i>Lire</i> 13-21-34 à
Castellane</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">F</span></i></b> : L’an 136
pataphysique (4x34) a débuté le 8 septembre 2008, le jour de mon intuition sur
le 4/4/44, avec 3 coïncidences 52-84 (13-21 x 4)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">29/</span></b> <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/immer_jung.htm">Jung-Zuern</a> =
52/84, calculé avant l’aube du 1/1/136</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">30/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/10/verbal-corpse.html">Michaela
McManus</a> = 52/84 (née le 20/5/83, petite section d’or de l’année),
particulièrement connue pour son rôle du procureur adjoint Kim Greylek dans la
saison 10 de <i>New York unité spéciale</i>, dont le premier épisode débute le 8
septembre 2008, le 1/1/136</div>
<div class="MsoNormal">
Elle a épousé le 3/7/11 <b>Mike Daniels (michael)</b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">31/</span></b> J’ai appris en
décembre 08 le nom du <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2008/12/tho-dor.html">docteur</a> de Jung
impliqué dans la NDE et l’échange du 4/4/44, et Jung-Haemmerli = 52/84</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">G</span></i></b> : La paire
52-84 est particulièrement riche. </div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">32/</span></b> 52/84 correspond
aux noms <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/05/autun-opportun.html">Elie-Enoch</a>
en hébreu, les seuls personnages de l’Ancien Testament montés au ciel de leur
vivant. On a encore le nom hébreu <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/07/durer-toujours.html">Ezechias</a> =
136, un roi qui a reçu une tranche de vie supplémentaire, et le mot <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/03/223-322.html">kiful</a></i> = 136,
« double ».<br />
Elie et Enoch apparaissent dans la première édition de <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2013/08/lespace-le-temps-melchizedeq.html">Pantagruel</a></i>,
ensuite remplacés par Ogier et Artus, dont il existe aussi la graphie Artuis,
permettant Ogier-Artuis = 52/84 dans l'alphabet du 16e siècle.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">33/</span></b> Seth-Nathaniel =
52/84, les anges incarnés de <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/12/cassiel.html">La cité des
anges</a></i></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">34/</span></b> Daumal-Nathaniel =
52/84, et au moment où je vis ceci apparaissait le <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/04/la-mode-daumal.html">document</a> de
Daumal où il privilégiait le couple 13-21</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">35/</span></b> Ben-Laden = 52/84,
selon une orthographe en hébreu</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">H</span></i></b> : 136 est
encore la somme des 16 premiers nombres, permettant de construire des carrés
magiques</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">36/</span></b> Le plus connu est
le <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/07/durer-toujours.html">Carré de
Dürer</a>, dont chaque colonne offre une répartition 13-21 (le carré central
aussi)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">37/</span></b> 84/52 correspond
encore à Melencolia (gématrie latine) / 9-10-11-12-1-2-3-4 (les heures du cadran
solaire à côté du carré magique</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">38/</span></b> par ailleurs <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/07/mel-co.html">MELENCO <b>/ </b>LIAS</a>
= 63/39 = 21/13 (avec une coupure après CO comme pour l’acrostiche du
Poliphile)</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">I</span></i></b> :
Musique</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">39/</span></b> Bach les 3 R du <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/signe-al-rc.html">WTC</a> =
65-105-170 <br />
les numéros d'ordre des <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/modulor.htm">5 PF</a> dorés parmi
les 48, 1-14-24 dans WTC1, 25-38 dans WTC2, soit 39/63</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">40/</span></b> 21/13+34/21 = <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/fish.htm">883/546</a> 22 préludes
fish WTC1-2 / 14 préludes WTC1</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">41/</span></b> <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/didi.htm">884</a> = (21+13) x
26</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">42/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/08/deum-unum-feci.html">Prélude BWV
846</a> : 21+13+1 (critère fis à la basse en 22)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">43/</span></b> <a href="http://www.mi.sanu.ac.rs/vismath/jadrbookhtml/part42.html">Prélude</a> 1
op 28 Chopin, répond au BWV 846, en 21+13 mesures avec un fis à la basse en
22.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">44/</span></b> Thème + 33
Variations <a href="http://www.mi.sanu.ac.rs/vismath/jadrbookhtml/part42.html">Diabelli</a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">J</span></i></b> :
hébreu</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">45/</span></b> Le « nom »,
désignation de Dieu, est en hébreu <u>S</u>M, formé des lettres 21-13 de
l’alphabet.<br />
<u>S</u>M est aussi le nom du patriarche Sem, fils de Noé, que la tradition
juive identifie à <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2013/08/lespace-le-temps-melchizedeq.html">Melchizedek</a>,
instructeur de Jacob. Les valeurs des noms hébreux Melchizedek et Jacob sont 294
et 182, dans le rapport 21/13, 294 et 182 rencontrés plus haut pour <i>L'Art
poétique </i>(<b>6</b>). </div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">46/</span></b> La chrétienté a
réparti le canon biblique en 5-21-13 livres, repris par les éditions imprimées
de la Bible hébraïque. Dans ma <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/10/h-or-n.html" target="_blank">Bible</a> de 1951, les 21-13 livres
correspondent à 21-13 cahiers.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">47/</span></b> Deux des livres
attribués à Salomon (<u>S</u>LMH) débutent par une grande lettre, <u>S</u> pour
<i>Shir hashirim</i>, M pour <i>Mishlé </i>(les 2 seuls autres livres dans ce
cas débutent par B=2 et A=1, autres fibos)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">48/</span></b> Babel a pour
valeur</div>
<div class="MsoNormal">
- 34 en hébreu, </div>
<div class="MsoNormal">
- 21 en <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=babel&code=A%3D1%2CB%3D2%2CC%3D3%2CD%3D4%2CE%3D5%2CF%3D6%2CG%3D7%2CH%3D8%2CI%3D9%2CJ%3D9%2CK%3D10%2CL%3D11%2CM%3D12%2CN%3D13%2CO%3D14%2CP%3D15%2CQ%3D16%2CR%3D17%2CS%3D18%2CT%3D19%2CU%3D20%2CV%3D20%2CW%3D0%2CX%253">latin</a>,</div>
<div class="MsoNormal">
- 13 selon le code de <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=babel&code=A%3D1%2CB%3D2%2CC%3D3%2CD%3D4%2CE%3D5%2CF%3D8%2CG%3D3%2CH%3D5%2CI%3D1%2CJ%3D1%2CK%3D2%2CL%3D3%2CM%3D4%2CN%3D5%2CO%3D7%2CP%3D8%2CQ%3D1%2CR%3D2%2CS%3D3%2CT%3D4%2CU%3D6%2CV%3D6%2CW%3D6%2CX%3D5%2CY%3D1%252">Cheiro</a></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">49/</span></b> La chronologie
traditionnelle attribue à divers événements essentiels (naissance Jacob – exil
Egypte et naissance Yokeved mère de Moïse – naissance Moïse – sortie d’Egypte)
les dates 2108-2238-2368-2448 : intervalles 130-130-80 ans, soit 130-210 ans
pour la naissance de Jacob-Israël, l’exil d’Israël en Egypte, et son
exode.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">50/</span></b> Le nom YHWH a pour
valeur immédiate 26, et pour valeur étendue 42 selon l’orthographe des lettres
de Carlo Suarès</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">51/</span></b> les lettres de
rangs 21-13 grec / 21-13 hébreu = 55/34 = 550(ΦΝ)/340(שמ)</div>
<div class="MsoNormal">
les valeurs étendues des lettres <u>S</u>YN/MYM sont 360/90 = 4/1 </div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">52/</span></b> l’hébreu pour « quatre » est
ARBO = 273 = 13 x 21 (m x <u>s</u>)</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">K</span></i></b> : Divers 34
répartis en 21-13<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;"> </span></b><br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">53/</span></b> les 2 premiers
romans de Paul Auster ont 21 et 13 chapitres (<i>Fausse balle</i> et <i>Cité de
verre</i>)</div>
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRLfD_aOWGv0FCl73be7_waEwWY5QpFJy1_jKwROq9QqqBekLkLgUp1sdL_eC1gBjMRHUxJPhSKFcwWZ-IAVSxkj_qzL0YC5aNQGqC7CEErG1E64gsH33GcfQiz-c_SYVpq3-uFH8l8gjl/s1600/Num%C3%A9risation_20140330.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRLfD_aOWGv0FCl73be7_waEwWY5QpFJy1_jKwROq9QqqBekLkLgUp1sdL_eC1gBjMRHUxJPhSKFcwWZ-IAVSxkj_qzL0YC5aNQGqC7CEErG1E64gsH33GcfQiz-c_SYVpq3-uFH8l8gjl/s1600/Num%C3%A9risation_20140330.jpg" width="146" /></a></div>
David Mazzuchelli a fait une adaptation de <i>Cité de verre</i> en BD, ou
roman graphique comme on dit pour se démarquer de la vulgaire BD. Dans un autre
"roman graphique", <i>Asterios Polyp</i>, Mazzuchelli montre la suite de
Fibonacci, avec pour derniers termes entièrement identifiables 13 et 21.<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;"> </span></b><br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">54/</span></b> <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2013/10/es-werde-licht.html">My heart laid
bare</a></i> : 21-13-(8+1) chapitres; à la fin des 21-13 chapitres meurt à
Philadelphie (voir <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">71/</span></b>)
Harwood Licht 84-52 qui appartient à la famille de filous s'appelant tantôt
Licht tantôt Liges; un autre membre de la famille est Nathaniel Liges =
84-52.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">55/</span></b> 13-21-21 chapitres <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/8/halter.htm">Le chemin de la
lumière</a></i></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">56/</span></b> ses chapitres
16-18 débutent par M (absent) et U</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">57/</span></b> CARL > <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/signe-al-rc.html">CR-AL</a> =
21-13</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">58/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/signe-al-rc.html">MONA LISA</a> =
13-21 (latin réduit 3541-2991)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">59/</span></b> <i>Les histoires
de Jean-Marie Cadiboulin</i> de Jules Verne, 34 membres de l’équipage du
<i>Saint-Enoch</i>, 13 nommés + 21 non</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">60/</span></b> Dans <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/09/san-michele.html">Le dernier homme
bon</a></i>, roman danois traduit en 2011, parmi les 34 Justes 21 sont connus,
13 non.<br />
Dans un autre roman danois, <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/07/alphabet-puzzle.html"><i>Miséricorde</i></a>,
également traduit en 2011, le meurtre de la soeur d'Oluf est prévu le jour de
son 34e anniversaire, à cause d'un événement survenu 21 ans plus tôt. </div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">61/</span></b> 21+13 « or » dans
7-4 séquences <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/alphabets.htm">Alphabets</a></i> pics
7 et 11 J et Q (7-8 « or », 8 et 7<sup>e</sup> fibo)<br />
24e occurrence : or <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/ormus.htm">mu</a></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">62/</span></b> <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/5555.htm" target="_blank">Pilgrim</a> </i>en 6 parties de
21-13-14-14-14-13 chapitres, soit 21-13-(55) ou 21-(55)-13</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">63/</span></b> <i>L’île aux 30
cercueils</i>, <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/divers/depic/triangle.htm">Véronique/Antoine</a>
= 126/78 = 21/13 (André Beauny = 42-68) <br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">64/ </span></b><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/05/disparitions.html" target="_blank">Emilie Brunet</a> disparaît a 34 ans, après
avoir perdu ses parents le jour de son 21e anniversaire.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">L</span></i></b> : d’autres
47/29 (Lucas = 21/13 Fibo)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">65/</span></b> Le n° 228 Baleine
de <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/04/ecole-l.html">Claudine
Chollet</a> est le 141<sup>e</sup> Poulpe, contre 87 non-Poulpe</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">66/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/10/verbal-corpse.html" target="_blank">Sonia Amadouny</a> = 58/94</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">67/</span></b> Night Shyamalan =
58/94</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">68/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/05/disparitions.html">John Dall</a> =
47/29</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">69/</span></b> Le 24/9/12, une
recherche "rémi schulz" "58 94" me conduit à une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Nombre_d%27or">page Wikipédia</a>,
où 58-94 provient d’une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Nombre_d%27or#Proposition_d.27article_de_qualit.C3.A9_">proposition
soumise</a> le 31/08/08 (ou 21/13/135 pataf, jour où j'ai lu <i>Des jours et des
nuits</i>).</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">70/</span></b> Mon billet blogruz
du 8/9/2008 (ou 1/1/136) était sur <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2008/09/de-la-gidouille.html">David Phillips /
artist</a> = 141/87<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">M</span></i></b> :
divers</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">71/</span></b> <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/09/naccipolis.html">Phi-la-del-phia</a>
= <span style="font-family: Georgia;">φ</span>-13-21-34 et les 13+21 rues autour de Broad Street
et Market Street</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">72/</span></b> Mon premier (et
seul) <a href="http://www.facebook.com/photo.php?fbid=1180311305555&set=a.1167368902003.25918.1161348776&type=1&theater" target="_blank">Tournesol</a> non fibo a 26/42
spirales</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">73/</span></b> Les 21 lettres de
la croix paterNoster = 21 x 13 (latin)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">74/</span></b> Simenon et Queneau
nés les 13 et 21 février 1903</div>
<div class="MsoNormal">
Simenon 21 chapitres dans <i>Le voyageur de la Toussaint </i>(3 parties
6-7-7+épilogue)</div>
<div class="MsoNormal">
Queneau 7 x 13 sections pour <i>Le chiendent</i> et 8 x 21 chapitres
pour <i>Les enfants du limon</i></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">75/</span></b> <i>L’assassin
habite au 21</i> – <i>La morte survit au 13</i> (écrits en 1939 et 1958, 31 et
50 ans)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">76/</span></b> 21 lettres
Stanislas-André Steeman = 233, 13<sup>e</sup> Fibo</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">77/</span></b> Le 21<sup>e</sup>
Fibo, 10946, est divisible par 13 (car tout Fibo de rang n est multiple du Fibo
de rang d’un diviseur de n, ici 21 = 3.7, donc F<sub>21</sub> est multiple de
F<sub>3</sub> et F<sub>7</sub>, 2 et 13)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">78/</span></b> Les <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/07/dodor-le-heros.html">fibos</a> de
rangs 7+67n et 8+67n débutent par 13 et 21 pour n de 0 à 9, jusqu’à
F<sub>610-611</sub> (610 = 13<sup>2</sup>+21<sup>2</sup>)</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">79/</span></b> vingtetun / treize
= 132/82 (alphabet sans W) dixsept / onze = 96/59 (idem, 97/60 avec W), d’où
(21+17)/(13+11) = 228/141 = 76/47<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">80/</span></b> rencontre d’un
panneau <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2009/05/8351.html">21:13</a> au
moment où je pensais aux ISBN 43-27 + 83-51 = 126/78 = 21/13<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">81/</span></b> les adresses du
couple Marlasco dans <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/08/croix.html"><i>Le jeu de
l'ange</i></a>, 13 route de Vallvidrera et 21 rue de la Lleona<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">82/</span></b> Joë Bousquet
rencontre Poisson d'Or lors de son 21e anniversaire, fin juillet 1937. Ils
correspondent ensuite pendant 12 ans jusqu'aux fiançailles de Pd'O, mariée en
50. Joë meurt le 28 septembre 50.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">83/</span></b> le seul
hétérogramme de Perec avec deux diagonales isogrammes est le <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/10/boustan.html">sonnet</a> en F de
<i>Métaux</i>, avec des diagonales en M et U (13 et 21).<br />
<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">84/</span></b> L'arcane 21 du jeu
de Tarot du jeu vidéo <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/11/la-porte-noire.html">Dishonored</a>
est la Mort, arcane 13 du jeu habituel.<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">85/</span></b> J'ai appris ceci
le jour même où, en étudiant le nom d'<a href="http://quaternite.blogspot.fr/2013/01/heres-to-you-alan-and-bart.html">AS
Byatt</a>, qui s'est intéressée à la suite de Fibonacci, j'ai vu son découpage
en voyelles et consonnes,<br />
AY / BTT = 26/42 = 13/21<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">86/</span></b> Dans l'épisode <a href="http://www.imdb.com/title/tt0645627/">2-11</a> de la série <i>Medium</i>,
tout ce qu'Allison sait du tueur recherché est qu'il a un chien-loup nommé
Buster. Il y a 34 propriétaires de chiens Buster à Phoenix, et c'est le 13e qui
est le bon (donc pas besoin de visiter les 21 autres).<br />
Ce 11e épisode de la 2e saison me rappelle que la première proposition
d'Euclide concernant le nombre d'or est la 11e du 2e livre (<a href="http://aleph0.clarku.edu/~djoyce/java/elements/bookII/propII11.html">prop
II-11</a>)</div>
</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">87/</span></b> Mon projet <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/doc/anouar.htm">Le parfum de l'amant
d'Anouar</a></i> est grandement inspiré de <i>La dernière femme de sa vie</i>,de
Queen, où un meurtre est commis la nuit de Pâques 1970. J'avais choisi de faire
mourir dans la nuit de Pâques 2004 mon personnage tout juste âgé de 21 ans, non
pour respecter un schéma 13-21, mais parce qu'il était supposé être la
réincarnation de Dannay mort en septembre 82.<br />
En fait je ne suis pas certain de n'avoir pas eu en tête le schéma 13-21;
j'indique sur la page mentionnée qu'il était important pour moi que l'affaire se
passe en 2004, mais que je ne m'en rappelle plus la raison... Ce dont je suis
sûr, c'est que mon intrigue suggérait que Delaunay était après Dannay un autre
avatar de Verne, tous ayant en commun l'aulne et le goût des parodies pascales.
Si je connaissais les 21-13 chapitres de Queen, ce n'est que plus tard que j'ai
remarqué la répartition 13-21 de l'équipage du <i>Saint-Enoch</i> (cas 59).<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">88/</span></b> Une série de
coïncidences relatée <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/12/136-diamants.html">ici</a> vient de
me faire prendre conscience d'une harmonie 21/13 dans mon précédent projet
romanesque, élaboré vers 2001, <i>Indécente (L')</i>, où j'imaginais une
intrigue amoureuse entre le blanc<br />
LEON DE PRIDEGOR = 147<br />
et la noire<br />
TINE DENCEL = 91<br />
147/91 = 21/13<br />
Ceci ne pouvait être prémédité, car à l'époque 21/13 ne m'intéressait pas
particulièrement, et Léon de Pridegor était l'anagramme de Pierre de Gondol, nom
imaginé par Pouy, tandis que Tine Dencel était celle de <i>L'indécente</i>,
titre choisi effectivement pour sa valeur 91, mais parce que c'était la valeur
du département numéro 91, l'ESSONNE.</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">89/</span></b> J'ai participé au
concours de nouvelles Dick organisé par les éditions Assyelle. Pensant que la
date limite était le 31/12 (c'était en fait le 31 du mois suivant), j'ai envoyé
mon texte le 30, et ai reçu le lendemain cet accusé de réception :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1ACjCSTTd1YE5v7FoRiLIqWtrDvVNCEPjToo3LKSC_9kp8NGpFFnk3nOdxEzAz-9ymoiqGdqyjZiJ-C8iP-qNMtxFq1xJuNCK0Xd7TNIIVnqiRq2EX0jbFUSWe2BlXhYb8vkb-MWtoM9k/s1600/assyelle.JPG"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1ACjCSTTd1YE5v7FoRiLIqWtrDvVNCEPjToo3LKSC_9kp8NGpFFnk3nOdxEzAz-9ymoiqGdqyjZiJ-C8iP-qNMtxFq1xJuNCK0Xd7TNIIVnqiRq2EX0jbFUSWe2BlXhYb8vkb-MWtoM9k/s1600/assyelle.JPG" /></a></div>
Il est daté à 13:21 le 31/12, que j'ai indiqué être tenté de lire à l'envers
21/13.<br />
Ma nouvelle concerne les relations d'or dans les <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/10/nde-ndo.html">NDE</a>, exposant
notamment les cas de JUNG/HAEMMERLI et DAUMAL/NATHANIEL, tous deux 13/21.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">90/</span></b> J'ai découvert
dans une énigme du livre <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/01/prof-c-eppes.html">Mots d'amour
secrets</a></i> de mes oulipotes Perry-Salkow-Schmitter un message involontaire
dans 13 lignes parmi les 34 lignes d'une lettre de Marie de Magdala.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">91/</span></b> Dans <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2013/09/norwegian-gud.html">Rouge-gorge</a></i>,
de Jo Nesbø, un attentat est prévu du 21e des 34 étages de l'hôtel SAS Radisson
à Oslo.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">92/</span></b> Dans <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/coincoin/gaines.htm">Le massacre des
innocents</a></i>, Jean-Jacques Reboux a imaginé une superposition des 102
paroisses de Paris aux 64 cases d'un jeu de l'oie, parcouru selon les valeurs
des lettres P-A-R-O-I-S-S-E, menant au dernier coup à la case 64, ND de Paris où
a lieu l'attentat final. Divers calembours sont proposés, comme "l'oie porte la
poisse à Paris". Sans calcul de Reboux, qui s'est basé sur une liste officielle
de 102 paroisses<br />
PAROISSE = 102 = 3 x 34<br />
PARIS OSE = 63 + 39 = 3 x (21+13)<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">93/</span></b> Un autre hasard
non calculé de numéros 13-21-34 en ma possession est ceux de la collection <b>Le
cabinet noir</b>, étudié <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/09/elleswer.html">ici</a>. Le n° 21 est
<i>La clairière des Eaux-Mortes</i>, de Raoul de Warren,ce qui fait coïncidence
en soi car le roman est basé sur les 7 péchés capitaux, dont il est donné 3
séries de synonymes ou d'antonymes, donnant en acrostiche les mots LUCIFER,
CHARITE, PLATINE (3x7 = 21).<br />
Le hasard m'a encore conduit, sans recherche sur le thème, à récolter de ci
de là l'anthologie <i>Les sept péchés capitaux</i>, où Alberto Manguel donne 3
textes pour chaque péché, soit 3x7 = 21 en tout, et quelques-uns des 7 recueils
établis par Sébastien Lapaque pour Librio, contenant chacun 13 textes pour
chaque péché. <br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">94/</span></b> SAINT / GRAAL =
63/39 = 21/13. Dans le roman <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/02/le-calisse-qui-tue.html"><i>Graal</i></a>
de Philip Michaels, le calice sacré est redécouvert un 31 août, soit le 21/13
pataphysique.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">95/</span></b> Le titre de mon
billet <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/06/revolutions.html"><i>Rêvolutions</i></a>
est inspiré par les rapports entre <i>La révolution des fourmis</i> et <i>Only
Revolutions</i>, et par le découpage en voyelles/consonnes de ce mot :<br />
EOUIO / RVLTNS = 65/105 (= 13/21)<br />
Byatt (YA / BTT = 26/42, voir <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">85/</span></b>) était convoquée dans ce billet.<br />
Après l'avoir achevé, j'ai poursuivi l'étude des nombres de 4 chiffres
palindromes dorés, et découvert que les curiosités vues dans le billet n'étaient
pas ponctuelles mais trouvaient leurs équivalences dans d'autres bases, selon
des règles logiques.<br />
Le premier cas survenait précisément pour les nombres 65-105-170 en base
10, devenant en base 4<br />
1001-1221-2222.<br />
Le cas suivant concerne 2796-4524-7320 en base 10, devenant en base 11
2112-3443-5555.<br />
La suite de ces nombres est désormais sur le site OEIS, sous le n° <a href="https://oeis.org/A245323">245323</a>. <br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">96/</span></b> L'écriture de mon
roman <i>Sous les pans du bizarre</i> en 1999 m'a conduit à y coder le sonnet de
Perec <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/doc/voc.htm"><i>Vocalisations</i></a>,
avec deux modifications :<br />
- son titre est devenu <b><i>Vocalisations I</i></b>, en partie parce que
Perec en a proposé une seconde version, mais surtout pour la valeur de
l'expression, 168, nombre de pieds du sonnet;<br />
- deux mots des vers 8 et 13 ont été anagrammatisés, ALCOOL et NADIR devenus
LOOCAL et RADIN, de valeurs 58 et 46, somme 104.<br />
168/104 = 21/13<br />
Le roman était dédié "à Margaux, Marie, Phiphi, Poupou, Landor", le plus
important parmi eux étant JB Pouy grâce auquel cette édition s'est faite, sous
la forme POUPOU = 104.<br />
Par ailleurs les rangs des mots ALCOOL et NADIR étaient 102 et 66, dont
j'avais remarqué la somme 168, et l'équivalence avec les valeurs des mots arabes
<i>bism allah</i>, <span lang="ar"><span style="font-size: medium;">بسم الله</span></span>, "Au nom
d'Allah", débutant la <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/04/allo-papa-bo-bohm.html">Basmala</a>
initiant chaque sourate du Coran, d'autant que les deux mots <i>alcool </i>et
<i>nadir </i>sont d'origine arabe. Comme la Basmala se répartit en 7+12 lettres
(partage doré) de valeurs 168 et 618 (évoquant .618, phi), j'en ai proposé une
récriture basée sur la traduction de Chouraqui à la ligne 8 parmi 21 de mon
<i>SATOR dans tous les sens</i> en 2003, ensuite également édité par Pouy (<a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/teckel/Sator.htm"><i>Teckel</i> n°
1</a>):<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9hddGn0p7s342V2JEaMxMG_yT8ZCHGISFWZGu1oryof1sCUpPs6E8dBYLejZzjNTcF4-o1LZt1-QSAuwgexc6tgz90Eiyva0Uzn58H9uObeIer1Gh07pFAfiqCqkkeiF2sXb-fJyO6YnE/s1600/boldor.JPG" style="margin-left: 0em; margin-right: 0em;"><img border="0" height="13" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9hddGn0p7s342V2JEaMxMG_yT8ZCHGISFWZGu1oryof1sCUpPs6E8dBYLejZzjNTcF4-o1LZt1-QSAuwgexc6tgz90Eiyva0Uzn58H9uObeIer1Gh07pFAfiqCqkkeiF2sXb-fJyO6YnE/s1600/boldor.JPG" width="400" /></a></div>
Les 2 parties de la formule ont 13 et 21 lettres.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">97/ </span></b>Dans le roman <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/09/adam.html"><i>La mort en gros
sabots</i></a>, l'actrice Nan Bulkely est assassinée un 31/08 (1944), ou 21/13
du calendrier pataphysique, exactement dans les mêmes conditions que l'a été
l'autre actrice France Raye le 12 octobre précédent. Les prénoms NAN et FRANCE
ont pour valeurs 29 et 47, nombres de Lucas de mêmes rangs que les Fibos 13 et
21.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">98/ </span></b>Dans la <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2013/07/cassiel-maleldil-nathaniel.html">trilogie
cosmique</a> de CS LEWIS, un <i>eldil</i>, "ange", est responsable de chaque
planète, avec à leur tête un ange principal, Maleldil, créateur du système
solaire.<br />
MAL / ELDIL = 26/42 = 13/21<br />
Dans cette trilogie la Terre est <i>the silent planet</i>, "la planète
silencieuse", ce qui a pu inspirer l'album <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/In_Keeping_Secrets_of_Silent_Earth:_3"><i>In
Keeping Secrets of Silent Earth: 3</i></a><b><i> </i></b>du groupe de rock <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Coheed_and_Cambria" moz-do-not-send="true" title="Coheed and Cambria">Coheed and Cambria</a>, dont le
dernier morceau est intitulé 21:13. Voir les cas <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">9/</span></b> et <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">11/</span></b> montrant d'autres occurrences
de 2113 en SF.<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">99/ </span></b>Nous avons
emménagé le 17 décembre dernier dans notre nouvelle maison. Je pus alors en
prendre des mesures précises, pour découvrir que le niveau principal mesurait
intérieurement 5.80x9.40 m, ce qui correspond au rapport 29/47 équivalent à
13/21.<br />
La maison a été construite par un maçon à la retraite, Pierre Gouillard, et
le découpage voyelles/consonnes de ce nom conduit aux mêmes valeurs que celui de
REVOLUTIONS vu au cas <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">95/</span></b>
:<br />
IEEOUIA/PRRGLLRD = 65/105 = 13/21<br />
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">100/</span></b> J'ai découvert le
<a href="http://quaternite.blogspot.fr/2015/01/meshane-maqom.html">15/1/15</a>
cette formidable double relation :<br />
<div>
<div>
ONE+ONE+TWO+THREE+FIVE+EIGHT = 13x21<br />
<div>
1x1x2x3x5x8 = THIRTEEN+TWENTYONE</div>
</div>
<div>
La somme des gématries des noms des 6 premiers termes de la suite de Fibo
donne le produit des deux termes suivants.</div>
</div>
Le produit des 6 premiers termes de la suite de Fibo donne la somme des
gématries des noms des deux termes suivants.</div>
<div class="MsoNormal">
On peut encore écrire, en remplaçant les noms par des nombres soulignés
:<br />
<u><b>1</b></u>+<u><b>1</b></u>+<u><b>2</b></u>+<u><b>3</b></u>+<u><b>5</b></u>+<u><b>8</b></u>
= 13x21 (= 273)<br />
<div>
1x1x2x3x5x8 = <u><b>13</b></u>+<u><b>21</b></u><b> </b>(=
240)</div>
<div>
Par ailleurs, comme la première somme se décompose en</div>
<div>
<u><b>1</b></u>+<u><b>1</b></u>+<u><b>2</b></u>+<u><b>3</b></u> = 182 = 2/3
273 (et <u><b>5</b></u>+<u><b>8</b></u> = 91 = 1/3 273)</div>
<div>
et que les 4 premiers Fibos sont aussi les chiffres composant 13 et
21</div>
<div>
<u><b>1</b></u>+<u><b>3</b></u>+<u><b>2</b></u>+<u><b>1</b></u>
= (13x21)(1x2)/(3x1)<br />
On a aussi<br />
(1+1+2+3)(5+8) = <u><b>5</b></u>+<u><b>8</b></u> <br />
et 1+1+2+3 = <u><b>8</b></u>-<u><b>5</b></u><br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">101/</span></b></b></u><b>
</b>Un hasard m'a fait tomber à la médiathèque sur un roman de 2004,
<i>Marguerite et les enragés</i> d'Eric Deschodt et Jean-Claude Lattès, polar
historique, genre qui a priori ne m'intéresse pas, mais son incipit m'a fait
l'emprunter :<br />
<i>Le 17 novembre 1494, Jean-Giovanni Rollet entre dans Florence.</i><br />
C'est une allusion évidente à la<i> Chartreuse de Parme</i> :<br />
<i>Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fit son entrée dans Milan</i>...<br />
or le roman inachevé de Perec, <i>"53 jours"</i>, a pour texte source le
roman de Stendhal, son premier chapitre étant <i>Le 15 mai</i>.<br />
J'ai donc étudié avec un peu d'attention <i>Marguerite et les enragés</i> qui
a 68 chapitres, ce qui m'a fait aussitôt aller voir ce que donnerait une
division 42/26 (21/13), et le chapitre 43 débute ainsi<br />
<i>Le 17 novembre 1495, Jean-Giovanni reçoit une lettre de Charles
VIII.</i><br />
Ce sont les deux seuls chapitres débutant par une date.<br />
C'est en 1496 qu'a débuté à Milan l'écriture de <i>La divine
proportion</i>.<br />
Les brouillons de <i>"53 jours"</i> témoignent de tentatives de Perec d'y
faire intervenir une suite de type Fibonacci.<br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">102/</span></b></b></u><b>
</b> Le roman <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2015/05/pilgrim.html"><i>Pilgrim</i></a> de
Timothy Findley (1999) a deux principaux personnages, Pilgrim, étrange
être-ange, et Jung lui-même, fasciné par son cas.<br />
PILGRIM / JUNG = 84/52 = 21/13<br />
Les deux premières parties de <i>Pilgrim</i> ont 21 et 13 chapitres (les 4
autres 14-13-13-13).<br />
Au début de la 4e partie sont mentionnées les principales adresses, conformes
à la réalité, du peintre Whistler, 13 Tite Street et 21 Cheyne Walk.<br />
Le personnage de Pilgrim aurait jadis servi de modèle à Léonard pour sa
Joconde, et il a été proposé les valeurs 13-21 pour MONA LISA, selon un alphabet
latin réduit. <br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">103/</span></b></b></u> Un
certain <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2015/05/nathaniel-alexandre-emmanuel.html">Emmanuel
Licht</a> est le coauteur de <i>Aspects ésotériques du thème de la quête</i>,
concernant essentiellement le<br />
SAINT / GRAAL = 63/39 = 21/13 alors que<br />
EMMANUEL / LICHT = 84/52 = 21/13<br />
C'est évidemment un pseudonyme, puisque la prophétie de l'Emmanuel et la
Lumière sont convoquées dans l'étude, et ceci me rappelle qu'il y a aussi un
Emmanuel dans le roman <i>My heart laid bare</i> (cas <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">54</span></b>), dont les deux premières
parties en 21-13 chapitres (voir le cas précédent) s'achèvent sur la mort de
Harwood Licht (84/52 = 21/13).<br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">104/</span></b></b></u>
<i>Proof</i>, nouvelle série de juin 2015, se penche sur les phénomènes de
survie après la mort, étudiés par une chirurgienne qui a elle-même eu une NDE.
<br />
Son nom est<br />
CAROLYN TYLER = 88+80 = 168<br />
pour ses amis<br />
CAT TYLER = 24+80 = 104<br />
168/104 = 21/13<br />
<a href="http://quaternite.blogspot.fr/2015/06/whispering.html">Le même
article</a> signale la série débutée le même mois, <i>The Whispers</i>, dont
l'héroïne Claire Bennigan enquête sur un contact avec des ET impliquant
notamment sa propre famille. Elle est jouée par l'actrice Lily Rabe dont le nom
devient en rot-13<br />
YVYL / ENOR = 84/52 = 21/13<br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">105/</span></b></b></u>
<a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/08/le-chemin-de-la-lumiere.html">Ce
billet</a> se penche sur les fictions de vampires, êtres dont le statut est
également aux frontières entre vie et mort. Le vampire peut communiquer son
immortalité à sa victime :<br />
VAMPIRE / VAMP = 84/52 = 21/13<br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">106/</span></b></b></u><b>
</b><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2014/11/the-golden-sumer.html" target="_blank">Zecharia Sitchin</a> affirme que le sumérien MU (soit les lettres de rangs 13-21 dans notre alphabet) est équivalent à l'hébreu <u>S</u>M, שמ (soit les lettres de rangs 21-13 dans l'alphabet hébreu, cas <b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">45</span></b>)<br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">107/</span></b></b></u><b>
</b> En quelques semaines j'ai découvert <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2015/07/500.html" target="_blank">3 romans</a> de 34 chapitres offrant une nette répartition 21-13 :<br />
<i>- Deuils de miel</i> a 33 chapitres et 1 épilogue, avec une première enquête s'achevant à la fin du chapitre 21 (une édition a une erreur dans la numérotation des chapitres s'achevant sur un chapitre 34);<br />
- <i>Le labyrinthe de la rose</i> a clairement 34 chapitres en référence à la constante du carré magique d'ordre 4; le chapitre 21 s'achève sur une représentation en étoile des 16 nombres de ce carré, offrant une nette répartition 84/52 = 21/13;<br />
- <i>Le Livre de saphir</i> est une quête en 6 étapes correspondant aux 6 triangles du Sceau de Salomon; le 3e triangle est découvert à la fin du chapitre 21.<br />
<u><b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 13pt;">108/</span></b></b></u><b>
</b> Alors que je possédais <i>Le Livre de saphir</i>, mais ne l'avais pas lu, j'ai composé en 2005 <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2015/08/black-white.html" target="_blank">le sonnet</a> initialement titré <i>L'art si noué</i>, formé pour des raisons impératives de 21 séries hétérogrammes pour les quatrains et 13 séries pour les tercets.</div>
</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-50000622460793222182011-08-05T08:13:00.039-07:002011-10-05T04:06:54.161-07:00Philadelphia Exphiriment<div align="justify">Ce 1er août, une investigation m'a conduit à découvrir le plan original de la ville de Philadelphie, lors de sa fondation en 1682 par William Penn.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1CzX_z5XPEui5rnGR7JJ8RW46sVPudBfZb5ZdgUFnDn1X0xt5hASB9zKIw2QF-MGDA85m7PSzFlyMu9mpq3KgcPfDKfhId0aEru-6Vzt4XmJFqXtITUVAPa95ziwFz4D8yqGWoZ4uPJ4w/s1600/phi1682.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 318px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637242196522253970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1CzX_z5XPEui5rnGR7JJ8RW46sVPudBfZb5ZdgUFnDn1X0xt5hASB9zKIw2QF-MGDA85m7PSzFlyMu9mpq3KgcPfDKfhId0aEru-6Vzt4XmJFqXtITUVAPa95ziwFz4D8yqGWoZ4uPJ4w/s400/phi1682.JPG" /></a> J'ai été frappé par la dissymétrie verticale, alors qu'horizontalement la place centrale, destinée à devenir le centre administratif de la cité, était rigoureusement au milieu d'une des premières villes bâtie selon un damier rectangulaire presque parfait, à peine contrarié par la sinuosité des deux cours d'eau navigables bordant la ville, le fleuve Delaware à l'est, la rivière Schuylkill à l'ouest, se jetant un peu plus bas dans le Delaware.<br />Cette centralité était prévue au pied près, des <a href="http://books.google.fr/books?id=i2BAAAAAYAAJ&pg=PP17#v=onepage&q&f=false">mesures d'époque</a> donnant 5088 pieds de chacune des deux rues en front de rivière jusqu'à l'axe nord-sud de la ville, <em>Broad Street</em> de 100 pieds de large (31 m), avec le détail des mesures de chacun des 11 blocs, sans oublier les largeurs des 10 rues intermédiaires, de 50 pieds chacune.<br />A la manière des villes romaines, cet axe nord-sud croisait avec un axe est-ouest, <em>High Street</em>, également de 100 pieds de large. Les distances aux rues parallèles, portant toutes des noms d'arbre, 3 au nord et 5 au sud, sont également données, 1995 pieds de <em>Vine Street</em> à <em>High Street</em>, puis 3148 pieds jusqu'à <em>Cedar Street</em>.<br />4 parcs dans les 4 quartiers de la cité, symétriques par rapport à <em>Center Square</em>, soulignent la dissymétrie initiale nord-sud, laquelle pouvait avoir une explication : les fondateurs envisageaient une future extension de la ville (avec raison puisqu'elle a compté jusqu'à 2 millions d'habitants), mais des marais semblaient interdire cette extension vers le sud (ils n'ont en fait pas empêché l'urbanisation).<br /><br />Attendu que le partage de 8 en 5 et 3 évoque la suite de Fibonacci, j'ai été curieux de consulter un plan ultérieur de la ville, et sidéré par <a href="http://www.brynmawr.edu/iconog/uphp/ripo/Pages/Philadelphia%20Club.htm">ce plan</a> de 1846 (ici limité à la zone historique, cliquer pour agrandir) :<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQQmSuaNNXEd2F7ZP8lKvNxL3ri1Sxc8AdlaX2OZJUAv-KuyYki-mbIEmcWJATnesgLY_JZdrkrgB03JOU84H9q9QuWVm1B68ISXGoHfSUKvYPM3l4UgBOVVIo_MeTAc5Pj520e6AjN7He/s1600/phi1842.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 205px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638511645541324946" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQQmSuaNNXEd2F7ZP8lKvNxL3ri1Sxc8AdlaX2OZJUAv-KuyYki-mbIEmcWJATnesgLY_JZdrkrgB03JOU84H9q9QuWVm1B68ISXGoHfSUKvYPM3l4UgBOVVIo_MeTAc5Pj520e6AjN7He/s400/phi1842.JPG" /></a> <em>Center Square</em>, maintenant nommé <em>Penn Square</em>, n'y apparaît pas du tout au centre des deux rivières, et le plan original de 1682 de 11 rues de part et d'autre de <em>Broad Street</em> ne semble pas avoir été réalisé, malgré la précision des mesures alors avancées.<br />En 1846 il y a une <em>Front Street</em> à l'ouest et une autre à l'est, pratiquement rectilignes, qui sont aussi des <em>1st Street</em> puisque la rue suivante est une <em>2nd Street</em>. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidA23Vf3zdJRN7zipj7bWVQarXfEStJGabRs9MzSo7wPYSNSR-IHhUkc026YpuMVSss4yMnHb3e3XjemuoAI-jAdbW7ExUk_RwRbii0jUL3V2Pf4xUUVK91I28-PEqocibPLB_Hx5MlTAx/s1600/8_13.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 99px; FLOAT: right; HEIGHT: 169px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637277885164232866" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidA23Vf3zdJRN7zipj7bWVQarXfEStJGabRs9MzSo7wPYSNSR-IHhUkc026YpuMVSss4yMnHb3e3XjemuoAI-jAdbW7ExUk_RwRbii0jUL3V2Pf4xUUVK91I28-PEqocibPLB_Hx5MlTAx/s320/8_13.JPG" /></a>En tant qu'amateur de coïncidences 813, je suis abasourdi qu'il y ait 8 rues à l'ouest de <em>Broad Street</em> et 13 à l'est, comme en témoigne ce détail (tourné de 90°).<br />La disposition originale nord-sud semble avoir en revanche été respectée, et on retrouve les 3 rues au nord de <em>High Street</em>, <em>Vine</em>, <em>Sassafras</em> et <em>Mulberry</em>, et les 5 au sud, <em>Chestnut</em>, <em>Walnut</em>, <em>Spruce</em>, <em>Pine</em> et <em>Cedar</em>, mais, nouvelle sidération, d'autres artères importantes ont été ajoutées, portant à 13 le nombre total des rues croisant <em>Broad Street</em>, idéalement réparties encore en 5 et 8.<br />Il apparaît ainsi sur ce plan une structure idéalement fibonacienne autour des deux axes principaux, de 21 blocs EO répartis en 8+13, et 13 NS répartis en 5+8, et je ne trouve plus de mots pour exprimer mon vertige car, pour un motif expliqué plus loin, je me suis vers 2001 intéressé au découpage syllabique de Philadelphia, où la première syllabe Phi peut correspondre à la désignation du nombre d'or, Phi = 1.618...<br />Les 3 autres syllabes livrent ensuite les gématries (A=1, B=2, etc.)<br />LA = 13,<br />DEL = 21,<br />PHIA = 34,<br />trois nombres consécutifs de la suite de Fibonacci où le rapport de deux nombres successifs tend vers le nombre d'or.<br />Mieux encore, en prenant pour Phi l'approximation courante 1.618, on a<br />13 x 1.618 = 21.034<br />On pourrait écrire ainsi :<br />Phi x LA = DEL. PHIA<br /><br />Je précise d'emblée que je ne vois aucune intention dans ces coïncidences fibo-philadelphiennes. Comme je l'ai déjà développé ailleurs sur ce blog, le nombre d'or n'a commencé à être utilisé consciemment dans la création artistique que dans la seconde moitié du 19e, et la désignation Phi date du début du 20e.<br />En lisant ce que j'ai pu trouver en ligne sur les origines de Philadelphie, une idée m'est venue en apprenant que les clients à l'achat de terrains préféraient nettement le côté Delaware au côté Schuylkill, ainsi un esprit mercantile aurait pu souhaiter déplacer le "milieu" de la cité, de telle sorte qu'il y eût plus de lots côté est, vendus au prix fort...<br /><br />J'ai encore trouvé <a href="http://books.google.fr/books?id=dPZISQ1JnvQC&pg=PA45#v=onepage&q&f=false">ce plan</a> de 1756, très peu précis, mais où le quadrillage montre néanmoins 9 x 22 rues, soit 8 et 21 sans compter les axes principaux, qui ne sont hélas pas figurés (à remarquer tout de même que le parc du sud-est est correctement placé):<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0CPMtfeGuBfMjpvx9Kjsxum7DbjmVCqjc000jOC_SueO8f5vbxoMPS95xBIomxe7krwfOZXzptM-YEChYEVezYpXeCYkYeG676X3qxLmfdQTBhNpISctROUy4-3WYtUBLnfstvDW1qgNs/s1600/image005.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 178px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637246310120208098" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0CPMtfeGuBfMjpvx9Kjsxum7DbjmVCqjc000jOC_SueO8f5vbxoMPS95xBIomxe7krwfOZXzptM-YEChYEVezYpXeCYkYeG676X3qxLmfdQTBhNpISctROUy4-3WYtUBLnfstvDW1qgNs/s400/image005.jpg" /></a> (En fait ce plan est confirmé par d'autres donnant l'emplacement de <em>Center Square</em>, j'en donne un plus loin.)<br /><br />Prendre des mesures sur le plan de 1846 est très aléatoire, même s'il est évidemment plus proche de la réalité que celui de 1682. Un autre bond de 162 ans mène à l'époque contemporaine, et à GoogleEarth dont les outils permettent toutes sortes de mesures.<br />J'ignore leur fiabilité et je ne suis pas sûr d'utiliser optimalement le logiciel, aussi je ne peux qu'inviter à reprendre et vérifier ma démarche, dont je présente succinctement les principaux résultats.<br />La GoogleMap ci-dessous peut-être agrandie en cliquant dessus :<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKqEIktMUMT0G_bkPVFBTBZ5K-qnLPgvwv-cbXA3dJEs-siWwPbp1uJQc1LYo3qFf8vTBSMpRNnJuaSrNPIZDlt-y4RT-ZA5KaxIHwOarqfHQwyc9KYsDF_7QrHR7nq_z5XFQhHHqIzr0s/s1600/PhiGoogle.JPG" target="_blank"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 199px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637242180217221682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKqEIktMUMT0G_bkPVFBTBZ5K-qnLPgvwv-cbXA3dJEs-siWwPbp1uJQc1LYo3qFf8vTBSMpRNnJuaSrNPIZDlt-y4RT-ZA5KaxIHwOarqfHQwyc9KYsDF_7QrHR7nq_z5XFQhHHqIzr0s/s400/PhiGoogle.JPG" /></a>En rouge le pourtour original. La plus grande partie de <em>Vine Street</em> au nord a laissé place à une voix express, mais une partie de l'ancienne rue subsiste à l'est, permettant d'extrapoler le tracé ancien vers l'ouest. <em>Cedar Street</em> a été renommée <em>South Street</em>.<br />Les rues NS ont été renumérotées à partir de l'est, où la <em>1st</em> est toujours <em>Front Street</em>, mais l'autre <em>Front Street</em> côté ouest est maintenant la <em>22nd Street</em>. Ces rues se superposent exactement à celles du plan de 1846, car il n'y a pas de <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Broad_Street_(Philadelphia)">14th Street</a>, correspondant à <em>Broad Street</em> (renommée <em>Avenue of the Arts</em> sur une partie de son cours).<br />En jaune <em>Broad Street</em> et <em>High Street</em>, désormais <em>Market Street</em>.<br /><br />Du sud au nord, en prenant les mesures au niveau de la 4e rue qui croise encore avec l'ancienne Vine Street, et en partant des bâtiments comme le suggérait le document cité plus haut, j'ai trouvé 5275 pieds, dont la section d'or est 3260. J'ai trouvé 3200 pieds au milieu de <em>Market</em>. A remarquer qu'un <em>mile</em> correspond à 5280 pieds, et que 3200 est presque exactement le nombre donné par le document, 3148 + 50 pieds à mi-rue.<br />De l'est à l'ouest, différentes mesures concordent pour donner 9734 pieds, et 6055 au milieu de Broad Street. La section d'or calculée est 6016, ainsi dans les deux cas les axes de la cité historique sont fort proches des sections d'or, qui tombent dans ces rues maintenant élargies.<br /><br />On s'y attendait un peu, vu les nombres de rues fibonacciens, mais il fallait néanmoins le vérifier et ç'aurait pu tomber plus mal (ou mieux).<br />Il y a bien plus étonnant. Les traits argentés correspondent aux longueur et largeur du rectangle formé par les coins extérieurs des parcs de la cité. Le parc NO a été complètement remodelé en <em>Logan Circle</em>, et il en va en partie de même pour le parc NE, néanmoins une extrapolation à partir du tracé virtuel de l'ancienne <em>Vine Street</em> m'a livré une largeur de 3752 pieds, avec une certaine marge d'erreur, tandis que la longueur plus fiable au niveau des parcs sud donne 6082 pieds (entre les milieux des trottoirs extérieurs aux parcs), dont la section d'or est 3758.<br />La proximité du rectangle englobant les 4 parcs avec un rectangle d'or peut se vérifier sur le plan de 1846. La <a href="http://www.brynmawr.edu/iconog/uphp/ripo/Pages/Philadelphia%20Club.htm">même page</a> donne un plan de 1865, à plus petite échelle, mais qui a l'avantage d'être parfaitement orthogonal. Je m'en suis servi pour réaliser ce quadrillage montrant en rouge les deux axes, en bleu les 34 rues principales les croisant, 21 NS et 13 EO :<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEyaZiNecu2gkPCZ9xxke0mLPfDXhaSeaqKrNRwLYSl5DLSJuBLlJRuw6-mI2eC9fZKE4EE4cHZhgGBx-4sJ7naw7jl5XkW3jn76cA1mu4TEpi-OXcimu1k0EQfBIgm0O1_w5N6OknOKM-/s1600/phila1865.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 386px; DISPLAY: block; HEIGHT: 207px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637640195494975138" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEyaZiNecu2gkPCZ9xxke0mLPfDXhaSeaqKrNRwLYSl5DLSJuBLlJRuw6-mI2eC9fZKE4EE4cHZhgGBx-4sJ7naw7jl5XkW3jn76cA1mu4TEpi-OXcimu1k0EQfBIgm0O1_w5N6OknOKM-/s400/phila1865.JPG" /></a>En transparence le rectangle englobant les 4 parcs. Ceci souligne l'ajout de dissymétrie EO par rapport au plan initial, car il aurait pu être logique de conserver ces parcs à égale distance de <em>Broad Street</em>, alors qu'il semble qu'on ait plutôt gardé les intervalles à partir de l'est des axes principaux, 5 blocs à l'ouest du Delaware, 4 blocs à l'ouest de <em>Broad Street</em>.<br />Je remarque que ceci amène une autre division fibonacienne EO, 5-8-5-3 blocs, grosso modo car chaque parc n'occupe pas une case exacte du damier, ce qui semblait prévu dès l'origine.<br />Il en résulte que <em>Broad Street</em> n'est que très imparfaitement à la section dorée de la longueur du rectangle englobant les parcs, elle correspondrait plutôt à la médiane dorée entre les centres des parcs, ce qui m'a mené à mon plus fabuleux résultat.<br />Les centres des deux parcs sud, <em>Washington Square</em> et <em>Rittenhouse <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5wGYqJgoCcdYEBeHHVVRGMoe2e6IK4ZdRN0vbKkrb8wBLLtWa_HDt1XJO_9CapJTFXa2jBqy0q6Li6k5grMk7w0fGdL8pt3dvB6HfzknMhM823tQmNbSbROon-dr8O3M3xP0H-o0rb0q9/s1600/ritten.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 139px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637346973987462930" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5wGYqJgoCcdYEBeHHVVRGMoe2e6IK4ZdRN0vbKkrb8wBLLtWa_HDt1XJO_9CapJTFXa2jBqy0q6Li6k5grMk7w0fGdL8pt3dvB6HfzknMhM823tQmNbSbROon-dr8O3M3xP0H-o0rb0q9/s200/ritten.JPG" /></a>Square</em>, sont matérialisés dans un cas par un bassin, dans l'autre par cet édicule hexagonal. Je ne sais si ces centres correspondent exactement aux parcs originaux, en tout cas ils permettent une mesure très précise qui m'a livré le curieux nombre de 5555 pieds (soit 55 x 101, avec 55 nombre suivant 13-21-34 dans la suite de Fibonacci et 101 valeur de PHILADELPHIA). La section d'or de 5555 est 3433, et le croisement de la ligne 5555 avec l'axe médian de <em>Broad Street</em> (du moins la ligne médiane sur la chaussée) se fait à 3441 pieds, soit à 2 m de la section d'or idéale.<br /><br />Voilà. Je n'imagine pas qu'il y ait quoi que ce soit de logique à déduire de tout ça, mais je me permets de souligner que Philadelphie a une riche histoire. Ce fut d'abord le lieu de l'utopie, de l'amour fraternel, où tous les réprouvés de la terre étaient bienvenus, où la peine de mort était interdite. Puis la déclaration d'Indépendance y a été signée, elle fut un temps la capitale des USA, sa plus grande ville.<br />En 1871 fut commencée la construction de l'Hôtel de ville, sur la place centrale de la cité, aujourd'hui <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Philadelphia_City_Hall">City Hall</a></em>, carrefour des fameux axes dorés... Il était alors prévu pour être le plus haut édifice du monde, avec sa tour de 167 m, mais la Tour Eiffel a effacé cette prétention, bien que l'édifice comptabilise divers records.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqyyzWsYHg3BRV_ROS_4FK1HU8WmsCU-Uq-rKFjNPa83_ou9sbrDUXAtWF5BTYSLocSWE4XGlhIjcXPz29L3I16Z0aoWbJGS4OXoXWA7qByI4tukBsD41uD_X6um3f8BP5S7sdCTNlnrzO/s1600/penn.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 150px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637387656205992306" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqyyzWsYHg3BRV_ROS_4FK1HU8WmsCU-Uq-rKFjNPa83_ou9sbrDUXAtWF5BTYSLocSWE4XGlhIjcXPz29L3I16Z0aoWbJGS4OXoXWA7qByI4tukBsD41uD_X6um3f8BP5S7sdCTNlnrzO/s200/penn.JPG" /></a><br /><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/William_Penn">William Penn</a> trône en haut de ces 167 m, et c'est l'occasion de signaler que c'est un <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/07/citizen-haines.html">nom doré</a>, de la plus belle sorte, dont la probabilité est d'environ 1 chance sur 100 :<br />WILLIAM PENN = 79/49 = 1.612...<br />Il a abandonné un temps le sort de sa Sylvanie et de Philadelphie à son ami<br />PHILIP FORD = 70/43 = 1.627...<br /><br />Peut-être puis-je en venir maintenant à ce qui m'a fait m'intéresser à la gématrie de PHILADELPHIA.<br />En 2001 ma passion pour Ellery Queen m'a conduit à une hypothèse fibonacienne sur la structure de ses romans, avec notamment ceci :<br />- ses 9 premiers romans, les '<em>Mysteries</em>', totalisent 233 chapitres, 13e nombre de Fibonacci;<br />- le 4e roman a 34 chapitres, répartis en 2 parties de 21 et 13 chapitres, dont les titres donnent en acrostiche le titre du livre et son auteur, <strong>THE</strong>GREEK<strong>COFFIN</strong>MYSTERY et <strong>BY</strong>ELLERY<strong>QUEEN</strong>; je m'étais alors fait la remarque qu'il y avait de part et d'autre de ce roman singulier 3 et 5 <em>Mysteries</em>, évidemment ignorant du plan initial de Philadelphie avec les 3 et 5 rues de part et d'autre de <em>High Street</em>;<br />- son 10e roman, <em>Halfway House</em> (1936), marque une rupture, par son titre, dont éventuellement on peut remarquer la gématrie 144, 12e Fibonacci, et par sa structure, en uniquement 5 chapitres, aux titres tautogrammes en T.<br /><br />J'ai donné quelques commentaires sur mes <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/queen/index.htm">pages Queen</a>, sans trop approfondir le mystère de cette <em>Maison à mi-route</em>,<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoAMJoOzDycSxNpXdytqVFTFoQEYQ0rRi87TIMhtPX4pRIpCEam1uUP7_ZjgqGkYPANyGctgiaElXqS9PJYmB0NWvBSd263DJhOHqDCHFkE_GxAPKqsT-mo1m8XZQ2NI2nH1MD-EU5G5EC/s1600/halfway.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 130px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637410906897426450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoAMJoOzDycSxNpXdytqVFTFoQEYQ0rRi87TIMhtPX4pRIpCEam1uUP7_ZjgqGkYPANyGctgiaElXqS9PJYmB0NWvBSd263DJhOHqDCHFkE_GxAPKqsT-mo1m8XZQ2NI2nH1MD-EU5G5EC/s200/halfway.JPG" /></a> à Trenton, utilisée par un bigame comme relais entre ses deux vies, à Philadelphie où il a épousé une femme maintenant âgée de 31 ans, et à New York où il est marié à une richissime héritière de 49 ans.<br />Le bigame Gimball d'environ 40 ans est aussi à mi-route entre ces âges en rapport d'or, et si Trenton n'est guère géographiquement à mi-route entre Philly et la Grosse Pomme, elle l'est <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=phi+la+del+phia%0Atren+ton%0Anew+york">gématriquement</a> car<br />PHILADELPHIA = 101<br />TRENTON = 106<br />NEW YORK = 111<br />Le découpage doré NEW YORK = 42/69 m'a conduit à m'intéresser au découpage syllabique de Phi-la-del-phia.<br /><br />J'ai eu la curiosité de revoir le film <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Philadelphia_(film,_1993)">Philadelphia</a></em>, de Jonathan Demme (1993). Les 115 mn du film effectif sur DVD (suivies d'un générique de 5 mn) se partagent assez idéalement selon le nombre d'or entre 44 mn pour l'exposé du problème (un avocat gay viré de sa firme parce qu'atteint du sida) et 71 mn pour le procès, qui se tient dans l'immense <em>City Hall</em>, au centre doré de la Philadelphie historique.<br />Entre les deux une séquence aérienne de 20" survole le <em>City Hall</em>, commençant par tourner autour de la statue de William Penn, champion de la tolérance.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfmU86Mx-z4MxM1bfkpoXc-rFVdifl-ZNp_a7wRGOnDuXSQN0AZX_tOrRNvVcCUug6b8KON7xoiER-yWMKkL23-6GDAdPNMimQS1bKdWuGksBaS90TOAPJSojvt5qFrkF-m6srKpmJ4wu_/s1600/la-del.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5637981403673252994" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfmU86Mx-z4MxM1bfkpoXc-rFVdifl-ZNp_a7wRGOnDuXSQN0AZX_tOrRNvVcCUug6b8KON7xoiER-yWMKkL23-6GDAdPNMimQS1bKdWuGksBaS90TOAPJSojvt5qFrkF-m6srKpmJ4wu_/s320/la-del.JPG" /></a><br /><br />PS du 9 août. J'ai trouvé ce <a href="http://www.rususa.com/city/trainmap.asp-region-philadelphia">plan du métro</a> de Philadelphie, qui confirme la prépondérance des 21 blocs (8-13) de l'ouest à l'est soulignés par mon quadrillage sur le plan de 1865 :<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ0GNJhoaalAsmVvQL-cRrxEj80OupZnT05OJZ8nPuxoh-0qibPdQFmY5WIpxtA11M7RNb0_Tl5PcRFKygyIhTJvNtxn4QJyBRyMPPyZzO2N7QUZBNP1AKPmmbK7tS5j1YW_aR2ckveP29/s1600/subway.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 239px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638466308759214770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ0GNJhoaalAsmVvQL-cRrxEj80OupZnT05OJZ8nPuxoh-0qibPdQFmY5WIpxtA11M7RNb0_Tl5PcRFKygyIhTJvNtxn4QJyBRyMPPyZzO2N7QUZBNP1AKPmmbK7tS5j1YW_aR2ckveP29/s400/subway.JPG" /></a>Les deux lignes principales suivent les axes majeurs. Du nord au sud on a 4-7 blocs plutôt que mes 5-8, à cause du chamboulement sur <em>Vine Street</em> au nord et de l'omission de <em>Sansom Street</em> entre <em>Chestnut</em> et <em>Walnut</em>, ce qui ne me semble pas anéantir mon quadrillage 21 x 13, qui était peut-être plus pertinent au 19e siècle, mais que je retrouve sur <a href="http://www.clubquarters.com/images/Philadelphia_interest.gif">cette carte</a> actuelle (qui omet quelques rues à l'est).<br /><br />De toute façon, le plus extraordinaire me semble être le passage du plan original de 1682 en 9 x 23 rues, ou 8 x 22 cases, avec <em>Center Square</em> au milieu de l'axe est-ouest, à la ville effective construite sur un damier de 8 x 21 cases, comme sur la carte de 1750 donnée plus haut, avec <em>Center Square</em> répartissant largeur et longueur en 3-5-8-13, quatre Fibos consécutifs.<br />Si <em>Center Square</em> n'y apparaissait pas, il est en revanche présent sur <a href="http://www.mapsofpa.com/18thcentury/1764bellinphila.jpg">cette carte</a> française de 1764, trouvée grâce au site <a href="http://www.philadelphiaspeaks.com/forum/history/263-maps-old-philadelphia.html">MapsOldPhiladelphia</a> : <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZm1hmkawXuFl1t205oIJNddY9pEi-FgiY5GlTsxWmPQ3X4-mtZB2KwKK8GivD1L_sgHK4aULt6uKt5HO2qRP-olTMo56N-Tm4q62lEIc6tNAoErAokyeBPpqEbFPLS9XTYuqwrWLtn182/s1600/phi1764.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 212px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638491596932230050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZm1hmkawXuFl1t205oIJNddY9pEi-FgiY5GlTsxWmPQ3X4-mtZB2KwKK8GivD1L_sgHK4aULt6uKt5HO2qRP-olTMo56N-Tm4q62lEIc6tNAoErAokyeBPpqEbFPLS9XTYuqwrWLtn182/s400/phi1764.JPG" /></a>Commode pour trouver son chemin, n'est-ce-pas ?<br />En fait, <a href="http://www.pagenealogy.net/maps/Phila%20-%20Howe%20Survey%20-%201777.jpg">une carte</a> plus précise de 1777 montre que la ville ne s'est d'abord développée que du côté Delaware, et qu'elle avait dépassé au nord et au sud les limites fixées par William Penn alors que seules quatre des rues est-ouest étaient prolongées jusqu'à la Schuylkill.<br /><a href="http://www.oldstjoseph.org/images/1762map_phila_large.JPG">Une carte</a> de 1762 montre la <em>State House</em>, où sera signée en 1776 la Déclaration d'Indépendance, érigée à l'est de la <em>6th Street</em>, sans se soucier du centre administratif fixé par Penn.<br />Cette <em>6th Street</em>, qui partage les 13 blocs à l'est de <em>Broad Street</em> en 8+5, est aujourd'hui un axe touristique essentiel, entre les squares Franklin et Washington à l'ouest, et les 4 squares de l'Indépendance dans les blocs intermédiaires à l'est.<br /><br />La Déclaration de 1776 me disait quelque chose dans le contexte 813, et je me suis rappelé ce que c'était, abordé sur mon billet <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/08/surimpressions-hebraiques.html"><em>Surimpressions hébraïques</em></a>. Une <a href="http://www.biblewheel.com/GR/GR_Creation_FirstDay.asp">page</a> d'un site chrétien d'exploration numérologique de la Bible hébraïque voit une certaine récurrence de 813 dans les 4 premiers vers de la Genèse, avec notamment :<br />3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. = 813<br />4a Dieu vit que la lumière était bonne; = 963<br />4b et Dieu sépara la lumière des ténèbres. = 813<br />Les valeurs s'appliquent aux versets hébreux correspondants.<br /><br />Or 813+963 = 1776, et on a donc une symétrie qui se traduit notamment par<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC7gjHiyY-Z8TKfUSmIGU9BG1D_aHSqmNWWU2tn7X0Ecd6zqRSHXtE7bc3852tTN9IxkOK8lTDDR4cXm2QBa06PBClTTDp2wf_zXT2mqEjCHAdi1ExQJdaT-yRiWJKnsn9Be0iZ5oRPMTG/s1600/pluribus.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 144px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638531796615594978" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC7gjHiyY-Z8TKfUSmIGU9BG1D_aHSqmNWWU2tn7X0Ecd6zqRSHXtE7bc3852tTN9IxkOK8lTDDR4cXm2QBa06PBClTTDp2wf_zXT2mqEjCHAdi1ExQJdaT-yRiWJKnsn9Be0iZ5oRPMTG/s200/pluribus.JPG" /></a><br />verset 3 = 813<br />verset 4 = 1776<br />Le site en question ne manque pas de mettre en <a href="http://www.biblewheel.com/gr/GR_GreatSeal.asp">relation</a> la lumière divine avec la fondation des USA, insistant sur l'unité marquée par la formule <em>e pluribus unum</em>, désignant les 13 états originels de l'Union, en 1-8-4 lettres correspondant en hébreu aux lettres אחד formant le mot <em>ehad</em>, "un", de valeur 13.<br />Je préfère signaler dès maintenant ces correspondances, qui sont à mon humble avis au-delà de toute interprétation, avant qu'un petit malin ne tire les plus folles déductions du fait que la Déclaration d'Indépendance et la Constitution des USA furent signées dans une ville 8-13. <br /><br />PS Je suis revenu sur cette affaire plus en détail sur mon blog en anglais, et suis allé un peu plus loin sur <strong>Quaternité</strong>, avec le billet <i><a href="http://quaternite.blogspot.com/2011/09/naccipolis.html">Naccipolis</a></i>.</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-91302844664334352882011-05-13T21:08:00.043-07:002011-12-07T09:14:48.804-08:00la multiplication des 813<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_1ZDgq5pQzHLMioqOz7PCBhpa61ZNf3-wENk4rUTnLcdon0azBTKqFNunTKYN8gtGJK6Ut6uuxp9QMMpqfeC6crS3g-lqKf3flf0sCznvSuf3_YfSmjshd2GO6784nNZNLucIz-JxYFUW/s1600/813_1910.JPG"><img style="MARGIN: -45px 0px 0px 6px; WIDTH: 130px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607921363816709762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_1ZDgq5pQzHLMioqOz7PCBhpa61ZNf3-wENk4rUTnLcdon0azBTKqFNunTKYN8gtGJK6Ut6uuxp9QMMpqfeC6crS3g-lqKf3flf0sCznvSuf3_YfSmjshd2GO6784nNZNLucIz-JxYFUW/s200/813_1910.JPG" /></a> <br /><div align="justify">Il est des questions qui m'obsèdent, telle celle-ci :<br />Existe-t-il une relation entre les parutions la même année 1910 du livre <em>813</em>, de Maurice Leblanc, et du <em>Liber 813</em> d'Aleister Crowley ?<br />La question est relancée par la parution 100 ans après, semble-t-il due à une erreur de fabrication, de deux numéros 813 dans la collection <strong>Rivages/Noir</strong>, soulignée par le fait que 2010/11 est aussi l'an 138 de l'Ere Pataphysique.<br /><br />Le premier titre est le roman le plus ambitieux de Leblanc, la plus longue aventure de Lupin, publiée en feuilleton dans <em>Le Journal</em>, du 5 mars au 24 mai 1910, parue en volume chez Lafitte en juin 1910 (ci-dessus la couverture originale, grâce à la courtoisie d'Arne Lupinès, de <a href="http://agencelupin.wordpress.com/">L'Agence Lupin</a>).<br />L'autre, dont le titre complet est <em>Liber 813 vel ARARITA</em>, serait <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimfCJspGpdw4Fp2jrbvQ3_mbpa1LvQ26JStDvT7he_QwyN6DCRfIp_meW_-tBVjkuE1pSBTxABkG8z_KTpE83Oeb9-n7MV-l7ZNMIvhdvbR37kUF8j9JPYGfPMiE90ntM-wGZ9cqLNLxyF/s1600/ararita.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 0px 6px; WIDTH: 118px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606392642978057218" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimfCJspGpdw4Fp2jrbvQ3_mbpa1LvQ26JStDvT7he_QwyN6DCRfIp_meW_-tBVjkuE1pSBTxABkG8z_KTpE83Oeb9-n7MV-l7ZNMIvhdvbR37kUF8j9JPYGfPMiE90ntM-wGZ9cqLNLxyF/s200/ararita.JPG" /></a>un texte qui aurait été dicté à <a href="http://books.google.fr/books?id=HlEvfflQZbIC&pg=PA175#v=onepage&q&f=false">Crowley</a> en écriture automatique pendant l'hiver 1907-08...<br />On en trouve le texte <a href="http://www.scribd.com/doc/15642924/Liber-813-Vel-570-Vel-Ararita#fullscreen:on">ici</a> en anglais, sans indication de date de publication, et <a href="http://www.paganguild.org/pissier/crowley/liberararita.htm%22%3Ehttp://www.paganguild.org/pissier/crowley/liberararita.htm">là</a> en français, avec pour première publication dans ‘<em>The Holy Books</em>’, vol. 3 (Londres, 1909-10).<br />Le texte est aussi appelé <em>Liber ARARITA</em> (אראריתא) <em>vel 813</em> (DCCCXIII), "Livre Ararita ou 813", les deux termes étant en fait équivalents, ARARITA étant acronyme d'une phrase en hébreu signifiant <em>Une est Ton Origine ! Un est Ton Esprit, et Ta <strong>Permutation</strong> Une !</em> La valeur numérique des lettres hébraïques ARARITA est 813.<br />Curieusement, dans le roman de Leblanc, 813 est un nombre énigmatique qui n'est pas important en lui-même une fois l'énigme résolue, ce sont uniquement ses chiffres 8-1-3 qui sont significatifs, quel qu'en soit l'ordre, ainsi toutes les <strong>permutations</strong> de 813 auraient été également valables, telles 138 et 381. Non seulement est-il paru deux livres 813 en 1910, mais tous deux ont un rapport avec la permutation.<br /><br />Il n'y a rien d'absolument impossible à ce que Leblanc ait connu Crowley, qui effectuait alors de fréquents séjours à Paris, et qui avait inspiré le personnage principal de <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/The_Magician_(Maugham_novel)">The Magician</a></em>, de Somerset Maugham (1908). Je me suis inscrit à un <a href="http://heruraha.net/index.php">forum</a> public consacré à Crowley pour poser la question, qui est apparue comme <a href="http://heruraha.net/viewtopic.php?t=3325">sujet 3325</a> du forum; lorsque je suis revenu y voir, ma question avait disparu et je n'étais plus membre du forum, sans aucune explication ni notification.<br /><br />L'énigme 813 outrepasse nettement ce problème difficile à élucider, ainsi un siècle plus tard le monde de l'édition connaît un nouveau bégaiement impliquant 813. L'une des grandes collections françaises de polar est <strong>Rivages/Noir</strong>, créée en 1986 par François Guérif, au succès tel qu'elle est parvenue en mars à son numéro 813, qui échut à un auteur français, Tito Topin.<br />Le coup de tonnerre vint deux mois plus tard, avec la parution d'un autre n° 813 :<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic5DpkhcKWwMPrGi9zLw5YChffZ_4h9Av4WlR8FQ3V373xitoWucjrQnzzWk8h4MnyM13Lfcq3-MW2fXOpDAbKC8niSrUsPBAKc4LeO_5NuRs51KQVb-p-OgC1at0f2lSRb1S_c9UjFFbb/s1600/rivages813S.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 108px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606390532875170002" border="0" alt="Merci Black Jack" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic5DpkhcKWwMPrGi9zLw5YChffZ_4h9Av4WlR8FQ3V373xitoWucjrQnzzWk8h4MnyM13Lfcq3-MW2fXOpDAbKC8niSrUsPBAKc4LeO_5NuRs51KQVb-p-OgC1at0f2lSRb1S_c9UjFFbb/s400/rivages813S.jpg" /></a>Renseignements pris, il s'agirait d'un cafouillage pour cet autre roman français qui était prévu sous le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rivages/Noir">numéro 821</a>, mais l'éditeur a assumé l'erreur et les deux livres figurent à son <a href="http://www.payot-rivages.net/index.php?id=4&page=41&genre=Rivages%2FNoir">catalogue</a> sous le numéro 813, tandis que le numéro 821 reste inattribué.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_kAfKGamoWijryPKIX6plYusn7HWUz7dqjckarcpVKzTg-BffgRKSYvZHJwHrOjfhN9RBmF0fhH-nFsol6kMyPWf8nfl-ZCzRrJ7zjSqxQ0WvwFsFr_jYFCcyBBNDzKE46wzpuZp7nMSo/s1600/813payot.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 135px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606414548798646754" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_kAfKGamoWijryPKIX6plYusn7HWUz7dqjckarcpVKzTg-BffgRKSYvZHJwHrOjfhN9RBmF0fhH-nFsol6kMyPWf8nfl-ZCzRrJ7zjSqxQ0WvwFsFr_jYFCcyBBNDzKE46wzpuZp7nMSo/s400/813payot.JPG" /></a>Ce n'est peut-être pas une erreur unique, le <a href="http://www.payot-rivages.net/index.php?id=4&page=37&genre=Rivages%2FNoir">catalogue</a> affichant aussi deux numéros 717, au lieu des numéros 716-717. Détail amusant, j'ai trouvé une <a href="http://www.noircommepolar.com/ktml2/images/uploads/pdf/capricorne.pdf">chronique</a> de 2009 en faisant état, due à François Braud, n° 716 de <strong>813</strong>.<br /><br />La bévue sur 813, assurée fortuite par <strong>Rivages/Noir</strong>, prend une tournure fatidique aux yeux d'un pataphysicien, pour lequel l'année en cours est l'an 138 de l'Ere Pataphysique (dont l'an 1 a commencé le jour de la naissance de Jarry, le 8 septembre 1873 vulgaire), or le premier numéro en 138 EP de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfcbEo-AR7iUKWBxTfqruErseE7iLTu-bGPMQ4aJnwd9TWA6Pfe1midhqcDVwNnpr7kGnngofJtPMuH3foqYZ4lD-_TByTxpwac1_ZcM9EVGbpzW4s8Q2F7azpGYl1jdofIMbSK8kc2-Hq/s1600/VC13_8+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 0px 6px; WIDTH: 124px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606392645612882274" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfcbEo-AR7iUKWBxTfqruErseE7iLTu-bGPMQ4aJnwd9TWA6Pfe1midhqcDVwNnpr7kGnngofJtPMuH3foqYZ4lD-_TByTxpwac1_ZcM9EVGbpzW4s8Q2F7azpGYl1jdofIMbSK8kc2-Hq/s200/VC13_8+001.jpg" /></a>la revue du Collège de 'Pataphysique, <em>Viridis Candela</em>, était le n° 13, 8e série. Nul calcul dans cette coïncidence, à moins qu'elle n'ait été ourdie bien des décennies plus tôt, car la revue a été conçue dès l'origine (en 1950 vulgaire, 78 EP) selon une loi rigoureuse, 4 numéros par an, chaque série durant 7 ans et donc 28 numéros, au terme desquels maquette et sous-titre de la revue changent. La 8e série, <em>Le Correspondancier</em>, a débuté en Absolu 135 (septembre 2007 vulgaire), et c'est une logique implacable qui a donc fait du 1er numéro de 138 le 13 de cette 8e série, trois mois après le centenaire de la parution du <em>813</em> de Leblanc. A moins d'occultation du Collège, le numéro 8 de la série 13 paraîtra le 1er Gidouille 171 EP, soit le 15 juin 2044.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYsqq2wqdqbtMr6JFtjzn4c6U-77lNHawr1mo3DNWAejsRa26lca79r3X0eDociG-dbHwz34qm9g_7QR2VTxSKWoL6aKBZU4igJtxFYtcD07IhZ-dVKnc7Xc00YMU6YOdD16kSzGTRMnUR/s1600/VC8_13.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 116px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606390539681101330" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYsqq2wqdqbtMr6JFtjzn4c6U-77lNHawr1mo3DNWAejsRa26lca79r3X0eDociG-dbHwz34qm9g_7QR2VTxSKWoL6aKBZU4igJtxFYtcD07IhZ-dVKnc7Xc00YMU6YOdD16kSzGTRMnUR/s400/VC8_13.JPG" /></a> Pour ce qui est du <em>Liber 813</em> de Crowley, je n'ai pas réussi à trouver la date précise de sa première publication qui, au cas où elle aurait été postérieure au 7 septembre 1910, aurait été en 38 EP.<br /><br />Divers illustres pataphysiciens se sont passionnés pour Arsène Lupin, auquel a d'ailleurs été consacré un numéro complet de <em>Viridis Candela</em> (5e série, n° 10).<br />Le 13 Phalle 100 EP (soit le 23 août 1973 vulgaire) a été fondée la Sous-Commission du Collège Oulipopo (Ouvroir de Littérature Policière Potentielle), par divers pataphysiciens parmi lesquels les spécialistes du polar Michel Lebrun et Jacques Baudou. Peu après s'y sont joints des non-pataphysiciens, tel François Guérif (futur patron de <strong>Rivages/Noir</strong>).<br />Au sein de cette équipe est née l'idée d'une association ouverte à tous d'Amis de la Littérature Policière, qui fut fondée en 1980, principalement à l'instigation de Lebrun qui lui trouva son nom, <strong>813</strong> en hommage à Leblanc, et proposa qu'elle fut limitée à 813 membres. Il en fut le numéro 1, tandis que le n° 813 était réservé à un descendant de Leblanc. Guérif, n° 74, fut président de <strong>813</strong> de 1992 à 1995. Il jouxte Lebrun sur cette photo de l'Oulipopo en 1982 :<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwO09vQ9qpnfg8BjaXeniZ758WMMUjzmXg-vPwfESvPmloq20pHbwz5oS_DJZLE8dA8RPMeIPdU-2vnzez3Tju1aJWFnbEruLGc886_gu53Ywqrfrni8FhyJ79jY3xVluSIOmGMXmDi7dt/s1600/oulipopo+001.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 354px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606390538374278834" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwO09vQ9qpnfg8BjaXeniZ758WMMUjzmXg-vPwfESvPmloq20pHbwz5oS_DJZLE8dA8RPMeIPdU-2vnzez3Tju1aJWFnbEruLGc886_gu53Ywqrfrni8FhyJ79jY3xVluSIOmGMXmDi7dt/s400/oulipopo+001.jpg" /></a><br />La plupart des professionnels du polar ont un jour ou l'autre été membres de <strong>813</strong>, sans parler de nombreux amateurs. J'en ai été membre plus de 10 ans, et l'ai quitté il y a 2 ans, précisément suite au refus des responsables actuels de la revue (<em>813</em>) de s'intéresser au lien éventuel entre Crowley et Leblanc.<br />Joseph Bialot fut un membre de la première heure de <strong>813</strong>, avec le n° 15, Tito Topin y a le n° 679.<br /><br />L'attribution du n° 813 de <strong>Rivages/Noir</strong> à Tito Topin offre une autre curiosité, car la valeur numérique de TITOTOPIN est 138 (addition des rangs de ses lettres dans l'alphabet).<br />Topin rime avec Lupin qui décodait un message selon ces équivalences dans une nouvelle parue en avril 1911, avec une autre coïncidence éditoriale stupéfiante car ce même mois Sherlock Holmes utilisait le même procédé dans une nouvelle inédite, avec d'autres parallèles étudiés <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/divers/depic/redcircle.htm">ici</a>.<br /><br />J'ai étudié <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/gematrie.htm">ici</a> et <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/divers/depic/horreur.htm">là</a> l'éventualité de correspondances gématriques cachées dans l'oeuvre de Leblanc, particulièrement pour <em>813</em> qui pourrait contenir de multiples allusions à l'affaire de l'enfant <strong>lupin</strong> Gaspard Hauser, en la transposant du duché de Bade à celui des Deux-Ponts, car GASPARD HAUSER = DEUX PONTS = 138.<br />Ceci rend compte de la solution de l'énigme 813, validant n'importe quelle permutation des nombres 1-3-8, et le choix particulier de la forme 813 offre une possible subtilité de cet ordre :<br />HUIT CENT TREIZE = 183, autre permutation de 813.<br /><br />Un autre clin d'oeil de Leblanc apparaît peut-être dans ce détail du roman, où le 13 août peut se lire 13/8 :<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWjY4tMtj5ZC0xp0AKVGtIwipYKZyPR1DWH6kNmK1DacAKMW9A-bQ68y_PiscBkU4fG-w13yG8geUtCIlDcMGDL_WXu5dkncaJdZkrjMuUXl1N-eT7EYdp3cqygEqIeHTuKTsZuFKjEsUO/s1600-h/leblanc813+001.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 2px auto 10px; DISPLAY: block; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5195304015520858562" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWjY4tMtj5ZC0xp0AKVGtIwipYKZyPR1DWH6kNmK1DacAKMW9A-bQ68y_PiscBkU4fG-w13yG8geUtCIlDcMGDL_WXu5dkncaJdZkrjMuUXl1N-eT7EYdp3cqygEqIeHTuKTsZuFKjEsUO/s320/leblanc813+001.jpg" /></a> Le choix du nombre 813 par Leblanc peut donc avoir de multiples raisons, tout à fait indépendantes de Crowley. A propos de ce dernier, sans préjuger de la réalité de la réception miraculeuse des "textes saints" concernés, du moins peut-on se demander si une signification quelconque pourrait être attribuée à 813, car la formule ayant pour acronyme ARARITA est inconnue antérieurement à ce texte.<br />Crowley était parfaitement à l'aise avec les jeux gématriques en hébreu, et il est assez remarquable que les nombres un-trois-huit y soient <em>ehad-shalosh-shemone</em>, de valeurs<br />אחד-שלש-שםנה = 13+630+395 = 1038,<br />permutation de (0)138 ou (0)813.<br />Par ailleurs, du fait des révélations qui lui étaient prodiguées, Crowley se proclamait <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvV2NY_0gHUQW9W6iMAznYvxfLEZ84RILfZhG6FFOlLkGFhgKLVf9vP9CWnMXKK0bEUlvYFFTsAgYr4BXWSAdinzXsuwpXuXnGXk574LLzu4XG564kQvRH3ZMRGEGfl1nKpnaR1CljF2IW/s1600/8%253D3.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 0px 6px; WIDTH: 65px; FLOAT: right; HEIGHT: 24px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606392649500445938" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvV2NY_0gHUQW9W6iMAznYvxfLEZ84RILfZhG6FFOlLkGFhgKLVf9vP9CWnMXKK0bEUlvYFFTsAgYr4BXWSAdinzXsuwpXuXnGXk574LLzu4XG564kQvRH3ZMRGEGfl1nKpnaR1CljF2IW/s200/8%253D3.JPG" /></a>"Maître du Temple", grade le plus élevé dans l'échelle de la Golden Dawn, s'écrivant 8°=3° (avec un petit carré à la place du second °). Je n'ai pas la moindre idée de ce que ça signifie, mais ceci pourrait avoir un rapport avec 8-1-3.<br /><br />Ayant une certaine affection pour 813, j'ai été heureux de voir la bévue de <strong>Rivages/Noir</strong> associer ce nombre à Joseph Bialot, personnage extrêmement sympathique, rencontré en 2001 lors d'une manifestation <strong>813</strong>, précisément.<br />J'apprécie aussi beaucoup ses livres, notamment <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtJB0CjF79Tv6-tPQ_vtYmuGCiqarjJpaLYwlrJXoLGXymwvScJyQF25V-qpSAZA7-lAVv8yOgw6N_pKhzBKdaOEATNEgGMwVEC-Gl_LvFhXvNkyJS9oD1SSXET7UFs9vo_tEP2lDLaT_c/s1600/menage.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 0px 6px; WIDTH: 129px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5606493965163675490" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtJB0CjF79Tv6-tPQ_vtYmuGCiqarjJpaLYwlrJXoLGXymwvScJyQF25V-qpSAZA7-lAVv8yOgw6N_pKhzBKdaOEATNEgGMwVEC-Gl_LvFhXvNkyJS9oD1SSXET7UFs9vo_tEP2lDLaT_c/s200/menage.JPG" /></a>sa tétralogie <strong>LOUP</strong> (publiée au <strong>Seuil</strong> en 1999-2001), bien que son héros Loup Fresnel ne semble en rien inspiré par Arsène <strong>LUPIN</strong>.<br />Bialot y a ajouté une <a href="http://www.babelio.com/livres/Bialot-La-Menagerie--Entre-chien-et-loup/15752">conclusion</a> avec une enquête sur l'assassinat de Loup dans <em>La Ménagerie : Entre chien et loup</em>, son premier titre publié par <strong>Rivages/Noir</strong> en 2007, n° 635, <strong>186</strong> numéros avant le n° 821 qui lui serait en principe attribué pour son roman suivant chez Guérif.<br />En <a href="http://www.babelio.com/livres/Bialot-186-marches-vers-les-nuages/115587">2009</a>, Bialot a publié <em><strong>186</strong> marches vers les nuages</em> chez <strong>Métailié</strong>.<br />Il est aussi à souligner que Bialot est le premier détenteur du "fauteuil n° 15" de <strong>813</strong>, ce qui en fait le plus ancien adhérent. Le seul numéro antérieur toujours attribué à son premier détenteur est le 1, déclaré incessible après la mort de Michel Lebrun.<br /><br />J'ai lu peu de Tito Topin, et vais peut-être m'y remettre après la constatation que son numéro <strong>813</strong>, <u>679</u>, additionné de la gématrie <u>134</u> d'ARSENE LUPIN que j'ai vue omniprésente chez Leblanc, mène au total fatidique :<br />679+134 = 813<br /><a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=TITOTOPIN%0AGASPARDHAUSER%0AKASPARHAUSER%0ADEUXPONTS%0AHUITCENTTREIZE%0AARSENELUPIN&section=1">Ce lien</a> vers le Gématron permet de vérifier les principales relations gématriques abordées plus haut.<br /><br />Je rappelle que j'ai consacré de nombreuses pages de ce blog aux citations de 813 dans les films de Truffaut, répertoriées <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/813/813.htm#résumé">ici</a>, n'ayant a priori à voir ni avec la 'pataphysique ni avec l'association <strong>813</strong>.<br /><br />En écrivant ceci ce 13 mai, j'écoutais d'une oreille les infos de 13 h à France-Inter. Ensuite vint l'émission <em><a href="http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/la-marche-de-l-histoire/index.php?id=104528">La marche de l'histoire</a></em>, consacrée à <em>Belphégor</em>, et l'invité venu en parler était Jacques Baudou, l'un des fondateurs pataphysiciens de l'Oulipopo et de <strong>813</strong>. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">PS</span> du 5 octobre : je ne vois pas d'immédiat rapport avec le numéro 821 de <strong>Rivages/Noir</strong> devenu 813, mais il existe une autre bizarrerie 813-821 qu'un récent passage à la BPI de Beaubourg m'a remémorée. <br />Dans la classification décimale <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Dewey_Decimal_classes#800-899_.E2.80.93_Literature">Dewey</a>, le premier chiffre 8 correspond à la littérature, le second chiffre aux langues, et cet Américain a choisi le <span style="font-style:italic;">number one</span> pour la littérature américaine. Dans la sous-catégorie suivante, 3 correspond à la fiction, et j'ai ainsi depuis longtemps remarqué sur des livres américains en VO que leur classification Dewey débutait par 813, ceci encore récemment en consultant <span style="font-style:italic;">Only Revolutions</span>, de Mark Z. Danielewski, à l'occasion de l'écriture de <span style="font-style:italic;"><a href="http://quaternite.blogspot.com/2011/09/naccipolis.html">Naccipolis</a></span> sur <span style="font-weight:bold;">Quaternité</span>. Sa classification <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Only_Revolutions">Dewey</a> est 813/.54 22. <br />Cette classification est utilisée par la plupart des bibliothèques, mais la BPI en emploie une variante, la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_d%C3%A9cimale_universelle#Classe_8_-_Langue._Linguistique._Litt.C3.A9rature">CDU</a> (Classification décimale universelle) où la littérature américaine est cotée 821, ainsi la cote de <span style="font-style:italic;"><a href="http://sbib.ck.bpi.fr/cgi-bin/bestn?id=&act=8&auto=1&nov=1&t0=821+DANI+4+ON&i0=5&s0=6&v1=0&v2=0&v3=0&sy=0&ey=0&scr=1">Only Revolutions</a></span> est-elle<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcfjVx8ti0w_tTyr6Lmsgu20UNYX2D8W4hxDnFwh_5jabiNa4dJbn-rXGh1ApkARjo9P00aoh41I7U6wSk72KWcaTxmNWcSH1FV_EuxLEr9IC3Wm0aO96f2CqJPD6nHM9AjlU_OMm5UFq0/s1600/821.JPG"><img style="display:block; margin:2px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 27px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcfjVx8ti0w_tTyr6Lmsgu20UNYX2D8W4hxDnFwh_5jabiNa4dJbn-rXGh1ApkARjo9P00aoh41I7U6wSk72KWcaTxmNWcSH1FV_EuxLEr9IC3Wm0aO96f2CqJPD6nHM9AjlU_OMm5UFq0/s400/821.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659908111501557298" /></a>D'autres bibliothèques (universitaires notamment) utilisent la même classification, mais elle est en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_d%C3%A9cimale_universelle#Utilisation_dans_le_monde">régression</a> au profit de la CDD (Dewey) et les auteurs américains aujourd'hui cotés 821 pourraient être cotés prochainement 813 (comme dans les médiathèques publiques par exemple).<br /><br />Tout ce que je vois à ajouter est que <strong>Rivages/Noir</strong> a d'abord publié essentiellement des romans américains (85% parmi les 100 premiers titres), dont la proportion a progressivement décru (moins de 50% pour les 100 derniers titres). Je m'émerveillais plus haut que les deux numéros 813 aient échu à des auteurs français, membres de <span style="font-weight:bold;">813</span>, mais il aurait été peut-être plus frappant que le 821/813 ait échu à un roman américain, situé à la cote 813 ou 821 selon les bibliothèques. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">PS</span> du 7 décembre : Je pensais qu'Aleister Crowley était le créateur de la formule ARARITA, mais elle est bien plus ancienne et déjà mentionnée dans la <span style="font-style:italic;">Philosophie occulte</span> d'Agrippa (1531), lequel l'a empruntée à des sources hébraïques antérieures.<br />Il semble en revanche acquis que ce soit Crowley qui en ait détourné le sens vers l'idée de permutation, et qui l'ait rendue synonyme de sa valeur numérique 813.<br />En France, Eliphas Lévi mentionne la formule dans <span style="font-style:italic;">Dogme et Rituel de la haute Magie</span> (1854), critiqué par <a href="http://books.google.fr/books?id=U2U9AAAAYAAJ&pg=PA406&dq=ararita&hl=fr&ei=ZAjfTrn0HIO3hQfUru3pBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CD0Q6AEwAzgo#v=onepage&q=ararita&f=false"><span style="font-style:italic;">La Revue philosophique et religieuse</span></a> en 1855, où je note ce commentaire, dont je ne sais s'il exprime la pensée de Lévi ou celle de son critique A. Vaillant:<blockquote>C'est pourquoi les cabalistes hébreux le nomment et le nombrent par les sept lettres du mot ararita, ou comme dirait le caldéen, ararati, c'est-à-dire alta nox, haute nuit, nuit étoilée dont les sept astres du pôle sont, au septentrion qui les nomme, l'alta ratio, la haute raison de la lumière du jour (...)</blockquote>Je remarque donc <span style="font-style:italic;">ararita</span> devenant son anagramme <span style="font-style:italic;">ararati</span>, et sa relation aux sept astres du pôle, soit à la Petite Ourse. Un autre roman de Leblanc, <span style="font-style:italic;">La Comtesse de Cagliostro</span>, est fondé sur une énigme septénaire, dont la solution sera la Grande Ourse. <br />Je remarque encore la relation à la lumière, alors qu'il est assez connu, notamment de Crowley, que le 3e verset de la Genèse, <span style="font-style:italic;">Dieu dit "Que la lumière soit !", et la lumière fut.</span>, a pour valeur 813. <br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-57144822418990862392010-06-23T23:06:00.028-07:002010-09-15T05:57:38.787-07:00le pommadé dévoilé<div align="justify">Il est plutôt nécessaire d'avoir lu le billet précédent avant d'aborder celui-ci, qui en prolonge quelques points et aborde ensuite ses oublis.<br /><br />Je dois aborder d'emblée un point extrêmement complexe, dont la suite dépend quelque peu. Il a été vu que Perec comme l'auteur du Grand Parchemin ont utilisé la polygraphie du cavalier, en prenant pour point d'origine la case 6,6 selon leurs notations respectives.<br />Perec a gardé le secret sur les motifs qui l'avaient fait débuter par cette case 6,6, à laquelle un domino double-six sur un porte-clé fait allusion; de semblables jalons apparaissent dans chaque chapitre, permettant de baliser la progression du cavalier dans l'immeuble découpé verticalement en 10 niveaux (avec curieusement une notation inversée, de 1 pour le dernier étage à 10, noté 0, pour les caves), et horizontalement en 10 lieux (essentiellement des pièces, mais aussi des paliers, par exemple).<br />10 x 10 = 100, mais Perec a choisi de perturber son système en oubliant une case dans le parcours du cavalier, celle correspondant au coin inférieur gauche de l'immeuble. Il se trouve que ses coordonnées sont 0,1 et qu'il s'agit de la 66e position du cavalier, ainsi ces deux cases correspondant à des choix sont donc le chapitre 1 de coordonnée(s) 66 et le chapitre 66 de coordonnée 1.<br />Si les solutions de la polygraphie du cavalier sont connues pour un échiquier normal, Perec a dû trouver lui-même une solution pour un échiquier de 10 x 10 : <blockquote>J'y suis parvenu par tâtonnements, d'une manière plutôt miraculeuse.</blockquote>Il est probable qu'il ait commencé par la case finale, le chapitre 100 (en fait 99 puisqu'un chapitre n'a pas été écrit) de coordonnées 6,1, le bureau où Bartlebooth meurt, au bout de son appartement. On sait au moins que Perec a trouvé plusieurs parcours, et qu'il a choisi celui permettant de commencer sur le palier de Bartlebooth.<br />Peut-être fait-il aussi partie<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF9HrlLGvYJGbTThOmYnqRXFQnlnFheqIVXyg6m4yMAhayctDiQBgylBc1tmFyKfj_EBhwgeTot2pJIVuTTtjOGbBaskh2JRtYJVbbWQaGeXa1FrHkYxvzrIN8npzvlOy20i779UhhbRt-/s1600/WLNSPANN2.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487346312427337362" border="0" alt="merci et chapeau bas" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF9HrlLGvYJGbTThOmYnqRXFQnlnFheqIVXyg6m4yMAhayctDiQBgylBc1tmFyKfj_EBhwgeTot2pJIVuTTtjOGbBaskh2JRtYJVbbWQaGeXa1FrHkYxvzrIN8npzvlOy20i779UhhbRt-/s320/WLNSPANN2.jpg" /></a> du miracle d'avoir eu ce coin 0,1 en position 66, à partir d'un départ en 6,6, et est-ce la décision du second choix de Perec pour "l'erreur dans le système", principe de base oulipien, quoi qu'il en soit il résulte de ces choix que ces trois chapitres spéciaux, premier, dernier et inexistant, correspondent à 3 des 4 sommets d'un rectangle dans le carré de l'immeuble; j'en ai matérialisé deux côtés par deux lignes rouges continues ci-dessus, les deux autres par des lignes discontinues, reliant l'autre coin, de coordonnées 0,6.<br /><br />Il se passe quelque chose de curieusement similaire pour le Grand Parchemin, où il y a aussi des "erreurs dans le système". Je rappelle que son décryptage passe par 4 étapes :<br />- extraction des 128 lettres du code, en deux séries de 64 encadrant la formule en clair AD GENESARETH; ces lettres sont insérées régulièrement toutes les 6 lettres dans une recension latine de Jean 12,1-11, parfois quelque peu malmenée;.<br />- application successive de deux clés de Vigenère, l'une de 128 lettres correspondant à l'épitaphe de la stèle + PS PRAECUM, l'autre de 8 lettres, MORTEPEE, les lettres bizarres de la stèle;<br />- disposition des deux séries de 64 lettres sur deux échiquiers, et lecture selon la polygraphie du cavalier, en l'occurrence le premier parcours fermé découvert par Euler; la case de départ du premier échiquier est 6,6, le parcours du second échiquier est le reflet du premier (miré dans le lac de Génésareth ?), débutant donc en 3,6.<br /><br />Dans <a href="http://www.renneslechateau.it/index.php?sezione=studi&id=greatparchment">son analyse</a> détaillée de l'élaboration du "parchemin", Mariano Tomatis note de nombreuses erreurs dans la recopie du texte latin original, certaines omissions pouvant être volontaires, pour parvenir à un total de 846 lettres apte à recevoir les 140 lettres additionnelles. Plus curieusement, il y a trois erreurs dans les lettres du code, difficilement imputables à des confusions puisque ce sont les lettres OHX qui ont remplacé les lettres EFT, pas vraiment ressemblantes, surtout dans l'onciale employée pour le parchemin. Dans les décodages proposés par Cherisey dans <em>Circuit</em> comme dans <em>Pierre et Papier</em>, les erreurs sont présentes, mais conduisent sans explication à la fameuse formule :<br />BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J’ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES<br />alors que le déchiffrage réel du code mènerait à<br />BERGE<u><strong>T</strong></u>E PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF <strong><u>S</u></strong>AX DCLX<strong><u>H</u></strong>XI PAR LA CROIX (...)<br />qui n'est plus l'anagramme de l'épitaphe. Le décryptage habituel ne repose donc sur aucun document connu, vrai ou faux.<br /><a href="http://www.esonews.com/auteurs/Ambition-Barbare.asp">Philippe Duquesnois</a> a vu que les "erreurs dans le système" ne semblaient pas quelconques. Les deux premières <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB0jUDrFnVz5WiSy4oQ49zr4qegCTdm3aetPqqBVr7Kah9jpkMRhCTqmMhZdC25sIOcS-ofiSomyIyXhamhvyvVDuCYA5qRC2P1nABppOZontiSM4fgIbWqyaI_5OUZh4iVN-5lyceNoQV/s1600/martha.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 165px; FLOAT: right; HEIGHT: 78px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487115297894792642" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB0jUDrFnVz5WiSy4oQ49zr4qegCTdm3aetPqqBVr7Kah9jpkMRhCTqmMhZdC25sIOcS-ofiSomyIyXhamhvyvVDuCYA5qRC2P1nABppOZontiSM4fgIbWqyaI_5OUZh4iVN-5lyceNoQV/s400/martha.JPG" /></a>erreurs sont consécutives, et encadrent le premier mot de 6 lettres du texte source réalisant cette possibilité.<br />Avec un petit coup de pouce du copiste, qui a une fois inséré une lettre de code après un saut de 7 lettres, au lieu de 6, dans le texte source de Jean 12. Ce mot MARTHA est souligné ci-dessus en rouge sur la ligne du bas correspondant à la source, les lettres additionnelles du parchemin <u>OH</u> (au lieu de EF) sont soulignées en bleu sur la ligne du dessus, la ligne intermédiaire étant sa transcription (empruntée à <a href="http://www.renneslechateau.it/index.php?sezione=studi&id=greatparchment">l'étude</a> de Mariano).<br />Il n'existe ensuite qu'un seul autre mot de 6 lettres <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT2t-99ECU4RPrp8Lj42uzXAhEDOoIlvhdmucZYDxboqJe8b9NdBqaVjLGvRqa90F9naux_dEWTIAstwOL1Wn5bHmYnXKOPQT7zXVKaiKOICKnDdEUqwNWDo2nvYjydm1g0ExbwhatyXC2/s1600/ueniit.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 141px; FLOAT: right; HEIGHT: 85px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487115303129307314" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT2t-99ECU4RPrp8Lj42uzXAhEDOoIlvhdmucZYDxboqJe8b9NdBqaVjLGvRqa90F9naux_dEWTIAstwOL1Wn5bHmYnXKOPQT7zXVKaiKOICKnDdEUqwNWDo2nvYjydm1g0ExbwhatyXC2/s400/ueniit.JPG" /></a>avant lequel est insérée une lettre, au prix d'une légère modification du texte source, dont un mot de deux lettres a été omis. La 62e lettre insérée, <u>X</u> (au lieu de T) vient juste avant le mot de 6 lettres VENIIT, mais ici le copiste a rassemblé les deux I de ce mot en un seul glyphe, si bien qu'il vient une autre lettre du texte source, T, avant la lettre du code suivante, <u>G</u>, correcte.<br />Ainsi les erreurs bornent les seuls mots de 6 lettres du texte actualisant une rare possibilité, avec une curieuse circonstance, le second mot de 6 lettres n'en est plus un de par l'intervention du copiste... <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQRBprDyJ29E5dFfiizLOdNtxpTVEhLzdp_KSAIroC0rSDWMS-1m5OaZQ9BCPTrs9rFjbFxmPTG9qKrzoCWdLHz7i7cXlO1Je1ZsZLp8dzIbt8c7KNY1TriCT3A4l1Jz77g7GrDkip-Qag/s1600/XNLSPANN2.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487346308637272242" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQRBprDyJ29E5dFfiizLOdNtxpTVEhLzdp_KSAIroC0rSDWMS-1m5OaZQ9BCPTrs9rFjbFxmPTG9qKrzoCWdLHz7i7cXlO1Je1ZsZLp8dzIbt8c7KNY1TriCT3A4l1Jz77g7GrDkip-Qag/s320/XNLSPANN2.jpg" /></a>Le premier cas, donnant deux lettres sur une rangée du premier carré (ici XR après les prétendus décodages Vigenère, alors qu'on devrait avoir HT), peut désigner cette rangée 6, et l'autre lettre, isolée (P au lieu de S), indiquerait alors l'autre coordonnée, la colonne 6, et donc une seule case, la 6,6 point de départ du cavalier.<br />Cette équerre s'inscrit dans un rectangle de 6x5 cases, comme <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaF14UGOszmr6WUHTTi1gc52pvQaPlNTfEf2kCZP0KynpWV4ChcA9tnUZEz8_8Ew55Ny_w-1NDLMTDOetoJQQNMub3_bWQHZsnRfdWma9fxdTfaHgVVoBr4ZmXC6sLv6tdO_QN66igJP9i/s1600/ARC4.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 118px; FLOAT: left; HEIGHT: 122px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487854444922770962" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaF14UGOszmr6WUHTTi1gc52pvQaPlNTfEf2kCZP0KynpWV4ChcA9tnUZEz8_8Ew55Ny_w-1NDLMTDOetoJQQNMub3_bWQHZsnRfdWma9fxdTfaHgVVoBr4ZmXC6sLv6tdO_QN66igJP9i/s200/ARC4.jpg" /></a>l'équerre dessinée par les chapitres spéciaux de VME, correspondant aux cases 6,6-0,1-6,1 (ci-contre dans une version simplifiée au seul parcours du cavalier) . Dans le Parchemin nous avons, toujours dans l'ordre de la polygraphie, les cases 6,6-6,3-1,6-(6,2).<br />Si Perec usait du qualificatif "miraculeux", que dire ici où, à partir d'un texte découpé en tranches de 6 lettres, deux mots de 6 lettres permettent presque naturellement de pointer la case 6,6 ? Presque, puisque la manipulation sur VENIIT en fait en cours de route un mot de 5 lettres, alors qu'une 4e lettre fausse aurait interdit cette désignation.<br />Il semble impossible de favoriser une hypothèse, tant le hasard semble avoir aidé les concepteurs. Comme j'avais avancé dans le dernier billet que la Chevalerie de Sion avait pu suggérer le parcours du cavalier, et comme nous sommes en présence d'amateurs de calembours, je serais tenté par celui-ci :<br /><strong>VI</strong> (6) <strong>génère Vigenère</strong>.<br />Ni Plantard ni Cherisey ne semblent avoir fait de commentaires poussés sur le Six, pourtant présent par le Sceau de Salomon couvrant l'Hexagone en couverture de <em>Circuit</em>. Des choses fort curieuses apparaissent par ailleurs dans diverses spéculations de Plantard, qui notamment attribue la polygraphie du cavalier à Vigenère. Selon Chaumeil dans <em>Le Testament du Prieuré de Sion</em>, Plantard aurait donné le 6 juin 1964 une conférence à RLC sur la Polygraphie du Cavalier, en utilisant une variante immédiate du parcours fermé d'Euler. Si c'est invérifiable, on remarque la date, 6/6 comme la case 6,6, et l'année 64 comme le nombre de cases.<br />Plus assuré est un article en 1989 traitant du symbolisme des échecs dans <em>Vaincre</em>, publication du Prieuré de Sion, attribué à un certain Frère Norberto. Son discours fumeux ressemble à s'y méprendre à du Plantard, et à ce pseudo correspond un saint fêté le 6 juin, encore le 6/6...<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBkJV_8bRujkjgEhRfxXxajh6dqTIlWhUmUCdhi6z7nFp2f31BZWSOdkc64mhOsw3i4VcVtLSZ1VaZb_vAgOuRCXKJsKALksscnKqLLh5Vizn3JmNkrNpQpW2EmJu1eDMaOgThqf_iDZ4i/s1600/Asm%C3%A9d%C3%A9e.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 131px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487440997158959810" border="0" alt="Le diable soutenant le bénitier à l'entrée de l'église de Rennes-le-Château - © Johan Netchacovitch" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBkJV_8bRujkjgEhRfxXxajh6dqTIlWhUmUCdhi6z7nFp2f31BZWSOdkc64mhOsw3i4VcVtLSZ1VaZb_vAgOuRCXKJsKALksscnKqLLh5Vizn3JmNkrNpQpW2EmJu1eDMaOgThqf_iDZ4i/s320/Asm%C3%A9d%C3%A9e.JPG" /></a> L'article est disponible <a href="http://www.renneslechateau.it/documenti/testi/norberto.pdf">ici</a>, grâce à Mariano Tomatis. Il s'achève sur l'analyse de l'inscription au-dessus du bénitier de l'église de RLC, portée par un diable :<br /><strong>P</strong>AR CE SIGNE TU <strong>LE</strong> VAINCRA<strong>S</strong><br />La formule commence et s'achève sur les lettres <strong>PS</strong>, et le <strong>LE</strong> inhabituel porte ses lettres à 22, nombre des arcanes du tarot (dixit Norberto). Le pavage en échiquier de l'église symboliserait le chemin spirituel de l'Initié du Prieuré de Sion, qui doit le parcourir en 3 groupes de 21 sauts du cavalier, de 1 à 22, de 22 à 43, de 43 à 64. Il peut ensuite revenir au 1, mais avec le choix entre les équerres passant par le 14, la Tempérance et le E de L<strong>E</strong>, ou le 15, le Diable et le V de <strong>V</strong>AINCRAS...<br />De ce fatras il peut venir que la case 6,6 selon la notation moderne de l'échiquier est aussi la 22e lettre du code, et que le Diable est concerné au premier chef.<br /><br />Perec a déclaré dans l'entretien <em>Ce qui stimule ma racontouze</em> que l'écart du chapitre 66 avait quelque chose à voir avec le Diable, qui devait apparaître dans ce chapitre. Selon lui toujours, il serait bien connu que 6 est le nombre du Diable.<br />Les perecologues accueillent ces propos avec scepticisme : aucune contrainte du Cahier des Charges ne concerne le Diable. De fait il est question au chapitre 65 d'une femme qui sait faire apparaître le Diable à ceux qui peuvent y mettre le prix; c'est son amant qui joue le rôle, lequel recevra au pénitencier le matricule 1 758 064 176 <blockquote>qui est aussi le nombre des Diables de l'Enfer, puisqu'il y a 6 légions démoniaques comprenant chacune 66 cohortes comprenant chacune 666 compagnies comprenant chacune 6666 Diables.</blockquote><br />Bien avant de m'intéresser au Grand Parchemin, j'avais développé diverses remarques sur VME, notamment sur mon <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/index.htm">site</a>. J'avais ainsi vu Perec en <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/secret.htm">père C</a>, avec une allusion aux 6 protons et 6 neutrons de l'élément C (carbone), et une autre à Persée, sans avoir alors songé au cheval Pégase, modèle de l'adepte de Sion selon Norberto : <blockquote>L'Initié de l'ORDRE doit faire le saut du Cavalier, comme Persée sur le cheval Pégase. Pégase étant né du corps mutilé de la Méduse à laquelle Persée a tranché la tête, ce dernier arrive en Ethiopie, origine de l'échiquier, où il délivre Andromède.</blockquote><br />J'avais encore été frappé <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqGDptIwXT4bscF65Udd4yrPd3VCN3x0zm5dCphQqYSuNwl8KDPMrNA0xI5wLjFKmI4UOIC4qMlhUOWLV0L1XY5UUCOZzzFdICuZR605D4-jMawJKRnxq59DibOqy0xLKpU-1ipVqtJD7p/s1600/pegaso.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 156px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487731274272565090" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqGDptIwXT4bscF65Udd4yrPd3VCN3x0zm5dCphQqYSuNwl8KDPMrNA0xI5wLjFKmI4UOIC4qMlhUOWLV0L1XY5UUCOZzzFdICuZR605D4-jMawJKRnxq59DibOqy0xLKpU-1ipVqtJD7p/s200/pegaso.JPG" /></a>par certains thèmes récurrents dans VME, ne semblant pas relever des contraintes avouées, celui très net déjà évoqué du cheval, mais aussi par deux autres thèmes plus rares, et deux seulement, le Diable et la décapitation. Je crois ne l'avoir mentionné que sur la liste Perec, pour susciter d'éventuels rebonds, sans succès. Il se trouve que l'un des cas "Diable" concerne le chapitre 74, de coordonnées 0,6, celui qui complèterait le rectangle formé par le chapitre manquant et les premier et dernier chapitres. Une de ses curiosités est qu'il ne semble pas résoudre une contrainte que Perec s'est particulièrement attaché à respecter, la mention des coordonnées du lieu, sous la forme 6 ou 06.<br />Je me suis demandé s'il ne fallait pas la trouver dans les 6 phrases du chapitre, présentant une particularité : les 5 premières phrases sont plutôt normales, quoique sensiblement plus développées qu'un SMS, mais la 6e phrase est hors normes, s'étendant sur trois pages et 6 alinéas, à coup sûr la plus longue de VME, sinon de la littérature respectueuse d'un certain classicisme.<br />Dans ce chapitre 74 le narrateur Valène imagine des royaumes entiers sous l'immeuble du 11 rue Simon-Crubellier, descendant de plus en plus bas jusqu'au 6e alinéa de la 6e phrase qui semble bien décrire les Enfers : <blockquote>et, tout en bas, un monde de cavernes aux parois couvertes de suie, un monde de cloaques et de bourbiers, un monde de larves et de bêtes, avec des êtres sans yeux traînant des carcasses d'animaux, et des monstres démoniaques à corps d'oiseau, de porc ou de poisson, (...)</blockquote><br />Il est frappant que les trois chapitres existants formant les coins du rectangle (0,1)-(6,6) concernent les 3 protagonistes essentiels de l'histoire centrale de VME, Winckler, Valène et Bartlebooth.<br /><br />J'espère développer bientôt sur mon site ce rapprochement entre les polygraphies VME et RLC, et je vais tenter de revenir à plus simple.<br />Enfin simple <strong>si on</strong> veut, car Perec a ajouté une couche de complexité à VME avec <em>Un cabinet d'amateur</em>, court roman où il a imaginé une histoire de faux tableaux, chacun issu d'un chapitre de VME. Il est probable que bien des subtilités concoctées par Perec seraient restées ignorées, sans la <a href="http://www.amazon.fr/LOeil-dabord-Georges-P%C3%A9rec-peinture/dp/2020296438">publication</a> de ses travaux préparatoires.<br />Ainsi le tableau correspondant au chapitre 65 <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF2iy4gL5OOtzfpZZHnxUaqEjRP5Hvn24v_pYIcKIHQe_ZlCySQJ9DLaGIZFvMqc-4Dqab_7_vv8PeGG6Emq-XscOfSzTWSvlEwVlnTQoobMbahKJ8VdZfDcVxb3BYw3hikJ3aUYRSVYxR/s1600/angelic.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 189px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487825443965769058" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF2iy4gL5OOtzfpZZHnxUaqEjRP5Hvn24v_pYIcKIHQe_ZlCySQJ9DLaGIZFvMqc-4Dqab_7_vv8PeGG6Emq-XscOfSzTWSvlEwVlnTQoobMbahKJ8VdZfDcVxb3BYw3hikJ3aUYRSVYxR/s200/angelic.JPG" /></a>représente-t-il le Diable, et Perec a noté dans ses brouillons "Chapitre manquant", ce qui semble confirmer qu'il y avait bien pour lui une relation entre ce chapitre non écrit et le Diable. Bien que VME possède un chapitre 66, correspondant à la 67e position du cavalier, c'est dans le chapitre 65 que Perec a placé des allusions au chapitre omis, ce qui pourrait indiquer que ce n'était pas le nombre 66 en lui-même qui avait convoqué le Diable.<br /><br />L'un des tableaux les plus riches en allusions est <em>Les Ensorcelés du lac Ontario</em>, correspondant au chapitre 3 décrivant la secte des Trois Hommes Libres, rappelant quelque peu le Prieuré de Sion. La secte d'origine japonaise est devenue ici américaine, fondée en mai 1891 par un employé de la Western Union, un tueur de boeufs et un agent d'assurances maritimes. Pourchassés, les sectaires préfèrèrent se jeter dans le lac que se rendre, dans la nuit du 13 au 14 novembre 1891.<br />C'est une curiosité de trouver l'année 1891, à partir de laquelle aurait débuté l'affaire RLC, avec le pilier Mis<strong>sion</strong> 1891 érigé quelques années <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYtPx6THgHPeUGgQCIUbE63fY5jKqCWvs19pQgr6VwRAAOT4gocZQGRYq3N13OBRUPPeM-an3rAJE_Q7P_4SbqnJsMVSA7w2tww8QeznOMM2g68DSi_XrQ8yLB_unNecHjlkHlO-AOUI5z/s1600/1681.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 115px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5488265268724823970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYtPx6THgHPeUGgQCIUbE63fY5jKqCWvs19pQgr6VwRAAOT4gocZQGRYq3N13OBRUPPeM-an3rAJE_Q7P_4SbqnJsMVSA7w2tww8QeznOMM2g68DSi_XrQ8yLB_unNecHjlkHlO-AOUI5z/s200/1681.JPG" /></a>plus tard par l'abbé Saunière. La date apparaît à une autre occasion dans Un cabinet d'amateur, à propos d'un tableau perdu de Poussin qui aurait été retrouvé cette année-là (dans la remise d'un loueur de fiacres berlinois !), or, selon la belle histoire du <em>Trésor maudit</em>, le <em>Et in Arcadia ego</em> de Poussin aurait été un indice essentiel pour Saunière.<br />On sait que Saunière a vandalisé un "pilier wisigoth" pour honorer cette date, le pilier original étant aujourd'hui conservé au musée de RLC, rétabli dans son orientation première si bien que l'inscription de Saunière est devenue 1681 NOISSIW... La date 1681 apparaît pour le tableau correspondant au chapitre 42, de coordonnées 6,7 correspondant à l'autre palier du 3e étage, à côté du 6,6 du chapitre 1. Le tableau<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp_Z058mpUU0jAKnM0UP3LIcu8sItkxHhNuSSK9OPRW6ht0R2YxpTWiBtpqYqSJqKViBuLdNpDaflsk4YMRX4oZECuT34PK6XVDT_C1Yo8LGeRyLFdrvx69KI1uk8WZel8nGIRHXvMt3Qp/s1600/heliodore.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 175px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5488439395108785730" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp_Z058mpUU0jAKnM0UP3LIcu8sItkxHhNuSSK9OPRW6ht0R2YxpTWiBtpqYqSJqKViBuLdNpDaflsk4YMRX4oZECuT34PK6XVDT_C1Yo8LGeRyLFdrvx69KI1uk8WZel8nGIRHXvMt3Qp/s200/heliodore.JPG" /></a> mentionné juste avant est <em>Les cavaliers arabes</em>, de Delacroix, correspondant au chapitre 2, au premier mouvement du cavalier donc... Selon la belle histoire RLC, la croix du message "Par la croix et ce cheval de Dieu" désignerait Delacroix, et son <em>Héliodore chassé du temple</em> à St-Sulpice (cité par Plantard et Cherisey).<br />Quel est le tableau correspondant au chapitre 1 ? Une <em>Visitation</em>, attribuée à Andrea Solario, et les notes personnelles de Perec montrent qu'il a joué avec la "visite" par une agente immobilière de l'appartement du défunt Gaspard Winckler (grâce à la clé portée par un domino double-six). Ce jeu pourrait être gratuit et sans rapport avec ses intentions en écrivant VME, mais la visite de l'agente se passe comme tous les chapitres de VME le soir du 23 juin 1975, alors que la nuit de la Saint-Jean va bientôt tomber : la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Visitation_de_la_Vierge_Marie">Visitation</a>, c'est la visite de la Vierge Marie (appelée <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fille_de_Sion#Christianisme">Fille de Sion</a>) à Elizabeth, enceinte de Jean-Baptiste.<br />Ainsi les 3 premiers chapitres de VME sont transformés en une "Visite à Sion" (6,6) menant, via des <em>Cavaliers </em>de Delacroix (7,8), aux 78 <em>Ensorcelés du Lac Ontario</em> (6,0), ressemblant fort aux Initiés de Sion... Le cavalier <strong>arabe</strong>, présent dans le chapitre de VME par un emprunt à Borges, pourrait faire allusion à l'écriture arabe, inversée par rapport à la nôtre : Perec restitue probablement dans VME le rebours d'un parcours du cavalier conçu à partir du chapitre final, de même que Plantard-Norberto a inversé le parcours original d'Euler.<br /><em>Les Ensorcelés du lac Ontario</em> est un titre emprunté à Roussel (<em>Impressions d'Afrique</em>), bien que les contraintes liées à Roussel ne concernent pas le chapitre 3. Curieusement le sujet du tableau établit un lien inédit avec le chapitre 87, où abondent des allusions hors programme à Roussel, notamment un tableau de L.N. Montalescot, tiré des personnages Louise et Norbert Montalescot d'<em>Impressions d'Afrique</em>. Il y a donc un Norbert (fêté le 6/6) caché dans cette première pièce de l'appartement de Bartlebooth (6,7), contiguë au palier (6,6) où débute VME.<br /><br />Je ne me sens guère à l'aise pour explorer plus avant <em>Un cabinet d'amateur</em>, étant quasi ignare en matière de peinture. Je vais cependant dire quelques mots du tableau correspondant au chapitre 89, point de départ du dernier billet avec sa Célestine Durand-Taillefer à Liège. En commençant ce billet, j'avais l'intention d'y insister sur la date de la mort de Cherisey, le 17 juillet 1985, remarquable pour ce fanatique du méridien zéro, car son ami <a href="http://quaternite.blogspot.com/2010/03/t-ours.html">Plantard</a> assimilait l'axe 17 janvier-17 juillet dans le cercle de l'année à ce méridien.<br />Je choisis souvent les dates de publication de mes billets, ainsi que leurs heures, en fonction de leur contenu. Le 17 revenant doublement dans la vie d'Alexis, le saint du 17 juillet, j'ai commencé mon message le 17/6, ce que j'ai voulu surdéterminer par l'heure, 17:06, mais j'avais oublié que je postais sur Blogruz, basé sur le méridien de la Californie, avec 9 heures de décalage, si bien que l'heure indiquée à la fin du billet est <a class="timestamp-link" title="permanent link" href="http://blogruz.blogspot.com/2010/06/la-vie-est-un-roman.html" rel="bookmark">08:06</a>.<br />L'écriture du billet m'a mené à tant de développements que j'ai omis cette mention, et voici qu'après avoir fini le billet j'ai songé au<em> Cabinet d'amateur</em>, et découvert que Perec avait retenu un infime détail de ce chapitre pour imaginer le tableau <em>L'arrivée de Charles Wilkes à San Francisco le 17 juin 1842</em>. Un 17 juin ! et en Californie !<br />Les nouvelles perspectives offertes étaient si riches que je me suis senti obligé d'en rendre compte ici, au matin du 24 juin. Songeant à une date propice pour un nouveau billet, j'ai regretté que le 23 juin soit passé, la date de VME, et puis je me suis avisé qu'avec le décalage horaire il était bien possible que la Californie fût toujours au 23/06, et j'ai aussitôt débuté un billet, sans prendre garde à l'heure.<br />Je me suis aperçu ensuite que l'heure enregistrée était 23:06, qui sera donc l'adresse de publication de ce message du 23/06.<br /><br />Deux remarques d'une extrême pertinence de dp sur le dernier billet :<br />1 - Dans Durand-Taillefer, Durand peut faire allusion à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Durandal">Durandal</a>, la plus fameuse des épées françaises. Taillefer peut <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1fw_nCAvOCZgnDgF6OuZJ9yoj0dO1X0VNL9nD7Ich-A02XxXKCavVqZtbPZSnbaKeek-6o6KuP2wTYxeCEWrWSmSEIiQ1xrE_sykUTmMy_msFYx1szDLi6_mhoy8OwLolHBOYZ4ygPo0t/s1600/circuit.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 127px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484019121330039730" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1fw_nCAvOCZgnDgF6OuZJ9yoj0dO1X0VNL9nD7Ich-A02XxXKCavVqZtbPZSnbaKeek-6o6KuP2wTYxeCEWrWSmSEIiQ1xrE_sykUTmMy_msFYx1szDLi6_mhoy8OwLolHBOYZ4ygPo0t/s200/circuit.JPG" /></a>se découper en fer, autre nom de l'épée (croiser le fer), et en taille, le côté tranchant de l'épée (frappes d'estoc et de taille).<br />L'épée est un mot clé de l'affaire RLC, avec le code MORTEPEE, et symbolisait pour Cherisey le méridien 0 dans <em>Circuit</em>, dont le chapitre 13, intitulé <em>La MORT</em> (d'après l'arcane 13 du tarot), invite à une promenade le long de la Rose Ligne.<br />Durandal est actuellement fichée dans le mur d'une église de Rocamadour, soit à une quinzaine de kms de Taillefer-Carennac, le fief du dernier survivant du Prieuré de Sion, Chaumeil, confident de Cherisey.<br /><br />2 - A propos du fondeur Rondeau de Carennac, précisément, dp remarque que ses dates (1493-1543) sont fort proches de celles de Paracelse, 1493-1541, par ailleurs données dans l'index de VME. Je rappelle que Perec a signé Gargas Parac son <em>What a man !</em>, ainsi Parac-else pourrait être considéré comme un autre (<em>else</em>) Perec, alors que ce passage de VME est analysé par Bertelli comme un obituaire aux Perec disparus.<br />D'autres faux personnages de VME reçoivent dans l'index des dates évoquant leur source, ainsi LN Montalescot a les mêmes dates que Roussel, 1877-1933.<br /><br />Le titre de ce billet, <strong>le pommadé dévoilé</strong>, est une anagramme de <strong>La Vie mode d'emploi</strong>. Ce "pommadé" pourrait être le Christ, en pensant à l'allemand <em><a href="http://quaternite.blogspot.com/2009/12/unter-die-salbe.html">Salbe</a></em>, "pommade", <em>Gesalbte</em>, "Christ". Si le Diable se cache entre les pages de VME, pourquoi pas Dieu aussi ? Je me souviens d'une exégèse perecquienne allant dans ce sens.<br />J'y vois aussi un parallèle avec les mystérieuses <strong>pommes bleues</strong> du Parchemin. En utilisant la catégorisation particulière de VME, il y a moyen d'affiner le parallèle (je suis daltonien) :<br /><strong>La Vie mode d'emploi - Romans =<br />A midi, pomme de vallon rose</strong><br /><br />Note du 15 septembre 10 : mon amie plasticienne Marylin m'a signalé que mon anagramme <strong>Le pommadé dévoilé</strong> était fausse, un "i" y est devenu un "e" (mais l'anagramme ci-dessus est juste).<br />C'est finalement plutôt amusant, en pensant aux erreurs du Parchemin.<br />Marylin m'a fait l'honneur de variations sur ce thème, visible sur <a href="http://marylinrolland.free.fr/Espace_de_space.html">son site</a> (qui nécessite Firefox), dont celle-ci :<a href="http://marylinrolland.free.fr/Espace_de_space.html"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 268px; DISPLAY: block; HEIGHT: 295px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5517116492735332930" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguaneSGu43CFpJRT9rRKA5FjAjuVfuTeI-LbJKptozcIv0VaMyDbmBz5kukl8i2Y56lqw3tLZXItoEwppzZbBRWwZD0danNqbPTLg6bl2NwihsyVwmefpMNwOin-svzylvJkpOBzIB0qOW/s400/ps.JPG" /></a></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-86386039347630557922010-06-17T08:06:00.052-07:002019-04-12T01:42:18.751-07:00LA VIE est un ROMAN<div align="right">
Pour Béatrice, qui a 14 jours d'avance...</div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkT_7Si0sYCM4rk5uawRep31k9Gqo41wc_EyDbIQ2imELhut6Bb6xvJOApdGwqV41L-7Qd8HWkiPxh0n-Htd4OtZp5n9ilGNe8ADq3yHiGgyrHWFua-hl1abjKVSdKn8_RSqZyjDFtPRFk/s1600/m%C3%A9sortraudit.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484019114237026258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkT_7Si0sYCM4rk5uawRep31k9Gqo41wc_EyDbIQ2imELhut6Bb6xvJOApdGwqV41L-7Qd8HWkiPxh0n-Htd4OtZp5n9ilGNe8ADq3yHiGgyrHWFua-hl1abjKVSdKn8_RSqZyjDFtPRFk/s200/m%C3%A9sortraudit.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 135px;" /></a><br />
<div align="justify">
J'ai lu récemment <i>Pierre et Papier</i>, le document où Philippe de Cherisey revendique la fabrication des deux parchemins qui ont pour une bonne part fondé le mythe de Rennes-le-Château (RLC), ainsi le plus complexe des deux, le Grand Parchemin (GP), figurait en couverture du livre signé Gérard de Sède qui a initié l'affaire, <i>Le trésor maudit</i> (dans l'édition poche de 1968).<br />
Je n'ai vu <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ewrff1xsXAdKsPLbAP9fmq3ADe_BBPaLsp1dUchFBZ76Z6BuGaak8yHx4KyqX_v14Te6wmgNL_io67tXfL6sUP9EZ8VGBxGOwngEaZIkDE7W_roNalZaoWYRaV9LGvnwHMlHnsyOGpQt/s1600/philc%C3%A9lestin.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5501098438088782994" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ewrff1xsXAdKsPLbAP9fmq3ADe_BBPaLsp1dUchFBZ76Z6BuGaak8yHx4KyqX_v14Te6wmgNL_io67tXfL6sUP9EZ8VGBxGOwngEaZIkDE7W_roNalZaoWYRaV9LGvnwHMlHnsyOGpQt/s200/philc%C3%A9lestin.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 160px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 200px;" /></a>rien de réellement neuf dans ce document, dont je connaissais l'essentiel discuté sur des forums spécialisés, sinon l'adresse de Cherisey dans les années 70 où il a écrit le texte : <b>10 rue des Célestines, à Liège</b>. Ci-contre manuscrite sur <a href="http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/meridien_zero2.htm">une lettre</a> de la fin des années 60.<br />
Ceci m'a été aussitôt évocateur. Un de mes livres favoris est <i>La Vie mode d'emploi</i> (VME, 1978), dont chaque chapitre peut constituer un petit roman, comme l'indique la catégorisation particulière <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyGNH6CcbGVO11HN-4ha7kkKV_XdGwcMgKQklXhjNdND5GNg_wecwsRygBYAlnVpu59U7VvAhp11juLVolQOu73bVkYPVCG3iIK7WkUQ7ZXahbwIy_m14CyNEnJRAy80aHK3Q-atbp3MiO/s1600/VME.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484759901489080466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyGNH6CcbGVO11HN-4ha7kkKV_XdGwcMgKQklXhjNdND5GNg_wecwsRygBYAlnVpu59U7VvAhp11juLVolQOu73bVkYPVCG3iIK7WkUQ7ZXahbwIy_m14CyNEnJRAy80aHK3Q-atbp3MiO/s200/VME.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 102px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 200px;" /></a>de l'oeuvre ; le chapitre 89 est essentiellement consacré au contenu d'un livre, <i>La Vie des Soeurs Trévins</i>, édité chez l'auteur, <b>Célestine</b> Durand-Taillefer, rue du Hennin, <b>à Liège</b>. Après avoir présenté quelques extraordinaires exploits de ces quinquamelles, nièces de Mme Trévins, un personnage secondaire de l'immeuble du 11 rue Simon-Crubellier, Perec les renvoie au néant dont il les a tirées, au second degré puisque nous sommes de toute manière dans la fiction : Célestine Durand-Taillefer n'existe pas, pas plus qu'il n'y a de rue du Hennin à Liège, et c'est Mme Trévins qui a écrit le destin de ces nièces imaginaires, qu'elle a proposé sans succès à divers éditeurs, pour finalement se résigner <i>à s'en faire imprimer un exemplaire unique, qu'elle se dédia.</i><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDtMx3tCUwOfJbNkr4Vu4KFN26uZsHiRLvswmspxuoMtZl44VxgMUYWI5ZEsW_EZy1nLN0ijBBlmjSEuVoUbCNZ5Evvwh_Y18FnxwuHv3rDXSYLhVB8lteEP7ljsAFqoerGlpP59rSbnma/s1600/carre.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484071769250693794" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDtMx3tCUwOfJbNkr4Vu4KFN26uZsHiRLvswmspxuoMtZl44VxgMUYWI5ZEsW_EZy1nLN0ijBBlmjSEuVoUbCNZ5Evvwh_Y18FnxwuHv3rDXSYLhVB8lteEP7ljsAFqoerGlpP59rSbnma/s200/carre.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 3px 6px 0px 0px; width: 199px;" /></a>S'il n'y a pas de rue du Hennin à Liège, il y a une rue de la Casquette, qui croise la rue des Célestines où habitait Cherisey, dans le quartier animé du Carré, dans le centre touristique. C'est dans la rue du Pot-d'or à l'autre extrémité de la rue des Célestines que Simenon a imaginé son cabaret du <a href="http://catinus.blogspot.com/2010/03/georges-simenon-la-danseuse-du-gai.html">Gai-Moulin</a>.<br />
Perec pouvait connaître cette rue des Célestines sans savoir que Cherisey, pataphysicien comme lui, y habitait, mais il y a d'autres résonances entre ces deux supercheries que les noms Célestine et Liège.<br />
<br />
Cherisey a donné dès 1971 le décodage du Grand Parchemin dans une brochure extrêmement confidentielle, <i>Circuit</i>, dont <b>un unique exemplaire</b> a été déposé <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1fw_nCAvOCZgnDgF6OuZJ9yoj0dO1X0VNL9nD7Ich-A02XxXKCavVqZtbPZSnbaKeek-6o6KuP2wTYxeCEWrWSmSEIiQ1xrE_sykUTmMy_msFYx1szDLi6_mhoy8OwLolHBOYZ4ygPo0t/s1600/circuit.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484019121330039730" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1fw_nCAvOCZgnDgF6OuZJ9yoj0dO1X0VNL9nD7Ich-A02XxXKCavVqZtbPZSnbaKeek-6o6KuP2wTYxeCEWrWSmSEIiQ1xrE_sykUTmMy_msFYx1szDLi6_mhoy8OwLolHBOYZ4ygPo0t/s200/circuit.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 127px;" /></a>dans une bibliothèque publique (à Versailles). Sa couverture montre un glaive traversant la France selon le méridien zéro, passant non loin de RLC. S'il n'en est pas question dans <i>Le trésor maudit</i>, la manipulation du "Prieuré de Sion" avait été habilement ourdie, laissant aux lecteurs de Gérard de Sède le soin de découvrir les pistes préparées par les faussaires, dans de faux documents déposés à la Bibliothèque Nationale.<br />
Si Cherisey a pris une bonne part dans l'élaboration de ces documents, <i>Circuit </i>est d'un autre type, trop farfelu pour être pris au sérieux. S'il est fort ardu de démêler les parts respectives du trio Plantard-Cherisey-Sède dans la fabrication du mythe du Prieuré de Sion, du moins semble-t-il assuré que Cherisey seul n'aurait pas été loin, incapable d'écrire un paragraphe sans un calembour énorme. Ainsi son historique du méridien zéro, chapitre 13 de <i>Circuit</i> (<a href="http://priory-of-sion.com/pos/cauneille.html">ici</a> en anglais), est-elle truffée d'inventions tournant en dérision la <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Rose_Line">Rose Ligne</a> chère au Prieuré, imaginant par exemple le nom de Sainte Roseline associé à un miracle survenu dans les gorges de Belcatel (sur le méridien 0) : deux hommes auraient été près de s'y noyer, mais une rose rouge apparut à Jeanne de Villeneuve, puis une longue corde qui permit de sauver les deux hommes; c'est en souvenir de ce miracle qu'elle entra au couvent sous le nom de Roseline...<br />
C'est évidemment une complète invention, et il se trouve qu'une des soeurs Trévins doublement imaginaire se prénomme Roseline : <br />
<blockquote>
Roseline fut la première femme à faire le tour du monde en solitaire à bord de son yacht de onze mètres, le <i>C'est si beau</i>.</blockquote>
Lorsqu'un "exégète castelrennais" découvre une Roseline ou Rosalie dans un livre supposé avoir peu ou prou un rapport avec "l'affaire", il y voit volontiers la confirmation de ses hypothèses, quel que soit un contexte souvent bien moins évocateur que le cas présent.<br />
Cette Roseline a fait le tour du monde, quasi-définition du méridien, et elle a été la première à le faire, définition du méridien d'origine... Au cas où ce ne serait pas un hasard, car cette possibilité n'est jamais à négliger, il est important de savoir que la dénomination de Rose Ligne pour le méridien de Paris semble l'exclusivité du Prieuré de Sion, pour le relier <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggB60k7maCwOLQc3PKOaSdNsSAJGlkdMzWcUsi1Q85iHDW0Qqk6JZtTGWwSFFRCMmD6_PMxanvXu_OLL-ZPQmyAlMI60u8ktNyx1cH_peMkGorKPCJKVI4slP2vfOvhlUpseFYEk4T1ORU/s1600-h/steleblanchefort.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344299549633877026" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggB60k7maCwOLQc3PKOaSdNsSAJGlkdMzWcUsi1Q85iHDW0Qqk6JZtTGWwSFFRCMmD6_PMxanvXu_OLL-ZPQmyAlMI60u8ktNyx1cH_peMkGorKPCJKVI4slP2vfOvhlUpseFYEk4T1ORU/s200/steleblanchefort.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 122px;" /></a>à la lignée du sang, christo-mérovingienne, et au 17 janvier, Ste-Roseline comme St-Sulpice, date clé de l'affaire, figurant dans l'épitaphe de Marie de Nègre point de départ du codage du Grand Parchemin.<br />
Avant 1982, où l'affaire RLC a acquis un statut international avec la parution de <i>L'énigme sacrée</i>, suivie de multiples autres publications à grand tirage (dont <i>Da Vinci Code</i> vendu à près de 100 millions d'exemplaires de par le monde), le dossier est resté entre les mains d'un nombre limité de chercheurs dont les découvertes sont demeurées plutôt confidentielles, le plus souvent éditées à compte d'auteur.<br />
Si je ne suis pas assez passionné par l'affaire pour connaître le détail de ces parutions, je ne pense pas qu'un document facilement accessible ait mentionné la Rose Ligne avant 78, aussi me semble-t-il hautement improbable que Perec ait associé intentionnellement une Roseline à un "tour du monde" sans une connaissance privilégiée du dossier.<br />
<br />
Le nom Taillefer de Célestine biographe des soeurs Trévins est encore extraordinaire, mais résultant d'une presque obligatoire coïncidence (presque car une autre possibilité n'est jamais à négliger). Il se trouve que Taillefer est un pseudonyme de Jean-Luc Chaumeil, qui fut un temps secrétaire du Prieuré de Sion, et qui exploite depuis le filon RLC en publiant divers documents, dont <i>Pierre et Papier</i> dans <i>Le Testament du Prieuré de Sion</i> (2006). Voir sur ce forum son <a href="http://www.i-services.net/membres/forum/messages.php?page=107&uid=28736&sid=10894&idsujet=264013#bottom">message</a> (le 3e en partant du bas) signé Taillefer (parmi de nombreux <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&rlz=1T4TSEA_frFR344FR344&q=taillefer+site%3Ahttp%3A%2F%2Fwww.i-services.net%2Fmembres%2Fforum%2F&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=">autres</a>).<br />
C'est d'ailleurs Chaumeil qui à ma connaissance a publié le premier un ouvrage grand public associant la méridienne à RLC, <i>Le trésor du triangle d'or</i> (1979).<br />
Si Chaumeil aurait pu avoir utilisé le pseudo Taillefer dès les années 70, car c'est le nom d'un <a href="http://www.portail-rennes-le-chateau.com/gazette/intchaumeil.htm">château</a> près duquel il a <a href="http://www.rennes-le-chateau.org/inattendus/inat02.asp">grandi</a> (voir cette <a href="http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.portail-rennes-le-chateau.com/images/chaumeil/taillefer.jpg&imgrefurl=http://www.portail-rennes-le-chateau.com/interview_chaumeil.htm&usg=__iJ4GXtuDs8wS4ppzJV8Doa11vdc=&h=467&w=350&sz=63&hl=fr&start=13&um=1&itbs=1&tbnid=MTibDXeQjSlRjM:&tbnh=128&tbnw=96&prev=/images%3Fq%3Dphilippe%2Bde%2Bcherisey%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26rlz%3D1T4TSEA_frFR344FR344%26tbs%3Disch:1">photo</a> légendée<i> Taillefer à Taillefer</i>), <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRIeuTH1YQEIY81eW9q69O9kDGp9-rJA7kFJeh1gMUmW4NCg66NZZDHXb3Cp8XfdHT0QurfSG0Tu3ML6Jjq2CcEe5gapxQsefUgxSVT7KXf1WUO8GAFXsiWsaRjzEw4setxBMn02fLpYP7/s1600/CGVME.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484839728065733874" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRIeuTH1YQEIY81eW9q69O9kDGp9-rJA7kFJeh1gMUmW4NCg66NZZDHXb3Cp8XfdHT0QurfSG0Tu3ML6Jjq2CcEe5gapxQsefUgxSVT7KXf1WUO8GAFXsiWsaRjzEw4setxBMn02fLpYP7/s200/CGVME.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 136px;" /></a>Perec donne dans <i>Le cahier des charges</i> de VME la raison (ou du moins une raison) du choix de ce nom.<br />
On sait que chaque chapitre de VME implique quelque 40 contraintes, ainsi ce chapitre 89 devait contenir une allusion à la musique sérielle. Perec a probablement pensé ici à Germaine Tailleferre, <a href="http://www.musicologie.org/Biographies/t/tailleferre.html">compositrice</a> ayant expérimenté la technique sérielle. Il est amusant que le prénom Germaine ici occulté corresponde à une <a href="http://rennes-le-chateau-bs.com/ASainteroseline17janvier.htm">sainte</a> également associée au 17 janvier, dont la vie (et la mort...) présente des points communs avec Ste Roseline.<br />
<i>Le Cahier des charges</i> montre encore que Perec a songé un temps à résoudre la contrainte sur le peintre HOLBEIN par un genre d'acrostiche sur le nom des soeurs Trévins :<br />
<b>H</b><br />
<b>OL</b>ivia<br />
<b>BE</b>r<br />
<b>IN</b>grid<br />
Il y aurait donc eu un nom de peintre à décoder, or le décodage du Grand Parchemin fait apparaître les noms des peintres POUSSIN et TENIERS.<br />
Les 5 prénoms finalement retenus semblent amener ROMAN :<br />
<b>R</b>oseline<br />
<b>O</b>dile<br />
<b>M</b>arie-Thérèse<br />
<b>A</b>délaïde<br />
<b>N</b>oëlle<br />
Ceci mettrait Roseline au premier plan...<br />
<br />
Cet acrostiche peut rappeler une découverte des chercheurs RLC, qui se sont avisés que les statues et la chaire (dominée par Saint Luc) dans la nef de l'église de RLC, Ste-Marie-Madeleine, pouvaient former un M marial ou magdalénien encadrant Marie-Madeleine selon un acrostiche GRAAL:<br />
<img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5353496637344057586" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvDiubmDYXpXjyriRh0tXqoNzQse5o-pYYdMpAsteCT4-SRap8rdMEtrP8WMBSL3KLztkfzD9XRbfb2gTgXcFrM8JuQQ67DQibXXcIENoT_Ogvw9fYQ3kYnSAoGR0qB194A5s57a7EWFc/s400/GRAAL+renneslechateau-eglise.jpg" style="cursor: hand; display: block; height: 180px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 400px;" /> A noter que le GRAAL est un ROMAN, parmi les premiers de ce genre conçu au 12e siècle. Les acrostiches débuteraient sur les saintes voisines Germaine et Roseline. Je ne connais pas assez bien le dossier pour savoir quand a été vue cette possibilité.<br />
<br />
Il faut savoir encore que la ville de Liège a dans ce chapitre une raison d'apparaître, pour répondre à la contrainte "murs en liège", bien que Perec ait noté "cork" sur la ligne correspondante ("liège" en anglais, et Odile Trévins épouse le richissime Faber McCork); Perec omettait souvent de préciser comment il avait résolu ses contraintes, il doublait fréquemment leur résolution, et ne se privait pas non plus de tricher puisque les occurrences de Liège ou Cork ici n'ont rien à voir avec des murs.<br />
La rue du Hennin à Liège doit son nom à la contrainte "Moyen Age". Si Perec a profité de la contrainte "murs en liège" pour mentionner Liège, il lui suffisait de médiévaliser la rue de la Casquette en Hennin pour mieux cibler la rue des Célestines. "Célestine" ne semble amené par aucune contrainte.<br />
Il n'est pas certain que Perec ait employé le nom Taillefer pour satisfaire à la contrainte "musique sérielle", résolue plus loin par une liste de <b>12</b> cabarets où se sont produites les soeurs Trévins, avec en <b>11</b>e position le <i>Twelve Tones </i>(les <b>12</b> tons de la "série") de Newport. Cette surdétermination de 12 peut attirer l'attention des spécialistes du GP (Grand Parchemin) :<br />
- Il est basé sur une rare recension des <b>11</b> premiers versets du chapitre <b>12</b> de Jean.<br />
- Ces 11 versets sont suivis d'une formule en 12 mots empruntée à l'église de RLC.<br />
- Au sein des 11 versets de Jean 12 sont introduites les 128 lettres codées, en deux séries de 64 lettres séparées par une formule en clair, AD GENESARETH en <b>12</b> lettres.<br />
<br />
Le récit des vies des soeurs Trévins s'achève sur les mots <i>deux dadas</i> : <br />
<blockquote>
(...) Adélaïde, richissime, se consacre au piano et aux handicapés physiques, ses deux dadas.</blockquote>
Ces <b>deux dadas</b> peuvent aussi faire réagir un spécialiste du Grand Parchemin puisque la dernière étape du décodage des deux séries de 64 lettres consiste à les placer sur <b>deux échiquiers</b> et à lire le message selon la "<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_du_cavalier">polygraphie du cavalier</a>". Les romans écrits selon la polygraphie du cavalier sont assez rares pour qu'il soit assuré que <a href="http://classes.bnf.fr/echecs/litt/perec.htm">VME</a> en ait été le premier exemple.<br />
Ci-dessous le premier échiquier de décodage du GP, avec point de départ en f6 selon la notation moderne (6e case de la 6e rangée en partant d'en bas), et le damier 10x10 structurant l'ordre des chapitres de VME; Perec a choisi de commencer son parcours dans la case 6,6 selon sa notation (6e case de la 6e rangée en partant du haut, et l'autre échiquier permettant de décoder le GP est symétrique au premier, avec un point de départ sur la 6e case de la 6e rangée en partant du haut).<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjagAvtV_8tlIigDucvdisgRMAhS2A_5xFco1kw46YA1P3aeyH7Qr1oRKJ57o4UP_ka7L9myz6ULTTHzAxozu64_fbEfHEu2bcyWGu4xIecDFkXrleq4j6-lDWWayaiyC5xc5kr6EbFg4rg/s1600/XNLSPANN.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485158867830238178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjagAvtV_8tlIigDucvdisgRMAhS2A_5xFco1kw46YA1P3aeyH7Qr1oRKJ57o4UP_ka7L9myz6ULTTHzAxozu64_fbEfHEu2bcyWGu4xIecDFkXrleq4j6-lDWWayaiyC5xc5kr6EbFg4rg/s200/XNLSPANN.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 4px 2px; width: 200px;" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgvzrpSlzCsOwpwQkOYIex9Kmf4BvyHcQ4N3yCA6mky8cm41EQmGzEf-Vw2Ku2T6wGMoIDqUJEr97SELto_lS7FUfnsOFBc1r_7l1BI9affexqsT0lk10fzt8LShbgP9Fk_s_-u7pyuthn/s1600/WLNSPANN.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485158722923101426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgvzrpSlzCsOwpwQkOYIex9Kmf4BvyHcQ4N3yCA6mky8cm41EQmGzEf-Vw2Ku2T6wGMoIDqUJEr97SELto_lS7FUfnsOFBc1r_7l1BI9affexqsT0lk10fzt8LShbgP9Fk_s_-u7pyuthn/s200/WLNSPANN.jpg" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 4px 2px; width: 200px;" /></a>Je me demande si les occurrences de chevaux ou cavaliers dans de multiples chapitres de VME, comme ces <i>dadas</i>, ne constitueraient pas une contrainte non signalée. Ainsi le prénom du personnage principal est Percival, et l'une des contraintes littéraires concerne le roman de chevalerie du Graal...<br />
Peut-être faudrait-il renverser l'hypothèse en ce qui concerne la manipulation RLC. Ainsi parce que le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Prieur%C3%A9_de_Sion">Prieuré</a> se voulait une nouvelle chevalerie (Chevalerie d'Institution & Règle Catholique & d'Union Indépendante Traditionaliste, C.I.R.C.U.I.T), la polygraphie du cavalier serait venue en souligner la noblesse... Cherisey avance dans <i>Pierre et Papier</i> une motivation purement égocentrique : parce que son prénom Philippe signifie "qui aime les chevaux" et son nom de scène Amédée "qui aime Dieu", le "Cheval de Dieu" figurant dans le décryptage serait sa signature...<br />
De même la fin de l'énigmatique formule, "A midi pommes bleues", serait une signature d'Amédée. Si Perec ne connaissait pas personnellement Cherisey, du moins est-il assuré qu'il se souvenait en 1975 du comédien Amédée : <br />
<blockquote>
21 Je me souviens de<br />
<span style="margin-left: 60pt;">« Grégoire et Amédée</span><br />
<span style="margin-left: 92pt;">présentent</span><br />
<span style="margin-left: 70pt;">Grégoire et Amédée</span><br />
<span style="margin-left: 105pt;">dans</span><br />
<span style="margin-left: 70pt;">Grégoire et Amédée »</span><br />
(et de <i>Furax</i> aussi, bien sûr). </blockquote>
<i>Grégoire et Amédée</i> (Dubillard et Cherisey) et <i>Signé Furax </i>(Francis Blanche) furent des fleurons de la radio à la fin des années 50. Cherisey a avancé que Francis Blanche (avec lequel il a joué dans <i>La Jument verte </i>par exemple) lui aurait soufflé l'idée de fabriquer les faux parchemins, allégation difficilement vérifiable.<br />
<br />
Y a-t-il d'autres chapitres de VME pouvant évoquer RLC ? Au moins deux, ainsi le chapitre 3 décrit dans la case 6,10 de l'immeuble l'initiation de trois nouveaux adeptes de la secte des Trois Hommes Libres, dite aussi La Vague Blanche, secte créée par 3 hommes en 1960 dont chaque membre forme en 3 ans 3 nouveaux adeptes, ainsi la secte comptait en 1975 où se passe le roman 729 nouveaux membres occupés à former 2187 adeptes. Ces puissances de 3 évoquent <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGfP8cv5LYO66MbVRxuT8bqjPhSWfFxWom6XWRkkon4aAP_J2m99qFTf-jJF16vjQ2xluRUh-g1jJU6MHFlaf9kKCZgyYSjewDsMa3LqynDMmG8PVAmLpYZs_JieIiCd4WRrHU88xmW5Vx/s1600/CI&RC&UIT.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485523210050173826" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGfP8cv5LYO66MbVRxuT8bqjPhSWfFxWom6XWRkkon4aAP_J2m99qFTf-jJF16vjQ2xluRUh-g1jJU6MHFlaf9kKCZgyYSjewDsMa3LqynDMmG8PVAmLpYZs_JieIiCd4WRrHU88xmW5Vx/s320/CI&RC&UIT.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 104px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 273px;" /></a>la structure pyramidale du prétendu Prieuré de Sion, composé d'un grand chef, l'unique nautonier, puis de 3 sénéchaux, 9 connétables, 27 commandeurs, 81 <b>chevaliers</b>, 243 écuyers, 729 preux responsables de 729 commanderies, 2187 croisés et 6561 novices... Il est pour le moins curieux que cette structure soit révélée au grand public dans <i>L'énigme sacrée</i> en 1982, l'année suivant 1981 où 6561 novices des Trois Hommes Libres débutaient l'initiation de 19683 nouveaux élèves...<br />
Ce chapitre 3 de VME s'achève sur une autre étrangeté : la description de ce qui se passe dans la 3e pièce du 3e droite est suivie de sa totale négation, ce qui semble avoir jusqu'à présent dérouté les exégètes, <br />
<blockquote>
Il n'y a personne au troisième droite.</blockquote>
Il n'y avait en fait pas grand monde non plus au Prieuré de Sion.<br />
<br />
J'avais depuis longtemps repéré cette correspondance entre les Trois Hommes Libres et le Prieuré, sans estimer qu'elle méritait mieux qu'une éventuelle note en bas de page, mais voici que l'affaire "Célestine-Liège" pouvant évoquer Cherisey relance la question.<br />
Un intérêt des multiples contraintes de VME est que leur brassage savant (par permutation selon la pseudo-dizine des rangées et colonnes du <a href="http://www.fatrazie.com/21_bicarres.htm">bicarré latin</a>...) fait que deux chapitres quelconques ont obligatoirement plusieurs contraintes en commun, ce qui contribue à "faire prendre la sauce", selon l'expression de Perec, en tissant des liens entre les chapitres.<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL2NzbXw-woK2tuQB7nh0TuCvH3jAGfGZEgjPotjJpGEiRWuRyCiR1f6x5iVLD97KPLW3xsSqLvQDlo9z8QXA7bRgvvIoarhfD0-T7cAw2ZpYhMW8ZZCWfRsm3isNgLkQtpxS6BoQP8BAb/s1600/PhiBau.JPG"><img alt="Copyright © 2010 Erika Pal" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485158720898554962" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL2NzbXw-woK2tuQB7nh0TuCvH3jAGfGZEgjPotjJpGEiRWuRyCiR1f6x5iVLD97KPLW3xsSqLvQDlo9z8QXA7bRgvvIoarhfD0-T7cAw2ZpYhMW8ZZCWfRsm3isNgLkQtpxS6BoQP8BAb/s200/PhiBau.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 0px 0px 0px 6px; width: 186px;" /></a>L'une des contraintes communes aux chapitres 3 et 89 est "<a href="http://semen.revues.org/index2106.html">Baucis</a>", évoquée dans le chapitre 89 par le nom du yacht avec lequel Roseline a fait son tour du monde, le <i>C'est si beau</i>, renversement syllabique de Bau-Ci-Sse...<br />
Au chapitre 3, l'un des apprentis Hommes Libres est supposé méditer pendant 6 heures sur la formule<br />
<i><b>Quelle est la menthe devenue tilleul ?</b></i><br />
Il s'agit de penser aux amants Philémon et Baucis métamorphosés en un chêne et un tilleul, mais un adepte de la secte Plantard-Cherisey-Sède, initié par le second, ne peut ignorer que "tilleul" est un mot-clé dans <i>Circuit</i>, où Cherisey assure notamment que l'avenue <b>Unter den Linden</b> ("Sous les Tilleuls") serait l'équivalent germanique du Méridien de Paris.<br />
Ceci pourrait apporter un nouvel éclairage au tour du monde de Roseline et du <i>C'est si beau</i>-Baucis-tilleul...<br />
<br />
Il y a encore le chapitre 22, histoire d'une formidable escroquerie à la fin du 19e siècle, où un faussaire extorque $1,000,000 à un ancêtre de Percival Bartlebooth contre un prétendu Vase du Graal. Il avait volé ce vase, antique mais quelconque, au musée d'Utrecht le 4 août 1891, puis avait forgé une profusion de faux documents dont l'ensemble accréditait <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxeRW08-zEastimU7eRlE369rJUgS6cRNQuCqNiN7tlbKmXS-ih63y-yy44hEv8XY8UA1NiHTBNON8PLNKM6-B121WxfAin2smPUm9_pHwhBjuHcS7zDsRTCtvoZUDZUF-9w_azAC9cf0_/s1600/sion1891.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485558330166300306" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxeRW08-zEastimU7eRlE369rJUgS6cRNQuCqNiN7tlbKmXS-ih63y-yy44hEv8XY8UA1NiHTBNON8PLNKM6-B121WxfAin2smPUm9_pHwhBjuHcS7zDsRTCtvoZUDZUF-9w_azAC9cf0_/s320/sion1891.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 320px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 183px;" /></a>sans nul doute qu'il s'agissait de l'authentique vase ayant recueilli le sang du Christ...<br />
Or l'année 1891 est au premier plan de la Belle Histoire de RLC, basée sur une note du journal de Bérenger Saunière au 21 septembre 1891 : <i>découverte d'un tombeau</i>.<br />
De là à en déduire qu'il avait découvert les fameux parchemins dans le pilier wisigoth sculpté du maître-autel, que leur décodage l'a conduit à un tombeau fabuleux, qu'il en a remercié le ciel en dressant le pilier (à l'envers, et amputé de la partie évidée correspondant à la cache) à l'entrée de son église, agrémenté des inscriptions "Pénitence ! Pénitence !" et "Mission 1891", il n'y a que quelques pas franchis allègrement <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9MATB6S6AIXZJ9tFoncbhfG1keJPHBGn2xpN0GR2BGzYrNzCh9JWFB3UcqmCTf2P_z8k_CnG0kQ_v-43M_5KOWjqNJAohgij4A1dsQM4ZbHXp3Rbe91n9ZgvwUXJqRRhoFhdMKOmwXOLP/s1600/graal1891.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485558198934766338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9MATB6S6AIXZJ9tFoncbhfG1keJPHBGn2xpN0GR2BGzYrNzCh9JWFB3UcqmCTf2P_z8k_CnG0kQ_v-43M_5KOWjqNJAohgij4A1dsQM4ZbHXp3Rbe91n9ZgvwUXJqRRhoFhdMKOmwXOLP/s320/graal1891.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 320px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 178px;" /></a>et repris si fréquemment qu'il s'agit pour beaucoup d'une certitude avérée.<br />
Curieusement, ce pilier wisigoth a des points communs avec un pilier carolingien, conservé au musée de Narbonne, qui montre deux colombes portant la coupe du Graal à l'emplacement correspondant à Mis<b>sion 1891</b>...<br />
Rappelons que le renversement de 1891 donne 1681, date pouvant correspondre au MDCOLXXXI donné dans l'épitaphe de la marquise de Blanchefort, et que NOIS, soit SION renversé, figure sur le Grand Parchemin, pour montrer l'habileté des manipulateurs dans l'exploitation de réels détails curieux (il est vrai parfois fort troublants, mais c'est la manipulation qui a souligné ces détails).<br />
<br />
Je croyais en avoir fini avec les échos VME-RLC, or voici que la chère dp, à qui j'avais parlé du pseudo Taillefer de Chaumeil, à cause des ruines de Taillefer sur la commune de Carennac, me signale qu'elle a visité Carennac, et sa présence dans VME, chapitre 60 : <br />
<blockquote>
Qui saurait désormais que François Albergati Capacelli était un dramaturge italien né à Bologne en 1728, et que c'est au maître fondeur Rondeau (1493-1543) que l'on devait la porte de bronze de la chapelle obituaire de Carennac ?</blockquote>
Si Wikipédia connaît encore <a href="http://it.wikipedia.org/wiki/Francesco_Albergati_Capacelli">Capacelli</a>, personne n'a trouvé trace du fondeur Rondeau, et le perecologue <a href="http://books.google.fr/books?id=NGrhSnHIdtIC&pg=PA203&dq=carennac+obituaire&hl=fr&ei=jLwfTNr4LZCU4gbOnLS6Dg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CDQQ6AEwAQ#v=onepage&q=carennac%20obituaire&f=false">Bertelli</a> voit dans ses dates et son br<b>onze</b> un autre 11-43 (voir mon précédent billet). Mieux, le cas est disséqué dans cette <a href="http://id.erudit.org/iderudit/500934ar">étude complète</a> où Bertelli voit dans les mots de Perec une récriture d'un passage des <i><b>11</b>000 verges</i> d'Apollinaire, et dans Carennac les lettres de "crâne"...<br />
Si VME est un livre abyssal, <a href="http://www.oeildusphinx.com/carennac.html"><img alt="Copyright © 2002 Phil Marlin" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485638510282101378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbnMf-mEdXBgIGol2IIOJhzm4Qn3K41lT2OvhwemyfzaFmscAd_vCMpZyFK0w-NTUnJdjTHiBxykYmFpaZUsPavIs6dz26IMMUBpwoJdKEnn8sy0NdjseXqk_PDP8MOgqhzE9PKUOHfAqG/s200/taillefer_manor.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 141px;" /></a>où Perec a mêlé toute sa malice à sa formidable érudition, toutes les communes françaises de plus de 370 âmes n'y figurent certes pas, et je suis effaré d'y trouver <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Carennac">Carennac</a>, où habite toujours Chaumeil dans le manoir familial, ci-contre. Phil Marlin donne <a href="http://www.oeildusphinx.com/carennac.html">ici</a> un compte-rendu de sa visite à ce survivant du Prieuré de Sion, qui anime aussi une galerie d'art, nommée<a href="http://www.oeildusphinx.com/carennac.html"><img alt="Copyright © 2002 Phil Marlin" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485632241454391906" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8GFEV_p2w-Vq3Gp4QLtXIMT5FW29gR5IFv7pJCv1Z0FUAggw1fYxiU6FGJMCs6sGYbCWR4x1eKKozohhQVWd-XhnnDYcz8OROpefUP5VAB0WXahO2cm7AXbFtOLXGWtDm5_RfGejjacsS/s200/Chaumeil.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 159px;" /></a> L'Atelier du Prieuré, car il y a aussi un prieuré à Carennac(-le-Château ?), et voici le peintre Taillefer en personne à l'oeuvre dans son atelier.<br />
<br />
Je comptais mentionner quelques coïncidences annexes, mais ce sera pour une autre fois.<br />
<br />
Les sites "sérieux" sur RLC sont rares, parce que l'affaire fascine essentiellement les amateurs de sensationnel, néanmoins <a href="http://www.renneslechateau.it/index.php?sezione=studi&id=greatparchment">cette étude</a> (en anglais) du Grand Parchemin par le chercheur italien Mariano Tomatis me semble exemplaire.<br />
Christian Attard démontre sur <a href="http://reinedumidi.com/rlc/code2.htm" target="_blank">son site</a> que l'épitaphe de la stèle est tout à fait conforme au registre des décès, mais que le croquis qui en a été reproduit en 1905, la seule source connue, est erroné, dans le relevé des lettres comme dans la forme, en conséquence le prétendu décodage de cette stèle repose sur quelque chose qui n'a aucune réalité.<br />
Je rappelle que, pour démontrer que la seule étape problématique de la confection du Grand Parchemin, l'anagramme de l'épitaphe, n'était pas si difficultueuse, j'en ai composé aisément 3 anagrammes, exploitées dans <a href="http://perecqation.blogspot.com/2016/10/lenchante-reseau.html" target="_blank">cette nouvelle</a>.<br />
J'ai donné quelques références sur Cherisey dans mon <a href="http://blogruz.blogspot.com/2010/03/un-pli.html">avant-dernier billet</a>.<br />
<br />
J'ai déjà envisagé des échos entre RLC et des oeuvres de Perec, <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/gondol/arcadia.htm">ici</a> où je commentais la présence de <i>Et in arcadia ego</i> dans un palindrome de 1970, et <a href="http://blogruz.blogspot.com/2009/05/razes-lutin.html">là</a> où je notais la présence de la séquence RAZES dans le dernier vers d'<i>Alphabets</i>.<br />
Enfin j'ai soulevé <a href="http://quaternite.blogspot.com/2009/10/morceaux-choisis.html">ici</a> la question de l'intervention du pataphysicien et oulipien Caradec dans l'élaboration du canular RLC, étonné de ses allusions dans son roman posthume. La seule hypothèse raisonnable que je puisse tirer de tous ces échos est que certains oulipiens ou pataphysiciens ont été informés du canular, sous le sceau d'une confidentialité parfois transgressée par de secrètes allusions. </div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-87606444935900619282010-05-26T01:11:00.021-07:002010-09-26T03:46:16.437-07:00Un disparu au 4311<div align="justify">Le 11 février 08 je débutai le billet <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/02/11-43.html">11-43</a>, initié par la diffusion sur TF1, à cheval sur les 10 et 11 février, de <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paycheck">Paycheck</a></em>, film de John Woo inspiré d'une nouvelle de PK Dick. On y voyait un taxi 01143 véhiculant Ben Affleck, qui interprète un ingénieur dont les souvenirs des trois dernières années ont été effacés.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 5px auto 10px; DISPLAY: block; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5167226553910350050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvW63cWSIg8HJxotiGVzMgyptYj-RMpMKSU_gUi4sOC5Z3G9ch__FHmRDgf_PWSVvEKIDPbib05rmVaSyfzDL8s0ci5r4SF1HIsMUbcnHovPF4ni0pNUpJX_z6jghrrrYt2MEI76ZKGXRb/s320/paycheck1143.JPG" />Mémoire, disparition, mots-clés de l'univers de Perec, dont l'oeuvre est soupçonnée d'être organisée autour de repères autobiographiques, comme 11/43, témoignant de la déportation de sa mère à Auschwitz le 11 février 1943.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrb3o-Wzr_Jx0pc0ydE1fuQUppjPeqjhKUWEUtKSTy_DIcaLPQhhUzJYGe1OQ7Duyo9uLstvffSexTRnj20EypuYLTsgdoaJDab5QdoLuUZxTfEKSksprw_NloQoEJD51u7zcNilQij-H7/s1600/voxpoulpi+001.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 5px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 245px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475242675964138482" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrb3o-Wzr_Jx0pc0ydE1fuQUppjPeqjhKUWEUtKSTy_DIcaLPQhhUzJYGe1OQ7Duyo9uLstvffSexTRnj20EypuYLTsgdoaJDab5QdoLuUZxTfEKSksprw_NloQoEJD51u7zcNilQij-H7/s400/voxpoulpi+001.jpg" /></a>Ce n'est ainsi pas par hasard si, dans <a href="http://home.scarlet.be/~tsj02196/henne/books.htm">cette adaptation</a> BD par William Henne de <em>La disparition de Perek</em> de Hervé Le Tellier, le code permettant d'ouvrir une mallette est 1143. Ce code était différent dans le roman, qui soit dit en passant n'est pas ce que je préfère de Le Tellier, et Henne m'a confirmé avoir opéré cette modification en référence aux écrits de <a href="http://books.google.fr/books?id=CQ1wQAtQngoC">Bernard Magné</a> sur le "11/43".<br /><br />Le cas de <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Capricorn_One">Capricorn One</a></em> est quelque peu différent,<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiTZUYOaIZeJqqDDccpsgIQRebeFqXIvvpU96KHG6g9qvV8-3kKcmmXmhzBkgt322R5bP4zWdKAEe_-Vv3cQGgFjrBJ4fqTlDvh2KV_4mnRIJ9Ev_Vk3jxYYGzibFosBrTG1henldVkV-2/s1600/CO4311.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 175px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475054794500146418" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiTZUYOaIZeJqqDDccpsgIQRebeFqXIvvpU96KHG6g9qvV8-3kKcmmXmhzBkgt322R5bP4zWdKAEe_-Vv3cQGgFjrBJ4fqTlDvh2KV_4mnRIJ9Ev_Vk3jxYYGzibFosBrTG1henldVkV-2/s200/CO4311.JPG" /></a> car Perec a probablement vu ce film de Peter Hyams, sorti en France le 26 juillet 1978 (103e anniversaire de Jung pour un lien avec Quaternité), dont le thème avait tout pour le séduire.<br />L'Amérique se passionne pour la première expédition sur Mars, sans soupçonner qu'il s'agit d'une colossale supercherie, filmée dans un camp militaire secret. Un technicien de la NASA, Elliott Whitter, repère cependant des anomalies, et ne se contente pas des affirmations de ses supérieurs qui les attribuent à la console 36 défectueuse. Il en fait part à son ami le journaliste Caulfield, mais lorsque celui-ci vient à son domicile du 4311 Claridge il y a une autre occupante dans son appartement, qui y vit depuis des années et qui n'a jamais entendu parler d'un Whitter, un nom qui ressemble à <em>white</em>, "blanc", ce qui est immédiatement significatif <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr0MNnFlVhVScIK23XhPWQpsSucxBpIWY6cOHPE82E3DDBjB5taeSsMknXilw9zRStwBMEiEtpPbmFPvs-8BxFi9rswFs5LFpjaP4R38TNyCbqgD1nSBfxuGlueUf6Qjf9On_PoBFqP8zc/s1600/4311.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 123px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5474699189962972306" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr0MNnFlVhVScIK23XhPWQpsSucxBpIWY6cOHPE82E3DDBjB5taeSsMknXilw9zRStwBMEiEtpPbmFPvs-8BxFi9rswFs5LFpjaP4R38TNyCbqgD1nSBfxuGlueUf6Qjf9On_PoBFqP8zc/s200/4311.JPG" /></a>pour les lecteurs de <em>La Disparition</em>, où le grand Disparu est l'E, dont la blancheur rimbaldienne est abondamment soulignée tout au long du roman.<br />La NASA ne connaît plus non plus Whitter, disparu pour tous.<br />L'occupante des lieux montre à Caulfield son courrier, adressé à Alva Leacock, 4311 Claridge ; <em><a href="http://www.systranet.fr/dictionnaire/portugais-francais/alva">alvo-alva</a></em> signifie "blanc-blanche" en portugais.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ar529Smm5kTrZf_rCBA7QyC-DN6lglOHTwotCtDfL6hvbKVR5EYQGDD1SAbqDr1mkdR35p5CTib8MlMl5Sea55cP8_ijAhdVyID90IWEf8Fbs-oBvfzsirWZHD3aYj2WSjyKrPlP9Sm9/s1600/COsunset.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 114px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475054796970100754" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ar529Smm5kTrZf_rCBA7QyC-DN6lglOHTwotCtDfL6hvbKVR5EYQGDD1SAbqDr1mkdR35p5CTib8MlMl5Sea55cP8_ijAhdVyID90IWEf8Fbs-oBvfzsirWZHD3aYj2WSjyKrPlP9Sm9/s200/COsunset.JPG" /></a><em>Alva</em> signifie encore "aube" dans divers dialectes (<em>alba</em> en espagnol où b et v se prononcent à l'identique). Les premières images du film montrent un lever de soleil sur la base de lancement, dont les couleurs peuvent éventuellement sembler curieuses, à juste titre car il s'agit d'un coucher de soleil vu <a href="http://akas.imdb.com/title/tt0077294/trivia?tr0698297">à rebours</a>, l'équivalent d'un palindrome cinématographique, ce qui est éminemment perecquien.<br /><br />Rejeté de tous, viré de son emploi, traqué par les responsables du complot, Caulfield n'est plus soutenu que par son amie Judy Drinkwater, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikLYEpLkL0YANLTB6r5mLoZOvO1X1pdGojHijjb1gh2OctiKyPQxPPRxrj-EphyuyKF6zTJ2MfwPlZhxRDNY2w9uwHfXO7QdMDHx3Ixf8LeF3sMxXTczMnH9wJ97KPL-WkBviqlpxRb_aS/s1600/karenblack.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 146px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475090559447101490" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikLYEpLkL0YANLTB6r5mLoZOvO1X1pdGojHijjb1gh2OctiKyPQxPPRxrj-EphyuyKF6zTJ2MfwPlZhxRDNY2w9uwHfXO7QdMDHx3Ixf8LeF3sMxXTczMnH9wJ97KPL-WkBviqlpxRb_aS/s200/karenblack.JPG" /></a>jouée par Karen BLACK. Il lui a demandé une liste des bases militaires proches de Houston. La plus proche est <a href="http://www.great-quotes.com/cgi-bin/viewquotes.cgi?action=blog&quote=435511">WHITE Bluff</a>, un nom tout à fait significatif, "falaise blanche" mais aussi "bluff blanc" (aucune base réelle ne porte ce nom). Mais c'est dans la base désaffectée de Jackson que les comploteurs ont sequestré les astronautes et construit les décors de Mars.<br />Le nom de jeune fille de Karen Black était <a href="http://www.imdb.com/name/nm0000947/bio">Karen Blanche Ziegler</a>, elle a conservé ensuite comme nom d'actrice celui de son premier mari Charles Black.<br />Le rôle le plus célèbre de Karen Black est celui du dernier film d'Hitchcock, <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Complot_de_famille">Complot de famille</a></em> (1976), où elle jouait la méchante Fran opposée à la gentille Blanche (Blanche Tyler interprétée par Barbara Harris).<br /><br />L'autre aide indispensable apportée <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCSX44X73Z3k3dZHyWvXWQyTpeb-vi9nq6qqDVEISwhgn76X0XFXYb-N5YQJWhyuPezSbOjIb0hBp8IhgtSYuelEtYJVAycyMUnohy8Ijow944-6h8NI5J2dS9x9knlGLUOwIVblcvgtVe/s1600/cary.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 148px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475090558658730370" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCSX44X73Z3k3dZHyWvXWQyTpeb-vi9nq6qqDVEISwhgn76X0XFXYb-N5YQJWhyuPezSbOjIb0hBp8IhgtSYuelEtYJVAycyMUnohy8Ijow944-6h8NI5J2dS9x9knlGLUOwIVblcvgtVe/s200/cary.JPG" /></a>à Caulfield est celle du truculent <a href="http://www.imdb.com/character/ch0022921/quotes">Albain</a>, alias Telly Savalas, pilote d'un biplan pour traiter les champs, ce qui rappelle un autre Hitchcock (<em>North by <strong>Northwest</strong></em>). Tiens, le taxi 01143 de <em>Paycheck</em> était de la compagnie <strong>Northwest</strong>, qui existe <a href="http://www.insiderpages.com/b/3723370653/northwest-cab-company-vancouver">réellement</a> à Vancouver où a été tourné le film.<br />Albin est un personnage essentiel de <em>La Disparition</em>, brigand albanais amoureux d'une star d'<strong>Hollywood</strong>, à l'origine de la malédiction, de la maldiction plutôt, frappant les personnages disparaissant les uns après les autres.<br /><br />L'un des faux astronautes <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFWcZVPaPcJTnAmu54d6wFiyR2Jk0IAq9MU655qmezEfW5tR-obq0Nhdjedqp7deycj_r4KaDajt2P00rNuYnJ5KKfRH-_POPbqdbzDwQ_ztmcAnvGUjXrr4ES9ve3AT37JyPytrDbtgCo/s1600/ojs.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 156px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475162618742477698" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFWcZVPaPcJTnAmu54d6wFiyR2Jk0IAq9MU655qmezEfW5tR-obq0Nhdjedqp7deycj_r4KaDajt2P00rNuYnJ5KKfRH-_POPbqdbzDwQ_ztmcAnvGUjXrr4ES9ve3AT37JyPytrDbtgCo/s200/ojs.JPG" /></a>est OJ Simpson, qui a eu le destin qu'on connaît. Un détail dans l'affaire d'assassinat pour laquelle il a été blanchi au pénal et déclaré coupable au civil est une photographie falsifiée publiée en une de <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/O._J._Simpson#Pol.C3.A9mique_de_la_Une_du_Time">Time</a></em> où sa peau avait été noircie.<br /><br />Si l'équipe de <em>Capricorn One</em> ne pouvait en principe prévoir ce dernier détail, il y a probablement une part d'intentionnalité dans les jeux noir/blanc, en anglais <em>black/white</em> souvent rimé par les poètes avec <em>wrong/right</em>, "faux/juste".<br />Un autre jeu intentionnel apparaît dans les noms du technicien disparu, <strong>Elliott</strong> Whitter, et de son ami journaliste, <strong>Robert</strong> Caulfield, respectivement interprétés par <strong>Robert</strong> Walden et <strong>Elliott</strong> Gould. Le chiasme était d'autant plus sensible pour le public américain de 1978 que Robert Walden était alors connu pour son rôle de journaliste dans la série <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lou_Grant">Lou Grant</a></em>, débutée en 1977.<br /><span style="font-family:times new roman;"><strong>Note</strong> du 26/09/10 : Curieusement Brian de Palma tournera l'an suivant <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pulsions">Pulsions</a></em>, dont le personnage principal est le psy Robert Elliott (Michael Caine), atteint d'un dédoublement de personnalité.<br /></span>Ce jeu sur Elliott, et Alva qui lui est substituée, a quelques échos pour un perecquien obsessionnel. Au chapitre 40 de <em>La Vie mode d'emploi</em>, il est question du naufrage du pétrolier <em>Silver Glen of <strong>Alva</strong></em> au large de la Terre de Feu, ce qui semble lié au naufrage du <em>Sylvandre</em> dans <em>W ou le souvenir d'enfance</em>. Dans le même chapitre Harvey <strong>Elliott</strong> est un pseudonyme que l'historien Arnold Flexner utilise pour écrire des polars licencieux.<br />Ces noms sont liés, car Silver Glen et Alva sont des toponymes empruntés à <em>Conversions</em> de Harry Mathews, où un personnage se nomme Harvey Elliott. <em>Conversions</em> est l'un des dix textes fournissant des allusions dans 10 chapitres désignés par le système de <a href="http://www.fatrazie.com/Contraintes.htm">contraintes</a> imaginé par Perec, mais le chapitre 40 n'était pas désigné par ce dispositif...<br />Je me bornerai à remarquer qu'il existe un lien particulier entre le <em>Sylvandre</em>, originellement emprunté à un autre bateau naufragé dans <em>Impressions d'Afrique</em> (au <a href="http://fr.wikisource.org/wiki/Impressions_d%E2%80%99Afrique/Chapitre_XI">chapitre 11</a> !), et Harry Mathews, autre amateur de Raymond Roussel qui a baptisé sa résidence du Vercors <em>Le Sylvandre</em>. Perec voulant évoquer un naufrage significatif pour lui aurait pu désirer adresser un clin d'oeil à son ami Harry, avec <em>Sylvandre </em>devenant <em>Silver Glen of Alva</em>. Peut-être a-t-il été conscient de la double connotation de blancheur (<em>silver</em> = "argent", <em>alva</em> = "blanche") propre à ce nom, mais Perec ne pouvait alors connaître Robert Walden alias Elliott Whitter, ce double W disparu du 4311 (<em>Wald</em> = "forêt" en allemand, <em>sylva/silva</em> en latin), le film étant <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigd92FSYT0rjvrayEeOmB5V7XHkEK-uiH4pgBsstyCX170BPy4dRLE8qL29n0CcrvAM6xsytEJ8GH1QdhaqymPtQF3ZWJ-A9Ct7ibnDKeuuW4TXxg8rX5ZMOGfopgrG1V_6m2-eLZ7vjdJ/s1600/MCperec.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 116px; FLOAT: left; HEIGHT: 173px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475162623177853298" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigd92FSYT0rjvrayEeOmB5V7XHkEK-uiH4pgBsstyCX170BPy4dRLE8qL29n0CcrvAM6xsytEJ8GH1QdhaqymPtQF3ZWJ-A9Ct7ibnDKeuuW4TXxg8rX5ZMOGfopgrG1V_6m2-eLZ7vjdJ/s200/MCperec.JPG" /></a>sorti alors que <em>La Vie mode d'emploi</em>, paru en septembre 78, était au stade des ultimes corrections.<br /><br />A propos de conversions, une curiosité est que le calibre .45 (pouces) des plus grosses armes de poing se convertit en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Calibre_(arme_%C3%A0_feu)#Armes_portables_modernes">11,43</a> (millimètres).<br />Depuis 2002, 75,00 F sont devenus 11,43 euros, et au moins <em><a href="http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-86744-066-1">un livre</a></em> de Perec est actuellement vendu à ce prix.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaASiLCha597IAO5YxF5hetKb4uWB4KaEK2xsKmF86gCHJygccr_wVrerMYgIKAcMpfM5IAt67bNfiD9_Sr6n12w1WIIBY7ga6Zwoz59FNhUZfD07bhLPy9yPQHRt9IOzSg7_XT04a_bya/s1600/036.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 160px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5475487516912575282" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaASiLCha597IAO5YxF5hetKb4uWB4KaEK2xsKmF86gCHJygccr_wVrerMYgIKAcMpfM5IAt67bNfiD9_Sr6n12w1WIIBY7ga6Zwoz59FNhUZfD07bhLPy9yPQHRt9IOzSg7_XT04a_bya/s320/036.JPG" /></a><br />Alva est un mot plutôt rare, et le retrouver associé chez Perec à "Elliott" est donc une stupéfiante coïncidence, même si cette association n'a rien d'immédiat pour un lecteur lambda. Pour dissiper tout doute quant à l'apparition chez Perec d'un Elliott, nom plus commun, 4 des 5 pseudonymes de Flexner sont empruntés à <em>Conversions</em>, Rowlands, Jinemewicz, Loudon et Elliott.<br />Cette récurrence<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq6_fFNdF9OLcTiJ2xB_D3mkAWgn2YpowcNup4bzIurdB4UC8w3Jwzs4djjQOUEh8t4zDyvzvqXFJJAvj0beWPdCK_Wk5LHSrk4vHgdVlJ1igItH4gnUSkhyQwnTFFW6IS3gCqQlYYynYy/s800-r/jhw+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; FLOAT: right" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5138771699476935634" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXXypXrWMtOLe1AbQG_md1kX_CHSbyteG0gL1C1PwU3Ft20F4TAhzd64JN8zt7Q68eWSuVNcWatuil_o3bW7QCchxGNRbVipUKWFf5Oco7hyGI4w8pZZmWvnUDfCCZhRchSKXN_fPtauxd/s160/jhw+001.jpg" /></a> onomastique me rappelle une autre oeuvre parue en 1978 en France, <em>L'Adversaire</em> d'Ellery Queen, et j'étudiais <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/07/ladversaire-dans-la-vie-mode-demploi.html">ici</a> les formidables échos de cette intrigue montrant un certain W éliminant sans motif apparent 4 cousins millionnaires, le dernier étant Percival, sur fond de puzzle et de jeu d'échecs, avec l'histoire principale de <em>La Vie mode d'emploi</em>, la vengeance de Winckler à l'encontre de Percival Bartlebooth, signée par un W final. Le premier des 4 cousins se nommait Robert.<br /><br />Une dernière coïncidence relie les deux images qui m'ont interpellé en regardant <em>Paycheck</em> et <em>Capricorn One</em>, <strong>Ben Affleck</strong> alias Michael Jennings sortant du taxi 01143 et Elliott Gould alias Robert <strong>Caulfield</strong> s'arrêtant devant un immeuble 4311.<br />Caulfield doit probablement quelque chose au héros <strong>Holden Caulfield</strong> de <em>L'Attrape-cœurs</em>, le livre culte de JD Salinger (qu'il faudra peut-être que je lise un jour). Toujours est-il que <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Attrape-c%C5%93urs#R.C3.A9f.C3.A9rences_dans_la_culture_populaire">Wikipédia</a> m'apprend : <blockquote>Dans les films de Kevin Smith, <em>Méprise multiple</em> et <em>Jay & Bob contre-attaquent</em>, deux personnages se prénomment <strong>Holden</strong> McNeil (<strong>Ben Affleck</strong>) et Banky Edwards (Jason Lee). Les noms sont des références à <strong>Holden Caulfield</strong> et Ed Banky, deux personnages de <em>L'Attrape-cœurs</em>.</blockquote></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-66936891914400987572010-03-04T08:13:00.024-08:002010-04-12T10:33:29.439-07:00UN PLI recommandé<div align="justify">Plusieurs chercheurs ont relié l'oeuvre<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi75EZwqNnPY2OxCWLg7m3ynaCLRQe8_GdR9_FtiOA6kC5Y7R2lhSWpgYMvjx7mzsqQNUKFIVltpcWwjGzBBv8BZe3TWoFxOx5SGNG-b4yzb2xi9vbC4j8WIuwGr6CWIzkn7YbSF_RA18i0/s1600-h/arslupsup.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 154px; FLOAT: right; HEIGHT: 151px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444661659800359618" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi75EZwqNnPY2OxCWLg7m3ynaCLRQe8_GdR9_FtiOA6kC5Y7R2lhSWpgYMvjx7mzsqQNUKFIVltpcWwjGzBBv8BZe3TWoFxOx5SGNG-b4yzb2xi9vbC4j8WIuwGr6CWIzkn7YbSF_RA18i0/s200/arslupsup.JPG" /></a> de Maurice Leblanc à l'affaire de Rennes-le-Château (RLC). S'il n'a pas été le premier, Patrick Ferté donne en 1992 dans son <em>Arsène Lupin Supérieur Inconnu</em> une profusion d'échos propre à interroger ceux qui, comme moi, ont le plus grand mal à prendre l'affaire au sérieux.<br />Les récents approfondissements contés <a href="http://quaternite.blogspot.com/2010/02/4-avril-17-janvier.html">ici</a> m'ont conduit à une hypothèse : et si les coïncidences entre l'oeuvre de Leblanc et l'affaire RLC ne témoignaient pas de la transmission par Leblanc d'un quelconque savoir ésotérique, mais plutôt d'une influence essentielle de son oeuvre sur les manipulateurs à l'origine de la mystification ?<br />A noter illico qu'il ne s'agit que d'imaginer une influence prépondérante, car il a <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBsE-4eKqLhRMsWsyG0SF2EeiI9zs_JPGhHyZNKBKGhEwkSQJ_myb_jxhL-HdSnB1pVbazELMdVWIlgrYHLRVUmjgOJts5csCzDCGrwRkM7cc78tFYTSwtUZuoTt6SfxJk5AoI5NcS5gms/s1600-h/cagliostro.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 133px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443933982060682530" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBsE-4eKqLhRMsWsyG0SF2EeiI9zs_JPGhHyZNKBKGhEwkSQJ_myb_jxhL-HdSnB1pVbazELMdVWIlgrYHLRVUmjgOJts5csCzDCGrwRkM7cc78tFYTSwtUZuoTt6SfxJk5AoI5NcS5gms/s200/cagliostro.JPG" /></a>été récemment démontré que la photo de la "Borne ALCOR" près de RLC, une des "preuves" de l'affaire, était un document trafiqué et que la pierre originale, retrouvée (voir <a href="http://www.dailymotion.com/video/xa557b_le-monde-souterrain-de-rennes-le-ch_webcam">ici</a>, temps 44'), n'avait jamais porté l'expression <em>Ad lapidem currebat olim regina</em>, imaginée par Leblanc dans <em>La Comtesse de Cagliostro</em> (mais les faussaires avaient laissé à leurs victimes le soin de cette identification).<br />Si RLC a focalisé l'attention, le trio des manipulateurs, Cherisey-Plantard-Sède, l'intégrait à un "triangle d'or" Gisors-Stenay-RLC, qui correspondrait avec une parfaite adéquation aux trois romans de guerre de Leblanc. Trois ouvrages en apparence indépendants parurent sur ces lieux, sous la seule signature de Gérard de Sède, mais dont le trio se partageait les droits d'auteur.<br />Ce fut d'abord<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQpubCyEmJLAWPBoTskPsf4srB-sFSVjzoeiLFcwWlTMBGwxKYrLxjJ27nvofZ1-O_EQrFiwc_qaLMbSHpq5Q4rKqm8riNkpwVNNEZeH5J6qAXVTjKoZtDDAmuSYmDcUudLEFB6ymGy9e4/s1600-h/cercueils.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 130px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443933992283843266" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQpubCyEmJLAWPBoTskPsf4srB-sFSVjzoeiLFcwWlTMBGwxKYrLxjJ27nvofZ1-O_EQrFiwc_qaLMbSHpq5Q4rKqm8riNkpwVNNEZeH5J6qAXVTjKoZtDDAmuSYmDcUudLEFB6ymGy9e4/s200/cercueils.JPG" /></a> <em>Les templiers sont parmi nous</em> (1963), révélant la présence dans une salle souterraine de Gisors de 30 coffres... L'affaire aujourd'hui oubliée fit tant de bruit à l'époque que Malraux organisa une campagne de fouilles. Ces 30 coffres rappellent la salle souterraine de <em>L'île aux 30 cercueils</em> (1919), dont le plafond est soutenu par 30 pierres dressées correspondant à 30 menhirs en surface. Il y a un Prieuré dans cette île SIllONnée d'un réseau de communications souterraines, évoquant le Prieuré de Sion, et ce Prieuré est habité par un Antoine, fêté le 17 janvier...<br />En 1971 paraît <em>La race fabuleuse</em>, agitant<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnLK_oXMSv2ti08u_ekSomF4gJ2LuhN6RG2MW8i-wajseE_cW4H_YmDUbbniCJMmSoLaDb4ULArKGK3hPK-HmwFf4IwYvZos80vfhdTS9Q2JNGsMC-a2Cw-VY0CSje3nOKaPVe9xaLlkZX/s1600-h/obus.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 129px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443933990346222306" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnLK_oXMSv2ti08u_ekSomF4gJ2LuhN6RG2MW8i-wajseE_cW4H_YmDUbbniCJMmSoLaDb4ULArKGK3hPK-HmwFf4IwYvZos80vfhdTS9Q2JNGsMC-a2Cw-VY0CSje3nOKaPVe9xaLlkZX/s200/obus.JPG" /></a> diverses idées autour de la dynastie mérovingienne et de Stenay, ville royale choisie par Dagobert II. Divers indices permettent d'identifier la ville imaginaire de Corvigny, dans <em>L'éclat d'obus</em> (1915), à Stenay.<br />Entre les deux fut publié <em>L'or de Rennes </em>(1967), or le roman intermédiaire de Leblanc, <em>Le triangle d'or </em>(1917), décrit la quête d'une fortune en or dans la propriété du nommé Essarès, rue RAYNouard, que les lupinologues tel Ferté identifient à Rennes dans le Razès...<br /><br />Je ne vais pas tenter de démontrer plus avant cette hypothèse, d'une part parce que je ne connais pas assez bien l'ensemble de la "mythologie plantardienne", esquissée dans ces livres signés de Sède et développée ailleurs, et que je n'ai guère envie de l'étudier plus avant, étant tout à fait convaincu qu'il s'agit d'une totale mascarade, d'autre part parce que je sais que, quels que soient les arguments avancés, il subsistera toujours des failles, par lesquelles ne manqueront pas de s'engouffrer ceux qui veulent à tout prix croire à une énigme fabuleuse dans le Razès, ainsi la publication 20 ans après la mort de Cherisey, conformément à ses voeux, de <em>Pierre et Papier</em> dans lequel il avouait avoir fabriqué les principaux documents en cause, n'a pas suffi et les partisans de l'authenticité du message "à midi pommes bleues" ont mis à profit quelques contradictions de Cherisey pour réfuter ses allégations et par là même conforter leur position...<br /><br />Or nous verrons que Cherisey n'est pas du tout quelqu'un dont on peut attendre un discours raisonnable. Par ailleurs les contradictions et les <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-eNVJ5n_poaKIGrW7xrmkExM-GtxaKZvXgG4kV9sM9_E8CTPzu0hcl10qgqzz_tP7MFDbf4rvkrTluGQCK-5gGCww9QjXf3SGwH5JQe_LFzwZYd8x_yRioIKom_HCFytltaV6eiI9-GRG/s1600-h/hasardmiracle.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 183px; FLOAT: left; HEIGHT: 184px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444462466559391762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-eNVJ5n_poaKIGrW7xrmkExM-GtxaKZvXgG4kV9sM9_E8CTPzu0hcl10qgqzz_tP7MFDbf4rvkrTluGQCK-5gGCww9QjXf3SGwH5JQe_LFzwZYd8x_yRioIKom_HCFytltaV6eiI9-GRG/s200/hasardmiracle.JPG" /></a>coïncidences les plus étranges semblent inhérentes à tout dossier, dès qu'on tente de l'approfondir sans oeillères. J'écris ceci non en rationaliste borné, acharné à extirper toute trace de merveilleux, mais parce qu'il me semble que le merveilleux réside précisément dans ces coïncidences, que je m'afflige de voir détournées de leur enseignement éventuel pour des histoires plutôt puériles de trésors cachés.<br />Mon précédent billet étudiait précisément de formidables coïncidences liées à RLC, mais avec une implication personnelle telle que nul n'était tenu d'en accepter l'intégralité. Ce qui suit est par contre une coïncidence absolue, probablement totalement inédite, et je dois de l'avoir repérée à la fantaisie de Cherisey.<br />Je demande un peu de patience avant d'y arriver.<br /><br />Ce <a href="http://www.societe-perillos.com/cher_circuit.html">site</a> donne les cinq premiers chapitres de <em>Circuit</em>, où Cherisey contait en 1971 l'itinéraire farfelu des jeunes Charlot et Marie-Madeleine vers Rennes-le-Château. Plantard et Sède y apparaissent sous les noms Valérien et Matras, tandis que Cherisey s'y met en scène sous le nom d'Amédée, son nom d'acteur, notamment dans le duo radiophonique <em>Grégoire et Amédée</em> qui le rendit célèbre, enchantant les amateurs de <em>nonsense</em> sur Paris-Inter jusqu'en 1960.<br /><em>Circuit</em> débute sur une interview d'Amédée par Matras, qui lui demande comment il a connu Roland Dubillard : <blockquote>AMEDEE – C’est toute une histoire qui remonte à l’inénarrable tandem « Grégoire et Amédée » où il était Grégoire et moi l’autre.<br />MATRAS – On ne vous entend plus à la radio.<br />AMEDEE – En effet, au moment ou la R.T.F. colonisa son carton à chapeaux du quai de Passy, se réduisit aux décimales O.R.T.F. et rabattit le couvercle sur sa tête, Grégoire et Amédée durent se séparer pour des raisons de sécurité : quelqu’un, tirant sur la virgule formant clapet, aurait pu nous réduire au niveau du commun où il n’est point d’inénarrable qui tienne.<br />MATRAS – Y a-t-il un rapport entre Grégoire et ce fameux abbé du même nom qui en 1792 réclama la liberté du culte pour les habitants du Mont Blanc et dont Victor Hugo déclara qu’il venait au sénat pour garnir un banc vide ?<br />AMEDEE – Peut-être bien, mais il faut vous dire que le duo Grégoire et Amédée est emprunté au « Triangle d’or », une aventure d’Arsène Lupin. Grégoire a l’air d’une femme déguisée en homme jusqu’au moment où l’on reconnait en lui un homme. Amédée pour sa part est un concierge bavard.<br />Et bien, figurez-vous que tous deux meurent assassinés pas tellement loin du quai de Passy où est l’O.R.T.F.<br />On peut les voir en deuil d’eux-mêmes sur la couverture de l’édition populaire publiée en 1968 (...)</blockquote><br />Cette édition populaire de 1968 est <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMLvz0w1Nlrt8UHh0mxl52NnoahLN_JSyBV7oqxd5FUIJNAev18QSHYyVQymKfg0Knj038ngWN3iRqyoMjTqjxVDIduWGSt5O4LBJVqYQ58U0-V52yucH3sdxImGvr9bHRZnRI6UIX2m_D/s1600-h/amedoire.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 127px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444462460971638914" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMLvz0w1Nlrt8UHh0mxl52NnoahLN_JSyBV7oqxd5FUIJNAev18QSHYyVQymKfg0Knj038ngWN3iRqyoMjTqjxVDIduWGSt5O4LBJVqYQ58U0-V52yucH3sdxImGvr9bHRZnRI6UIX2m_D/s200/amedoire.JPG" /></a>celle du Livre de Poche, qui a publié de 1962 à 1973 une quasi-intégrale Lupin avec une maquette commune, dont la principale caractéristique était l'étrange figure de deux hommes imbriqués l'un dans l'autre, un personnage typique de la Belle Epoque et Lupin, figure présente sur les 3 couvertures données plus haut.<br />Elle n'a évidemment rien à voir avec les Grégoire et Amédée du roman. S'ils sont effectivement assassinés, dans le quartier de la future Maison de la Radio, ce sont deux personnages subalternes qui ne se connaissent pas. Par ailleurs Cherisey avait adopté le nom de scène Amédée dès 1949, bien avant de former en 1956 le duo avec Dubillard.<br />Si ceci n'est pas suffisant pour lui contester de s'être inspiré du concierge Amédée Vacherot, l'ensemble de ses déclarations ne semble guère fiable, ainsi Grégoire a bien l’air d’une femme déguisée en homme, et pour cause puisqu'il s'agit de Mme Mosgranem, maîtresse occasionnelle d'Essarès.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-RCSLFxigJFA2Pry73TrF6vBAUXxWdJWaa6iGhAASfwdDcdCWKvAniipxgtFO-sdnDb26moxurOqLCYTszTrcTtF0UrOjwWvBvDO4PLZ9KPnVw74jKcnAUW80WNn9ltaS9unhnyt0orpo/s1600/anacharsis.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 130px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459304859376084706" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-RCSLFxigJFA2Pry73TrF6vBAUXxWdJWaa6iGhAASfwdDcdCWKvAniipxgtFO-sdnDb26moxurOqLCYTszTrcTtF0UrOjwWvBvDO4PLZ9KPnVw74jKcnAUW80WNn9ltaS9unhnyt0orpo/s200/anacharsis.JPG" /></a><span style="font-family:times new roman;">Note du 12/4/10 : l'indispensable dp m'a fait connaître <em>Anacharsis à l'exposition</em>, une curieuse oeuvre de Cherisey de 1958, signée Amédée. Le second volume s'achève sur un survol des Amédée dans la littérature, et il n'y est aucunement question du <em>Triangle d'or</em>.</span><br />Enfin la question de savoir si Dubillard et Cherisey ont emprunté leurs pseudos au <em>Triangle d'or</em> reste secondaire, surtout parce qu'indécidable, et c'est la suite des déclarations d'Amédée qui débouche sur quelque chose d'extraordinaire : <blockquote>(...) On peut les voir en deuil d’eux-mêmes sur la couverture de l’édition populaire publiée en 1968, ayant à côté d’eux le méridien 0 sur la carte de France. « Le Triangle d’or » est un bon roman traitant du sacrifice d’un nègre à la Croix-Rouge en 1917. (...)<br />L’allusion au méridien 0 n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Valérien avait insisté auprès d’Amédée pour qu’il la fasse et auprès de Matras p<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEQXwPhAoHAtPMDsAZXwWCxuMFJ6zFiE0FpLkEs5mjWTAuzw9J9bT1U6Tslnef_EmH5AykKhis2bVLJGcg7JErWNXVGP1twn3l7pY-EYL3rOG7a1N0tdnLWKUVNo4tI0OaJw40k-9uRVO1/s1600-h/triangle68.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 135px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5442918643323052930" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEQXwPhAoHAtPMDsAZXwWCxuMFJ6zFiE0FpLkEs5mjWTAuzw9J9bT1U6Tslnef_EmH5AykKhis2bVLJGcg7JErWNXVGP1twn3l7pY-EYL3rOG7a1N0tdnLWKUVNo4tI0OaJw40k-9uRVO1/s200/triangle68.JPG" /></a>our qu’il lui fasse passer un examen. Sujet pas mal austère que cette ligne imaginaire dont on sait qu’elle est jalonnée par l’observatoire de Paris. Amédée pense s’en tirer par cette anecdote. (...)</blockquote><br />Assez étrangement, la figure des deux personnages apparaît sur une carte d'époque, du nord-ouest de la France, alors que le roman se passe presque entièrement à Paris. Si Lupin et Belval suivent une péniche jusqu'à Mantes et Bonnières, ces lieux ne sont pas sur la carte, qui ne montre même pas la totalité du seul triangle lupinien connu, le triangle cauchois, entre Dieppe, Rouen et Le Havre.<br />S'il y a bien une ligne verticale traversant la carte, un examen attentif (cliquer pour agrandir) permet de voir que ce n'est nullement un méridien mais UN PLI de la carte (il n'y a pas d'autre méridien ou parallèle, et on distingue de nettes distorsions pour tout ce qui croise ce pli, notamment au haut de la carte dont les côtés forment un net angle).<br />Par ailleurs ce pli ne peut être confondu avec le méridien 0, que Cherisey est tout de même fondé à connaître puisque c'est le "fil rouge" de <em>Circuit</em>, sur la couverture duquel il figure et dont une première version était intitulée <em><a href="http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/meridien_zero.htm">Le Méridien Zéro</a></em>, mais la première curiosité est que le pli se trouve coïncider presque exactement avec le méridien 1 Ouest, par rapport au méridien 0 de Paris.<br />On peut le vérifier sur cette carte de 1928, Michelin 98-E.R., où apparaissent les méridiens 0, 1 et 2 Ouest.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyW3bk5Qd1VTc5buRUZGhD10f4VSKCooWMMZ8M-juYiDCWVbnkOif0o4VyBqTGgjiR8QX_li_EaZpGYibUXSx3gSCZgNF3ByE57Hm9QQoNm6NyGnfDeLvdWtEC11-t9gPZ4h7xkrFK_1fs/s1600-h/triangle69.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px; WIDTH: 196px; FLOAT: left; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444687801843505346" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyW3bk5Qd1VTc5buRUZGhD10f4VSKCooWMMZ8M-juYiDCWVbnkOif0o4VyBqTGgjiR8QX_li_EaZpGYibUXSx3gSCZgNF3ByE57Hm9QQoNm6NyGnfDeLvdWtEC11-t9gPZ4h7xkrFK_1fs/s200/triangle69.JPG" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTz5n82qbNAIp8rGrsN2tlnNAhEhpb0VKCMX_mZxuPdcQinGb12BIM3Ji1HVFLxTFikTzS17pAwDKN4jgXd_sUonOI7jl2SJPAx0D3IJ4-PQR3WJ5lieZvq_ckj8Utn-abFvTcFtzEVc2H/s1600-h/france28+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px; WIDTH: 220px; FLOAT: right; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443414530170701186" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTz5n82qbNAIp8rGrsN2tlnNAhEhpb0VKCMX_mZxuPdcQinGb12BIM3Ji1HVFLxTFikTzS17pAwDKN4jgXd_sUonOI7jl2SJPAx0D3IJ4-PQR3WJ5lieZvq_ckj8Utn-abFvTcFtzEVc2H/s200/france28+001.jpg" /></a>Il est à peine possible, à cette échelle (cliquer pour agrandir), de différencier le pli (de la carte en couverture du <em>Triangle d'or</em>) du méridien 1. Au mieux je constate que le pli passe juste à gauche du cercle figurant Eu tandis que le méridien passe juste à droite, mais plus bas le pli comme le méridien passent juste à droite des Andelys (car sur cette carte seul le méridien 0 est une ligne droite, mais la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Projection_cartographique">projection cartographique</a> semble une question fort complexe, que je n'ai guère envie d'approfondir.)<br />A noter que bien que le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9ridien_de_Greenwich">méridien de Greenwich</a> ait été adopté comme référence internationale en 1884, le méridien de Paris est toujours utilisé 44 ans plus tard (et je n'ai pas choisi cette carte par hasard en ma possession).<br /><br />Je peux <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3uSdAvles4B9lHvhPYQRJiGjGRtRAeuy9a_fTosulp1j4VJ6JPHTCSNoQRVvmLGvn1YppbIGaIMdUxIQ7e5nnQee-ulifljUqR3vizGEyciJx6LXxrUZv9C_8y1IpzjMHzdOLexnSLPkh/s1600-h/triangleun.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 28px; FLOAT: left; HEIGHT: 56px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443583778267009666" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3uSdAvles4B9lHvhPYQRJiGjGRtRAeuy9a_fTosulp1j4VJ6JPHTCSNoQRVvmLGvn1YppbIGaIMdUxIQ7e5nnQee-ulifljUqR3vizGEyciJx6LXxrUZv9C_8y1IpzjMHzdOLexnSLPkh/s200/triangleun.jpg" /></a>maintenant aborder la curiosité majeure : à partir du bas, le pli traverse trois lettres des inscriptions de la couverture, le <strong>u</strong> de Ma<strong>u</strong>rice (grossi deux fois ci-contre), le <strong>n</strong> de tria<strong>n</strong>gle, et enfin le <strong>I</strong> de LUP<strong>I</strong>N (anagramme de UN PLI), soit "<strong>un</strong>" et "<strong>I</strong>", <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBgNAqvul4TDEbebTaik7U14WeBP3oy5od0VtLKWuqtOvuopxkC3kqlIb3OcewPfv_WawqwP7v7_7hmbA5I9F8J-h6aow5pu6qT0K145MzZwsm_HxWv4WjylswFnz0rwID9lTsc8pcQjEZ/s1600-h/triangleI.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 50px; FLOAT: left; HEIGHT: 83px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443583772926831026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBgNAqvul4TDEbebTaik7U14WeBP3oy5od0VtLKWuqtOvuopxkC3kqlIb3OcewPfv_WawqwP7v7_7hmbA5I9F8J-h6aow5pu6qT0K145MzZwsm_HxWv4WjylswFnz0rwID9lTsc8pcQjEZ/s200/triangleI.jpg" /></a>ce qui serait amusant pour le méridien "un" ou "I". Le pli traverse encore les chevilles de Lupin...<br />Si ce pli n'est pas le méridien 1, du moins s'y superpose-t-il si exactement que le méridien réel "un" ou "I" traverserait pareillement ces lettres "un" et "I".<br />Au chapitre XIII de <em>Circuit</em>, Cherisey cite une série de lieux traversés par le méridien 0, commentés selon sa fantaisie usuelle.<br /><br />Cette coïncidence présente un autre aspect, lequel pourrait éventuellement être intentionnel, mais je n'y crois guère.<br />Il faut savoir que l'oeuvre de Leblanc a connu une certaine désaffection après sa mort, ainsi ses romans n'ont été réédités après la guerre que dans des <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjupND-lf0PGMJvBftCW_VkC6dqcGW9GwmYTL7rYAw9D6NsFBr37vS_pz83cLBlZh4KOIjfoKTRmvo1INM0sLHmYkII3IoE2TMRLhZex_GhwzjH9r9uia-zPivZBLRmQI99C0LZ6MX5fuo/s1600-h/triangle73.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 128px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444687804765215362" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjupND-lf0PGMJvBftCW_VkC6dqcGW9GwmYTL7rYAw9D6NsFBr37vS_pz83cLBlZh4KOIjfoKTRmvo1INM0sLHmYkII3IoE2TMRLhZex_GhwzjH9r9uia-zPivZBLRmQI99C0LZ6MX5fuo/s200/triangle73.JPG" /></a>éditions pour collectionneurs, et la parution de l'intégrale en Livre de Poche a été un pari hardi, réussi puisque la plupart des volumes sont régulièrement réédités, sous de nouvelles couvertures.<br />La parution du <em>Triangle d'or</em> en 1968 a donc permis de découvrir ce roman méconnu, dont un prétendu lupinologue averti assurait la médiocrité en 1955 dans <em>Bizarre</em> n°11. Je partage pour ma part le jugement de Cherisey, bien que son résumé lapidaire "le sacrifice d’un nègre à la Croix-Rouge en 1917" soit pour le moins réducteur, sinon totalement trompeur.<br /><br />Le Livre de Poche est souvent abrégé par les<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-cZVNDKS36lr8SRAy_YLkuuGUNYWRIz9AHngChyphenhyphenWOhV26DW3a3bXqp_TN63uS_q2V8FTvtOZjOPBbG7Nn2X9y_bw1QsowJ5okggdV5Cs6zmGZqHEpNPc4JZAJz2Nwzs4phiKYU76U1H2H/s1600-h/LP+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 51px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5445039597093577826" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-cZVNDKS36lr8SRAy_YLkuuGUNYWRIz9AHngChyphenhyphenWOhV26DW3a3bXqp_TN63uS_q2V8FTvtOZjOPBbG7Nn2X9y_bw1QsowJ5okggdV5Cs6zmGZqHEpNPc4JZAJz2Nwzs4phiKYU76U1H2H/s200/LP+001.jpg" /></a> initiales LP (par exemple dans le Code prix qui figurait un temps sur chaque volume), or Lupin apparaît dans le 14e chapitre du <em>Triangle d'or</em>, <em><a href="http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Triangle_d%E2%80%99or/II/3">Un étrange individu</a></em>, où on n'apprend d'abord que ses initiales, L.P. : <blockquote>Il l’examina. Mince, les épaules larges, le teint mat, une fine moustache aux lèvres, quelques cheveux gris aux tempes, l’inconnu semblait avoir tout au plus une cinquantaine d’années. La coupe de ses vêtements indiquait un grand souci d’élégance. Il lut aussi les initiales qui ornaient la coiffe d’un chapeau posé sur l’herbe : L. P.</blockquote>On apprendra ensuite que l'étrange individu est don Luis Perenna (anagramme d'Arsène Lupin), identité conservée par Lupin dans plusieurs aventures ultérieures.<br />Ainsi pour cette première édition de ce <strong>LUPIN</strong> en <strong>LP</strong>, la carte en couverture montre <strong>UN PLI </strong>traversant les quatre éléments superposés à cette carte, les lettres <strong>INU</strong> des inscriptions présentes, et <strong>L</strong>es <strong>P</strong>ieds de <strong>LP</strong>...<br /><br />En cherchant d'autres éditions du <em>Triangle d'or</em>, j'ai trouvé cette image représentant la couverture complète de la première édition en... LP, donc, où il apparaît que la carte se poursuit sur le dos et la 4e de couverture. Comme on n'y voit pas d'autre pli, je suppose qu'il s'agit du seul pli vertical d'une carte de la moitié nord de la France (comme ma carte 98-E.R.), et de fait le méridien 0 n'a d'autre justification que de passer par Paris, tandis que la ligne verticale à mi-chemin entre les longitudes extrêmes de notre territoire est proche du méridien 1.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_LF6NrzXDToN9GKTyL4iK2Cu9MjxsznbgKYbWgREFdyafuyReWVwcoqtSzy4QQKg4_-mct6H0ovK8OHitga6CgghscrmWbpqFUuFWV4HqLWibBDkuBT3LKABcp6e85RP_qi1FJDg_uhMi/s1600-h/triangle69+.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 271px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444688244534080354" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_LF6NrzXDToN9GKTyL4iK2Cu9MjxsznbgKYbWgREFdyafuyReWVwcoqtSzy4QQKg4_-mct6H0ovK8OHitga6CgghscrmWbpqFUuFWV4HqLWibBDkuBT3LKABcp6e85RP_qi1FJDg_uhMi/s400/triangle69+.JPG" /></a><br />A propos du jeu UN PLI, il me revient<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCc7cjkrv_kBpghd35jDj3j8SGYk-n4qprputRFU7VZRQmsguuMIvaokUFKFTPXyDjXaIS37Q0OFYS6ljc4RUCQjjY5_ybxJnNzlctVMW5HCqrEUiNgMqL-RW5ihQLsAKOEQApjwzcFL7D/s1600-h/confidentiel.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 142px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5445195629381595954" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCc7cjkrv_kBpghd35jDj3j8SGYk-n4qprputRFU7VZRQmsguuMIvaokUFKFTPXyDjXaIS37Q0OFYS6ljc4RUCQjjY5_ybxJnNzlctVMW5HCqrEUiNgMqL-RW5ihQLsAKOEQApjwzcFL7D/s200/confidentiel.JPG" /></a> que le physicien David Bohm a forgé les concepts d'ordre implié et d'ordre explié pour décrire l'univers vu comme un hologramme. Sans entrer dans le détail, la couverture du <em>Triangle d'or </em>correspondrait bien à un ordre UNPLIé, et ne pas avoir respecté la confidentialité de ce pli pourrait bien me valoir une EXPLIation éternelle.</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-11146258437903671382010-02-01T01:02:00.028-08:002018-10-11T06:36:23.775-07:0017 janvier - 16 avril<div align="justify">
01/02/2010, date palindrome !<br />
Et c'est aussi l'occasion de revenir sur un schéma en rapport avec le palindrome, dans ma nouvelle <a href="http://perecqation.blogspot.com/2016/10/lenchante-reseau.html" target="_blank"><i>L'enchanté réseau</i></a>, publiée dans <i>Rêves de Razès</i>.<br />
Sans le calculer, j'y avais placé l'arrivée de mon abbé Enée-Ursin Bargère à Caenne-le-Resthau, soit Bérenger Saunière à Rennes-le-Château, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqD4BLsKmve9M9wxmRGpn3_yARog0A6G3vrWqoqoZUeoFoHQdYN2P33WExwncLJW072sAIo8fqfqTnVC3xrUuYiUdiVZlwgcC5eUdJfOZUuqIt1ELC-zKNtSWQeLFZgyByDiHG7Xi5A_J/s1600-h/basile.JPG"><img alt="l'illustration telle qu'elle figure dans le livre, réalisée avec peu de soin (mais le rectangle est ici " border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344244883650113090" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqD4BLsKmve9M9wxmRGpn3_yARog0A6G3vrWqoqoZUeoFoHQdYN2P33WExwncLJW072sAIo8fqfqTnVC3xrUuYiUdiVZlwgcC5eUdJfOZUuqIt1ELC-zKNtSWQeLFZgyByDiHG7Xi5A_J/s200/basile.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 125px;" /></a>à la section d'or exacte de la période couverte par ma nouvelle, de sa naissance le 16 avril 1855 à sa fantastique découverte du 16 avril 1908, son 53e anniversaire qui était cette année-là le Jeudi saint.<br />
C'est cette date qui avait inspiré ma nouvelle, date issue d'une erreur curieuse dans <i>L'aiguille creuse</i>, qui m'avait conduit à imaginer un schéma fantasmatique :<br />
0-1378 : 13 périodes de 106 ans<br />
1378-1484 : les 106 ans de la prétendue vie de Christian Rosencreutz, fondateur de la Rose+Croix selon les premiers manifestes de la confrérie<br />
1484-1908 : 4 périodes de 106 ans<br />
Soit un motif 13-1-4 que j'associais <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/bach.htm">ici</a> à la 14e lettre d'Elisabeth Lovendale, perdue parmi 18, ou à la 14e pièce des 18 de l'<i>Art de la Fugue</i>, dont une partie a été perdue. Comme par ailleurs le Jeudi saint est un jour essentiel rosicrucien, j'ai donc imaginé le 16 avril 1908 avoir été une date essentielle rosicrucienne. Si pour ma part je suis convaincu que toute l'affaire des Rose+Croix était au départ un canular, les courants qui se sont réclamés ensuite du rosicrucisme ne semblent pas avoir prêté attention au schématisme des 106 ans de Rosencreutz dans l'ère chrétienne. La Rose+Croix AMORC privilégie plutôt un cycle de 108 ans, que Gérard de Sède a relié dans <i>Signé Rose+Croix</i> à la découverte par Saunière de la tombe Blanchefort en 1891 (bien que ce soit 110 ans après la mort alléguée de la marquise en 1781).<br />
Bref j'ai donc choisi de faire découvrir ma tombe rosicrucienne par mon abbé le 16 avril 1908, le jour de ses 53 ans, moitié de 106 correspondant mieux à Saunière qui a eu 56 ans le 1er juin 1908. Comme d'aucuns jugent significatifs ses 33 ans à son arrivée en 1885 à RLC, âge christique, j'ai conservé cet âge symbolique en faisant arriver en 1888 à CLR Bargère, né le 16 avril 1855, et j'ai choisi le 17 janvier pour son rôle primordial dans la mythologie castelrennaise, connu de tous ceux qui s'y intéressent. La date apparaît dès <i>L'or de Rennes</i> en 1967, soulignée par quelques coïncidences trafiquées par l'équipe Plantard, probablement pour attirer l'attention vers la Saint-Sulpice et l'église parisienne traversée par le méridien de Paris.<br />
Voilà. Je certifie avoir choisi ces dates d'emblée, pour les raisons exposées. Au cours de l'écriture de la nouvelle, je me suis avisé que 33 ans représentait grosso modo la section d'or de 53 ans, et j'ai eu la curiosité d'affiner le calcul en jours, pour découvrir donc que la section d'or des jours correspondant à ces 53 ans tombait exactement le 17 janvier 1888.<br />
J'ai pu inclure ce merveilleux résultat dans la nouvelle, où j'avais déjà décidé d'utiliser le nombre d'or, pour le format de la stèle de Rexadon, parce qu'en imitant la stèle de Blanchefort j'ai remarqué que celle-ci était à peu près au format d'or.<br />
Toujours est-il que, aujourd'hui, j'ai repensé à ce résultat et que j'ai songé à le vérifier sur <a href="http://www.bdl.fr/fr/grandpublic/temps/jour_julien.php">cette page</a> permettant les calculs en jours juliens. Il suffit d'y noter 16 4 1855 12 0 0 pour apprendre que c'est le 2398690e jour julien, situé 19358 jours avant le 16 avril 1908. La section d'or 19358/Phi est 11963.9, qu'on arrondit à 11964 et ajoute à 2398690 dans la case voulue. Le calcul inverse donne bien le 17 1 1888.<br />
La simplicité des manipulations m'a conduit à poursuivre la série d'or, ajoutant 11964 jours après le 16 4 1908, ce qui mène au 17 janvier 1941, et y ajouter 19358 mène au 17 janvier 1994, décidément mon <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggB60k7maCwOLQc3PKOaSdNsSAJGlkdMzWcUsi1Q85iHDW0Qqk6JZtTGWwSFFRCMmD6_PMxanvXu_OLL-ZPQmyAlMI60u8ktNyx1cH_peMkGorKPCJKVI4slP2vfOvhlUpseFYEk4T1ORU/s1600-h/steleblanchefort.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344299549633877026" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggB60k7maCwOLQc3PKOaSdNsSAJGlkdMzWcUsi1Q85iHDW0Qqk6JZtTGWwSFFRCMmD6_PMxanvXu_OLL-ZPQmyAlMI60u8ktNyx1cH_peMkGorKPCJKVI4slP2vfOvhlUpseFYEk4T1ORU/s200/steleblanchefort.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 122px;" /></a>choix de 53 ans au Jeudi saint 1908 était éminemment générateur en 17 janvier tous azimuts, que ce soit à la section d'or de ces 53 ans, ou aux dates dont ces 53 ans seraient la grande ou la petite section d'or.<br />
Ceci n'a d'ailleurs rien d'extraordinaire, la logique de la progression d'or voulant que, à partir du choix initial d'un temps de 53 ans, dont la section d'or s'est trouvée être un 17 janvier, le point d'or suivant se trouve 53 ans après ce 17 janvier, et le suivant 106 ans plus tard. Toutefois il s'agit d'un calcul en jours, et les bizarreries du calendrier font que 53 ans correspondent selon les cas à 19357, 58 ou 59 jours. Si par exemple l'année 1900 avait été bissextile, la période aurait compté un jour de plus et sa section d'or serait tombée le 18 janvier 1888.<br />
<br />
Le 17 janvier, c'est d'abord la date portée par la stèle de la marquise de Blanchefort, qui serait décédée le 17 janvier 1781, et mon anagramme du texte de cette stèle m'a fait transformer la date en Jeudi saint 1696.<br />
La fin du message décodé du Grand Parchemin, "à midi pommes bleues", a donné lieu à une découverte volontiers présentée comme exceptionnelle : le 17 janvier à midi, les rayons du soleil passant à travers un vitrail installé par Saunière dessinent des pommes<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTTzOYt-9wnOX9XX2EiWKKFhOlbD4hyphenhyphen2RVp32V5Fji9L9eXgZMnj07ejrzdO3MEgvZXMrDZvf4KUq3iXVKlF1sJHE0DiqRtmNYJRsXzv5UCuzF50Iv7dgrJbUJmoe3UCQrv5kbq_TKY-Mm/s1600-h/pommesJeanBrunelin.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5434422519620799970" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTTzOYt-9wnOX9XX2EiWKKFhOlbD4hyphenhyphen2RVp32V5Fji9L9eXgZMnj07ejrzdO3MEgvZXMrDZvf4KUq3iXVKlF1sJHE0DiqRtmNYJRsXzv5UCuzF50Iv7dgrJbUJmoe3UCQrv5kbq_TKY-Mm/s200/pommesJeanBrunelin.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 136px; margin: 5px 0px 1px 6px; width: 200px;" /></a> bleues en un endroit privilégié de l'église de Rennes-le-Château.<br />
Si un phénomène lumineux peut effectivement y être observé le 17 janvier, et photographié (ici par J. Brunelin, d'autres photos <a href="http://www.portail-rennes-le-chateau.com/pommes_bleues_2005.htm">ici</a>), il n'est ni limité à cette seule église, ni à cette date, et les ronds sont multicolores, sans dominante bleue.<br />
Depuis l'écriture de ma nouvelle, je me suis laissé tenter par <i>Les archives secrètes du Prieuré de Sion</i>, bradé en solderies, recueil de courts textes de Plantard, et ai été sidéré par le 9e, page 33, <i>Le disque</i>.<br />
On y "apprend" qu'à Saint-Sulpice une curieuse<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUb1S1RQFohLFH0Z9aKhAfNc_Ghk-Cezg-544xYSXJ3bc2JxDA4q-sM48gbbfGanEhyphenhyphenAUY33r-IHukb3XIBsWYB3WyUYqvOFF7mfq2tCdGRYAQvbbvFPLi0Ps1bg6fqKTwe4RpuaNSDSI-/s1600-h/sulpice.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435582048303074594" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUb1S1RQFohLFH0Z9aKhAfNc_Ghk-Cezg-544xYSXJ3bc2JxDA4q-sM48gbbfGanEhyphenhyphenAUY33r-IHukb3XIBsWYB3WyUYqvOFF7mfq2tCdGRYAQvbbvFPLi0Ps1bg6fqKTwe4RpuaNSDSI-/s200/sulpice.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 131px;" /></a> coutume était jadis associée au rituel pascal. Le Mercredi saint, un disque de cuivre au coeur du choeur était astiqué jusqu'à briller comme un miroir. Le lendemain, Jeudi saint, tous les vitraux de l'église étaient occultés pour l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Office_des_T%C3%A9n%C3%A8bres">office des Ténèbres</a>, à l'exception d'un endroit correspondant à un petit trou dans un vitrail. A midi, tous les cierges étaient éteints, et un rayon de soleil tombait sur le disque, renvoyant une lumière bleue due à l'oxyde de cuivre qui s'y était formé.<br />
On appelait ce rituel "faire midi pommes bleues". Il a été aboli à la Révolution, et le principal témoignage de ce jeu solaire serait le tableau de Delacroix, Héliodore chassé du Temple...<br />
Fin de citation. S'il existe bien un trou dans un vitrail de Saint-Sulpice<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoCjbzrHzqgiwf9axaxMo9AWCd96PSzm9Z7-XOhyphenhyphen3Ln3u-baC7tgFozzsCe4_FgLuFwbI2F-eEX6Yw4mUqCuW2RPCqd7e2ofgCBuRnEkj5CdzV7EbyvNqmSQlSaGK9XHQA0XCNLtH2fSH3/s1600-h/disque.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438795853593107090" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoCjbzrHzqgiwf9axaxMo9AWCd96PSzm9Z7-XOhyphenhyphen3Ln3u-baC7tgFozzsCe4_FgLuFwbI2F-eEX6Yw4mUqCuW2RPCqd7e2ofgCBuRnEkj5CdzV7EbyvNqmSQlSaGK9XHQA0XCNLtH2fSH3/s200/disque.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 161px;" /></a>, et des disques de cuivre dans le choeur, associés au <a href="http://www.cadrans-solaires.fr/secret-meridienne-saint-sulpice.html">dispositif gnomonique</a>, le reste est évidemment de la plus haute fantaisie, mais il demeure que Plantard a bel et bien associé ici le phénomène Pommes Bleues du 17 janvier à RLC au Jeudi saint à Saint-Sulpice, alors que je n'imaginais aucun lien de ce type en choisissant les dates essentielles de ma nouvelle.<br />
On trouve sur le web et dans la littérature diverses théories autour de la transformation du 17 janvier, 17/1, en 171, parfois basées sur le fait que 171 est la somme des nombres de 1 à 18.<br />
Il existe <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTK18zTxwv_BQ3K1N-2Aw-R624Nj4TXESNmf3xwbWixY_RlGT8geA_0ueFm2tJ925qvPvFTiT3Xm3Lw5gCv2Ki9-S1gQ7qhd7Ts7ZPgCP9XznwN-V-CzbHfWYI6d4TfHW99Wo8Yl5hm1EP/s1600-h/Cercle171.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5434742079752464562" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTK18zTxwv_BQ3K1N-2Aw-R624Nj4TXESNmf3xwbWixY_RlGT8geA_0ueFm2tJ925qvPvFTiT3Xm3Lw5gCv2Ki9-S1gQ7qhd7Ts7ZPgCP9XznwN-V-CzbHfWYI6d4TfHW99Wo8Yl5hm1EP/s200/Cercle171.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 200px;" /></a>ainsi un <a href="http://1340hd.free.fr/historique.htm">Cercle du 17 Janvier</a>, qui organise tous les 17 janvier une réunion à RLC, dont le logo est éloquent.<br />
L'écho avec ma nouvelle, où le 17 janvier n'apparaît qu'en rappel ironique des élucubrations diverses autour de cette date qui n'y a pas d'importance propre, est que la section d'or de 171, arrondie au plus proche entier, est 106, ce qui y était d'ailleurs évoqué. Il s'y ajoute que le 16 avril est usuellement le 106e jour de l'année.<br />
Si ce n'était pas le cas pour le Jeudi saint 1908, année bissextile où c'était donc le 107e jour, l'autre 16 avril, où j'avais fait naître mon abbé, était bien le 106e jour de cette année 1855.<br />
<br />
Je n'ai pas immédiatement approfondi la question du 17 janvier 1888 parce que je ne pouvais en parler tant que la nouvelle n'était pas publiée, et lorsqu'elle l'a été d'autres coïncidences ont primé, abordées notamment <a href="http://blogruz.blogspot.com/2009/05/razes-lutin.html">ici</a> : <br />
<ul>
<li>découverte en pleine nature d'une pierre semblant taillée en un rectangle d'or, la veille du jour où j'apprenais la parution du recueil de nouvelles.</li>
<li>ce recueil est au format d'or, et ma nouvelle y a une position dorée privilégiée.</li>
<li>alors que mon "actualité éditoriale" était nulle depuis bien des mois, en l'espace de quelques jours mes textes figuraient dans trois livres ou revues, sous les numéros d'ordre 13, 21, 34, nombres de Fibonacci m'étant particulièrement significatifs.</li>
</ul>
<br />
En approfondissant la question pour écrire ce billet, je me suis avisé de quantité d'échos que voici pêle-mêle : <br />
<ul>
<li>Ma fascination pour les jeux lupiniens autour des 106 ans de Rosencreutz est telle que, dès 1996, j'ai écrit diverses études sur la question, mises en ligne après remaniement en 2002, et surtout j'ai envisagé un <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/novel.htm">roman</a> sur ce thème, décrivant une série de 18 meurtres en 1908, avec pour point essentiel le 14e meurtre le Jeudi saint 16 avril.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN1tXy9xc2yLJ1pjwUtezhQhuaf3k9-a-iQck-cjZRKz97b7nCzmVFQUoTrbvKlQN3fpboPZ6kWOswGkzDkXoKcKHyjbo5mHaLRtieswQdISr37Sj69L_C_wrFRZgMfEQv-40dmwL1yngq/s1600-h/d171.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5434666314936484274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN1tXy9xc2yLJ1pjwUtezhQhuaf3k9-a-iQck-cjZRKz97b7nCzmVFQUoTrbvKlQN3fpboPZ6kWOswGkzDkXoKcKHyjbo5mHaLRtieswQdISr37Sj69L_C_wrFRZgMfEQv-40dmwL1yngq/s200/d171.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 112px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 200px;" /></a> Les 18 assassinés portaient des noms anagrammes de NOVEL-ROMAN, le jeu découvert à partir du nom <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/index.htm">Elisabeth Lovendale</a>, nom en 18 lettres de valeur 171, comme les 18 lettres de A à R. Le principal personnage de mon roman était le détective Honoré de Valmondada, en 18 lettres de valeur 171. Il enquêtait sur la succession Monlorné, nom de valeur 106, avec son secrétaire le narrateur Alban Lenoirc, de valeur 106, comme d'autres acolytes, Hortense B, Jean Baroukh, Louis Malac.<br />Je n'avais alors aucun intérêt particulier pour le nombre d'or, et n'avais aucune idée que je développerais plus tard l'obsession de rechercher des rapports dorés tel 171/106.</li>
<li>Je ne m'intéressais guère alors à l'affaire RLC, bien que connaissant le livre de Patrick Ferté y reliant l'oeuvre de Maurice Leblanc. Le mot clé "midi" (comme celui des pommes bleues) y apparaissait cependant avec une des victimes, le compositeur Marvel Noon, que j'imaginais avoir été un précurseur du dodécaphonisme (à cause de <i>noon</i> = 12 heures); l'exemple de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVgx01QKA-fuTocVYro5vQYv8MVb-mt0YMPUu_DH8UbUjD6IVE1Lx08AKp2GQZhwfw1xg05xiIXsni3LwlBaMePRTOFmCqpcEB-6OQoHGA6QBv9AQPgROKotVgockTRnh1Mja7eBFaOKsD/s1600-h/Cerclepommes.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5434742074234102402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVgx01QKA-fuTocVYro5vQYv8MVb-mt0YMPUu_DH8UbUjD6IVE1Lx08AKp2GQZhwfw1xg05xiIXsni3LwlBaMePRTOFmCqpcEB-6OQoHGA6QBv9AQPgROKotVgockTRnh1Mja7eBFaOKsD/s200/Cerclepommes.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 199px;" /></a> composition donné était basé sur les notes B-A-C-H, parce que j'avais déjà remarqué que les 65 ans de Bach additionnés aux 106 de Rosencreutz donnaient 171; son nom provenait du roman <i>Mister Noon</i> de DH Lawrence, où Noon est aussi un compositeur.</li>
<li>Le recueil <i>Rêves de Razès</i> contient la nouvelle <i>L'église creuse</i>, de Patrick Genevaux. Arsène Lupin y vient à Rennes-le-Château le 22 juillet 1908 pour s'approprier les trésors découverts par Saunière, soit l'année même où je plaçais mon dénouement. Ce n'est pas un bien grand hasard puisque c'est précisément le 16 avril 1908 dans <i>L'aiguille creuse</i> qui m'avait inspiré, mais il n'était pas obligatoire que l'auteur respecte la chronologie lupinienne, d'autant qu'il a vraisemblablement plutôt choisi cette date parce que Saunière passe pour avoir été ruiné après 1908.</li>
<li>J'ai eu la curiosité de poursuivre vers son origine la suite de Fibonacci calculée à partir des 19358 jours correspondant aux 53 ans de Bargère, ce serait le 13e terme d'une suite débutant par 46 et 106, ce qui signifie que tous les termes ultérieurs s'expriment par des multiples de ces nombres par des nombres de Fibonacci. Ainsi, au 13e rang :<br />19358 = 144 x 106 + 89 x 46</li>
<li>Ma seconde anagramme, composée avant d'écrire la nouvelle, s'achevait sur une expression énigmatique, REP CUMPAS DCXXXVI. Je n'ai pas pris la peine de justifier ce nombre, 636, employé parce que c'est un multiple de 106 et qu'il utilise 3 X, la lettre la plus ennuyeuse à caser dans les anagrammes car il y en a 5 dans l'épitaphe originale. Or 16 avril-17 janvier, c'est pratiquement le même quantième du mois, ce qui signifie que le calcul en mois de 53 ans donne une section d'or proche d'un entier, et c'est bien ce qui se passe pour les 636 mois (12 fois 53) de mon abbé Bargère.</li>
<li>En enquêtant sur les dates de Pâques, je me suis avisé qu'aux 3 années essentielles de la chronologie rosicrucienne correspondaient une même date de Pâques, le 18 avril (et donc une même date pour le Jeudi saint). Ces dates sont donc 1378 et 1484, naissance et mort de Rosencreutz, exprimées dans le calendrier julien, et 1604, où Pâques était encore le 18 avril, mais selon le calendrier grégorien, la réforme du calendrier étant survenue en 1582 (dans les pays catholiques du moins).</li>
<li>Ceci m'a donné envie d'approfondir, pour découvrir que 106 est effectivement une période privilégiée après laquelle il y a près de 40% de chances de retrouver la même date de Pâques, pourvu que les années multiples de 4 soient toutes bissextiles (cas du calendrier julien).</li>
<li>J'ai bien sûr calculé la gématrie<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkRYEPYxQQh1k5ZV6a12AtJ_VCV1BeSYqWK2OZgTzqeFCB1mnfW1pDxzbkOh0x4-OqJ73OM4ApBw1qSjOJsyTjkJ5aiYhqBOLqy1Z5cbFwaFCMQehwiZDPwB9gX9LBdKBiYR7IdY0YiJ6S/s1600-h/sauniere.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435902167742546034" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkRYEPYxQQh1k5ZV6a12AtJ_VCV1BeSYqWK2OZgTzqeFCB1mnfW1pDxzbkOh0x4-OqJ73OM4ApBw1qSjOJsyTjkJ5aiYhqBOLqy1Z5cbFwaFCMQehwiZDPwB9gX9LBdKBiYR7IdY0YiJ6S/s200/sauniere.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 171px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 136px;" /></a> de Bérenger Saunière, soit 74-92. Si un rapport doré "normal", comme 171/106, est du type a/b, il m'arrive de considérer des rapports du type 2b/a, et ceci m'est arrivé, après coup, pour Maxim Dufrax = 60-74, émule d'Arsène Lupin dans mon roman, où il volait les 18 wagons transportant l'héritage Monlorné, puis restituait le wagon 14 ne contenant que des valeurs non négociables. J'avais forgé ce nom pour diverses raisons, la seule contrainte numérique étant d'arriver au total 134 d'Arsène Lupin, et m'étais émerveillé ensuite de cet équilibre doré, appartenant à une suite particulièrement intéressante. L'équilibre précédent dans la même suite serait 37-46, moitié de 74-92. Le suivant serait 97-120, étudié <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/alphabets.htm">ici</a>.</li>
<li>Bérenger Saunière est né le 11 avril 1852 (à <a href="http://www.aparc-rennes-le-chateau.com/Famille%20Sauni%C3%A8re.htm">midi</a> paraît-il). Je suppose que j'avais dû regarder à quoi ça correspondait, mais je suis surpris d'apprendre, ou de réapprendre, que c'était un dimanche de Pâques.</li>
</ul>
<br />
Ce dernier point offre un étonnant écho avec ce que je prévoyais de mettre dans ce billet en commençant à l'écrire.<br />
Rohmer est mort le 11 janvier dernier. Le<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCGkKmwTRYhYT71VSsWZPsJxWIh9pIdgmvvRMICGawEt1gMhSLDLE6kMMaSWtOg2v4GXvXcbqxtZPF3ZluF8MVPxzwMfhgkqAAPb0xrbaKIWCx48SEC437v2_CdYKlOmu3bvjlW_IDA1q5/s1600-h/rohmer.JPG"><img alt="il n'a pas passé l'hiver" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435910646646886642" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCGkKmwTRYhYT71VSsWZPsJxWIh9pIdgmvvRMICGawEt1gMhSLDLE6kMMaSWtOg2v4GXvXcbqxtZPF3ZluF8MVPxzwMfhgkqAAPb0xrbaKIWCx48SEC437v2_CdYKlOmu3bvjlW_IDA1q5/s200/rohmer.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 176px;" /></a> hasard m'a mené à une notice nécrologique, ce qui me fit découvrir qu'il n'était pas né le 4 avril 1920 comme on le voyait le plus souvent, soit un dimanche de Pâques, mais le 21 mars, 14 jours plus tôt.<br />
Pourquoi croyait-on qu'il était né le 4 avril ? Il me semble que c'est lui qui a accrédité cette date, notamment en soulignant la sortie de son film <i>Conte de printemps</i> le jour de son 70e anniversaire, le 4 avril 1990. Ce ne peut guère être par coquetterie qu'on se rajeunisse de 2 semaines, aussi la date symbolique de Pâques constitue-t-elle un semblant de motif, en accord avec mes inquiétudes développées <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/12/erich-romer.html">ici</a>.<br />
J'ai ensuite pensé que ces considérations seraient mieux à leur place sur mon autre blog, où le 4 avril est une date clé, et puis voici que je (re)découvre que Saunière est né un dimanche de Pâques, Saunière dont j'ai utilisé le personnage, déguisé par une anagramme, et déplacé la naissance pascale originelle.<br />
Or le pseudo Eric Rohmer est, selon ses propres dires, une anagramme (sans préciser de quoi car son vrai nom Maurice Schérer n'y correspond guère), et il s'était lui-même attribué une naissance pascale.<br />
<br />
J'invite à lire <a href="http://quaternite.blogspot.com/2010/02/4-avril-17-janvier.html"><i>4 avril - 17 janvier</i></a> sur <b>Quaternité</b>, complémentaire de ce <i>17 janvier - 16 avril</i>.</div>
blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-16885903792342566862010-01-06T00:06:00.005-08:002010-02-16T04:37:20.567-08:00pierre blanche<div align="justify">Il a neigé ces derniers jours, ce qui m'a donné envie d'aller voir ce que devenait <a href="http://blogruz.blogspot.com/2009/05/la-pierre.html">la dalle</a> sous quelques centimètres de neige.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5v_XhjMqw2QjM63fTr0OmomNZ93qvYJ0BLaON2vy5qX98VSy6UFk1M4g9IyrojcKg3_8w8C2bj8SeUR2X77JkkkmJbbheJPN5AmOIFCGR2m57Y70SAkXT4UuK7ur7raYoIy7ICmFgR881/s1600-h/001.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 3px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5416958423866519986" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5v_XhjMqw2QjM63fTr0OmomNZ93qvYJ0BLaON2vy5qX98VSy6UFk1M4g9IyrojcKg3_8w8C2bj8SeUR2X77JkkkmJbbheJPN5AmOIFCGR2m57Y70SAkXT4UuK7ur7raYoIy7ICmFgR881/s400/001.JPG" /></a>Le coin de la pierre ci-dessus, et la voici, sous une fine couche soulignant la régularité de sa face supérieure.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7mW2KH_GT_4IAVbhEQnTIDQ2oIUNutbqWpATQVsE_oIpumiJCDcXn1d0IMtb2Wi3qbeN19Wrg2ixtfS8PHFOCaVJGP-9wQBJk5MUDD9QDQ-5_Ndsv6n6I0OZsGpCJuLG-oLzfplmrpJEG/s1600-h/003.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5416958418391977730" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7mW2KH_GT_4IAVbhEQnTIDQ2oIUNutbqWpATQVsE_oIpumiJCDcXn1d0IMtb2Wi3qbeN19Wrg2ixtfS8PHFOCaVJGP-9wQBJk5MUDD9QDQ-5_Ndsv6n6I0OZsGpCJuLG-oLzfplmrpJEG/s400/003.JPG" /></a><br /><a href="http://blogruz.blogspot.com/2009/05/razes-lutin.html">J'ai indiqué</a> comment, le lendemain de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqD4BLsKmve9M9wxmRGpn3_yARog0A6G3vrWqoqoZUeoFoHQdYN2P33WExwncLJW072sAIo8fqfqTnVC3xrUuYiUdiVZlwgcC5eUdJfOZUuqIt1ELC-zKNtSWQeLFZgyByDiHG7Xi5A_J/s1600-h/basile.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 125px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344244883650113090" border="0" alt="l'illustration telle qu'elle figure dans le livre, réalisée avec peu de soin" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqD4BLsKmve9M9wxmRGpn3_yARog0A6G3vrWqoqoZUeoFoHQdYN2P33WExwncLJW072sAIo8fqfqTnVC3xrUuYiUdiVZlwgcC5eUdJfOZUuqIt1ELC-zKNtSWQeLFZgyByDiHG7Xi5A_J/s200/basile.JPG" /></a>la découverte de cette dalle dorée, j'eus notification de la parution d'une nouvelle écrite près de 3 ans plus tôt, nouvelle où j'avais imaginé la découverte d'une dalle dorée dans le cimetière de Caenne-le-Resthau, transposition de l'affaire de Rennes-le-Château.<br />Il m'a pris la fantaisie de tracer dans la neige fort blanche le début de l'inscription que j'avais imaginée sur la stèle de Basile D Rexadon, anagramme de celle de la marquise de Blanchefort.<br />Et voici ce que ça donne, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimv327f6x1aS6-KFy7H6rvQTVGX_l1r_sOQbBKx9-thcgY0AVJElYjIfJZcQxdrAwtYPF7z_ncrhc9C0vXb0lDWsDIE0dADSHEqpNIfQWgRhkbRMweyGiGO1VGIY0o2sNCGmlZyOsdYhgA/s1600-h/017.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 150px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5416957637300399266" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimv327f6x1aS6-KFy7H6rvQTVGX_l1r_sOQbBKx9-thcgY0AVJElYjIfJZcQxdrAwtYPF7z_ncrhc9C0vXb0lDWsDIE0dADSHEqpNIfQWgRhkbRMweyGiGO1VGIY0o2sNCGmlZyOsdYhgA/s200/017.JPG" /></a>mais j'ai bien mal calculé mon affaire, et le résultat n'est pas vraiment ce que je souhaitais, puisque je n'ai même pas réussi à inscrire le nom complet de ce pauvre Basile.<br /><br />Pour information, j'ai mis en ligne le texte de ma nouvelle <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/doc/RLC.htm">ici</a>. </div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-49148005831877553192009-05-26T21:13:00.064-07:002010-02-16T04:42:45.297-08:00un Razès loti<div align="justify">J'ai conté <a href="http://blogruz.blogspot.com/2009/05/la-pierre.html">ici</a> la découverte le 20/5, 140e jour de l'année et sa petite section d'or, d'une pierre offrant une face très proche d'un rectangle d'or, d'environ 56 x 91 cm. <a href="http://blogruz.blogspot.com/2009/05/opidrg.html">Le 22</a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBGNmQj9BbzLSvDUCnvphgzKqzfP0F3MmPmBvYTnyuoCDhU76_lwZHEyy17nXOQBTfZouYwVI__ByGhyphenhyphenbu2bwYz_gsOEoJT0PuaIlnvCs3v71JCNeWJMpQ-IeGPNQpKOtXHeRccYkhtMj/s1600-h/025.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; WIDTH: 180px; FLOAT: right; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338673610245962658" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBGNmQj9BbzLSvDUCnvphgzKqzfP0F3MmPmBvYTnyuoCDhU76_lwZHEyy17nXOQBTfZouYwVI__ByGhyphenhyphenbu2bwYz_gsOEoJT0PuaIlnvCs3v71JCNeWJMpQ-IeGPNQpKOtXHeRccYkhtMj/s320/025.JPG" /></a> je suis retourné sur les lieux avec une pièce de tissu découpée en rectangle d'or, et la perfection avec laquelle cette pièce épousait la pierre me fit douter de ma première appréciation, l'absence de toute intervention humaine sur cette pierre perdue dans la nature.<br />Cette question me semble secondaire, tant d'autres curiosités se sont ensuite révélées. C'est ainsi qu'au soir de ce 22 mai j'apprenais la publication d'un <a href="http://lebibliothecaire.blogspot.com/2009/05/reves-de-razes-est-sorti-des-presses.html">recueil de nouvelles</a> auquel j'avais participé, ce qui me remémora que j'avais imaginé dans ma contribution une stèle de pierre correspondant à un rectangle d'or.<br />Ce n'était pas dû uniquement à mon imagination<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqD4BLsKmve9M9wxmRGpn3_yARog0A6G3vrWqoqoZUeoFoHQdYN2P33WExwncLJW072sAIo8fqfqTnVC3xrUuYiUdiVZlwgcC5eUdJfOZUuqIt1ELC-zKNtSWQeLFZgyByDiHG7Xi5A_J/s1600-h/basile.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 125px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344244883650113090" border="0" alt="l'illustration telle qu'elle figure dans le livre, réalisée avec peu de soin (mais le rectangle est ici " src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqD4BLsKmve9M9wxmRGpn3_yARog0A6G3vrWqoqoZUeoFoHQdYN2P33WExwncLJW072sAIo8fqfqTnVC3xrUuYiUdiVZlwgcC5eUdJfOZUuqIt1ELC-zKNtSWQeLFZgyByDiHG7Xi5A_J/s200/basile.JPG" /></a>, car ma nouvelle <em>L'enchanté réseau</em> calquait l'affaire de Rennes-le-Château avec pour ligne directrice l'anagramme, ainsi ma stèle présentait un texte qui était l'anagramme exacte de la stèle de la marquise de Blanchefort, au coeur de la plupart des spéculations, certaines d'entre elles utilisant le fait que cette stèle s'inscrit dans un rectangle d'or assez parfait.<br />Réétudiant la question aujourd'hui, je découvre <a href="http://www.rennes-le-chateau-archive.com/index.htm?id=etude_unification_indices_1.htm">ici</a> une thèse mise très récemment en ligne, il y a quelques semaines à peine, où l'aspect doré de la stèle est au premier plan de l'analyse (<a href="http://www.rennes-le-chateau-archive.com/pierre_verticale_blanchefort.htm">ici</a> une partie des spéculations<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggB60k7maCwOLQc3PKOaSdNsSAJGlkdMzWcUsi1Q85iHDW0Qqk6JZtTGWwSFFRCMmD6_PMxanvXu_OLL-ZPQmyAlMI60u8ktNyx1cH_peMkGorKPCJKVI4slP2vfOvhlUpseFYEk4T1ORU/s1600-h/steleblanchefort.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 122px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344299549633877026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggB60k7maCwOLQc3PKOaSdNsSAJGlkdMzWcUsi1Q85iHDW0Qqk6JZtTGWwSFFRCMmD6_PMxanvXu_OLL-ZPQmyAlMI60u8ktNyx1cH_peMkGorKPCJKVI4slP2vfOvhlUpseFYEk4T1ORU/s200/steleblanchefort.JPG" /></a> que je connaissais, issues du livre de Patrick Mensior, <em>L'Extraordinaire Secret des Prêtres de Rennes-le-Château</em>).<br />Je précise de suite que je n'ai jamais pris au sérieux ces histoires de stèles, de parchemins, de cryptogrammes sibyllins, ce dont j'ai rendu compte <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/gondol/arcadia.htm">ici</a>, et que ma nouvelle était écrite dans cet esprit.<br />Je m'intéresse cependant à ce "mythe agglutinant", selon l'expression de Philippe Marlin, parce qu'il est riche en bizarreries, révélées peut-être parce que les chercheurs en ont scruté au microscope les moindres détails. Le délire commence lorsqu'on en vient à isoler quelques-unes de ces bizarreries, en oubliant toutes les autres, et à décréter que ces bizarreries-là "ne peuvent être le fruit du hasard..."<br /><br />Le sujet de ce billet n'est cependant pas la critique des élucubrations castelrennaises, mais l'approfondissement d'une coïncidence qui a priori doit tout au hasard, l'impression de la nouvelle où j'imaginais une stèle dorée au moment même de ma découverte d'une pierre dorée, et ce le 20/5 section d'or de l'année.<br />On peut certes mettre en doute mon témoignage, du moins quant à la date de ma découverte, mais la suite impliquerait de multiples complicités.<br />J'ai reçu le 25 mai mes exemplaires d'auteur de <em>Rêves de Razès</em>, avec donc de nouvelles curiosités.<br />Le<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEid8QnSHTWccXQjZZDnycQtiM7jtpa3agm8WA0YG-ZgIMMkTzIC1BIDSyAFFs5dv1DS2L5bN2mykP5F7qHtvsrwBWizHBaJ4MF9RzRG093ln8jgio6ThFmOqvqLubD98rgT6cNiVMq-pXak/s1600-h/rdr+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 124px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344542657603815522" border="0" alt="Au coeur doré de la couverture, Bécassine et la tour Magadala sous l'oeil goguenard de Jacques Bergier ?" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEid8QnSHTWccXQjZZDnycQtiM7jtpa3agm8WA0YG-ZgIMMkTzIC1BIDSyAFFs5dv1DS2L5bN2mykP5F7qHtvsrwBWizHBaJ4MF9RzRG093ln8jgio6ThFmOqvqLubD98rgT6cNiVMq-pXak/s200/rdr+001.jpg" /></a> livre est au même format que la plupart des autres volumes édités par <strong>l'Oeil du Sphinx</strong>, excepté les reprints, et je m'aperçois à cette occasion que c'est un format presque idéalement doré, 225x140 mm. Mieux, ces nombres peuvent être considérés comme les grande et petite sections d'or de leur somme, 365<br />(365 x 0.618 = 225.57), illustrant le fait que la petite section d'or de l'année tombe son 140e jour, le 20 mai.<br />J'ai figuré les sections d'or verticales et horizontales sur cette couverture, ce qui démontre essentiellement que le maquettiste ne semble pas s'être soucié d'harmonie dorée.<br /><br />Hors sa couverture cartonnée, le livre compte 206 pages, la dernière foliotée étant la page 205, où figure la table des matières.<br />J'ai vérifié ce compte, inhabituel<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG4qhk4knx85fBRpT8MBUS_4h43yvwetFFJ7AS_0r2imWqseuxtASew6EOhKXbNwtFrjWGEFk8bSu-zpSB4qXRnx4UgzwuAXg8c6zJfB9_jMA1lzYL0lpyMiN9LLA1yZ9ZaU39ukmRBVrt/s1600-h/rdr205+002.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 128px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344495989161267458" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG4qhk4knx85fBRpT8MBUS_4h43yvwetFFJ7AS_0r2imWqseuxtASew6EOhKXbNwtFrjWGEFk8bSu-zpSB4qXRnx4UgzwuAXg8c6zJfB9_jMA1lzYL0lpyMiN9LLA1yZ9ZaU39ukmRBVrt/s200/rdr205+002.jpg" /></a> pour les livres reliés à l'ancienne, faits de cahiers comportant obligatoirement un nombre de pages multiple de 4, mais les livres actuels sont souvent faits de feuilles individuelles assemblées par de la colle, ça dure ce que ça dure.<br />La grande section d'or tombe dans ma nouvelle, et la prise en compte de la dernière page foliotée mène à cette belle coïncidence :<br />205 x 0.618 = 126.69<br />soit à l'endroit presque exact, peu après le milieu de la page 127, où Bérenger Saunière, instruit par Claude Debussy lui-même de l'importance du "divin nombre", s'avise que les proportions de la stèle sont dorées : <blockquote>Il découvrit ainsi que les proportions de la stèle obéissaient au "divin nombre", qui régissait également l'épitaphe du prétendu Basile Rexadon.</blockquote>205 peut encore évoquer le 20/5, le 20 mai section d'or de l'année.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBHrdRFRHN8TXmK1n8IGep3ZtE8CrZinOc-3wOax33gm9w9mxvw5aRvIv8ayLx9mpr4lZ3lTqkiFz3LszE8tlx4MRWvKPQROpd0Uo-6TTeQYpg9gKaf8AZLiULHFmZbBqgTudbZf_Vtx-x/s1600-h/ods34+001.jpg"><img style="MARGIN: 0px 0px 0px 4px; WIDTH: 54px; FLOAT: right; HEIGHT: 73px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344603610970765682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBHrdRFRHN8TXmK1n8IGep3ZtE8CrZinOc-3wOax33gm9w9mxvw5aRvIv8ayLx9mpr4lZ3lTqkiFz3LszE8tlx4MRWvKPQROpd0Uo-6TTeQYpg9gKaf8AZLiULHFmZbBqgTudbZf_Vtx-x/s200/ods34+001.jpg" /></a>La tranche de <em>Rêves de Razès</em> indique OdS 34, probablement parce que c'est le 34e livre original publié par <strong>l'Oeil du Sphinx</strong>. En même temps que ce recueil, j'avais au courrier ce 25 mai le dernier numéro de <em>Fleur de Lune</em>, le bulletin trimestriel de l'<strong>AAMF</strong>, l'Association des Amis de <a href="http://tbastit.free.fr/aamf/index.php">Maurice Fourré</a>, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1dvY18Xt69Dhyphenhyphen8u_s4BKLg6J07-6eLcmHtF9939mx5KqQ0d7i8ab2Q1nTGHjGPXLRPB07Emv6qe3w7cCOeCdPy5j5g-icFH3YNRHHsJL4VTzxmMY2NVJTMFy_ZgslIGA_L8jODYvniLMI/s1600-h/fdl+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 136px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344605217528012162" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1dvY18Xt69Dhyphenhyphen8u_s4BKLg6J07-6eLcmHtF9939mx5KqQ0d7i8ab2Q1nTGHjGPXLRPB07Emv6qe3w7cCOeCdPy5j5g-icFH3YNRHHsJL4VTzxmMY2NVJTMFy_ZgslIGA_L8jODYvniLMI/s200/fdl+001.jpg" /></a>étrange écrivain auquel je m'intéresse d'un peu loin.<br />Il s'agit du n° 21 du bulletin, et il faut savoir que 21 et 34 sont des nombres de la suite de Fibonacci, incontournable dès qu'il s'agit du nombre d'or. Ainsi 21/34 est la première fraction donnant l'arrondi à 3 décimales du nombre d'or, 0.618.<br />Je rappelle que c'est un rectangle de 55x89 cm, les nombres de Fibonacci suivants, que j'avais étendu 3 jours plus tôt sur la Pierre pour vérifier à quel point elle était proche d'un rectangle d'or idéal.<br />Ce sont mes amis Béatrice et Bruno qui assurent la publication de <em>Fleur de lune</em>, les mêmes qui m'avaient envoyé en juillet dernier <em>Le roi Mézel</em>, ce qui était entré dans une formidable <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/12/retour-au-tour.html">coïncidence</a> impliquant <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1TNO5SDOFgUX24hhNsaA1FVHeYBR80OmfO2p3_Z2EIdYwEPZ3MEds-xjRGOZtnjqkKY3djRj54iA9RvrwKwWqx1iJfDNqi01fnfCQ-Wn3zsG1Xu732lyEp3WNkHKnSxSLChC_JFltZsP3/s1600-h/015.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 4px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 136px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340424966927133522" border="0" alt="une autre pierre avec un angle droit remarquable, à proximité de la Pierre, et une petite fleur (de lune ?)" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1TNO5SDOFgUX24hhNsaA1FVHeYBR80OmfO2p3_Z2EIdYwEPZ3MEds-xjRGOZtnjqkKY3djRj54iA9RvrwKwWqx1iJfDNqi01fnfCQ-Wn3zsG1Xu732lyEp3WNkHKnSxSLChC_JFltZsP3/s200/015.JPG" /></a>les nombres de Fibonacci 21-34-55-89. Je rappelle qu'ils habitent le 21, mais m'avaient envoyé <em>Le roi Mézel</em> du 89 limitrophe. Le cachet de la poste indique que le <em>Fleur de lune</em> n° 21 est parti de 21 - Ste Colombe/Seine - Côte d'Or, le 23-05.<br />Ma nouvelle était centrée sur le décryptage de la stèle dorée de Basile Rexadon, un nom signifiant triplement "roi". Et c'est à 3 km à vol d'oiseau de Mézel que j'ai découvert la Pierre dorée.<br /><br />Ce numéro de <em>Fleur de lune</em> contenait un texte de moi, extrait de mon autre blog <a href="http://quaternite.blogspot.com/2009/03/riche-lieu.html">Quaternité</a> où j'étudiais les possibles allusions à Fourré dans l'oeuvre de Fred Vargas, fille du surréaliste Philippe Audoin, auteur d'un livre sur Fourré. Mes publications sur papier sont plutôt rarissimes, et je n'ai pas souvenir d'avoir jamais reçu le même jour deux documents avec mes contributions.<br />Quoi qu'il en soit, le surréalisme peut être un lien entre Fourré et Rennes-le-Château, puisque c'est André Breton lui-même qui a fait connaître Fourré, et son disciple <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_S%C3%A8de">Gérard de Sède</a> qui a popularisé l'énigme du Razès dans son <em>L'or de Rennes</em> (1967).<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyUnt0LMbx-Vz_0QnkNv_jN0eT99CuXfbVK4ikgwyBDfotYi75AZqKdDajzEa1QMiJrDlCnFfXKOiK3bcPn02hBEKxPFsWYsEd5lMhP012s3NZRbQMg95qfuF-eDY9m8MFAGPHt7gyuj_x/s1600-h/fama.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 127px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344637702226159778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyUnt0LMbx-Vz_0QnkNv_jN0eT99CuXfbVK4ikgwyBDfotYi75AZqKdDajzEa1QMiJrDlCnFfXKOiK3bcPn02hBEKxPFsWYsEd5lMhP012s3NZRbQMg95qfuF-eDY9m8MFAGPHt7gyuj_x/s200/fama.JPG" /></a> Parce que le thème m'inspirait davantage que d'autres fariboles, j'ai utilisé la piste Rose+Croix privilégiée par Gérard de Sède, en mentionnant nommément dans ma nouvelle le premier manifeste Rose+Croix, la <em>Fama Fraternitatis</em> de 1614, que les familiers abrègent volontiers en <em>FAMA</em>.<br />Alors que l'anagramme est le thème directeur de <em>L'enchanté réseau</em> (anagramme de Rennes-le-Château), je me suis avisé en réglant ma cotisation en retard à l'<strong>AAMF</strong> que c'était une anagramme de <strong>FAMA</strong>...<br /><br />Quelques petites choses annexes :<br />- Je ne peux donner ici de précisions qui ne seraient peut-être pas du goût des propriétaires des véhicules concernés, mais je crois devoir signaler de multiples synchronicités impliquant des numéros d'immatriculation au cours de cette affaire. Ainsi, le 25, après avoir reçu le FdL 21 et l'OdS 34, je me suis remémoré l'envoi du <em>Roi Mézel </em>en juillet, à la fois du 21 et du 89, et, à l'instant précis où j'avais ces nombres en tête, j'ai croisé presque l'une à la suite de l'autre deux voitures avec chacune 21 et 89 dans leurs immatriculations (dont le détail m'est encore plus signifiant).<br /><br />- J'ai déjà rencontré un autre livre remarquable, de même format 225x140 mm que <em>Rêves de Razès</em>, et dont l'achevé d'imprimer est daté du 19 mai 2000 (soit le jour où tombe la petite section d'or d'une année bissextile). Il s'agit de <em>La mort des neiges</em>, de Brigitte Aubert, étudié <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/elise.htm">ici</a>.<br /><br />- Je pensais avoir innové en faisant intervenir Debussy dans une fiction castelrennaise, or depuis l'écriture de ma nouvelle est paru <em>Sépulcre</em>, de Kate Mosse, en octobre 2007 pour la version originale, où une partition <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTPC3cE1HftZpcEBzyBhWPdvEKAaLdSTE3HBhjNbdS1xiczaw9TkeWZNDflGGi-izcbqU0g0hnqGpOOiwsVH0H7NJCPXcNE64-90AlnuX5GtkYgbZon2d34j1gRmZpldgliSf7jeAp06tL/s1600-h/028.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 181px; FLOAT: right; HEIGHT: 155px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340424969043348274" border="0" alt="Un caillou presque carré découvert le 24 mai" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTPC3cE1HftZpcEBzyBhWPdvEKAaLdSTE3HBhjNbdS1xiczaw9TkeWZNDflGGi-izcbqU0g0hnqGpOOiwsVH0H7NJCPXcNE64-90AlnuX5GtkYgbZon2d34j1gRmZpldgliSf7jeAp06tL/s200/028.JPG" /></a>de Debussy est au coeur de l'énigme languedocienne. Je n'y ai jeté qu'un coup d'oeil.<br /><br />- Le titre de ce billet fait allusion au dernier vers du recueil <em><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/alphabets.htm">Alphabets</a></em> :<br />UN<strong>RAZES</strong>TLOI<br />que Perec propose de lire "un raz est loi", tout en indiquant que d'autres lectures sont possibles, alors j'ai gardé la séquence Razès pour proposer une anagramme formant un vers tout aussi valide.<br /><br />- Je comptais inclure le récit d'une autre promenade début mai, riche en coïncidences fibonacciennes, mais ce sera l'objet du prochain billet.<br /><br />Note du 8 juin : cette réception le 25 mai de FdL 21 et de OdS 34 m'a rappelé une aventure éditoriale que je me suis abstenu de mentionner, tant elle restait hypothétique, et voici que j'apprends aujourd'hui la parution officielle de <em>Teckel</em> n° 4 le 16 juin, ce qui va actualiser la coïncidence détaillée sur <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/teckel/coin.htm">cette page</a>.<br />Mes différentes contributions totaliseront ainsi 21 pages dans les numéros 3-4 de <em>Teckel</em>, et 34 pages dans les numéros 2-1.<br /><br />Note du 12 juillet : je ne comprends pas comment j'ai pu oublier jusqu'à hier que mon actualité éditoriale de mai comptait un autre titre que l'OdS 34 et le FdL 21, la BLO 13, ou 13e volume de la Bibliothèque de la Liste Oulipo, qui honore de jeux de langage divers un membre de cette <a href="http://quatramaran.ens.fr/mailman/listinfo/oulipo">liste</a>, à ne pas confondre avec l'Oulipo tout court (dont certains membres sont cependant sur la liste). Cette BLO 13 fut décidée fin janvier pour célébrer les 50 ans de Jacques Perry-Salkow (auteur de deux recueils d'anagrammes au Seuil), imprimée à 1 exemplaire officiel, et remise à l'intéressé le 22 mai.<br />Je m'étais pourtant émerveillé, en consultant peu avant le projet, de voir que cette BLO 13 réunissait les oeuvres de 21 contributeurs.<br />On peut voir <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/216/blue%20star.htm">ici</a> ma contribution, et <a href="http://www.oulipotes.net/BLO/BLO13/">là</a> l'ensemble du recueil (10 Mo). </div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-83517158877519819502009-05-26T21:13:00.063-07:002009-09-06T01:29:12.560-07:0021:13<div align="justify">Qu'il soit bien admis que je suis dingue des nombres, ce qui me conduit à des comportements probablement inhabituels, qu'il va falloir suivre quelques instants avant d'aborder une curiosité exceptionnelle, la matérialisation dans le paysage des chiffres que j'avais en tête...<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJNNF7TrfweIifPaM72uEvQc_uboH7KrHeNV0kKk-wtfCBwoSLHWxd7QA0n7WaR2FkNLiK14mOHRDCy2vr4mAcXQRFjb3WhIqCuATJkELCWtJu9b_SchBqrj-DE_PQ5zSUdyjZyOTDUiOx/s1600-h/025.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 5px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 274px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5345606443069867122" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJNNF7TrfweIifPaM72uEvQc_uboH7KrHeNV0kKk-wtfCBwoSLHWxd7QA0n7WaR2FkNLiK14mOHRDCy2vr4mAcXQRFjb3WhIqCuATJkELCWtJu9b_SchBqrj-DE_PQ5zSUdyjZyOTDUiOx/s400/025.JPG" /></a>C'est ainsi que le 19 avril dernier, les événements relatés <a href="http://remi.schulz.club.fr/813/incidents.htm">ici</a> m'ont conduit à me rappeler que j'avais il y a quelques années acheté les numéros 13-21-34 de <em>Planète</em>, alors que seul le 34 m'intéressait a priori, parce qu'il s'agit de nombres de Fibonacci, et que je n'avais pu me résoudre à ne pas exploiter la coïncidence de trouver ces 3 numéros parmi un échantillonnage restreint de la revue.<br />Cette remémoration m'amena à repenser à d'autres occurrences du motif 21-13, et à envisager d'y consacrer une étude. Je pensais notamment à reproduire la table des matières de<br />THE GREEK COFFIN MYSTERY<br />BY ELLERY QUEEN<br />dont les titres des 21 et 13 chapitres des deux parties épellent en acrostiche le titre du roman et le nom de son auteur. C'est d'autant plus remarquable que ce roman de 1932 tourne autour d'un tableau retrouvé de Léonard de Vinci, un autre Léonard volontiers associé au nombre d'or (Fibonacci s'appelle aussi Léonard de Pise). Ce tableau est dit d'environ 6 pieds sur 4, ce qui n'est pas incompatible avec un rectangle d'or (6.2 sur 3.8 par exemple).<br />Je suis membre de la liste <a href="http://quatramaran.ens.fr/mailman/listinfo/oulipo">Oulipo</a> (ouverte à tous) qui propose chaque année des exercices oulipiens à partir d'un texte donné. Je n'étais guère inspiré par <a href="http://blackbanzai.free.fr/spip.php?rubrique37">le texte</a> de Perec choisi cette année, jusqu'à ce que je m'avise le 30 avril que la <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=Passer+une+fronti%E8re+est+toujours+quelque+chose+d%92un+peu+%E9mouvant+%3A+une+limite+imaginaire%2C+mat%E9rialis%E9e+par+une+barri%E8re+de+bois+suffit+pour+tout+changer%2C+et+jusqu%92au+paysage+m%EAme+%3A+c%92est+le+m%EAme+air%2C+c%92est+la+m%EAme+terre%2C+mais+la+route+n%92est+plus+tout+%E0+fait+la+m%EAme%2C+la+graphie+des+panneaux+routiers+change%2C+les+boulangeries+ne+ressemblent+plus+tout+%E0+fait+%E0+ce+que+nous+appelions%2C+un+instant+avant%2C+boulangerie%2C+les+pains+n%92ont+plus+la+m%EAme+forme.">gématrie</a> de ce texte était 4226, soit le double de 2113. J'en ai alors proposé une <a href="http://blackbanzai.free.fr/spip.php?article1104">anagramme</a>, conservant la même fascinante valeur (pour moi du moins).<br /><br />Deux jours plus tard, le 2 mai, je <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgar6WChb7_pw18nkuCD68Lx95ngoPENrGBRQDIVtxodHc_YlieLTHY7OuooNWRDz9lVCp-evvktgeWQJgfqmK-6Zsyg0DGDvzVRbds7as663zynirh7jfp3n0bFoV8U8CVB7SLG_CQhVOZ/s1600-h/036.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 0px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344492533776574690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgar6WChb7_pw18nkuCD68Lx95ngoPENrGBRQDIVtxodHc_YlieLTHY7OuooNWRDz9lVCp-evvktgeWQJgfqmK-6Zsyg0DGDvzVRbds7as663zynirh7jfp3n0bFoV8U8CVB7SLG_CQhVOZ/s200/036.JPG" /></a>suis allé faire une balade passant par la chapelle Saint-Etienne, construite sur un éperon rocheux dans la montagne voisine, dans ce même massif s'étendant de Mézel jusqu'au Verdon où j'ai fait les balades décrites dans les billets précédents.<br /><br />J'avais avec moi un livre, retrouvé depuis peu dans mon fouillis, <em>Le marteau de verre</em>, de KW Jeter, collection <strong>Présence du futur</strong>. J'ai ce roman depuis sa parution en 1986, m'intéressant à cet ami de PK Dick dont j'ai cependant du mal à lire les romans de SF; je n'ai jusqu'ici pu achever aucun des trois en ma possession, alors que j'ai apprécié ses romans fantastiques. L'importance du <a href="http://quaternite.blogspot.com/2009/01/d-un-marteau-l-autre.html">marteau</a> dans mes recherches jungiennes avait réactualisé ce titre, mais j'avais à nouveau eu du mal à m'y plonger lors de sa redécouverte 15 jours plus tôt, et je comptais sur cette balade pour forcer ma concentration, loin de toutes les distractions qui m'assaillent à la maison.<br />Peine perdue, j'ai du mal à compatir aux états d'âmes des androïdes, et je feuillette le livre dans l'espoir d'y déceler le moindre mot ou signe accrocheur...<br />Ma folie numérique me porte à accorder de l'attention aux numéros des livres dans la collection, à l'achevé d'imprimer, aux numéros d'éditeur, d'imprimeur... mais je ne suis pas dingue au point de m'intéresser au code-barres <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Num%C3%A9ro_international_normalis%C3%A9_du_livre#ISBN-13_et_code_.C3.A0_barres_EAN-13">ISBN</a>...<br />...sauf cas spéciaux. Ainsi mes recherches sur Fred Vargas m'ont conduit à relire plusieurs romans de Paul Halter, ce qui a conduit<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCTpgurWnAiYT9HAay8t7RUOanw-8yr0VjCIB-8VY460Hr8EnX0Owf6DMYm0oKsZ_dFeGbtjFs1cxM7__s5Lukqnu-zHomrY63AuvBDMo9LZ5ypCvMtLyU75PcReO9vlPIMxtjZInTGXXb/s1600-h/8351+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 0px 6px; WIDTH: 124px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5345216902835318770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCTpgurWnAiYT9HAay8t7RUOanw-8yr0VjCIB-8VY460Hr8EnX0Owf6DMYm0oKsZ_dFeGbtjFs1cxM7__s5Lukqnu-zHomrY63AuvBDMo9LZ5ypCvMtLyU75PcReO9vlPIMxtjZInTGXXb/s200/8351+001.jpg" /></a> au billet <a href="http://quaternite.blogspot.com/2009/05/paul-fred.html"><em>Paul & Fred</em></a> du 5 mai. Lors de ces relectures, j'ai remarqué le 1er mai une curiosité sur la 4e de couverture de <em>Meurtre dans un manoir anglais</em>, où une étiquette avec un code-barres ISBN a été collée par-dessus un autre code. J'ai remarqué que ce code se terminait par 8351, et je suis fasciné par ces chiffres, plutôt sous leur forme 51-83, voir <a href="http://remi.schulz.club.fr/or/villedor.htm">ici</a>.<br />J'ai scanné la couverture avant de décoller l'étiquette, pour découvrir dessous le même code ISBN, mais dans un format un peu plus petit.<br /><br />Le lendemain, 2 mai, je suis donc en train de monter un joli chemin serpentant dans la forêt lorsque, épluchant <em>Le marteau de verre</em>, je vois les derniers chiffres de son code ISBN, 4327.<br />27 et 43 sont, comme 51 et 83, des nombres en rapport d'or, et ils ont également un statut particulier car ce sont les deux premières mesures utilisables de la Série Rouge du <a href="http://remi.schulz.club.fr/bach/modulor.htm">Modulor</a> (en cm). Détail amusant, la Série Bleue double les mesures de la Série Rouge, et 54 et 86 (doubles de 27 et 43) correspondent aux dimensions en mm de la Carte Bleue, précisément (mais je n'ai vu nulle part mention d'une intention effective ni des dimensions, ni de l'appellation).<br />Me voici donc avec un 43-27 au lendemain du 83-51, et, comme chaque fois que je rencontre des couples dorés dans des conditions similaires, je joue avec, les additionnant notamment, pour obtenir 126-78, soit, multiplié par 6, le couple 21-13 qui me préoccupait ces derniers jours.<br />Sur ces entrefaites, j'arrive au point<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0iMlO0FtPbYGsPCdTkXWoLoF6LYnJbHIxaxDtHQx-63UkJcCp6255UR5uHHcXXF9ll_JWay5uqyBy0tONugdxCtQsKbZEH74VA9XDI_Dxue9FTLOJpF9PBT67egYBSVeFTCkc51FaSdjS/s1600-h/038.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344492531931165250" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0iMlO0FtPbYGsPCdTkXWoLoF6LYnJbHIxaxDtHQx-63UkJcCp6255UR5uHHcXXF9ll_JWay5uqyBy0tONugdxCtQsKbZEH74VA9XDI_Dxue9FTLOJpF9PBT67egYBSVeFTCkc51FaSdjS/s200/038.JPG" /></a> où le chemin se subdivise en deux branches. J'ai fait des dizaines de fois cette superbe balade et, quasiment à chaque fois, je vais vers la chapelle St-Etienne, parce qu'une fois là-bas plusieurs alternatives sont offertes, selon l'humeur et les jambes.<br />Aujourd'hui, exceptionnellement, je décide de prendre le chemin des Chandres, et je serais bien en peine d'expliquer pourquoi.<br />10 minutes plus tard, l'esprit toujours accaparé par les 83-51, 43-27, 21-13 et autres, mes yeux <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY1rYiB7wmJJFsgCwuEPPyy1A4JDv0hC89rj4hxwNXsPQ7Z415ocxjCV2Cw2TENABKVP4K8Fx7Iw8XHfWoEYAN8_t4YueXh8396ERo0tmol7o7znOORAIjUduxGkA75bPelmEWONBstbsz/s1600-h/21-13.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 136px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344313732296087714" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY1rYiB7wmJJFsgCwuEPPyy1A4JDv0hC89rj4hxwNXsPQ7Z415ocxjCV2Cw2TENABKVP4K8Fx7Iw8XHfWoEYAN8_t4YueXh8396ERo0tmol7o7znOORAIjUduxGkA75bPelmEWONBstbsz/s200/21-13.JPG" /></a>se posent sur cet arbre :<br />L'une des possibilités, arrivé à la chapelle St-Etienne, est de faire une boucle permettant de revenir par ce chemin des Chandres, mais ainsi on ne pourrait voir ce panneau qu'en se retournant.<br />J'y lis 21:13, avec le premier 1 presque effacé mais néanmoins lisible, les deux points étant les têtes rouillées des clous fixant le panneau. Le 3 semble superposé par-dessus un 8, et, moins visiblement sur la photo, le second 1 superposé par-dessus un 2.<br />Après un premier temps d'effarement je me dis qu'il doit s'agir d'un panneau de l'ONF, délimitant une zone de coupe, mais ordinairement ces panneaux sont manufacturés, et les numéros de parcelles ont 3 chiffres.<br />De fait, je ne tarde pas à atteindre la limite de la parcelle, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwE4ejnpd-K1wNDnxrrjPiOz-N1SSZVzT4876h2GuCzr78MOL8Y6DAHG43C21B6zIC7Ps0FHSM_YfN-PhyiHtd9Cn1PHgLEQZmd5FLd0PzsGowPUHJofPX-a-Zo018Um8ROQE8Do1c8Qiz/s1600-h/033.JPG"><img style="MARGIN: 5px 4px 2px 0px; WIDTH: 134px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344492539266160946" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwE4ejnpd-K1wNDnxrrjPiOz-N1SSZVzT4876h2GuCzr78MOL8Y6DAHG43C21B6zIC7Ps0FHSM_YfN-PhyiHtd9Cn1PHgLEQZmd5FLd0PzsGowPUHJofPX-a-Zo018Um8ROQE8Do1c8Qiz/s200/033.JPG" /></a>avec ce panneau manufacturé 213, tandis que commence ensuite la zone 214.<br /><br />Tout ceci ne m'a pas aidé à avancer dans la lecture du <em>Marteau de verre </em>pendant cette balade.<br /><br />J'ai anagrammatisé le nom de son auteur, KW JETER, dès que je l'ai connu il y a quelque 25 ans, en KTR JEWE, translitération des mots hébreux <em>Kether</em>, "couronne", la première <em>sefira</em> (ou émanation divine), et du Tétragramme, le nom divin si sacré qu'il est interdit de le prononcer. Les valeurs numériques de ces mots, 620 et 26, peuvent être lues comme un palindrome (surtout en adoptant l'écriture 026). Des <a href="http://remi.schulz.club.fr/bw/2_16_6_20.htm">lectures récentes</a> ont réactualisé cette propriété.<br />Lors de la crise qui m'a conduit à étudier la Bible et l'hébreu, en juillet 85, j'ai été conduit à imaginer le motif numérique 1-2-3-1, que j'ai concaténé en un nombre, 1231, dont j'ai étudié différentes permutations, notamment 1321 et 2113, nombres premiers comme 1231. Cette recherche m'a amené à découvrir la valeur numérique <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/620.htm">1231</a> pour différentes expressions:<br />- "vingt-six" en hébreu<br />- "les dix paroles", désignation biblique du texte des 10 commandements, qui totalise en hébreu 620 lettres.<br />- "la couronne de la Thora", <em>kether thora</em>, autre désignation de ce texte, à cause de ses 620 lettres.<br /><br />Saint Etienne est originellement<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNQSF5nFH9_jdhbsNOYHR3a5Xu5Py3p4hdXmYFictJcj_yHTQx0ihFjWwjUzqxtDgYglbrxNyrJQE4hUWWjeiYmR6_HeixrjiPA7Z0v-rhM-YwEoBbY2chJaqEsu7tSRGTcYQJzRYXvaNz/s1600-h/022.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 150px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344491269626165666" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNQSF5nFH9_jdhbsNOYHR3a5Xu5Py3p4hdXmYFictJcj_yHTQx0ihFjWwjUzqxtDgYglbrxNyrJQE4hUWWjeiYmR6_HeixrjiPA7Z0v-rhM-YwEoBbY2chJaqEsu7tSRGTcYQJzRYXvaNz/s200/022.JPG" /></a> un <em>stephanos</em>, "couronné" en grec.<br />Sur le chemin de la chapelle, il s'est produit un léger affaissement de terrain, circonscrit à une petite zone circulaire, ce qui a conduit les arbres du pourtour de ce cercle à de curieuses inclinations, ainsi on pourrait voir ici un chrisme.<br /><br />Fin avril, le motif 21-13 et son exemple <em>The Greek Coffin Mystery </em>m'ont rappelé une curiosité. Le roman a connu plusieurs traductions en français, avec des coupes rendant parfois l'intrigue inintelligible. Il s'agit du 4e Ellery Queen, mais sa parution dans l'intégrale <strong>J'ai Lu</strong> a été tardive, ce qui fait que <em>Deux morts dans un cercueil</em>, son titre français, est le <strong>J'ai Lu</strong> n° 2449, tandis que le 5e Queen, <em>Le mystère égyptien</em>, originellement paru également en 1932, porte le n° 1514 de la même collection.<br />Les dingues de mon espèce remarquent que 1514 est la section d'or arrondie de 2449:<br />2449 x 0.618034 = 1513.565..., à arrondir donc à 1514.<br />Je n'espère guère pouvoir faire partager les petits jeux qui m'ont fait étudier aussi le couple 2449-1513, ni l'étrange propriété découverte en le confrontant au couple 2449-1514, aussi j'enchaîne sur la suite, dont le début se passe à peu près au même moment, lors de l'écriture du billet <a href="http://quaternite.blogspot.com/2009/05/paul-fred.html"><em>Paul & Fred</em></a> du 5 mai. Mes recherches m'ont rappelé l'existence d'un pastiche d'Ellery Queen, dû à Thomas Narcejac, et sa relecture m'a mené aux passionnantes considérations développées dans le billet.<br />Le recueil de pastiches, <em>Usurpation d'identité</em>, était resté sorti, et j'en ai relu de ci de là quelques nouvelles, notamment le 13 mai <em>Le crime du fantôme</em>, pastiche des enquêtes du père Brown dont je ne suis pas fanatique.<br />Mais Chesterton revu par Narcejac, c'est autre chose, et je suis ébahi en trouvant le nombre d'or jouer un rôle dans cette nouvelle, où l'assassin a pris en compte les obsessions mystiques d'un groupe de spirites qui se réunissent au centre d'une salle <blockquote>dont les dimensions correspondaient au nombre d'or.</blockquote>Cette nouvelle écrite en 1945 est donc le premier texte à ma connaissance faisant intervenir le nombre d'or dans un plan criminel (je donne <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/divers/une_affaire_en_or.htm">ici</a> une autre nouvelle publiée confidentiellement en 1987 par Alain Calame, et je rappelle qu'il est question du nombre d'or dans <em>Les soeurs Lacroix</em>, écrit en 1937 par Simenon).<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQozVpPsvaBSs49KfBdazDGn9Hg5t6ripgE2W4uGstqEXvQPs00wJrYErO7Gvf31PHK6PyH8liuhU5bTMFivFbmnzlAcy2zdaRgftR1GIvARC5eQKju5pdJmTjU4jbKOKvAqZ3DarQ8k59/s1600-h/030.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 5px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 251px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5345606442476881762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQozVpPsvaBSs49KfBdazDGn9Hg5t6ripgE2W4uGstqEXvQPs00wJrYErO7Gvf31PHK6PyH8liuhU5bTMFivFbmnzlAcy2zdaRgftR1GIvARC5eQKju5pdJmTjU4jbKOKvAqZ3DarQ8k59/s400/030.JPG" /></a>Je hoquette d'incrédulité en m'apercevant que mon exemplaire d'<em>Usurpation d'identité</em> est le <strong>J'ai Lu</strong> n° 1513, le nombre auquel je me suis intéressé théoriquement dans mon étude du couple des Queen 4-5, les <strong>J'ai Lu</strong> 1514-2449, ainsi il est question du nombre d'or dans ce numéro en rapport d'or avec l'édition française de <em>The Greek Coffin Mystery</em>, en 21-13 chapitres (je donne <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/queen/golden_summer.htm">ici</a> le premier feuillet de la table des matières originale).<br /><br />Je remets à plus tard les développements qui ne manqueront pas de découler de ce cas, conjoignant mes deux principales dilections numériques, le nombre d'or et la quaternité.<br /><br />Deux petites choses encore. Reprenant le Paul Halter au numéro ISBN se terminant par 8351, je remarque que son numéro d'éditeur est <strong>2743</strong>D-5, alors que le numéro ISBN du KW Jeter se termine par <strong>4327</strong>.<br />Quel est son numéro d'éditeur ? 2414 tout court. C'est un nombre qui me renvoie illico à mes recherches bachiennes, sur le <em><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/polifish.htm">Clavier Bien Tempéré</a></em> notamment, où les seuls ensembles Prélude-Fugue en rapport doré sont 14, 24, et 38, de telle miraculeuse façon que l'ensemble Prélude-Fugue moyen a exactement 100 mesures, réparties en 38 pour le Prélude et 62 pour la Fugue; 38-62-100 représente le prolongement de la suite additive 14-24-38 esquissée par les rangs de ces ensembles.<br />J'avais déjà pensé à Bach en triturant les couples 83-51 et 43-27, dont les sommes donnent le 126-78 vu plus haut, et les différences 40-24, nombres de mesures des Fugue et Prélude n° 14.<br /><br />Le numéro identificateur de ce billet (postID) est 8351715887751981950, débutant donc par 8351, ce qu'on peut vérifier en pointant sur le champ "enregistrer un commentaire" ci-dessous. Ce n'est ni délibéré ni tout à fait accidentel, car depuis le petit prodige découvert après l'écriture du billet <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/06/aix-ode.html">aix-ode</a>, qui débutait par une photo de tournesol et dont j'ai découvert ensuite l'ID débutant par 3455, alors que 34 et 55 sont les nombres de Fibonacci gouvernant la structure d'une fleur de tournesol type, depuis cela donc je fais plusieurs essais pour chaque billet que j'envisage de publier, jusqu'à 5 ou 6, pour donner "plus de chance" au hasard de s'exprimer.<br />Je n'ai pas la possibilité de faire plus de 5 ou 6 tentatives, car j'accorde plus d'importance à la minute où je commence le billet, que je peux maîtriser totalement. Ainsi j'ai décidé d'écrire ce billet après la coïncidence éditoriale du 25 mai, comptant y inclure le récit de cette balade, que j'ai donc commencé à 21:13, et j'ai donc choisi parmi mes 5 tentatives celle débutant par 8351.<br />Toutefois les développements divers ont proliféré, et j'ai scindé en 3 parties ce que je comptais originellement inclure en un seul billet; les deux autres parties constituent les billets précédents, utilisant 2 autres des 5 ID créés à ce temps 21:13.<br /><br />Note du 12 juillet : voir la dernière note du billet précédent, où je me suis rappelé ma présence parmi les 21 contributeurs de la BLO 13, imprimée le 21 mai et remise à son destinataire le 22.</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-70171821533172240112009-05-26T21:13:00.051-07:002009-06-08T11:47:39.894-07:00ma témoin<div align="justify">Poursuivant mes balades "au pays des pierres étagées", j'ai découvert dans un canyon, à 2 km environ de la Pierre, un trièdre presque idéalement droit :<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_yHXLO4ZENB0pX69tItI8uKCVajrBfK_1FL0MECHg2KC-Aipxe_0oEMjUDxr2ffFGBz-L2sBiUJ56WAk_GRG95xvKGPhxARVjArYMZp7HxwLZrdgmMqGgF4izLuAvo2rdi2cMj-L3Idi1/s1600-h/019.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343749014960904530" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 261px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_yHXLO4ZENB0pX69tItI8uKCVajrBfK_1FL0MECHg2KC-Aipxe_0oEMjUDxr2ffFGBz-L2sBiUJ56WAk_GRG95xvKGPhxARVjArYMZp7HxwLZrdgmMqGgF4izLuAvo2rdi2cMj-L3Idi1/s400/019.JPG" border="0" /></a><br />La pierre à laquelle il appartient n'est pas quelconque, puisqu'elle montre l'empreinte d'une ammonite, et le fossile lui-même gisait à proximité. J'ai pu rapprocher les 3 principaux blocs qui enfermaient ce fossile, mais les pierres sont trop lourdes pour que je puisse reconstituer leur assemblage.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8yeHLV1hia30A4-m5gJFmBrvCxhSGg4UbXVbFUOuFjx0WeiOslc7PmPBcZkXreeKZlwkfxZrYnfqKoxhhQb39tGCPbPNOjSrPLT9F8V_B4NDHVFSB4D7TW0A4dTcyternq63MKs6-XXCl/s1600-h/013.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343582000609965682" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 295px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8yeHLV1hia30A4-m5gJFmBrvCxhSGg4UbXVbFUOuFjx0WeiOslc7PmPBcZkXreeKZlwkfxZrYnfqKoxhhQb39tGCPbPNOjSrPLT9F8V_B4NDHVFSB4D7TW0A4dTcyternq63MKs6-XXCl/s400/013.JPG" border="0" /></a><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEC47CEmMrx29KoQ-pcb8SsQSy_rT2yF6KXx8VTXUf_ijqXcbv2Uu3weAc9o0Hod8nDVzubpFDPvDc5EeQdH7uDJESPbwpzfmOjlhyJItHaxy55j4Yj-YMgmYyVJYVb4l4Ou3Y_h5CfEri/s1600-h/005.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343581993140469282" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEC47CEmMrx29KoQ-pcb8SsQSy_rT2yF6KXx8VTXUf_ijqXcbv2Uu3weAc9o0Hod8nDVzubpFDPvDc5EeQdH7uDJESPbwpzfmOjlhyJItHaxy55j4Yj-YMgmYyVJYVb4l4Ou3Y_h5CfEri/s400/005.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAwSgzIePwmnnpWOcg4oF2v9ieUwyI2TrWQ31OvyS-dy_ummlbJqDC13L-Ebb7xsWqZc88ERmHnOQSKV_bziyRwbdEkUY5ub5qWoDo8K-8GyRVzDqqfqMEMczk8ch7JAF6vLAOf0FSOluI/s1600-h/011.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343582251917256786" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAwSgzIePwmnnpWOcg4oF2v9ieUwyI2TrWQ31OvyS-dy_ummlbJqDC13L-Ebb7xsWqZc88ERmHnOQSKV_bziyRwbdEkUY5ub5qWoDo8K-8GyRVzDqqfqMEMczk8ch7JAF6vLAOf0FSOluI/s320/011.JPG" border="0" /></a><br /><br />Je suis revenu sur les lieux avec une équerre, et voici les 3 faces de ce trièdre, montrant 3 angles fort proches de 90°.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU1ag0tcc2zQ5Mb1np3XZrvxG4ZMx8shyphenhyphen0fgix5KX6J3UyJ73-OwLshc7igZOI60yYqexDJUjYb894sX6zN2wf0Cfb9kQG6D3s9bSIrYQW04_7_m-mYsvlG_qwTDrjAM0iQVF-cbPcGD3Z/s1600-h/002.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343581994814617842" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 305px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU1ag0tcc2zQ5Mb1np3XZrvxG4ZMx8shyphenhyphen0fgix5KX6J3UyJ73-OwLshc7igZOI60yYqexDJUjYb894sX6zN2wf0Cfb9kQG6D3s9bSIrYQW04_7_m-mYsvlG_qwTDrjAM0iQVF-cbPcGD3Z/s400/002.JPG" border="0" /></a><br />AMMONITE... MA TEMOIN... ET MON AMI<br />Pendant la rédaction de ce billet, j'ai été visiter le blog ami <a href="http://etienneperrot.blogspot.com/">Etienne Perrot</a>, et y ai remarqué pour la première fois un lien vers le blog <a href="http://developpementsjunguiens.blogspot.com/">Individuation Magazine</a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXDJ2fpPsR17Eq1Br_m1Kb6HSZ-t1nMofBIPiMW37LxbWfdb22qkhTcqz64_1N-7LECJ-JwZeyQeWhY7kI6zlnoSj7Pl5C4RV4pLtqmC4ORSFFZmimGlcKUMoLzbY8Mpxj5vsFDwKkqfSt/s1600-h/IJTI.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343840197058114578" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 124px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXDJ2fpPsR17Eq1Br_m1Kb6HSZ-t1nMofBIPiMW37LxbWfdb22qkhTcqz64_1N-7LECJ-JwZeyQeWhY7kI6zlnoSj7Pl5C4RV4pLtqmC4ORSFFZmimGlcKUMoLzbY8Mpxj5vsFDwKkqfSt/s200/IJTI.JPG" border="0" /></a>, dont le premier message est daté du 15 avril 2007, le lendemain de la création de Blogruz et de mon premier message.<br />Le second message, du <a href="http://developpementsjunguiens.blogspot.com/2007/04/transition-de-la-mi-vie-moment.html">19 avril</a>, montre la couverture d'une brochure de cette association IJTI, illustrée d'une ammonite...<br /><br />Si le témoignage de l'ammonite ne démontre rien quant à la Pierre, j'espère du moins avoir montré la richesse des possibilités de la nature. Si j'ai vu au cours de mes dernières balades beaucoup de pierres offrant des angles très proches de l'orthogonalité, ce trièdre presque parfait est assurément le plus remarquable, et il appartient à un bloc possédant une autre particularité, la présence d'une splendide trace fossile.<br />Je suppose que ce bloc est tombé depuis peu, ce canyon étant connu des amateurs de fossiles et, s'il est rigoureusement interdit de les ramasser, certains ne s'en privent pas.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxfHs2UlVb_niRnxSuTHUm_c59kUL9ZQyd7ZmFVxRX4167ZcVq8JhlhHsWjSJjygP-Rkf9YHqy9ZLJZvKU_DWNOnJ-VYs3KpLg2OGiqSHYf0WG6RNRt3-pf7tJ896Z-VovILRKCiyoDv3Y/s1600-h/005.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343818094533883042" style="FLOAT: left; MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 124px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxfHs2UlVb_niRnxSuTHUm_c59kUL9ZQyd7ZmFVxRX4167ZcVq8JhlhHsWjSJjygP-Rkf9YHqy9ZLJZvKU_DWNOnJ-VYs3KpLg2OGiqSHYf0WG6RNRt3-pf7tJ896Z-VovILRKCiyoDv3Y/s200/005.JPG" border="0" /></a> En grimpant pour tenter d'identifier l'endroit d'où le calme bloc avait chu, j'ai rencontré cette autre pierre, ressemblant à une stèle.<br /><br />Et voici un petit film tourné dans ce même canyon :<br /><br /><object height="295" width="480"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/44BkFKTlaFE&hl=fr&fs=1&rel=0&color1=0x993333&color2=0xff4444&hd=1"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><br /><embed src="http://www.youtube.com/v/44BkFKTlaFE&hl=fr&fs=1&rel=0&color1=0x993333&color2=0xff4444&hd=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="295"></embed></object></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-46528280625327507072009-05-22T08:14:00.013-07:002010-02-16T04:40:30.389-08:00opidπrζg<div align="right">à Anne</div><br /><div align="justify">Mon reportage sur la Pierre a suscité une telle incrédulité que je suis retourné sur les lieux<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBGNmQj9BbzLSvDUCnvphgzKqzfP0F3MmPmBvYTnyuoCDhU76_lwZHEyy17nXOQBTfZouYwVI__ByGhyphenhyphenbu2bwYz_gsOEoJT0PuaIlnvCs3v71JCNeWJMpQ-IeGPNQpKOtXHeRccYkhtMj/s1600-h/025.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; WIDTH: 240px; FLOAT: right; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338673610245962658" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBGNmQj9BbzLSvDUCnvphgzKqzfP0F3MmPmBvYTnyuoCDhU76_lwZHEyy17nXOQBTfZouYwVI__ByGhyphenhyphenbu2bwYz_gsOEoJT0PuaIlnvCs3v71JCNeWJMpQ-IeGPNQpKOtXHeRccYkhtMj/s320/025.JPG" /></a> avec un rectangle de tissu de 55x89 cm, taillé par Anne. De fait, devant la perfection des angles révélée grâce à cette pièce étendue sur la Pierre, je dois avouer avoir aussi le plus grand mal à soutenir qu'il puisse s'agir d'un caprice de la nature, mais de toute façon il y a là un prodige manifeste.<br />Si la pierre a été taillée, il faut alors admettre qu'il y a eu dans un siècle passé, un autre millénaire peut-on même avancer sans grand risque, un artisan séduit par le rectangle d'or, en en étant conscient ou non, au point de consacrer au bas mot plusieurs heures à cette taille.<br />Car je m'y suis frotté un brin, sur un roc voisin, avec un marteau et un burin dont je<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoqT5HmzMwFWLBKow87_UpVmXK1W00Qy78hXMPyBHs5OvkdMPTyvLmJTr5za5NQGoptUftZiHT8khA1TAP-bVHHh2Yae16YE-LgYhOgyKfYWypu9VjGJUBxrQqPGsa-CVLlN9K5KtQt-lp/s1600-h/029.JPG"><img style="MARGIN: 5px 5px 2px 0px; WIDTH: 240px; FLOAT: left; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338673605595378418" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoqT5HmzMwFWLBKow87_UpVmXK1W00Qy78hXMPyBHs5OvkdMPTyvLmJTr5za5NQGoptUftZiHT8khA1TAP-bVHHh2Yae16YE-LgYhOgyKfYWypu9VjGJUBxrQqPGsa-CVLlN9K5KtQt-lp/s320/029.JPG" /></a> m'étais également muni, et cette pierre n'a pas l'air facile à travailler. Son attaque laisse des marques blanchâtres, qui disparaissent peut-être à la longue, mais il n'y en a pas sur la Pierre, et pas non plus de débris à proximité, ainsi qu'on en attendrait sur un chantier de taille.<br />Sans être éloigné de tout, l'endroit est néanmoins d'un accès malaisé, et il ne manque pas de pierres de tous gabarits à proximité de voies carrossables, ce qui permet de supposer que l'éventuel artisan a oeuvré pour l'unique amour de l'art.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4ARCUoN3udb4WVR70dFPUza0XpN5rJtE5DW2B99y8I0TNWRgWcGabGY4gPLi-MVjmLYaXaggzIq552Iocz5VJ4LgnJztATNEdCUSeTk6hA0t2Mm-1Ioqv9y7ES19ImRgCi-R_FzIWt9fq/s1600-h/064.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 5px 0px 2px 5px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337975043743858050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4ARCUoN3udb4WVR70dFPUza0XpN5rJtE5DW2B99y8I0TNWRgWcGabGY4gPLi-MVjmLYaXaggzIq552Iocz5VJ4LgnJztATNEdCUSeTk6hA0t2Mm-1Ioqv9y7ES19ImRgCi-R_FzIWt9fq/s400/064.JPG" /></a>L'âge de la Pierre n'est pas la seule question. J'ai aussi demandé à Anne un carré de 89 cm de côté, afin de voir ce qui se passait pour l'autre dalle repérée il y a deux jours, à une trentaine de mètres de la Pierre, dont j'avais évalué les dimensions à 89x144 cm. Grossièrement, car cette pierre, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUAafcMMSrJ9d36rl1P428QtOkURLc6O1q_kFFeF32yWuvSBREYIQsC_7CuxY0MoxjzTnOMQKLjBiEPO3hSe8bJooPh7FdRjqKph4R1X-6BE6e9KSm5Sq8gZu7On5yV2Nvp6mxcGcmGPG-/s1600-h/033.JPG"><img style="MARGIN: 5px 5px 2px -3px; WIDTH: 288px; FLOAT: left; HEIGHT: 216px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338673602560896450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUAafcMMSrJ9d36rl1P428QtOkURLc6O1q_kFFeF32yWuvSBREYIQsC_7CuxY0MoxjzTnOMQKLjBiEPO3hSe8bJooPh7FdRjqKph4R1X-6BE6e9KSm5Sq8gZu7On5yV2Nvp6mxcGcmGPG-/s320/033.JPG" /></a>bien moins régulière, n'est évidemment pas taillée, et pourtant le rectangle doré obtenu en juxtaposant les deux pièces la recouvre assez bien.<br />Ainsi il y a, à peu de distance l'une de l'autre, une dalle (de 20 à 30 cm d'épaisseur) proche d'un rectangle d'or 89x144, et une pierre (de 60 cm d'épaisseur environ, partiellement enfouie) offrant une face parfaitement plane et très proche du rectangle d'or 55x89 cm.<br />A quelques centaines de mètres il y a encore cette dalle, grossièrement plane et grossièrement rectangulaire, dont les dimensions <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzcr_JRYg1OP616thcYaxOk9hWO63UruebKfiA-vULgOSJZpJxyqxI-AGJ1yY62U1ZuynWAIZO3b-10esovQY_5T2voo_FEpyHWv9qL8qVNPs6tBib8iQgFLvRGhN32dmhfMkNroXC-cac/s1600-h/021.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; WIDTH: 240px; FLOAT: right; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338673598527125138" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzcr_JRYg1OP616thcYaxOk9hWO63UruebKfiA-vULgOSJZpJxyqxI-AGJ1yY62U1ZuynWAIZO3b-10esovQY_5T2voo_FEpyHWv9qL8qVNPs6tBib8iQgFLvRGhN32dmhfMkNroXC-cac/s320/021.JPG" /></a>sont proches de 110x178 cm, soit les doubles des nombres de Fibonacci 55 et 89.<br />Ceci bien sûr ne prouve rien, et je ne remarque probablement ces dalles que parce que j'ai acquis une certaine perception de la proportion dorée, mais il me semble devoir mentionner que les diverses caractéristiques de la Pierre, planéité, angle droit, rapport d'or, sont présentes aux alentours, séparément, pour des pierres manifestement non taillées.<br /><br />Si j'avais opté d'emblée pour l'hypothèse du complet hasard, c'est qu'il me semblait plus confortable de circonscrire la bizarrerie à un seul événement, ma découverte d'une pierre dorée à l'une des deux sections d'or de l'année. Sinon, il faut admettre que ma commune (ou mon canton puisque l'autre rive de l'Asse dépend de la commune de Beynes) ait connu avant moi un autre fondu du nombre d'or.<br />Ce n'est pas ma première découverte dorée dans le 04. J'ai déjà évoqué sur ce blog la découverte de la maison <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/10/thoiry-odessa.html">Nombre d'or</a> le 26 novembre 2002, et celle des <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/08/lacs-dor.html">panneaux dorés</a> de Quinson le 18 mai 2008. Entre temps il y avait eu <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/arbor.htm">l'édifice</a> aux deux arbres, le 18 février 2005.<br /><br />Et puis je vis dans la région du Verdon (le massif montagneux où est la Pierre s'étend jusqu'au Verdon), qui a donné lieu à l'affaire Weysen, mythomane ou opportuniste <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn3p4kbC9nxniJrelAgu1b7JyLGtoxmJW2IZKIqPHruMRBebunNfgqh6AMncbM_tVwJKPH8nEWP9yjcuYa5CT_-umUPJAU0tIas-j7PnGrr6I77Pvkgu9rjeXfkV0LxUBuA9RxITpds-mt/s1600-h/019.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; WIDTH: 240px; FLOAT: right; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338673600584902130" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn3p4kbC9nxniJrelAgu1b7JyLGtoxmJW2IZKIqPHruMRBebunNfgqh6AMncbM_tVwJKPH8nEWP9yjcuYa5CT_-umUPJAU0tIas-j7PnGrr6I77Pvkgu9rjeXfkV0LxUBuA9RxITpds-mt/s320/019.JPG" /></a>qui a prétendu avoir décelé dans les paysages de la région les vestiges secrets de plusieurs civilisations disparues. Certains l'ont hélas cru (voir <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/divers/lahougue/ana.htm">ici</a>), jusqu'à l'autoriser à massacrer de magnifiques sites pour trouver le Graal ou autres fariboles.<br />Ci-contre un autre lieu à quelques centaines de mètres de la Pierre, où on pourrait se croire dans un cimetière à l'abandon.<br /><br />Ce 22 mai, en rentrant de ma balade d'où je suis revenu avec de forts doutes sur ma première appréciation de la Pierre, j'ai reçu un message annonçant la parution<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh97gYC19n-BYQ-UwKWcthEAato4ww4ryiIwCdAWXIwIYf21vZwsXdCdOGcAcJJ-87v2dPODcTJkVTBAwrcB7AQ9j4MvntMAlI_ImHqmVF6gnHsXuV5reC9Y8rZ_URXK3fSU3rVhVO5_ill/s1600-h/razes.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 125px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338900828907306434" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh97gYC19n-BYQ-UwKWcthEAato4ww4ryiIwCdAWXIwIYf21vZwsXdCdOGcAcJJ-87v2dPODcTJkVTBAwrcB7AQ9j4MvntMAlI_ImHqmVF6gnHsXuV5reC9Y8rZ_URXK3fSU3rVhVO5_ill/s200/razes.JPG" /></a> officielle d'un recueil de nouvelles auquel j'ai participé, <a href="http://lebibliothecaire.blogspot.com/2009/05/reves-de-razes-est-sorti-des-presses.html"><em>Rêves de Razès</em></a>.<br />Je n'avais plus à l'esprit que, dans ma nouvelle écrite il y a plus de deux ans, j'imaginais la fameuse stèle de la marquise de Blanchefort, au coeur des énigmes de Rennes-le-Château, avoir été taillée en un parfait rectangle d'or.<br />Il n'y a rien d'étonnant, dira-t-on, à ce qu'un fondu du nombre d'or l'ait intégré à ses délires. Certes, mais je n'écris que peu de fictions, et n'en ai écrite aucune depuis cette nouvelle qui sera ma première fiction "dorée" publiée sur papier.<br />C'est donc plutôt curieux que ma nouvelle où il est question d'une stèle dorée paraisse juste au moment où je découvre une dalle dorée de dimensions pouvant correspondre à celles d'une stèle, mais ce n'est pas tout.<br />Cet aspect doré de la stèle était au départ anecdotique dans ma nouvelle, reflétant cependant diverses spéculations sur la question. En cours d'écriture, j'ai eu l'intuition d'une merveilleuse coïncidence qui s'est vérifiée. Dans la trame rosicrucienne que j'avais concoctée, l'avatar de l'abbé Saunière découvrait le pot-aux-Roses(+Croix) le Jeudi saint 1908, jour de son 53e anniversaire. Pour des raisons tout aussi impérieuses, je l'avais fait arriver dans sa paroisse le 17 janvier 1888, ce qui correspond exactement à la grande section d'or des 53 ans.<br />Ceci m'avait alors émerveillé, mais je l'avais oublié lorsque j'ai découvert un autre schéma numérique remarquable dans la vie d'un personnage "réel", Jung, dont les 4/5es de la vie sont tombés le 4/4/44, ce qui m'a conduit à créer le blog <a href="http://quaternité/">Quaternité</a>.<br />Le parallèle est d'autant plus remarquable que le Jeudi saint 1908, et subséquemment la naissance de l'abbé, était un 16/04 (16=4+4+4+4). </div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-87749125836000342332009-05-20T13:21:00.018-07:002010-02-16T04:41:17.406-08:00la pierre<div align="justify">J'ai pas mal laissé tomber ce blog et le nombre d'or, mais voici que ce dernier s'est rappelé à moi ce 20 mai, 140e jour de l'année où tombe sa petite section d'or, vers 10 h du matin.<br />C'est plutôt <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3IPL4Ho450VkUR6y_4bbFXmpIfWx2miRyknx8aBhHlSxLWV2EHscZCdy-ms5XbdB_U9dXpjjXbb67wP4AbKg6iSUPKP6wYwHWKLn9cghwnLC_ucOOQb7Cgpe-V0BvoA5uuSInMbCmapUo/s1600-h/053.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337978095468907826" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 218px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3IPL4Ho450VkUR6y_4bbFXmpIfWx2miRyknx8aBhHlSxLWV2EHscZCdy-ms5XbdB_U9dXpjjXbb67wP4AbKg6iSUPKP6wYwHWKLn9cghwnLC_ucOOQb7Cgpe-V0BvoA5uuSInMbCmapUo/s320/053.JPG" border="0" /></a>vers 14 heures que je suis parti faire une balade, dans la montagne en face. Je suis monté en-dehors des chemins, un peu au hasard, ce qui m'a fait passer devant cette curieuse pierre, assez remarquablement rectangulaire. Mieux, sa face supérieure, formant un plan presque parfait, est à première vue fort proche d'un rectangle d'or.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicBA6xs-RKi3W9umP3C3mPDbTXrq9yH6Yz29VQ4s4Blr-4ohsrN79n9WzPlWkJcz-l3VLxEIvqNx-eaw8y4MNMH8CdGSDyhpYzMW5kFhYT0A6qUqNYJGkcezvzqoP7rxeYMddtwkOeaKgE/s1600-h/054.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337978091042008850" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 298px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicBA6xs-RKi3W9umP3C3mPDbTXrq9yH6Yz29VQ4s4Blr-4ohsrN79n9WzPlWkJcz-l3VLxEIvqNx-eaw8y4MNMH8CdGSDyhpYzMW5kFhYT0A6qUqNYJGkcezvzqoP7rxeYMddtwkOeaKgE/s320/054.JPG" border="0" /></a>Je suis rentré à la maison prendre un mètre et un appareil photo, et suis revenu sur les lieux.<br />La première impression s'est vérifiée, les côtés les plus réguliers du rectangle mesurent environ 91 cm</div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJiSDxVL-uhtL-_n_LZzwyMdpzA70VRyU0_yRcO7uZBVNPBOSNAg_43mOrEUf-S5GNawgHglJGOqdQcZkREoMnG6I1rWnu-wBhsoTS6GF3twalhh5vPKG_pxn2XgUATahtI7Ye71_8n6A3/s1600-h/058.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337975045767003138" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 105px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJiSDxVL-uhtL-_n_LZzwyMdpzA70VRyU0_yRcO7uZBVNPBOSNAg_43mOrEUf-S5GNawgHglJGOqdQcZkREoMnG6I1rWnu-wBhsoTS6GF3twalhh5vPKG_pxn2XgUATahtI7Ye71_8n6A3/s400/058.JPG" border="0" /></a> <div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzDXfykusLxtpHYmWHZkU2NCz89o_gtfayVf0Lt82DXG7uaCtzeVwh6ACkEpTmuOcEOCLjkQrAjOUzXcgA1y2MgQtP0M2N0w8_hLL52ybrnJarD-t5Evq_WEcuUcA9NaURDuDAsgBDuOVx/s1600-h/061.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337978077473016962" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 280px; CURSOR: hand; HEIGHT: 168px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzDXfykusLxtpHYmWHZkU2NCz89o_gtfayVf0Lt82DXG7uaCtzeVwh6ACkEpTmuOcEOCLjkQrAjOUzXcgA1y2MgQtP0M2N0w8_hLL52ybrnJarD-t5Evq_WEcuUcA9NaURDuDAsgBDuOVx/s320/061.JPG" border="0" /></a>et 56, soit le rapport 13/8 (Fibonacci) qui me poursuit avec opiniâtreté.<br /><br />Voici deux autres vues de la <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinDWkOviJ3cuAIimSDuFyBVv2YYIicdqdsmMJdpsOUqzMGpS8B-1jumPhevzqBbePBN_kmm176nntFDkX3gqR76W9xTTNv0C3MmWcE5WV5AC9yvfslP-L4TQKWeJYa8ppGFmB0rO1Nk59A/s1600-h/055.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337978083736369602" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 230px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinDWkOviJ3cuAIimSDuFyBVv2YYIicdqdsmMJdpsOUqzMGpS8B-1jumPhevzqBbePBN_kmm176nntFDkX3gqR76W9xTTNv0C3MmWcE5WV5AC9yvfslP-L4TQKWeJYa8ppGFmB0rO1Nk59A/s320/055.JPG" border="0" /></a>pierre, ou dalle, mais rien ne permet de supposer que cette pierre ait subi une quelconque intervention humaine. La taille laisse des traces, et, selon une rapide évaluation, le volume de cette pierre éloignée de toute habitation est d'environ 0.3 m3, ce qui représente un poids approchant la tonne.<br />Le coin abonde en<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWEjmxoWNEjWzqZizMwAMINgDAK4Zshq243qYpzvpnmqcrng1jiW2hZTRMH-8mK6ujbe-fNqmlMqzJgz_TCNzBRh9a0ldZctiy6D1QRsmbn6RdoJNbfw7yAaVYoHag4El08sjEfjo8_rb2/s1600-h/056.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337978080006044514" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 2px 6px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 236px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWEjmxoWNEjWzqZizMwAMINgDAK4Zshq243qYpzvpnmqcrng1jiW2hZTRMH-8mK6ujbe-fNqmlMqzJgz_TCNzBRh9a0ldZctiy6D1QRsmbn6RdoJNbfw7yAaVYoHag4El08sjEfjo8_rb2/s320/056.JPG" border="0" /></a> couches géologiques semblant former des murs manufacturés, mais, avant de penser au nombre d'or, la rectitude de cette pierre m'a tout de suite tiré l'oeil, la distinguant nettement de ses multiples congénères.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzDXfykusLxtpHYmWHZkU2NCz89o_gtfayVf0Lt82DXG7uaCtzeVwh6ACkEpTmuOcEOCLjkQrAjOUzXcgA1y2MgQtP0M2N0w8_hLL52ybrnJarD-t5Evq_WEcuUcA9NaURDuDAsgBDuOVx/s1600-h/061.JPG"></a>Je me tiens ci-dessous debout sur la pierre, pour mieux faire apprécier l'angle en haut à droite :<br /></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9KOvMLAHhYfA3xMNsbMOeQjbyjHJM0IpkqRfQAouYDgC7WjsQSHd62fE56PleiZdQGYGfuvtrQGMwJ7OUa-_ZVC8r7t-fcqPQL6n5xsfjXNiztox8w82VLoUxvCiJOT1KmEGdLeLq07_Y/s1600-h/051.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337975047844299794" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9KOvMLAHhYfA3xMNsbMOeQjbyjHJM0IpkqRfQAouYDgC7WjsQSHd62fE56PleiZdQGYGfuvtrQGMwJ7OUa-_ZVC8r7t-fcqPQL6n5xsfjXNiztox8w82VLoUxvCiJOT1KmEGdLeLq07_Y/s400/051.JPG" border="0" /></a> <div align="justify">Je suis ensuite monté plus haut,<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZWPeZ1pLoCtUXq_zhJFPeSShXaqWUazx3_5xFlqdZbHq3fCcwRMyYqa4Hi-4P-2sy8f3Wh5yNjoX5bNctVHg_TqtYmqs4SjHw2bdFp77xZT_EYr5FVq6E0cEF3kc4LXmUgaF-NuG9W8SK/s1600-h/066.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338025535584713570" style="FLOAT: left; MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 150px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZWPeZ1pLoCtUXq_zhJFPeSShXaqWUazx3_5xFlqdZbHq3fCcwRMyYqa4Hi-4P-2sy8f3Wh5yNjoX5bNctVHg_TqtYmqs4SjHw2bdFp77xZT_EYr5FVq6E0cEF3kc4LXmUgaF-NuG9W8SK/s200/066.JPG" border="0" /></a> voir si je pouvais repérer l'endroit dont elle s'était jadis détachée. Non, voici à quoi ressemblent les premières masses rocheuses. Un peu à droite, j'ai trouvé cette autre dalle, plus fine, d'environ 20 cm d'épaisseur. Elle est moins rectangulaire qu'il n'y paraît sur la photo, mais pourrait être grossièrement dorée (89 cm pour la plus grande largeur, environ 144 pour la longueur).</div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4ARCUoN3udb4WVR70dFPUza0XpN5rJtE5DW2B99y8I0TNWRgWcGabGY4gPLi-MVjmLYaXaggzIq552Iocz5VJ4LgnJztATNEdCUSeTk6hA0t2Mm-1Ioqv9y7ES19ImRgCi-R_FzIWt9fq/s1600-h/064.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337975043743858050" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4ARCUoN3udb4WVR70dFPUza0XpN5rJtE5DW2B99y8I0TNWRgWcGabGY4gPLi-MVjmLYaXaggzIq552Iocz5VJ4LgnJztATNEdCUSeTk6hA0t2Mm-1Ioqv9y7ES19ImRgCi-R_FzIWt9fq/s400/064.JPG" border="0" /></a> <div align="justify">A une vingtaine de mètres de la première pierre, ces autres masses rocheuses, surplomblant la rivière, l'Asse. Sur l'autre rive, mon village, Mézel. </div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGcodx3lo30uICfxSup_NZDcOSLclFj2TFm1Nmt2cRrLvuVCUS2fxr1gW8JF3ATorZ2RjwIoDh0PD3tLft4a4AzFvJC5wulIRkGHgTNon3-IABPN3oIe2TM-U2PQIDRE1BDJ7ohJ0BCFVG/s1600-h/068.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337975042553094578" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGcodx3lo30uICfxSup_NZDcOSLclFj2TFm1Nmt2cRrLvuVCUS2fxr1gW8JF3ATorZ2RjwIoDh0PD3tLft4a4AzFvJC5wulIRkGHgTNon3-IABPN3oIe2TM-U2PQIDRE1BDJ7ohJ0BCFVG/s400/068.JPG" border="0" /></a> <div align="justify">Toutes les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.<br />Le calendrier de mon appareil étant resté à l'heure d'hiver, cette dernière photo aurait d'après lui été prise à 16:18 (le nombre d'or est 1.618).<br />Quant à l'heure indiquée ci-dessous pour la publication de ce message, c'est l'heure californienne, retardant de 9 heures.</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-2666134621799916822008-12-28T07:34:00.010-08:002010-02-16T04:41:17.407-08:00retour au Tour<div align="justify">Avec un colossal retard je<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwgmp0Ty_hOzAdhCzRLeNYEk77DtCCwzJibH1SKNl73JrQwhRF4TLhU8tws_Ql8rl7mCDcM7bSvosgT9vLXSIrEkxluevMcRbqtj2HNETJkMWtj3ZH0hfoBxoxq-38u-UNTfFG2sn9tx31/s1600-h/014.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 4px; WIDTH: 150px; FLOAT: right; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342258935426001330" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwgmp0Ty_hOzAdhCzRLeNYEk77DtCCwzJibH1SKNl73JrQwhRF4TLhU8tws_Ql8rl7mCDcM7bSvosgT9vLXSIrEkxluevMcRbqtj2HNETJkMWtj3ZH0hfoBxoxq-38u-UNTfFG2sn9tx31/s200/014.JPG" /></a> reviens au 19 juillet dernier, jour où le Tour de France est passé par mon village, Mézel.<br />Avant le passage des braves, dopés ou non, ma compagne a récolté les cadeaux lancés par la caravane préliminaire, pour nos petits-enfants. J'ai jeté un oeil au journal gratuit <em><a href="http://www.aujourdhui-en-france.fr/une/">Aujourd'hui en France</a></em>, n° 2415 daté de ce 19 juillet, Saint Arsène.<br />Ce n'est pas le lupin qui est à l'honneur dans ce numéro, mais le tournesol, le premier article de fond pages 2-3 touchant les carburants de substitution au gazole, avec une place de choix pour l'huile de tournesol, utilisable de 30 à 100% selon les véhicules.<br />Mon regard s'est fixé avant de lire l'article sur cette<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHIqNoJvokM1Chks9a4GYFKIJdUQtLW0XRG30NNcd84J70wtRm5R8eN47XDU-45-RLaCqbpjtwlLAggz5DlD6HjRi0Xa2SFAugcqwbSKS0LVhqsNS4iZzLE_sTGSJJkUmn-KlLXEo7GcWd/s1600-h/3455+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 154px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342619517700410546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHIqNoJvokM1Chks9a4GYFKIJdUQtLW0XRG30NNcd84J70wtRm5R8eN47XDU-45-RLaCqbpjtwlLAggz5DlD6HjRi0Xa2SFAugcqwbSKS0LVhqsNS4iZzLE_sTGSJJkUmn-KlLXEo7GcWd/s200/3455+001.jpg" /></a> photo d'un agent des douanes en train de prélever du carburant dans le réservoir d'un camion, sous un énorme 3455.<br />Or mon billet <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/06/laffaire-tournesol.html">L'affaire tournesol</a> du 18 juin, un mois plus tôt, concernait des coïncidences sur les nombres de Fibonacci 34 et 55, nombres de spirales apparentes du coeur d'une fleur de tournesol de moyenne taille. L'une de ces coïncidences était le numéro identificateur du <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/06/aix-ode.html">billet précédent</a>, débutant par 3455..., alors que la première illustration du billet était un homme-tournesol.<br />Une autre photo de l'article montrait un cultivateur du Lot-et-Garonne devant sa pompe à huile de tournesol qu'il avait baptisée "essence divine"; le rapport de deux nombres de Fibonacci consécutifs tend vers ce que certains nomment "divine proportion".<br /><br />Avant d'arriver à Mézel, les coureurs étaient passés devant un champ de tournesols en pleine floraison, où j'étais souvent fourré les jours précédents à la recherche de "brebis galeuses", ne suivant pas la suite de Fibonacci. Ceci arrive, exceptionnellement, mais la fleur ci-dessous est une 34-55 parfaitement représentative :<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjb7gxM2iMwEPso0SA5bj2MKWfPrrBDW-pc3_gCrGRg3KMI3CEKF_lIa5cy-ULGVhik4USjgcmUiUToOOGzzpgty53mhHtpC3LnxCVM67B5klARsUeZtx0PByRujo8HzGGhECMVfFqxk3J_/s1600-h/014.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342275080254736770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjb7gxM2iMwEPso0SA5bj2MKWfPrrBDW-pc3_gCrGRg3KMI3CEKF_lIa5cy-ULGVhik4USjgcmUiUToOOGzzpgty53mhHtpC3LnxCVM67B5klARsUeZtx0PByRujo8HzGGhECMVfFqxk3J_/s320/014.JPG" /></a><br /><br />Samedi 19, dimanche 20, et lundi 21 juillet : j'ai ce matin au courrier un paquet venant de mes amis Béatrice et Bruno.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhNWzwFqA0kMaS0tQxr6hflZ5BcZmGpG-VvitqyvcLEjSuraCnIFCrM4hInd9e1Kg2D_uzIA9ZyWDk3PhK0pDtivGtRp-SBM87l73i9ZLM7V_SL34jNB8QGbokXUn0KNFVYGjonWOOnHeg/s1600-h/roi-m%C3%A9zel+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 4px; WIDTH: 232px; FLOAT: right; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342247544486159522" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhNWzwFqA0kMaS0tQxr6hflZ5BcZmGpG-VvitqyvcLEjSuraCnIFCrM4hInd9e1Kg2D_uzIA9ZyWDk3PhK0pDtivGtRp-SBM87l73i9ZLM7V_SL34jNB8QGbokXUn0KNFVYGjonWOOnHeg/s320/roi-m%C3%A9zel+001.jpg" /></a> Ils ont trouvé en rangeant leurs nombreux livres ce <em>Roi Mézel</em>, de la collection Jamboree, "La collection des garçons de France", achevé d'imprimer le 7 juin 1955, qu'ils ont jugé pourvoir m'être profitable.<br />Effectivement, mille mercis.<br />Ce roi Mézel, ou roi lépreux, est Baudouin IV, souverain à 13 ans du Royaume Franc de Jérusalem, édifiant exemple pour les jeunes...<br />Je parcours rapidement le livre, où je m'intéresse particulièrement à la page 51, où le preux lépreux visite les écuries du Temple :<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh31QJ7ZO8jtvL11e-uqZurQg2lTp7lqJ0vuu5nLe6REN6bgq80UaAGqp4NWRo0_e6GgAF1l13DJ83ABm_jtGRRaraX5HmCibTPN3L6BhJPtoejYwgYoRLlcxBKCyCHPaOkXbh_EMCwdApU/s1600-h/m%C3%A9zel51+001.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342247538424097490" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh31QJ7ZO8jtvL11e-uqZurQg2lTp7lqJ0vuu5nLe6REN6bgq80UaAGqp4NWRo0_e6GgAF1l13DJ83ABm_jtGRRaraX5HmCibTPN3L6BhJPtoejYwgYoRLlcxBKCyCHPaOkXbh_EMCwdApU/s320/m%C3%A9zel51+001.jpg" /></a> Il faut savoir que dans ce livre tous les nombres, à l'exclusion des dates, sont écrits en toutes lettres, comme "deux mille" et "mille cinq cents" sur cette même page 51, sauf ce "83", et je m'émerveille de trouver ces nombres 51 et 83 sur une même page, car le couple 51-83 m'est essentiel, souligné dès le <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/04/nombre-nom.html">second billet</a> de ce blog. Entre autres propriétés :<br />- l'angle dont le cosinus correspond à la "divine proportion" est <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/villedor.htm">51.83°</a>.<br />- la somme 134 se répartit idéalement selon le nombre d'or en 51 et 83, ainsi<br />cos(51.83) = 0.618 = environ 51/83<br />- les 10 lettres les plus fréquentes en français sont<br />AEILNORSTU dont la somme des rangs est 134, section d'or idéale des 16 autres lettres dont la somme des rangs est 217. Ces 10 lettres se répartissent en<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLOO4W4Hn04orMpmTVL0IH77Esvy8bNPnP-7rdul7-W0a_Z86GbtO1zeCJwb2q10dd4uv2aSh0lVTsq15_lx1UO4CTne4GcAfAbaRgJs9DiyGuku-UarfI3NMqca42yeOjZQVIUeIY4-ht/s1600-h/99+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257768416398551186" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLOO4W4Hn04orMpmTVL0IH77Esvy8bNPnP-7rdul7-W0a_Z86GbtO1zeCJwb2q10dd4uv2aSh0lVTsq15_lx1UO4CTne4GcAfAbaRgJs9DiyGuku-UarfI3NMqca42yeOjZQVIUeIY4-ht/s200/99+001.jpg" /></a>5 voyelles :<br />AEIOU = 51<br />5 consonnes :<br />LNRST = 83<br />Ceci a été magnifié par le recueil <em><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/or/alphabets.htm">Alphabets</a></em> de Perec, ensemble de 176 "onzains" de 11 "vers" de 11 lettres, chaque vers étant composé de ces 10 lettres + une des lettres restantes de l'alphabet. Les matrices de ces poèmes sont de plus proches de rectangles d'or.<br />- j'ai été amené à ces découvertes parce que la valeur numérique des 10 lettres de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizspWdAAUpZ_5VSYrqA_0Hdq4tYPFbFudKx7TAcrmrTJJ6hIQyeqH-VyXEcB1HQuLegDg70g8zlXh4lOIrsA4_IKCx4eN01tQGcxDCZsHOqb8XNRJVCkmG5AxI_pVs-j_bDXuYvfqWMH9E/s1600-h/gm.JPG"><img style="MARGIN: 5px 6px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5056164448904701490" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizspWdAAUpZ_5VSYrqA_0Hdq4tYPFbFudKx7TAcrmrTJJ6hIQyeqH-VyXEcB1HQuLegDg70g8zlXh4lOIrsA4_IKCx4eN01tQGcxDCZsHOqb8XNRJVCkmG5AxI_pVs-j_bDXuYvfqWMH9E/s200/gm.JPG" /></a> mes nom-prénom est également 134. Si la répartition entre nom et prénom n'est pas idéalement dorée, j'ai découvert le site <a href="http://goldennumber.net/">Goldennumber</a> d'un autre dingue du nombre d'or nommé<br />Gary = 51<br />Meisner = 83<br /><br />Béatrice et Bruno habitent en Côte-d'Or (21), dans un village limitrophe de l'Yonne (89), et le cachet de la poste atteste que <em>Le roi Mézel</em> est parti samedi 19 de ce département 89.<br />La suite de Fibonacci : 1-1-2-3-5-8-13-21-34-55-89...<br />21 et 89 y encadrent 34 et 55, ainsi ce jour où le Tour passait par Mézel, et où le journal <em>Aujourd'hui</em> publiait une photo d'un camion "3455", mes amis pensaient à Mézel entre le 21 et le 89...<br />...et le paquet est arrivé le 21. Le 21/7 précisément, qu'on peut fusionner en 217, nombre de la suite additive de type Fibonacci 51-83-134-217...<br /><br />Je remarquais <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/moreau.htm">ici</a> que 13 km séparaient Digne de Mézel, situés dans les vallées de la Bléone et de l'Asse, avec entre les deux le col de l'Orme, assez exactement au point d'or (5 km de Mézel). Et ce col à 8 et 5 km des deux communes est sur la RN 85 (qui a toujours cette dénomination aujourd'hui malgré l'abandon des nationales aux régions).<br />5-8-13, les Fibonacci précédant 21-34-55.<br />Mon calcul était approximatif, dépendant du point choisi à Mézel, et surtout à Digne, chef-lieu du 04. Le parcours officiel de la 14e étape <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/14e_%C3%A9tape_du_Tour_de_France_2008">Nîmes-Digne</a> évaluait à 15 km le parcours Mézel-Digne, avec le col de l'Orme à 5.5 km de Mézel; <a href="http://tour-de-france.france2.fr/index-fr.php?page=horaires&id_etape=15">cette page</a> donne<br />15.0 179.5 MEZEL<br />9.5 185.0 N.85 Col de L'Orme Col de 4ème catégorie<br />0.0 194.5 DIGNE-LES-BAINS<br />J'avais comparé cette "côte de l'orme" à une côte d'or, en pensant au département 21, et à Philibert de L'Orme, architecte des Divines proportions (c'est ainsi que devait s'appeler le second tome de son <a href="http://www.antiqbook.fr/boox/pic/208889.shtml">traité</a> d'architecture, jamais paru).<br /><br />Mon esprit affûté aux Fibos et à leurs multiples décèle un autre 8-5 (13) dans le n° <strong><u>2415</u></strong> où se trouvait "3455", car 24-15 = 3 fois 8-5.<br />Le dimanche précédent, le <u>13</u> juillet, c'était le jour de la brocante annuelle de Mézel, et j'avais été content d'y trouver <em>Le monde désert</em>, de PJ Jouve, son second roman, entrant dans une coïncidence biographique pour mon ami Bruno.<br />J'avais déjà remarqué un remarquable nom Fibo pour le personnage de <em>Paulina 1880</em>,<br />MICHELE CANTARINI = 55 + 89 = 144<br />et une belle structure dorée pour un <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/04/et-la-brouette.html">poème</a> débutant par <blockquote>LA BROUETTE<br />Arrêtée sous le grand <u>orme</u> de vie (...)</blockquote>et quelques autres curiosités dorées, mais je n'ai pas encore eu le loisir de lire ce <em>Monde désert</em>, dans cette édition du Livre de Poche portant le n° <strong><u>2415</u></strong> !</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-65223591861769815822008-10-15T08:15:00.022-07:002008-10-16T02:00:47.103-07:00Le domaine d'Azazel<div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNTX_RWwSaYDYVRFGY-jS-0KZ-oTxmAdI6t0GA-gL80y6VGDwDP16eE73rrPtwEWvh-0f2hhO-hDa1qPyQ2AFNQkY13J5nb-4e__e4BMd3fPil5m9ovHluox_w-sNLoNkDWr6-RdC_xIjk/s1600-h/azazelf.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257277618346822082" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 0px 8px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNTX_RWwSaYDYVRFGY-jS-0KZ-oTxmAdI6t0GA-gL80y6VGDwDP16eE73rrPtwEWvh-0f2hhO-hDa1qPyQ2AFNQkY13J5nb-4e__e4BMd3fPil5m9ovHluox_w-sNLoNkDWr6-RdC_xIjk/s200/azazelf.JPG" border="0" /></a>J'ai découvert récemment Boris Akounine, qui concerne particulièrement mon autre blog <a href="http://quaternite.blogspot.com/2008/10/rien-queh-uitj-ours.html">Quaternité</a>.<br />La première édition française de son premier roman, <em>Azazel</em>, a en couverture une illustration que j'ai aussitôt reconnue, empruntée au <em>Voyage au centre de la terre</em> de Verne, source d'une fantastique coïncidence qu'il faudra un peu de patience pour découvrir.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixYz-TpY2wVONZCdqtcGV3e7ADtQ50uDivBK3Becbp94HRoFPMGNyRH1hPkETO0JyZafZtTsWVJ85vEmAYGUOXaGpw8A-d684RSsXqYgyr415TJcLs5lDbJ_bfnkXYrkkWmaE1oD_0tbQC/s1600-h/azazel.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257277620824145874" style="FLOAT: right; MARGIN: 4px 0px 2px 8px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixYz-TpY2wVONZCdqtcGV3e7ADtQ50uDivBK3Becbp94HRoFPMGNyRH1hPkETO0JyZafZtTsWVJ85vEmAYGUOXaGpw8A-d684RSsXqYgyr415TJcLs5lDbJ_bfnkXYrkkWmaE1oD_0tbQC/s200/azazel.JPG" border="0" /></a>La maquette de cette première édition française des aventures d'Eraste Fandorine est imitée de la maquette de l'édition originale russe. Le principe paraît être de donner une illustration d'époque, sans plus, car après lecture du roman il me semble que ni la couverture russe, ni la couverture française ne peuvent prétendre illustrer, ne serait-ce que vaguement, un quelconque chapitre du livre.<br /><br />Voici donc restituée<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBzqvUoLvTvszPKcvzYxQvjil1Q2izAll0o7KTzeCtfy3Kg1mmqn7yxbUyJ8m5RBcd86rBNVcZBUDRIBYvZSS0Lxci32EzAlMYmKCe9SIsy__87NZGpTs1Si3iB7AJR8YG_yWgkBQL5FoK/s1600-h/voyage47.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257253137505469362" style="FLOAT: left; MARGIN: 5px 5px 0px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBzqvUoLvTvszPKcvzYxQvjil1Q2izAll0o7KTzeCtfy3Kg1mmqn7yxbUyJ8m5RBcd86rBNVcZBUDRIBYvZSS0Lxci32EzAlMYmKCe9SIsy__87NZGpTs1Si3iB7AJR8YG_yWgkBQL5FoK/s320/voyage47.JPG" border="0" /></a> la gravure originale de Riou dans son intégralité, grâce à ce <a href="http://jv.gilead.org.il/rpaul/">site indispensable</a> donnant toutes les illustrations des <em>Voyages Extraordinaires</em>.<br />Je suppose que ces illustrations sont désormais dans le domaine public et libres de tout droit, mais je suis indigné de voir cette gravure reprise sans indication ni de son auteur ni de son origine.<br />Dans son contexte, elle montre le professeur Otto Lidenbrock et son neveu Axel découvrir dans les profondeurs le corps fossilisé d'un "homme du quaternaire".<br /><br />J'ai déjà eu l'occasion de parler<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtXuI9Mvt_fu8i7s4XkOhNHYUoB4bm3GoTd2WcSHzrza3d2-7zbks2KoJ8pGF5HSh0f1SluAWaw1jcbkH8yCJPyLaTzuGJ25m6KipVJ-wXa6R-Hbbi2IO1pISFn50KEvQsXmed0rz5b8_u/s1600-h/ananel.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257277624585110818" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 0px 5px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtXuI9Mvt_fu8i7s4XkOhNHYUoB4bm3GoTd2WcSHzrza3d2-7zbks2KoJ8pGF5HSh0f1SluAWaw1jcbkH8yCJPyLaTzuGJ25m6KipVJ-wXa6R-Hbbi2IO1pISFn50KEvQsXmed0rz5b8_u/s200/ananel.JPG" border="0" /></a> du <em>Domaine d'Ana</em>, roman de Jean Lahougue (1998) paraphrasant dans le domaine du langage le <em>Voyage au centre de la terre</em>.<br />Non content de reprendre le style, les personnages et les grands traits de l'intrigue de Verne, Lahougue a parodié les illustrations du roman, ainsi l'illustration ouvrant le <em>Domaine</em> semble particulièrement inspirée<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkDn8K_vEOj7xWgpVDVXE_yDDHWW08ujB4vkhnt8vMELsSDrc44N6hK84r8iCrkRKYfqL0JViPj-BA35ct6-Nk06QoUjuoSVzKsWrZceN7rn7bdqPoSKfMM-lPRcuRiBach3bLW5d3jU46/s1600-h/ananel2.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257277625423928626" style="FLOAT: right; MARGIN: 5px 0px 0px 5px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkDn8K_vEOj7xWgpVDVXE_yDDHWW08ujB4vkhnt8vMELsSDrc44N6hK84r8iCrkRKYfqL0JViPj-BA35ct6-Nk06QoUjuoSVzKsWrZceN7rn7bdqPoSKfMM-lPRcuRiBach3bLW5d3jU46/s200/ananel2.JPG" border="0" /></a> par la gravure de Riou en question. Selon les contraintes graphiques définies par Lahougue, cette illustration est reprise à <a href="http://books.google.fr/books?hl=fr&id=znVYuWoL47EC&dq=%C3%A9criverons+et+liserons&printsec=frontcover&source=web&ots=q8r91HbNFB&sig=jBspJqfxLJCZmBPEdEVWbnVSbk0#PPA193,M1">petite échelle</a> dans chacune des 15 autres illustrations du livre, et ces 15 illustrations mises côte-à-côte forment un carré lui-même anamorphose de l'illustration initiale.<br /><br />L'incipit (la première phrase) du <em>Voyage au centre...</em>, qu'on trouve in extenso <a href="http://oldschool.over-blog.com/article-2202849.html">ici</a>, est :<br /><blockquote>Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg.</blockquote><br />L'incipit du <em>Domaine d'Ana</em>, in extenso <a href="http://www.champ-vallon.com/Pages/Pagesdetours/Lahougue3a.html">ici</a>, est : <blockquote>Le 23 mai 1991, un samedi, mon oncle, le professeur Brideuil, qui d'ordinaire s'endormait insensiblement dès les premières pages de notre lecture vespérale, perdit pied moins vite que les autres soirs.</blockquote><br />L'incipit d'<em>Azazel</em>, in extenso <a href="http://www.yodawork.com/images/10x18/da/X03551ch1.pdf">ici</a>, est : <blockquote>Le lundi 13 mai 1876, vers trois heures de l'après-midi, (...)</blockquote><br />Lahougue a calqué son incipit sur celui de Verne. Il a choisi de débuter son récit le 23 mai (d'une année palindrome) parce que 23 est le numéro du chapitre central du <em>Voyage</em>... et la somme de 8 et 15, les nombres structurant son livre en 15 chapitres dont le médian est le 8e. Le 24 mai de Verne étant un dimanche, Lahougue a décrété que son 23 mai serait un samedi, alors que c'était en 1991 un jeudi.<br /><br />Akounine n'avait aucune raison de se référer à Verne en commençant son récit le 13 mai julien, soit le 25 mai de notre calendrier grégorien (la correspondance entre les deux calendriers est ensuite donnée lorsque son héros s'en va à Londres), puisque son roman n'avait originellement aucun rapport avec le <em>Voyage au centre</em>..., ce rapport étant apparu avec la couverture de l'édition française.<br />Alors qu'il semble avoir étudié soigneusement les calendriers des années où se déroulent ses romans ultérieurs, Akounine s'est planté ici car le 13-25 mai était un jeudi en 1876.<br /><em>Azazel</em> est paru en Russie en 1998, la même année que <em>Le domaine d'Ana</em>, ainsi la même année a vu paraître deux livres reliés au <em>Voyage au centre...</em> de Verne, lequel débute un dimanche 24 mai, et ces deux livres débutent un samedi 23 mai et un lundi 25 mai, alors qu'il s'agit d'erreurs dans les années concernées !<br />L'édition originale illustrée du <em>Voyage au centre...</em>, offrant donc pour la première fois les illustrations de Riou, est datée du 13 mai 1867 !<br /><br />Voilà donc pour ce qui concernait la coïncidence entre les 3 livres.<br />Un nouveau parcours du <em>Voyage au centre...</em> m'a permis de relier ce billet au précédent de ce blog, et à <em>Quaternité</em>, née justement après ce billet sur le mandala, caractérisé par l'île ronde Théra, dont l'ancien nom est Strongyle.<br />Les explorateurs reviennent à la surface du globe à la faveur d'une éruption du Stromboli, à 1200 lieues de l'Islande où ils avaient entamé leur périple. Or l'île Stromboli, rappelle Verne, c'est <blockquote>l'ancienne Strongyle, où Eole tenait à la chaîne les vents et les tempêtes.</blockquote><br />Il y a ainsi <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-xikaZ9Y2ObA8rEkdXkgVKjVLsmHDq9gRwSZk6dDiFDUNhcOmRtTe7pH4lSUG-JNhk_cJliZeURj8VIDoJ3Zgl_0YZfM55XyPbYIwPv9DaFfaDtCeqQOT9S7p_39lIdlA2cVmiXN3CJ1n/s1600-h/strombol.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257671594994459250" style="FLOAT: left; MARGIN: 5px 8px 2px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-xikaZ9Y2ObA8rEkdXkgVKjVLsmHDq9gRwSZk6dDiFDUNhcOmRtTe7pH4lSUG-JNhk_cJliZeURj8VIDoJ3Zgl_0YZfM55XyPbYIwPv9DaFfaDtCeqQOT9S7p_39lIdlA2cVmiXN3CJ1n/s200/strombol.JPG" border="0" /></a>deux antiques Strongyle, l'une rebaptisée Théra, ayant perdu sa rondeur après le cataclysme, et Stromboli, dont le nom s'est déformé au cours des âges. Des abîmes encore plus vertigineux que les cavernes de Jules s'ouvrent encore, car :<br />- je donnais dans le billet précédent les anagrammes THERA-HEART-EARTH, or on arrive ici à l'autre Strongyle après un voyage au "coeur", HEART, de la "terre", EARTH.<br />- cette autre Strongyle est selon la mythologie le coeur d'un modèle "crucial" de quaternité, les 4 vents, équivalents dans maintes traditions aux 4 directions.<br />- je reliais dans divers billets les mots Ana et Anar, or <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Stromboli#In_popular_culture">cette page</a> indique que Tolkien aurait désigné dans son <em>Seigneur des Anneaux</em> le Stromboli par l'expression <em>Emyn Anar</em> (qui signifierait "montagne du destin"). </div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-23631708994385717262008-09-09T04:44:00.022-07:002010-04-12T11:01:19.223-07:00sur la route du mandala<div align="justify"><strong>Sinoué</strong><br />J'ai lu le 31/8 <em>Des jours et des nuits</em> de Gilbert Sinoué (2001), basé sur inconscient collectif et synchronicité jungiens.<br />Succinctement : 1930, en Argentine, Ricardo rêve d'une femme qu'il baptise Sara, avec laquelle il aurait dans deux existences antérieures connu un merveilleux amour interrompu par une catastrophe. Une analyste jungienne identifie dans ses rêves des contenus mythiques qu'en principe il ne pouvait connaître.<br />Admettant après maintes hésitations rationelles la réalité actuelle d'une nouvelle incarnation de "Sara" dans une des Cyclades, il annule ses fiançailles et se rend en Grèce.<br />Tout ce qu'il sait de l'île ravagée vue dans ses rêves est qu'elle est "ronde", et il y a plus de 2000 îles... Un érudit se souvient qu'un nom ancien de Théra, dévastée par un cataclysme antique, est Strongylé (<i>La Ronde</i>), Ricardo s'y rend, s'y reconnaît, et les renseignements acquis sur place l'envoient en Crète, où il trouve l'objet de sa quête, l'archéologue Dora. Celle-ci est troublée<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMFbCTEAOtlBA4aKTpr-ER3UpeYdZLa81vRUtZAyyrhOzFmRaLVYudKsR9zvj_uF9r9MfgfsDrv30fgD70brofTRgMT4X08WAUBwSGgvfyTZtGrUgF_c_E0QBjCwcERJOrY9JVKO068hxG/s1600-h/phaistos1.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 10px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243264374105016034" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMFbCTEAOtlBA4aKTpr-ER3UpeYdZLa81vRUtZAyyrhOzFmRaLVYudKsR9zvj_uF9r9MfgfsDrv30fgD70brofTRgMT4X08WAUBwSGgvfyTZtGrUgF_c_E0QBjCwcERJOrY9JVKO068hxG/s200/phaistos1.JPG" /></a> par son histoire, et bascule lorsqu'il lui révèle un détail à propos du disque de Phaistos, non encore publié.<br />Grand amour... Avant de s'installer définitivement en Crète avec Dora, Ricardo va avec elle à Théra, où en visitant les ruines reconnues par Ricardo ils trébuchent sur un morceau de bois, les restes d'une poupée que Dora sait être celle que lui a sculptée son père dans sa vie antérieure.<br />Puis ils prennent le paquebot <em>Doria</em> pour que Ricardo lui montre son pays, mais le navire heurte une mine oubliée, pas de survivants au naufrage.<br /><br /><strong>Halter</strong><br />Le spécialiste français de l'énigme en chambre close, Paul Halter, a écrit 3 dichronies imitées de son maître ès polar JD Carr, en situant dans la civilisation minoenne chaque récit parallèle à la fiction actuelle.<br />Dans <em>Le géant de pierre</em> (1998), Patrick rencontre une étrange jeune fille qui a des réminiscences dans un état second d'une vie antérieure sur une île "ronde", ravagée par un cataclysme, qu'il identifie ensuite à Strongylé-Théra. Le "géant de pierre" est un disque de terre cuite, symbolisant pour les habitants de Théra son volcan : <blockquote>C'est notre île, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDHZCfjFVwxpUoZZfpa_f2wJFjTqUw0j8bMWsRiBi9-0qSN9oWc_rIqlUuD4oUDyPV185zewcWt5TvdvGe8B-07KHlCnMQyYh_IxP3PVDaXPimejpoWNPAL3-aCT7LqBQdVNNytCsSYDBv/s1600-h/g%C3%A9ant+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 8px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243264377972112226" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDHZCfjFVwxpUoZZfpa_f2wJFjTqUw0j8bMWsRiBi9-0qSN9oWc_rIqlUuD4oUDyPV185zewcWt5TvdvGe8B-07KHlCnMQyYh_IxP3PVDaXPimejpoWNPAL3-aCT7LqBQdVNNytCsSYDBv/s200/g%C3%A9ant+001.jpg" /></a>elle est ronde comme ce disque et possède une montagne, pas tout à fait au milieu... C'est elle le Géant de pierre. </blockquote><br />plus loin : <blockquote>Le début du texte, qui s'ouvrait avec "J'aime mon île, c'est <em>la plus belle</em>, elle est <em>ronde</em> comme le soleil...", n'évoquait que trop clairement les anciens noms grecs donnés à Théra, respectivement <em>Kalliste </em>et <em>Strongyllé</em>.</blockquote><br />A Théra, sur un chantier de fouilles, Hélène se dirige sans hésitation vers un coffre contenant les tessons du Géant de pierre...<br />Toute l'affaire était une machination d'Hélène, qui avait ses raisons de se venger de Patrick. Ils meurent tous deux dans une grotte sous-marine où elle l'a attiré.<br /><br /><em>Le Chemin de la lumière</em> (2000) est moins rationnel. Michel a soumis sa candidature pour un chantier archéologique en Crète, qu'il a eu la surprise de voir acceptée. Dans l'avion qui l'emmène, les mots <em>chemin de la lumière</em> s'inscrivent en lettres dorées dans son esprit, sans qu'il s'explique exactement pourquoi.<br />Puis il pense à son amour d'adolescent pour Andrée, les hasards de la vie les ayant séparés 4 ans plus tôt. Ni l'un ni l'autre n'avaient alors de rapport avec l'archéologie.<br />A l'arrivée en Crète, c'est Andrée qui l'attend ! et qui lui parle d'un disque de cornaline récemment découvert par son équipe, qu'Andrée elle-même a nommé <em>chemin de la lumière</em>, précisément...<br />Ils renouent, non sans problème puisque Andrée est fiancée à l'archéologue en chef, alors parti faire un tour à Théra... Le Chemin <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmdOs97hkye60OuUwH-yNnCdEIbr8h3AJkfbJsFNaNJxQv2N2TmcrTsfJNx_iNBlMiynhPNXuSwnEeBmsHJFcZqG0Xc6QguynpxVgwk5GqTN1VQhM05xJPawVm9FqGGQT2hgXYYkmVTix0/s1600-h/kernos.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 10px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243264379794465858" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmdOs97hkye60OuUwH-yNnCdEIbr8h3AJkfbJsFNaNJxQv2N2TmcrTsfJNx_iNBlMiynhPNXuSwnEeBmsHJFcZqG0Xc6QguynpxVgwk5GqTN1VQhM05xJPawVm9FqGGQT2hgXYYkmVTix0/s200/kernos.jpg" /></a>serait un objet magique, réplique miniature du Kernos à 34 cupules de Milia ci-contre, qu'Andrée expérimente sur un lieu sacré minoen, au-dessus de la mer. Elle disparaît de ce monde, tandis qu'une Andrea surgit mystérieusement 3500 ans plus tôt chez les Crètois, qui s'apprêtaient à lever une expédition vers l'Egypte, justement pour aller y chercher le Chemin... Les circonstances miraculeuses de l'irruption d'Andrea la font choisir parmi les dix élus, et le voyage en Egypte sera un remake de <em>10 petits Nègres</em>, l'un des 10 éliminant un à un les petits Crètois (Sinoué a écrit en 2003 sa propre parodie métaphysique de <em>10 petits Nègres</em>, <em>Les silences de Dieu</em>).<br />Parallèlement à cette épopée antique Michel continue dans le présent son enquête et retrouve Andrée, fortement diminuée, qui n'a que de brefs instants de conscience, perdue dans des rêves extraordinaires en Egypte antique... Andrée persuade Michel d'utiliser avec elle le Chemin, ils sautent ensemble dans l'abîme au-dessus de la mer... Dans l'autre récit, un être se matérialise au moment où l'assassin caché parmi les 10 allait assassiner sa 9e victime, Andrea...<br /><br />Quelques mots du <em>Crime de Dédale</em> (1997), la première <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYjEx6z8UtwiyN2ISFTWnJqK8isZ2bXzoUUrqiMlfsQYa4dWyT12TzhUN1IQUJFEK09a2C0cyceYQMj96rvCASiTiL7eTBkmqAW69jxtqi39XZlmiB3wC-WAhPKxdCQUQ6xE_K5KuKa4AU/s1600-h/d%C3%A9dale+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 8px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243264385573705314" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYjEx6z8UtwiyN2ISFTWnJqK8isZ2bXzoUUrqiMlfsQYa4dWyT12TzhUN1IQUJFEK09a2C0cyceYQMj96rvCASiTiL7eTBkmqAW69jxtqi39XZlmiB3wC-WAhPKxdCQUQ6xE_K5KuKa4AU/s200/d%C3%A9dale+001.jpg" /></a>dichronie de Halter. En 1937, on découvre en Crète une tablette d'argile avec des dessins rappelant les pictogrammes du disque de Phaistos. A côté de la tablette, deux jarres scellées contiennent des rouleaux de peau manuscrits, c'est le récit par le roi Minos lui-même de la construction du labyrinthe de Dédale, qui permettra de déchiffrer les signes de la tablette.<br />Dans <em>Des jours et des nuits</em> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBE8Ml2EB3VnSH7CQpk-2kDAI0T8IyDmh8OzP_Vc7-n9Krxy7WtOjXXgzaOR1YDBsVk-8wkXz_bivFbhGrmQyKmiIN9V-Y03KB6_wwTKB5GP3ZqNhwiRfWUdL6h8SYYmQgzPeQOhWVgOvu/s1600-h/phaistos2.JPG"><img style="MARGIN: 3px 0px 0px 10px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243264376872398546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBE8Ml2EB3VnSH7CQpk-2kDAI0T8IyDmh8OzP_Vc7-n9Krxy7WtOjXXgzaOR1YDBsVk-8wkXz_bivFbhGrmQyKmiIN9V-Y03KB6_wwTKB5GP3ZqNhwiRfWUdL6h8SYYmQgzPeQOhWVgOvu/s200/phaistos2.JPG" /></a>, Dora montre à Ricardo le disque de Phaistos (ci-contre son autre face), ce qui provoque en lui une transe au cours de laquelle il répète un mot dont il ne connaît pas le sens, <em>pithos</em>. Or on vient (dans le roman) de découvrir en Lycie une jarre, <em>pithos</em>, sur le flanc de laquelle est gravé le signe 24 du disque, dit de la hutte rupestre (aujourd'hui <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Disque_de_Phaistos">ruche</a>).<br /><br /><strong>Mandala</strong><br />Sans avoir besoin d'interroger Sinoué, <em>Le chemin de la lumière</em> me semble paru trop peu de temps avant <em>Des jours et des nuits</em> pour avoir pu l'influencer. Il est particulièrement curieux que ce dernier roman donne lui-même des exemples de coïncidences réelles, tirés de l'oeuvre de Jung.<br />Sans doute peut-on atténuer l'impact des ressemblances entre les romans de Halter et de Sinoué en les versant au compte de la communauté d'intention. Lorsque deux auteurs traitent d'un même sujet, avec probablement les mêmes sources, il est plutôt normal qu'ils en exploitent les aspects les plus romanesques, mais ceci ne peut expliquer certaines coïncidences extrêmement précises, comme le gars qui va en Crète et qui y rencontre la fille de ses rêves, archéologue dans les deux cas !<br />Si Théra est le second haut-lieu de la civilisation minoenne, il n'était pas obligatoire que les deux intrigues utilisent l'énigme de l'"île ronde", et je constate une nette surabondance d'objets ronds, notamment les deux disques imaginés par Halter, donnant leurs noms à deux de ses romans.<br />Ces disques talismaniques sont des mandalas, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG8Hq50sFFamcqxevO7ExpB_F6gGkKI9Ofii_vRVnuMW30ARhHOCKPu6914RgjemfMjue5wlFG8eBM7iDlNV1ukHh28_Wqd4Z2IbfhcxgkmZRD-LzfyuZ8gu_evM-p6MWCCpSbn_y5tGb9/s1600-h/fleurdor+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 8px 2px 0px; WIDTH: 149px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459310956410188450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD4pr6c6fPFekA2T0v3lDUaT2xWTexHX6wB44XGvz6ZAWUDJqB5-etxw4sL-piaLDRgvnTe13cE_37fITzBU19-ncW7ceNLYj5b-u6G6_gFgq88a96VLlCiqAwEaH72ry_pJARaNV7bJhR/s200/rb175.JPG" /></a>mot clé dans l'oeuvre de Jung. Le mandala, "cercle" en sanskrit, peut désigner toute construction géométrique centrée, qu'elle soit ou non conçue comme représentation de l'univers.<br />Jung indique que toutes ses expériences l'ont mené au mandala, qu'il voit essentiellement comme une quaternité, l'unité du quaternaire, la possibilité d'accéder au centre, au Soi, lorsqu'on est parvenu à faire coïncider les contraires:<br /><blockquote>Je savais que j'avais atteint, avec le mandala, l'expression du Soi, la découverte ultime à laquelle il me serait donné de parvenir.</blockquote>Ci-dessus un mandala peint par Jung à la suite d'un rêve de 1927, qu'il a intitulé <em>La fenêtre sur l'éternité</em>...<br />Cet autre mandala peint par Jung en 1928 a une histoire :<br /><blockquote>L'année d'après, je peignis<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmKN5PYj63v5lXRlkph6qACq9FiWQaxazIUc5thDc6kmUj-EHbxLDxyCwvDxaXalovMced_nBcN1_P65i82nQtsL7d66KxeIH6QINju4V8hSxEGA3igblyWPzK8L4eE7swSMGSVCHtaN7A/s1600-h/ch%C3%A2teau+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 10px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5245484407958736626" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmKN5PYj63v5lXRlkph6qACq9FiWQaxazIUc5thDc6kmUj-EHbxLDxyCwvDxaXalovMced_nBcN1_P65i82nQtsL7d66KxeIH6QINju4V8hSxEGA3igblyWPzK8L4eE7swSMGSVCHtaN7A/s200/ch%C3%A2teau+001.jpg" /></a> une seconde image, également un mandala, qui représente au centre un château en or. Lorsqu'il fut terminé, je me demandai : "Pourquoi cela est-il si chinois d'allure ?" Ce fut une étrange coïncidence de recevoir peu après une lettre de Richard Wilhelm : il m'envoyait le manuscrit d'un traité alchimique chinois taoïste dont il me priait de faire un commentaire. Je dévorai aussitôt le manuscrit, car ce texte m'apportait une confirmation insoupçonnée en ce qui concerne le mandala et la déambulation autour du centre.</blockquote><br />Ainsi cet exemple de synchronicité touche-t-il le mandala, et une bonne part des coïncidences entre Sinoué et Halter le font-elles intervenir également. Troublant.<br /><br />Je relève une coïncidence extérieure unissant deux des romans, où l'aimée Andrée-Andrea ou Sara-Dora meurt en mer avec son aimé : la dernière grande catastrophe maritime transatlantique est le naufrage de l'Andrea Doria le 25 juillet 1956 (c'est le <em>Doria</em> qui tue Dora chez Sinoué, ce que l'analyste apprend en Argentine par <em>El Diario</em> !) L'anecdote marquante de ce naufrage réel est la présence à bord de l'actrice Ruth Roman et de son garçon de 4 ans, séparés pendant le sauvetage, si bien que l'actrice a été plusieurs heures ignorante du sort de son fils, rôle qu'elle avait joué dans <em>Three Secrets</em> de Robert Wise (1950), avec son garçon de 5 ans passager d'un avion écrasé...<br />Réalité dépassant Roman... je la connais pour son rôle dans <em>Strangers on a train</em>, dont le titre français <em>L'inconnu du Nord-Express</em> m'a interpellé face à celui de <em>My official wife</em> (1891), <em>L'inconnue du Nord-Express</em>., avec de multiples <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/coincoin/haines.htm">rebondissements</a>...<br /><br /><strong>Carl de 4 à 5</strong><br />J'ai appris le 4 septembre que Ruth Roman est morte le 9/9/99, une date qui m'est doublement évocatrice, ce qui m'a conduit à débuter ce billet ce 9/9, 9 ans jour pour jour plus tard. C'est d'abord la date où j'ai achevé le premier jet de <em>Sous les pans du bizarre</em> (qui était le centenaire du verdict du procès de Rennes où Dreyfus a incroyablement été à nouveau jugé coupable).<br />Ensuite une autre date du siècle dernier, pareillement redondante, me fascine, le 4/4/44 que Jung indique dans <em>Ma Vie</em> être celle où, conformément aux visions qu'il avait eues dans l'état comateux ayant suivi son infarctus, il est revenu dans le monde des vivants, tandis que ce même jour, le médecin qui l'avait soigné était alité et ne se relèverait plus.<br />Hier 8 septembre j'ai eu au réveil une intuition qui s'est vérifiée, mais il s'agit d'un résultat si important que je l'expose en détail <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bw/immer_jung.htm">ici</a>. Jung est le chantre du mandala, de la quaternité, de la quintessence, ce qui se traduit linéairement par le motif 4-1, or les 4/5es de sa vie sont tombés exactement le 4/4/44 à midi, au centre du jour idéalement quaternaire où il aurait pu mourir mais où sa destinée a été en quelque sorte échangée contre celle de son médecin, lui accordant une tranche de vie supplémentaire dans le "système des caissettes"<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3v57VGrAL-4JPC2UJqjrlkj3cjxz8KE0Azo-wscIT7fWCg1DZSFgwNUrsEQUvQHGw9Vd4y4LAHGm23r1DM1wJXXXpuZRjDrg8Esp1J31hd8lkzNpchskbz19r0tWV7KYE0DxvBxPmlTk6/s1600-h/bollingen.JPG"><img style="MARGIN: 5px 10px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243556591752929042" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3v57VGrAL-4JPC2UJqjrlkj3cjxz8KE0Azo-wscIT7fWCg1DZSFgwNUrsEQUvQHGw9Vd4y4LAHGm23r1DM1wJXXXpuZRjDrg8Esp1J31hd8lkzNpchskbz19r0tWV7KYE0DxvBxPmlTk6/s200/bollingen.JPG" /></a> (ses visions lui ont montré ce monde limité à trois dimensions, où chaque personne occupe un volume rigoureusement délimité par cette contrainte spatiale, alors que l'autre monde ignore cette rigidité).<br />Ci-contre l'une des faces de <a href="http://www.cgjung.net/tour/bollingen_tour_cgjung_pierre.htm">la pierre</a> que Jung a lui-même gravée pour fêter ses 75 ans, en 1950. On y voit Télesphore, dieu de la guérison, figure essentielle pour Jung, au centre d'un cercle divisé en 4 parties, lui-même inscrit dans un carré.<br /><br />La requête Google 'mandala jung' me fournit parmi les premières réponses un post récent sur le blog <a href="http://mandala.skynetblogs.be/post/6154053/carl-gustav-jung">Mandala</a>, cette unique citation de Jung : <blockquote>Ce qu’on appelle la vie n’est qu’un bref épisode entre deux grands mystères, qui n’en font en fait qu’un seul.</blockquote><br />Et le mystère de la vie de Jung en quatre plus un, pourrait-il être aussi lié à ce grand mystère ?</div><br /><div align="justify"><strong>POSER</strong> en <strong>REPOS</strong><br />L'édition originale de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeGskiIAZRt9xzs7Uq_nOmEgzbhVgMAizAIOnFSmojGi1TPIGf4v-MIWvqMFWrLHxM0sgnclVCvnmDeEk27FReZPpEr20wcBVn8AbvtYUfCyY6R3s5tv8VS4en4JhEPCizl-YVdMaKUh1X/s1600-h/repos.JPG"><img style="MARGIN: 3px 0px 0px 10px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243264703636445058" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeGskiIAZRt9xzs7Uq_nOmEgzbhVgMAizAIOnFSmojGi1TPIGf4v-MIWvqMFWrLHxM0sgnclVCvnmDeEk27FReZPpEr20wcBVn8AbvtYUfCyY6R3s5tv8VS4en4JhEPCizl-YVdMaKUh1X/s200/repos.JPG" /></a><em>Des jours et des nuits</em> a pour illustration de couverture une photo d'Emmanuel Sougez, <em>Repos</em>. Puisque la rotondité est le mot clé de ce billet, je me permets d'isoler ce détail de la photo, aux courbes particulièrement harmonieuses, en indiquant qu'il s'agit de la raison pour laquelle l'un des libellés de ce billet est anagramme.<br />A propos, je remarque que THERA se prononce comme Terra, EARTH en anglais, également anagramme de HEART, "coeur", ce qui me fait proposer :<br /><strong><span style="color:#cc0000;">Théra est blanche comme un coeur</span><br /></strong>paraphrase d'Eluard auteur du poème d'où sont extraits les mots <em>des jours et des nuits</em>.<br />Sur un <a href="http://desjrsetdesnuits.blogspot.com/2005/02/cette-femme-rincarne-comme-lui-vit.html#comments">blog</a> consacré au roman et à son adaptation, l'auteur a réagi ainsi: <blockquote>Bizarrement aussi, c'est peut-être mon livre le plus proche de mon coeur. La vie est curieuse...<br />Gilbert Sinoué</blockquote><br /></div><div align="justify"><strong>Théra-pi, phi raté</strong><br />Jung est natif du 26 juillet, la Sainte Anne, ou Santa Ana qui est pour moi la Sainte Chronicité d'Etienne Perrot, patronne des coincoins.<br />Il ne manque plus que le nombre d'or dans l'affaire, or j'ai jadis été interpellé par les 55 chapitres du <em>Chemin de la lumière</em>, lequel est un disque dont le pourtour compte 34 cupules, d'autant que Michel retrouve la trace d'Andrée au monastère de Chryssoskalitissa, dont une légende assure qu'une de ses 90 marches serait en or pur, mais visible seulement par qui n'aurait jamais péché...<br />Il y aurait donc 89 marches de pierre, et 1 d'or, deux nombres de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEW8wvdJX5cmcrVg_OfZrKd4uxIocuFNEb8KZODMHLAUXkLUSl3Nwfz22dGOBHF9p40Jba9eMWgpoLEUhLzQlCW43a5G7l3sztno4XGTkOMERKicClAIohiTJ9eemt53FnL4GY9uGF86Ed/s1600-h/bee.jpg"><img style="MARGIN: 5px 3px 1px -23px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5245492427786000914" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEW8wvdJX5cmcrVg_OfZrKd4uxIocuFNEb8KZODMHLAUXkLUSl3Nwfz22dGOBHF9p40Jba9eMWgpoLEUhLzQlCW43a5G7l3sztno4XGTkOMERKicClAIohiTJ9eemt53FnL4GY9uGF86Ed/s320/bee.jpg" /></a>Fibonacci, comme 34 et 55. Andrée voit la cupule spéciale parmi les 34 cupules du Chemin de la lumière correspondre au soleil... Cet autre soleil compte 34 spirales en sens inverse des aiguilles de la montre, parmi lesquelles une semble avoir attiré cette abeille...<br />En fait Halter n'a inventé ni les 34 cupules du Kernos (de Milia), ni la légende du monastère de la Marche d'Or, et je pense après relecture attentive que ses 55 chapitres sont une nouvelle coïncidence, qui offre de plus un curieux écho avec le 44 rencontré aux 4/5es de la vie de Jung, découverte que je n'aurais probablement pas faite sans mon étude sur Halter et Sinoué.<br />Par contre ce dernier a effectivement écrit peu après un polar où le nombre d'or est explicitement au premier plan, <em>Les Silences de Dieu</em> (2003), dont je signalais plus haut qu'il parodie <em>Dix petits Nègres</em>, comme <em>Le Chemin de la lumière</em>.</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-698228027079391480.post-11033239260979864832008-09-08T08:09:00.015-07:002010-09-08T01:22:54.315-07:00de la spirale considérée comme un des beaux-arts<div align="justify">8 septembre vulgaire, 1er absolu du calendrier pataphysique, 135e anniversaire de la naissance de Jarry, honorée l'an dernier avec mon billet <em><a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/09/gidouilles-cornes.html">Gidouilles et cornes</a></em>.<br />J'ai revisité il y a 5 jours le site Golden Number où j'ai remarqué une page sur<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOeimgWcV0FaxJDEr6OwmmK59I-07OOYvtecDsT1f3_orksz1MMqmvws6sqMtaIJHYDhrwo3DUtlwSDcrSHWPhfMK4yR81uON7lUjRGkAWNyBA21H6Py5Yks2whWHKGj3rKiYCHCJU3QNi/s1600-h/quincy3.JPG"><img style="MARGIN: 5px 5px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5242899714884503938" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOeimgWcV0FaxJDEr6OwmmK59I-07OOYvtecDsT1f3_orksz1MMqmvws6sqMtaIJHYDhrwo3DUtlwSDcrSHWPhfMK4yR81uON7lUjRGkAWNyBA21H6Py5Yks2whWHKGj3rKiYCHCJU3QNi/s320/quincy3.JPG" /></a> <a href="http://goldennumber.net/quincypark.htm">Quincy Park</a>, petit parc situé à côté de l'université Harvard à Cambridge. La gidouille y est à l'honneur car le maître d'oeuvre du parc y a choisi comme thème la spirale d'or, diversement illustrée.<br />J'avais probablement vu cette page lors de ma découverte du site. Elle ne m'avait sans doute guère impressionné alors, il en va autrement depuis mon aventure des <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/08/lacs-dor.html">5 panneaux dorés</a> de Quinson, le village fondé par un Quintius.<br />Une rapide recherche montre<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjlVdBUmYeCO2Qe3FNEheFA6gM7xE4KmKFz9A7JI4mTvS3Si1eb6f_BfKRYBFp6LqHzY1I-85vHCzY5X4Y-vU5ZcPWNXPV_0cGy2C4l5tNS0rmW_bYCZDArlwtFgoFBnTvP6qpiABaUNgY/s1600-h/quincy.JPG"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 5px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5242803019271195506" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjlVdBUmYeCO2Qe3FNEheFA6gM7xE4KmKFz9A7JI4mTvS3Si1eb6f_BfKRYBFp6LqHzY1I-85vHCzY5X4Y-vU5ZcPWNXPV_0cGy2C4l5tNS0rmW_bYCZDArlwtFgoFBnTvP6qpiABaUNgY/s320/quincy.JPG" /></a> que le nom Quincy-Quincey vient aussi de Quintius, "cinquième", 5 étant par excellence le nombre entier associé au nombre d'or, <em>phive</em> écrit <strong>Gary Meisner</strong> (51 83), le <em><strong>phi guy</strong></em> (33 53), webmestre de <em><strong>Doré Nombre</strong></em> (42 67, tous ces couples de nombres étant <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/04/nombre-nom.html">dorés</a>).<br />Je remarque que le nom de l'artiste responsable du parc, <strong>David Phillips</strong> (40 101)<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVZYDAX00mSeMeTe7jX8LgD3A6EhFGO8OXNnfuaeuYmI7dVoYsQEUOQjVOG0A_N0g5v2ZVI0KXqMLg9J5fT2s2O0MsvQRwi_OrQmyRMbw36ATbCRsvhnkoyeA4I58rjoH_k5Jlwz4AkEEV/s1600-h/quincy2.jpg"><img style="MARGIN: 5px 5px 2px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5243675801199942994" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVZYDAX00mSeMeTe7jX8LgD3A6EhFGO8OXNnfuaeuYmI7dVoYsQEUOQjVOG0A_N0g5v2ZVI0KXqMLg9J5fT2s2O0MsvQRwi_OrQmyRMbw36ATbCRsvhnkoyeA4I58rjoH_k5Jlwz4AkEEV/s200/quincy2.jpg" /></a> n'est pas doré, mais que son total 141 est doré par rapport à la mention <em><strong>artist</strong></em> (87) qui lui est accolée, et j'ai ci-contre déplacé la ligne correspondante pour la superposer au rectangle d'or figurant sur la plaque de dédicace du parc.<br />Je remarque que 6 carrés ont été construits dans ce rectangle d'or, comme dans la figure 26 du livre de Mario Livio, et comme dans le patch-quilt d'Anne, ce qui avait motivé mon <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/08/livio-mode-demploi.html">avant-dernier billet</a>.<br /><br />En ce 8/9 jarryesque, je remarque<br />- que la valeur de QUINCY est 89, et que c'est le 11e terme de la suite de Fibonacci,<br />- que Quincy Park est en face de Harvard, où a étudié le réalisateur de <em>Pi</em>, premier (seul ?) film au <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/10/formath.html">format d'or</a>, Darren Aronovsky qui a reçu avant-hier le Lion d'or à la Mostra de Venise pour <em>The Wrestler</em>,<br />- que Quincy Park est à Cambridge, zipcode 02138, ce qui est déjà apparu dans <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/b_come_back.htm">mes pages</a> sur BACH.<br /><br />Le titre de ce billet fait évidemment<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitpzfkhaAk-SqIwkSYpfO5Q9F-6tUXJDXM95eCV_2RYqJwRUgD6Ah7JuB1GDr_hZI-0vv81lMq9qhHqOSAJlf2NclqLtijmPb43IUIZj7DG97KoVtyg8wnZ2QllTg9FyEIsmwKAydof7gd/s1600-h/gidouille+001.jpg"><img style="MARGIN: 5px 0px 2px 6px; FLOAT: right; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5242900337598140162" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitpzfkhaAk-SqIwkSYpfO5Q9F-6tUXJDXM95eCV_2RYqJwRUgD6Ah7JuB1GDr_hZI-0vv81lMq9qhHqOSAJlf2NclqLtijmPb43IUIZj7DG97KoVtyg8wnZ2QllTg9FyEIsmwKAydof7gd/s200/gidouille+001.jpg" /></a> référence à l'oeuvre de Thomas de Quincey, dont Jarry a fait l'éloge dans <em>La chandelle verte</em> :<br /><br /><blockquote>D'après l'ingéniosité, la préciosité même de ses procédés et de son outillage : la bille d'acier recouverte de peau d'orange et retenue au biceps par un caoutchouc, la massue silencieuse fourrée de sable, le noeud coulant fait d'un anneau d'or (on sait que l'or est le plus coulant des métaux), l'assassin est, si nous osons dire, un euphuiste dans son art.<br /></blockquote></div><div align="right"><br />(<em>L'homme au sable</em>, 1er mai 1901)</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com2