dimanche 31 août 2008

bête comme chou

J'ai déjà remarqué quelques curiosités dans les identifiants de mes billets blog, et j'en vois une belle pour le dernier, où j'ai mentionné la propriété des 6 derniers chiffres du nombre d'or donné par Livio avec 10 décimales, 339887, 339 étant la petite section d'or de 887.
Or l'identifiant de ce billet était
postID=1840641157775718443
ce qu'on peut vérifier en pointant sur le champ commentaires, et ses 6 derniers chiffres se découpent en 718 et 443, correspondant au partage d'or idéal de leur somme (1161).

La coïncidence va plus loin. J'indiquais que les 8 premiers chiffres du carré du nombre d'or pouvaient permettre de trouver les 4 suivants,
2.618 x 0339 = 887.50... (et Phi² arrondi à 11 décimales est 2.61803398875), or
718 / 1.618 = 443.75..., et 443.75 est l'exacte moitié de 887.50.
S'il faut quelques accommodements pour parvenir à cette exactitude à deux décimales, les calculs avec les valeurs plus exactes de Phi et Phi² confirment que 718/339 est bien une excellente approximation de la moitié du cube de Phi (ce cube pouvant s'écrire aussi 2Phi + 1).

L'identifiant d'un billet blog est un nombre de 19 chiffres attribué par Blogger, semble-t-il au hasard, pourvu qu'il soit différent d'un numéro déjà attribué sur le même blog. En tout cas je n'ai aucune possibilité d'en choisir ou deviner le moindre chiffre à l'avance, ma seule liberté étant l'heure de publication du billet, qui est en fait celle où j'en commence la rédaction, avec 9 heures de décalage car Blogger est paramétré d'office à l'heure californienne. Depuis que j'ai compris ceci j'essaie souvent de débuter mes billets à une heure significative.
Pour celui-ci, la disponibilité a primé, avec une petite autoréférence néanmoins puisque j'ai débuté le billet à 19 h 18 heure française, alors que je voulais essentiellement parler du tableau de 1918 de Mondrian, mais 19:18 est devenu 10:18 à l'heure californienne.
Je remarque maintenant que 19:18 est aussi 07:18 pm, ce qu'indique un cadran classique à aiguilles, ainsi j'ai débuté mon billet ...718443 à 7:18, et je connais aussi le nombre 443.
Lors des débuts d'Anne dans le patchwork, j'ai collaboré à la conception d'un panneau mural destiné à l'espace entre les deux fenêtres de notre séjour, dont le nombre de pièces était mûrement pesé, 443, correspondant au vocatif grec Anax Apollon, 112+331 (112 correspondant aux 4 blocs des coins avec du jaune, comptant chacun 28 pièces). Je ne suis plus très sûr de pouvoir expliquer quel était alors pour moi le sens profond de ces nombres...
Anax Apollon est depuis quelques années relégué dans un étroit couloir, où je n'ai pu prendre assez de recul pour une photo englobant ses bordures. L'espace interfenestral est resté vide pendant quelque temps, jusqu'à la réalisation du patch-quilt dont la largeur a été également calculée pour cet emplacement, le patch-quilt qui a également un nom choisi pour sa valeur numérique (48-79 correspondant au partage doré idéal de la somme), le patch-quilt qui a été la première motivation de mon billet Livio mode d'emploi, puisque j'avais trouvé dans le livre de Livio le dessin exact de son quiltage final.
La date d'achèvement de l'oeuvre est brodée au dos, le 18/8/95, soit il y a exactement 13 ans et 13 jours. Ou 13 ans et 8 jours avant le 26 août où j'ai découvert sur le net le livre de Livio et son dessin évocateur, alors que la pièce de départ du patch-quilt est un rectangle de 8x13 unités. Le brouillon de cette oeuvre a été un petit patch où Anne avait magnifié ce rectangle de 104 unités en y appliquant 3 pièces de tissu 8-1-3 occupant 40 unités, le découpage doré de 104 étant 40-64. Or les premiers chiffres de l'identifiant du dernier billet blog sont 184064...

J'aurais évidemment apprécié que ce billet-ci ait à nouveau un identifiant permettant quelques rebondissements, mais je ne vois a priori rien à dire de
postID=5180753170852045561
J'ai débuté ce billet à 16:18 heure française (le nombre d'or), et Blogger le donne donc publié à 07:18 (en référence aux nombres 718-443 lus dans le précédent postID, mais c'était évidemment mûrement réfléchi).

En ce 31/8, renversement de 8/13, je voudrais attirer l'attention sur une merveille du monde végétal, le chou Romanesco, où la structure en 8 et 13 spirales reste identifiable à trois niveaux, étant donné le développement fractal du légume, dont les fleurettes se disposent en enroulements d'enroulements d'enroulements...
Il existe un blog mathématique intitulé Chou romanesco, vache qui rit, etc. dont le 100e billet est consacré à ce chou de choix.
Ces 2 dernières images sont empruntées à l'article Wikipédia, mais la première du billet est une photo d'un chou acheté hier en ville, qui après dissection s'est révélé bâti au départ sur une structure de 5 et 8 spirales, mais ce n'est guère photogénique.

mercredi 27 août 2008

Livio mode d'emploi

Hier, j'ai découvert que The Golden Ratio: The Story of Phi, the World’s Most Astonishing Number, livre souvent cité de Mario Livio sur le nombre d'or, était lisible en ligne gratis. Comme je pense que l'accessibilité du site résulte d'une erreur, je ne donne pas son adresse qu'on découvrira aisément si l'erreur perdure, en tout cas le radin que je suis en a profité pour lire l'opus.
Livio est astrophysicien à la NASA, quelqu'un d'a priori sérieux donc. Il reprend la plupart des allégations autour du nombre d'or, en les démystifiant le plus souvent sainement, insistant néanmoins sur les réelles propriétés de Phi et son intervention à de multiples niveaux dans la nature.
Livio donne souvent Phi avec 10 décimales, notamment pages 80-81 où il expose les propriétés fondamentales:
Phi ....= 1.6180339887...
1/Phi = 0.6180339887...
Phi² ..= 2.6180339887...
Or je me rappelle que mes études bachiennes m'ont amené au nombre 887, se partageant idéalement selon le nombre d'or en 339 et 548.
Ainsi on pourrait écrire l'approximation
339 x 2.618 = 887
En fait 339 x Phi² donne 887.51... qu'il faudrait arrondir à 888, mais les décimales suivantes de Phi² sont 2.618033988749... qui, arrondi à 11 décimales, donne
2.618 0339 8875 permettant la permutation
3390 x 2.618 = 8875 (8875.02 exactement)
J'ai déjà rencontré une curiosité avec Phi² arrondi à 2.618, détaillée ici.
En bref un poème basé sur les nombres de Fibonacci avait ses strophes successives en rapport Phi², avec une pénultième strophe de 273 lettres et une dernière de 714 lettres, or:
273 x 2.618 = 714.714 (exactement)

Je suis ensuite arrivé page 85 à une figure immédiatement évocatrice:

Je rappelle le patch-quilt d'avril dernier, réalisé par ma compagne Anne sur une idée à moi. L'assemblage des pièces effectué, j'ai découvert la propriété de deux diagonales, et j'ai demandé à Anne de la magnifier par un quiltage approprié.
Ainsi cette propriété était connue, ce qui n'est pas étonnant en soi. Il l'est un peu plus qu'elle soit illustrée par un rectangle d'or où ont été construits successivement 6 carrés en reportant la largeur sur la longueur (le rectangle restant étant doré), or le patch-quilt est constitué de 6 blocs carrés ajoutés à un rectangle d'or de départ. Ainsi, en tournant le patch de 180°, et en ajustant l'échelle, ses lignes de quiltage coïncideraient exactement avec la figure 26.
J'apprends encore que l'intersection de ces deux diagonales a été baptisée Oeil de Dieu par le mathématicien Cliff Pickover, qui a un magnifique site dont j'extrais la composition en carré ci-contre (où la pupille de l'oeil est à une intersection d'or).
Ce n'est pas banal de trouver cet Oeil de Dieu sur la figure 26 du livre de Mario Livio (qui, d'origine juive, est également citoyen israélien), car 26 est la valeur numérique du fameux Tétragramme, le nom essentiel de Dieu en hébreu, YHVH.
Il s'agit en fait en VO d'un Eye of God, et les numérologues anglo-saxons ont constaté que la valeur numérique de GOD était aussi 26 (7+15+4).


Livio consacre plusieurs chapitres à l'art, avec pour optique de démontrer que le caractère esthétique de la section d'or est largement surestimé, et que les spéculations la montrant en oeuvre dans les créations antiques sont fumeuses.
Si je suis plutôt d'accord, je déplore que l'auteur se soit borné à réfuter les allégations touchant les créations les plus célèbres, comme Kheops, le Parthénon, les peintures de Léonard de Vinci, alors qu'il existe des cas bien plus troublants (Notre-Dame du Port par exemple).
Pour la peinture plus récente (19e), Livio semble reprendre l'argumentation de Marguerite Neveux, bien que je n'aie pas vu son nom mentionné. Il n'est encore une fois question que d'oeuvres archi-connues, et donc pas de mon aïeul et des étranges formats dorés récurrents dans ses oeuvres.
Livio ne se limite pas à la France, et je ne suis plus vraiment d'accord quand il exclut Mondrian des peintres pouvant avoir employé la section dorée, malgré l'avis "autorisé" du plus grand spécialiste de Mondrian qui lui a affirmé que, selon lui, le peintre n'avait jamais eu recours à aucune échelle de proportion.
Une reproduction de Broadway Boogie-woogie (1942) est donnée, un tableau carré où certains ont vu une composition dorée, ce à quoi il est facile de rétorquer comme Livio qu'il y a tant de lignes diversement espacées qu'on peut y imaginer n'importe quoi. Je m'étonne qu'il ne soit pas fait plutôt référence à Composition with Gray and light Brown (1918), ci-contre, le tableau le plus cité par les zélateurs de la section d'or.
Je ne suis absolument pas spécialiste de Mondrian, mais cette oeuvre me semble suffisante à elle seule pour justifier les revendications dorées.
D'abord le format donné (802 x 498 mm après conversion) est pratiquement idéalement doré (802 x 496 idéal). J'ai tracé aussi rigoureusement que possible les 4 sections d'or, on voit qu'elles se superposent assez bien à 4 lignes du tableau, délimitant un net rectangle central, et c'est le SEUL rectangle symétrique par rapport au centre de l'oeuvre.
En fait l'approche dorée parfaite n'est peut-être pas la meilleure, car le format donné est aussi proche de 1.6 (80 x 50 cm), et l'examen de détail révèle que la hauteur comme la largeur sont divisées en 16 bandes par 15 lignes épaisses qui, bien que peintes grossièrement, ce qui donne une dynamique à l'oeuvre, sont appliquées sur une grille de 16x16 cases préalablement tracée sur la toile. L'interruption des lignes fait qu'il n'y a pas 256 unités rectangulaires mais 67, parmi lesquels 18 sont des rectangles de format proportionnel à celui de la toile, sans compter les rectangles formés par association, comme le rectangle central qui correspond à 16 unités, soit 1/16e de la surface totale au format 1.6...
Je n'analyse pas plus loin. On retombe ici dans la facile confusion entre section à 5/8es, connue des peintres du 19e, et section d'or idéale, mais je crois avoir montré qu'au moins ce tableau témoigne d'une certaine intention numérologique, quelle qu'elle soit.

Je n'ai développé ici que les quelques points qui m'ont fait particulièrement réagir. Le livre de Livio me semble globalement satisfaisant, par rapport à ce que nous avons en France, malgré de nombreuses imprécisions et un certain sensationnalisme présent dès le titre, ce qui est probablement un impératif éditorial.
Le mathématicien George Markowski donne ici une critique plus sévère, estimant que Livio lui a emprunté beaucoup de choses sans souvent préciser sa source. Mais Markowski se trompe en dénigrant l'analyse par Livio de La dernière Cène de Dali, avançant que Dali a écrit sur son oeuvre et n'a jamais mentionné son utilisation du nombre d'or. Or il est bien connu que ce tableau et d'autres de cette période doivent beaucoup à la rencontre entre Dali et Matila Ghyka. Il existe ainsi une lettre de Ghyka à Dali datée du 13 août 1947 (le 8/13 !) où Ghyka se déclare ravi d'apprendre que Dali a utilisé ses recommandations pour la composition de Leda atomica, ci-contre, en réponse évidente à un courrier antérieur.
Je me rappelle d'un documentaire montrant Dali clamer qu'il méprisait tout peintre qui serait incapable de situer d'emblée la section d'or d'un tableau. Pour la Leda, la ligne d'horizon correspond à la section d'or supérieure, sans préjuger d'autres harmonies calculées.

jeudi 14 août 2008

lacs d'or

Si les 8/13 de l'année tombent le 13 août, la section d'or de l'année tombe le 14 août, vers 14 heures une année normale, et vers 4 h 48 une année bissextile. La petite section d'or tombe le 20 mai vers 10 h une année normale, et le 19 une année bissextile, vers 19 h 12.
C'est l'occasion de revenir sur ce qui s'est passé le 18 mai dernier, alors que je n'étais pas conscient le jour même de son aspect doré. Nous fêtions l'anniversaire de ma compagne Anne chez notre fille Aurélie, qui vient d'acheter une maison à Quinson, aux confins du département.
Quinson est au bord du Verdon, et d'un des 5 lacs formés par les retenues des 5 barrages du Verdon (Castillon, Chaudanne, Ste-Croix, Quinson, Esparron).
Quinson est connu pour son musée de la Préhistoire, ce qui a conduit la commune à divers aménagements sur ce thème, dont un sentier "préhistorique" au-dessus du lac, menant vers le site de la Baume Bonne, au bord du Verdon.
Après le repas j'ai été faire une balade digestive de ce côté. Voici le début du chemin, qui monte dans une trouée de la falaise.
Il passe ensuite sur une courte corniche, avec une splendide vue sur le lac. Le promeneur est convié à s'instruire, grâce à 5 panneaux disposés environ tous les 10 mètres, donnant des renseignements sur la vie dans la vallée à 5 périodes, des origines jusqu'au 19 siècle. Je remarque la forme des panneaux, et procède à une première évaluation avec la largeur du livre que je n'ai pas manqué d'emmener avec moi, des fois que certaines sections du sentier se soient prêtées à la lecture.
C'est doré à première vue, mais la méthode est loin d'être précise, et je plie à angles droits un ticket de caisse resté dans une poche pour me faire une pige plus petite. L'image visible mesure 8 piges (et un petit chouïa) par 13 (et un plus gros chouïa). Ça semble décidément doré.
De retour à la maison, je mesure ma pige, 58 mm, et évalue les dimensions des panneaux à 48 × 78 cm, ce qui s'avèrera proche des dimensions effectives prises quelques semaines plus tard avec un outil plus approprié, 477 x 771 mm. Ces mesures se retrouvent pour les 5 panneaux, au mm près, avec une hauteur qui semble effectivement très proche de 477 mm, tandis que la largeur tombe entre 771 et 772 mm.
Idéalement, 477 x 1.618 = 771.8 mm,
ainsi la fenêtre du panneau est bien un rectangle d'or, à une fraction de mm, de dimensions peu habituelles, même en convertissant en pouces. Le rebord métallique est de 43 mm de chaque côté, donnant pour le panneau entier des dimensions tout aussi exotiques 563 x 857 mm.
A ce stade, il devient raisonnable d'imaginer que ces panneaux ont été intentionnellement calculés selon le nombre d'or, ce qui n'a d'ailleurs rien d'extraordinaire en soi, puisque c'est pour beaucoup d'artistes une harmonie essentielle, enseignée dans les écoles.
Personnellement, j'ai d'abord été frappé par le nombre des panneaux, 5, alors que j'étais tenté d'interpréter quinairement le nom de Quinson. Renseignements pris, si quinsoun est le nom provençal du pinson, figurant sur les armoiries du village (un pinson d'or sur pont d'argent), son nom viendrait plutôt d'un gallo-romain nommé Quintius ("cinquième" enfant d'une famille romaine).
La "quine" est un mot clé du vocabulaire doré, avec la fameuse ou fumeuse "Quine des bâtisseurs romans", en fait calquée sur le Modulor du Corbusier, qui est plutôt un "bâtisseur romand".
L'outil modulor lui-même est un ruban de 226 cm de long, et j'ai pensé le lendemain 19 mai que nous étions le 140e jour de cette année de 366 jours, 140-226-366 étant des mesures consécutives de la série bleue du Modulor. Ces nombres n'étant que des approximations de l'harmonie d'or, la petite section d'or de l'année bissextile tombe à 139.8 jours, au cours de ce 19 mai, en conséquence la veille 18 mai était le dernier jour entier selon cette division dorée de l'année.

Le plus effarant arrive. J'ai parlé du livre que j'avais emmené avec moi pendant ma balade, et dont la largeur m'a servi pour une première estimation des proportions des 5 panneaux. Je n'avais pas encore fait attention à son titre, Le Lac d'or, et au rapport immédiat avec le lac de Quinson, nappe d'or sous le soleil du midi...

J'avais emprunté ce livre le vendredi 16 précédent, au rayon Nouveautés de la médiathèque de Digne, pour son titre "d'or" essentiellement, mais je savais déjà qu'il s'agissait du nom d'un restaurant asiatique du 13e, aussi je n'étais pas pressé de le lire, mais sa minceur le rendait idéal pour une lecture en balade.
Bien évidemment il me serait fort difficile de prouver que c'est bien ce Lac d'or que j'avais à la main le 18 mai 08 lorsque j'ai découvert les panneaux d'or au-dessus du lac de Quinson, mais sa lecture m'a offert une coïncidence immédiatement vérifiable. Le livre ne donne que deux dates précises, d'abord le "samedi 11 décembre" où a eu lieu un repas au Ryuji Hôtel, puis ceci, page 86 :


Je me suis renseigné sur le site de J-P Amette, où j'ai appris qu'il était né le 18 mai 1943, en conséquence la date ci-dessus n'est pas innocente, c'était celle de son 61e anniversaire, or c'était aussi le 61e anniversaire d'Anne que nous fêtions ce 18 mai 2008, 4 ans plus tard.

En écrivant ceci j'ai encore en mémoire le tableau du Modulor donné dans le billet d'hier, où 86 est la mesure précédant 140 et 226 dans la série bleue, ainsi même la page où figure ce 18 mai m'est significative.
Une curiosité au passage, la mesure de la série bleue précédant 86 est 54, or 54x86 mm est le format de la carte bleue, adopté pour de nombreuses autres cartes.

Quelle que soit la raison du 11 décembre pour Amette, il m'évoque la date de naissance de Maurice Leblanc (selon son biographe Jacques Derouard du moins, car de multiples autres sources le donnent natif du 11 novembre), et le 11 décembre 2004, qui était bien un samedi, aurait donc été le 140e anniversaire de l'auteur de "813".
Lors de mes dernières études sur Truffaut, balzacien avéré, et 813, j'ai été tenté de citer comme source possible du "813" de Leblanc le roman Histoire des Treize, de Balzac, dont l'intrigue résumée est évocatrice : le prince du crime Ferragus tente de forger une magnifique destinée à sa fille, et échoue. Les enquêteurs du Lac d'or se nomment Barbey et Ferragus. J'ignore presque tout de Barbey d'Aurevilly, mais mes très modestes connaissances balzaciennes me font soupçonner que Amette a pu jouer avec les Treize de Balzac pour son roman se passant dans le 13e, ce qui me rappelle fortement Leblanc qui a multiplié les Huit dans ses Huit coups de l'horloge, en faisant notamment résider son héros bd Haussmann dans le 8e.

Barbey, dont le lecteur ignore le prénom, enquête sur la mort de celle qui fut sa bonne amie, Chloé Bonneterre, qui habitait 41 rue Clisson.
Elle aurait pu devenir Chloé Barbey si elle l'avait épousé, Ch Ba..., or la rue Clisson est connue pour un trompe-l'oeil montrant un peintre en train de peindre Bach sur une façade, son modèle sous les yeux.
C'est peut-être une piste plus "sérieuse" que la série bleue du Modulor, mais Bach me ramène encore au nombre d'or, et il pourrait y avoir une analogie entre cette création et ma tentative d'évaluation du format des illustrations du site de Quinson à l'aide du Lac d'or.
C'est un polar qui m'a fait connaître le trompe-l'oeil de Fabio Rieti, Château-des-Rentiers (1982), d'Alain Demouzon, qui était alors président de l'association 813 (et qui habite au numéro 8 d'une rue du 13e).

Comme il l'a déjà été dit, les rapports d'entiers ne peuvent être que des approximations du nombre d'or, notamment ceux de la série bleue qui doublent la série rouge, ainsi l'entier en harmonie immédiate avec 86 est 139 plutôt que 140 (86 x 1.618 = 139.2), et le 18 mai de la page 86 était le 139e jour de cette année 2004.
Ce nombre 139 m'évoque au premier chef la valeur d'Ellery QUEEN, dans l'oeuvre duquel j'ai découvert une architecture d'or.

L'an dernier, j'ai évoqué le cadeau que j'avais fait à Anne pour son anniversaire, 138 anagrammes de Pamela Anderson, parce que le 18 mai était alors le 138e jour de l'année. Entre le 138e jour et le 13/8 (13 août), 86 jours.

Une dernière curiosité. J'ai intitulé ce billet "lacs d'or" en songeant aussi au mot "lacs" au singulier, de même étymologie que "lacis" (ci-contre un lacs-d'amour héraldique), et je viens de découvrir pendant son écriture qu'un chercheur prétend avoir prouvé qu'une civilisation préhistorique avait établi à l'échelle du globe entier un lacis de "lignes d'or" analogue aux parallèles et méridiens ultérieurs, mais basé sur une division par 366 de la circonférence terrestre et non 360. Il trouve de multiples corrélations entre les sites anciens érigés précisément sur ces lignes d'or.
Le lac de Quinson (et une bonne part du cours du Verdon) a la particularité d'avoir une rive dans le 04 et l'autre dans le 83, or Digne chef-lieu du 04 se situerait selon les cartes présentées sur le parallèle d'or 44, tandis que Toulon chef-lieu du 83 serait carrément sur le méridien 0 (ces lignes d'or sont distantes d'environ 130 km).
Je note ces coïncidences tout en me déclarant totalement sceptique sur la théorie de Sylvain Tristan, sans connaître toute son argumentation. C'est qu'une théorie "zarbi" demande plus que des corrélations statistiques pour être validée, d'une part pour diverses raisons rationelles touchant au bon usage des statistiques, d'autre part parce que l'éon Napol déjà mentionné semble trouver un malin plaisir à multiplier les coïncidences les plus parfaites sur les chemins des chercheurs (voir mes pages Bach par exemple).
Je remarque enfin l'analogie de l'hypothèse des lignes d'or avec celle de la Quine : dans les deux cas il s'agit de reporter dans le passé un système élaboré de mesures, et le nombre 366 est chaque fois au premier plan. Le Corbusier a conçu son Modulor en privilégiant les mesures anglo-saxonnes, avec pour point de départ 12 pieds = 144 pouces, 144 étant un nombre de Fibonacci permettant ensuite de décliner selon la suite de Fibonacci la série bleue en pouces et la série rouge en demi-pouces. Si 144 pouces sont proches de 366 cm, les conversions suivantes selon la suite de Fibonacci décroissante donnent lieu à des approximations de plus en plus bancales, d'autant qu'il a fallu veiller à avoir toujours un nombre pair pour la compatibilité avec la série rouge.

mercredi 13 août 2008

tykhè gagnant

Et nous voici au 13/08, ou 8/13 à l'anglaise, occasion de donner quelques nouvelles de mes recherches 813.
Concernant mon hypothèse sur le 813 récurrent chez Truffaut interprétable comme un hommage à la date de naissance de Hitchcock, lequel fêterait aujourd'hui son 109e anniversaire, j'ai passé une après-midi à consulter le fonds Truffaut de la BiFi, sans résultat. Mes recherches ont été limitées à quelques états des scénarios des premiers films avec 813, dans l'espoir d'y trouver des variantes significatives, ou mieux des remarques manuscrites en marge...
Rien de neuf, donc, mais je répète que mon hypothèse n'est qu'une tentative de rationalisation partielle du 813 chez Truffaut, et que son invalidité ne pourrait qu'apporter de l'eau à mon moulin coïncidentiel.


Je songe depuis un moment à ce billet daté du 13 août, auquel j'avais trouvé ce titre en songeant à diverses choses:
- tykhè est un mot grec (Τύχη) de valeur 1308 (13/08), signifiant "destin".
- le "ticket" perdant du tiercé 8-1-3 tenté par Truffaut pour acquérir les droits de Une belle fille comme moi (et ce ticket doit exister dans les archives des Films du Carrosse, puisque Truffaut, paraît-il, gardait tout, ainsi que la coupure de journal donnant le tiercé gagnant 4-5-1).
- Tykhè est encore la déesse de la destinée, étroitement associée à sa soeur Némésis; je pense particulièrement à La mariée était en noir, où Jeanne la vengeresse prend le vol 813 entre deux exécutions, aux 8/13es du film, après avoir rencontré sa seconde victime dans la loge 8 d'un théâtre, avant de rencontrer la dernière au 13 rue de la Némésis.

Je suis en train de lire 2666, de Roberto Bolaño, et je suis arrivé ce matin page 113, où il est question du hasard, qui ne serait pas un luxe, mais "l'autre visage du destin, et aussi quelque chose de plus."
L'auteur de ces mots, un peintre qui s'est amputé volontairement de sa main droite, précise ensuite sa pensée, opposant le hasard à l'ordre, à la rédemption, au progrès:

Le hasard au contraire est la liberté totale à laquelle nous sommes abouchés du fait de notre propre nature. Le hasard n'obéit pas à des lois, ou s'il y obéit, nous, nous ne les connaissons pas. Le hasard, si vous me permettez la comparaison, est comme Dieu qui, chaque seconde, se manifeste sur notre planète. Un Dieu incompréhensible, avec des gestes incompréhensibles adressés à ses créatures incompréhensibles. Dans cet ouragan, dans cette implosion osseuse, se réalise la communion. La communion du hasard avec ses traces et la communion de ses traces avec nous.

Je ne suis pas sûr d'adhérer totalement à ces lignes que je trouve néanmoins fort belles.
Le titre du livre est paraît-il une date, bien que cet ensemble de 5 romans se situe à notre époque. Je me permets de signaler que 2666 est une date bien connue des spécialistes en études bibliques : c'est selon le document sacerdotal, l'une des couches de rédaction du Pentateuque, la date de la sortie d'Egypte et de la révélation au Sinaï, date fondamentale donc des 5 livres de la Tora.
Hasard ou ..., je connais le mot tykhè par la devise de Rabelais, Agathè Tykhè (heureux sort), alors que certains exégètes envisagent que l'oeuvre de Rabelais, en 5 livres, aurait constitué un nouveau Pentateuque.
François Rabelais utilisait l'anagramme Alcofribas Nasier, et je remarque que l'éditeur original de 2666 est Anagrama.

Le 1er juillet dernier, un exemple d'autoréférence donné sur la liste Oulipo m'a conduit à tenter de rendre la remarquable propriété du 8/13 : les 8/13es d'une année de 365 jours tombent aux 8/13es du 8/13, du 13 août. J'ai trouvé ceci :
The eight thirteenths of a year fall exactly on eight thirteenths of eight/thirteen !
[Ce texte de 70 lettres a une somme gématrique de 813.]
soit "Les huit treizièmes d'une année tombent exactement aux huit treizièmes du treize huit !" Ceci n'est rigoureusement vrai que pour une année non bissextile, néanmoins les 8/13es d'une année de 366 jours comme 2008 tombent toujours le 13 août, avec d'autres propriétés intéressantes.
Ainsi le 13 août est le 226e jour parmi 366, or 226 et 366 sont des nombres de la série bleue du modulor, doubles de 113 et 183 dans la série rouge.
Je connais depuis longtemps la particularité du nombre 813, telle que
HUIT CENT TREIZE = 183,
anagramme de 813,
mais le Gématron indique encore que la date aux 226/366es de 2008 est le
TREIZE AOUT = 140,
le nombre précédant 226 et 366 dans la série bleue, et correspondant à 70 dans la série rouge, ainsi:
en français, le "treize août" correspond à la section d'or de son rang (bissextile);
je suis enchanté des 70 lettres de ma petite phrase;
et encore plus de l'avoir trouvée le 1er juillet, 183e jour de cette année 2008. Ainsi les 140-226-366 précédents peuvent être complétés par leurs homologues 70-(113)-183 dans la série rouge.

S'il y manquait une occurrence effective de 113, 2008 a été pour moi côté ciné une année Truffaut, or
TRUFFAUT = 113
se partageant idéalement selon consonnes/voyelles en
TRFFT/UAU = 70/43
Ainsi l'homme qui a mis en avant le nombre 813 dans ses films a-t-il comme valeur numérique la section d'or de 183, valeur de HUIT CENT TREIZE.
La valeur complète de François Truffaut est 85+113 = 198 qui ne me dit pas grand-chose, mais je remarque la possibilité idéale
FRANCIS TRUFFAUT = 70+113 = 183
Une requête Google "francis truffaut" livre plus de 600 résultats. S'il a bien existé un résistant de ce nom, toutes les autres occurrences semblent concerner le cinéaste, l'erreur s'expliquant aisément par le fait que le prénom Francis est plus familier aux étrangers que François.
Cette possibilité n'est pas entièrement gratuite. A une question d'Eve Kendall dans La Mort aux trousses, Roger 0. Thornhill lui répond que la lettre O. intermédiaire signifie "zéro" ("nothing" en VO). C'est vraisemblablement une allusion au producteur avec lequel Hitchcock avait détesté travailler, David O. Selznick, qui, dépourvu de second prénom, avait par snobisme ajouté ce O. à son nom.

La couverture de l'édition française de 2666 est une composition photographique du pionnier August Kotzsch, à base d'ananas, célèbre pour les 8 et 13 spirales dessinées par ses écailles.Quelques spirales végétales 8/13 récoltées aujourd'hui dans la colline au-dessus de chez nous.
Une composée non identifiée, à 3 stades de maturation.
D'abord en bouton, puis juste avant éclosion des fleurons, et enfin après leur chute. Au stade précédent de la pleine floraison les spirales ne se distinguent plus.
Elles sont en fait difficiles à dénombrer sur ces photos, mais voici une bonne vieille pomme de pin, où il n'y a aucun problème pour compter 13 spirales dans le sens des aiguilles de la montre(et non du pin) et 8 dans l'autre.

dimanche 10 août 2008

surimpressions hébraïques

aux Hannah-Anne-Ana-Annick-Anaïs etc.

Un autre message que j'ai mis beaucoup de temps à terminer, car il nécessitait la publication préalable de celui sur The Fountain.

Dimanche 10 août. Je suis en train de rédiger une page sur les 620 lettres du Décalogue, en relation avec mon billet du 26 juillet et la chambre 620 dans The fountain.
Je pense tout à coup que j'ai un livre, Les dix commandements précisément, où Maurice Grinberg donne le texte sous différentes formes, notamment dans sa traduction araméenne du Targum d'Onqelos. J'ai envie de l'étudier, sors le livre, et m'aperçois que le premier mot du texte araméen est ANA (pour anokhi en hébreu, "je"), ce qui me ravit rapport aux ANA et SANTA ANA rencontrés récemment. Ci-contre le premier verset du Décalogue araméen, qui se lit Ana adonaï elahaka di afeterak mehareaa demitseraïm mibeit avedouta.
Je n'ai pas minuté cette découverte, qui a dû survenir vers 9:30, toujours est-il que vers 9:50 j'ai regardé mes mèls, et que j'en avais un de mon amie Anna, envoyé à 9:39, qui me signalait l'émission sur l'Aleph de Josy Eisenberg à la TV.
Ce n'était pas tout à fait fini. C'était une rediffusion d'une émission vue jadis, avec Adin Steinsaltz. J'ai d'emblée repéré le Keter Tora sur le mur derrière la tête du rabbin, le dessin des deux tables de la Loi avec les premiers mots de chacun des commandements, commençant par anokhi, le mot que je découvrais traduit par ana quelques minutes plus tôt.
Je savais qu'une émission sur l'Aleph ne pouvait manquer de signaler le midrash des lettres de Rabbi Akiba, où les lettres défilent à l'envers devant Dieu, pour solliciter l'honneur de débuter la Tora. Les 20 premières (ou dernières) sont écartées pour divers motifs, et Dieu agrée enfin le Bet. C'est alors que le pauvre Aleph se présente timidement, "Et moi alors ?", et que Dieu lui dit "Toi, tu auras l'honneur de commencer mes Dix Paroles".
Je comptais demander à Anna s'il en avait bien été question, mais ceci avait été gardé pour la fin, et j'ai eu la chance de pouvoir capturer cette image, où le texte des Dix Paroles apparaît en surimpression, par-dessus le rabbin et le mur derrière où il y a toujours la première Table et le mot anokhi.
Mieux, le début du Décalogue apparaît au centre du passage biblique affiché, et le mot anokhi semble sortir de la bouche (ou de la barbe) du rabbin.

Cette surimpression me rappelle mon dernier billet, Surimpressions d'Afrique, publié le 28 juillet. J'avais alors voulu faire partager immédiatement mon enthousiasme après la découverte de ces images cachées, alors que je comptais faire suivre mon billet du 20 juillet par un billet sur The fountain, où la couronne Keter = 620 intervenait aussi; je n'y étais pas encore prêt, aussi j'ai débuté un brouillon le 26, laissé en attente (la date de publication d'un billet sur Blogger est celle où a été débuté son brouillon).

Je n'ai donc pas choisi la date du 26 juillet pour elle-même, or je m'avise que c'est la Sainte-Anne, et que j'ai donc débuté ce message où il était question du Décalogue débutant par ana en araméen le jour de la Santa-Ana.
Bien plus tard, en octobre, un hasard me fera tomber sur le quotidien La Provence de ce samedi 26 juillet, où il y avait précisément un entrefilet en provençal sur la Santa-Ana.
Il s'agit d'une chronique hebdomadaire, ne paraissant donc que le samedi. Elle ne concerne le saint du jour qu'une fois sur quatre environ.

Il se trouve que j'ai quelque chose en train avec Sainte-Anne-Ana, et que ça concerne le Décalogue, la Genèse, l'arche...
Au plus bref, on sait que je me suis intéressé au Clos Ana, prétendu centre du monde localisé par un ésotériste illuminé dans un coin de montagne de ma région, esquinté par de vaines fougues excavatrices...
Ce bavard impénitent a vu d'autres trésors ésotériques cachés dans le Haut-Var, ainsi a-t-il effleuré une piste continuée par Guy Tarade : la chapelle Ste-Philomène de Comps-sur-Artuby contiendrait le secret recherché par IndiANA Jones, l'emplacement de l'arche perdue...
A moins que les éléments que Tarade garde pour lui soient décisifs, les arguments avancés me semblent un peu naïfs. La chapelle a une décoration récente, du 19e siècle, et Tarade s'étonne de ne pas voir les Tables de la Loi dans cette Arche ouverte.
Il en trouve une entre les mains de cette Sainte Anne, qu'elle montrerait à sa fille Marie. Or c'est une représentation tout à fait classique d'Anne, enseignant les Saintes Ecritures à Marie.
Si le support est le plus souvent un livre, parfois écrit en français comme ci-dessous dans la cathédrale de Coutances (on y lit : Le trône du Seigneur est au plus haut des Cieux), certains artistes ont eu à coeur de proposer une vision plus historique, avec des textes en grec ou hébreu, sur parchemin ou sur rouleau, comme la Tora. La tablette ci-dessus me semble procéder du même esprit, et ce n'est pas le Décalogue qui y est écrit, mais les deux premiers versets de Berechit, le livre de la Genèse, début de la Tora.

Ceci éveille des échos avec mes recherches récentes sur 813, qui serait selon cette page, le nombre structurant le premier jour de la création...
Voici les 4 premiers versets de la Genèse (traduction Louis Segond):

1 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
2 La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.

En hébreu, la valeur du premier verset et du début du second (en gras) est de 4878, soit 6 fois 813.
La valeur du 3e verset est 813.
La valeur de la fin du 4e verset est encore 813.

Je laisse à l'auteur du site, chrétien convaincu, la responsabilité de ses interprétations, mais j'ai vérifié ces relations qui sont effectives, et la première d'entre elles offre une curiosité que je n'aurais vraisemblablement jamais remarquée sans les allégations de Guy Tarade.
La tablette tenue par Sainte Anne porte donc le titre du premier livre de la Tora, Berechit, puis son premier verset et les 7 premiers mots de son second verset.
Il n'y manque que le 8e mot, tehom, "abîme", pour avoir les 15 mots de valeur 6 x 813, or ce mot tehom a pour valeur 451...
Je rappelle ce sur quoi j'ai déjà lourdement insisté, par exemple ici, parce que c'est tout de même énorme : Truffaut, selon ses propres dires, aurait composé pour pouvoir acquérir les droits de Une belle fille comme moi l'unique tiercé de sa vie, 8-1-3, pour voir gagner le 4-5-1, alors qu'il avait fait dire à Julie Christie en 1966 "451, pourquoi pas 813 ?"
Et voici donc qu'il manque un "451" dans les mains de Sainte Anne pour obtenir le "813" (x 6) récurrent dans ces premiers versets, alors que j'envisageais il y a peu de renommer le facteur synchronistique Sainte Anne, ou Santa Ana.
Et cette Anne est dans le Verdon, alors qu'une Anna Verdon joue un rôle dans cette ahurissante série de coïncidences.
Etrange circularité, d'autant que Truffaut a donné son premier rôle a une Anne dans Une belle fille comme moi, Anne Kreis (Kreis, "cercle" allemand) qui interprète la secrétaire Hélène, Mae Hytte dans le roman, parfois dite "MH" (les lettres de rangs 13-8).

Je finis cette page le 21 juillet 09, près d'un an après l'avoir commencée, et il est fort possible que j'aie oublié des développements envisagés alors. J'envisageais notamment de commenter la date hébraïque correspondant à la rediffusion de l'émission évoquant les Tables, le 10 août 2008 qui était un 9 av, date funeste dans la tradition juive assignée à plusieurs événements tragiques, notamment l'histoire du Veau d'or et du bris des premières Tables.