J'ai retrouvé un petit lot de documents concernant mon bisaïeul Adrien, permettant d'apporter quelques précisions au billet précédent.
Il y a un catalogue d'une vente à Drouot de 33 tableaux en 1890, où figure notamment la série des illustrations des Fables et nommément la Perrette que j'avais donnée en exemple, pour son format proche de la proportion 8 par 13 (Fibonacci).
Ce catalogue ne précise pas les formats, mais il y en a un autre de
1903 où ils sont donnés, mentionnant 5 toiles de 65x40, ce qui est proportionnel à 13x8.
Il y a un catalogue d'une vente à Drouot de 33 tableaux en 1890, où figure notamment la série des illustrations des Fables et nommément la Perrette que j'avais donnée en exemple, pour son format proche de la proportion 8 par 13 (Fibonacci).
Ce catalogue ne précise pas les formats, mais il y en a un autre de
1903 où ils sont donnés, mentionnant 5 toiles de 65x40, ce qui est proportionnel à 13x8.
Ce format n'est pas classique (voir ici les principaux formats), et le catalogue cite aussi 6 tableaux de format non classique 27x17 (parmi nos 10 tableaux conservés d'Adrien, il y en a 3 de ce format, plus doré que le classique 27x16, présent également pour 2 tableaux du catalogue).
Je ne peux guère en dire plus. Soit ces formats plus proches de rectangles d'or que les formats classiques étaient alors courants, soit non. Les deux cas ne s'accordent guère avec la thèse de Marguerite Neveux.
Je ne peux guère en dire plus. Soit ces formats plus proches de rectangles d'or que les formats classiques étaient alors courants, soit non. Les deux cas ne s'accordent guère avec la thèse de Marguerite Neveux.
Enfin je n'ai aucune idée préconçue ici, je ne fais que tenter de comprendre le point le plus troublant rencontré chez Adrien, son tableau sur carton de 267x165 mm, au format doré absolument idéal, difficilement imputable au hasard.
Ce format est proche du 27x17 cm. J'ai donc deux toiles sur châssis de ce format, plus un carton dont la découpe n'est pas parfaitement d'équerre. Ce semble une gouache, plutôt passée, plutôt moche de fait, malgré une ligne d'horizon très proche de la section d'or sur le bord gauche.
Sans toujours pouvoir dater le carton de 267x165 mm, qui pourrait être un 27x17 cm raté (mais son équerrage est presque parfait), le nouveau lot m'a fourni un indice important concernant la curiosité associée à l'huile sur carton, le carton de format parfaitement doré 102x63 mm sur lequel était collée la photo d'Adrien.
Il y a 3 autres cartons de ce format, l'un étant une carte d'exposant d'Adrien au salon de 1896. Elle porte aussi sa photo, où il semble plus vieux. Ce ne prouve en fait absolument qu'une chose, que la carte est de 1896, ce qui est tout de même important (le premier tableau de Sérusier au format et à la composition dorés date de 1897). Un autre carton de même allure que les 2 autres porte la même photo d'Adrien plus âgé, enfin une photo de Montigny sous la neige est collée sur le dernier, un beau carton blanc avec un liseré doré clairement manufacturé, alors que les autres cartons auraient pu être découpés par quiconque.
Le premier carton, avec Adrien jeune, se superpose exactement au carton blanc, les autres sont plus maladroitement découpés, notamment dans les arrondis des coins, et l'équerrage n'est pas parfait, portant la hauteur moyenne entre 102 et 103 mm.
Sans prétendre jouer les devins, il apparaît qu'il existait en 1896 et probablement avant un format 63x102 mm, dimensions peu intuitives ne pouvant guère se justifier que par la section d'or et plus particulièrement par la suite de Fibonacci (21 et 34 multipliés par 3).
En possession du tableau de 267x165 et du carton-photo de 102x63, il m'était venu l'idée de photocopier ce dernier pour montrer les propriétés additives des suites d'or, à savoir qu'une largeur et une longueur du carton donneraient la largeur du tableau, une autre longueur de carton donnant la longueur du tableau...
Avec 4 cartons il n'y avait plus besoin de photocopier, et effectivement je suis parvenu à parfaitement les superposer sur le tableau. Hélas lorsqu'il s'est agi de répéter cette disposition sur la vitre du scanner, les cartons gondolés ont un petit peu bougé, se chevauchant partiellement... Le résultat me semblant néanmoins suffisamment probant, je n'ai pas eu le courage de faire une seconde tentative.
Pour finir une photo de la maison de Montigny, prise aux alentours de 1960 par Jean Souverbie en personne. L'immense atelier d'Adrien était éclairé par la verrière au second étage.
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