mercredi 18 juin 2008

l'affaire tournesol

18 juin: j'ai achevé hier mon billet précédent débuté le 16 juin, dont la première image était originellement cette photo que j'avais prise le 14, et que j'ai ensuite remplacée par une photo presque identique où Sébastien posait le lendemain, entre son tournesol et sa rose, en compagnie d'Andréa Ferréol, organisatrice des Flâneries d'Aix.
Je mentionnais dans ce message un autre événement du jour, la rencontre du peintre Rein-Jan Prins qui nous a montré les 34 toiles non vendues parmi les 55 de sa récente exposition. Je m'étais borné à un petit parallèle avec une structure similaire chez Perec, en brûlant cependant d'en dire plus.
Ces nombres de Fibonacci 34 et 55 apparaissent précisément dans les vraies fleurs de tournesol, où on peut compter 34 spirales tournant dans un sens et 55 dans l'autre au coeur de la fleur, ces nombres étant ceux rencontrés le plus fréquemment. Pour d'autres tailles, on rencontre d'autres couples qui sont toujours des nombres adjacents de la suite de Fibonacci, 21-34 et 55-89 essentiellement. Il n'y a là nulle magie, mais l'effet d'une dynamique de croissance aujourd'hui bien expliquée.
Il y a peu de temps, je me suis aperçu que, lors de la composition de mes billets blog, chaque billet ou post avait un identifiant de 19 chiffres, ou postID, qui restait identique de la création du billet jusqu'à sa publication et ultérieurement après d'éventuelles modifications. Après avoir étudié l'ensemble de mes posts, j'avoue n'avoir aucune idée de comment est déterminé ce postID, que je suis toujours curieux de découvrir, attentif aux signes du hasard.
Voici donc que ce billet débutant par un tournesol et mentionnant les nombres 34-55 débutait par les chiffres 3455... J'estimais ne pas devoir en parler, pensant que ces ID n'étaient accessibles qu'à moi, or hier un hasard de manipulation m'a conduit à remarquer que, lorsque le pointeur passait sur le champ "Commentaires", au bas du billet blog, l'ID du billet comme celui de mon blog apparaissaient au bas du navigateur, affichant l'adresse de la page où consulter les commentaires, ou en proposer (je signale à cette occasion que j'ai récemment ouvert à tous la possibilité de commenter).
J'avais encore un doute. Mon ordinateur est connu de l'hébergeur Blogger qui ne me demande aucun mot de passe quand je me connecte, aussi je voulus vérifier si tout un chacun avait accès à ces pages montrant mes identifiants, en partant d'un autre blog hébergé par Blogger. La première idée qui me vint fut le blog de Jean-Bernard Condat, que je consulte régulièrement, et c'est d'ailleurs à partir de son blog qu'il m'est venu l'idée l'an dernier de créer le mien.

J'y suis donc allé, mais Condat n'accepte pas les commentaires sur son blog, et ne pouvait donc répondre à mon problème. L'en-tête des blogs de Blogger comporte un champ blog suivant, sur lequel j'ai cliqué, pour arriver au blog de Leapin Leo, et à son post du 18 juin, essentiellement cette photo:
Une fleur de tournesol (note de septembre 09: ce blog a hélas disparu) et la qualité de la photo permet, sinon de compter exactement les spirales du coeur, grossi ci-contre, du moins de déterminer qu'il s'agit d'une fleur de type 34-55.
En étudiant la commande "blog suivant", qui m'a amené à ce soleil 34-55 alors que je vouais savoir si l'ID débutant par 3455 de mon billet tournesol était accessible à tous, j'ai compris qu'elle donne accès à un blog où vient d'être publié un nouveau billet, sans rapport avec le blog à partir duquel la demande a été faite. J'aurais donc tout aussi bien pu partir de mon propre blog, affichant le tournesol de Sébastien, pourvu d'avoir cliqué au même instant sur "blog suivant", attendu que Blogger, hébergeant des blogs par dizaines de milliers, doit recevoir plusieurs billets par seconde.

Lorsque j'ai découvert qu'à chacun de mes billets correspondait un ID, le 23 mai dernier, j'ai étudié chaque cas, ce qui n'a abouti qu'à une seule curiosité, mais sacrément bizarre.
Mon billet du 12 décembre dernier était consacré à L'ami de mon amie de Rohmer, se prêtant remarquablement bien à une analyse dorée. Je terminais sur une image de Perceval le Gallois, que je venais de voir, une représentation de la crucifixion avec le Christ sur une croix doublement dorée.
Voici donc ce qu'on peut voir en sélectionnant décembre 2007, en allant à la fin du second billet, et en pointant sur "1 commentaires", sauf que sur cette copie d'écran le pointeur n'apparaît pas :
Mon identifiant de blog, ou blogID, se termine par les chiffres 1480, tandis que l'identifiant du billet, ou postID, débute juste ensuite par les chiffres 888.
Or 888 et 1480 sont les valeurs des mots Iêsous Christos, selon l'alphabet numéral propre au grec ancien, Jésus-Christ on l'aura deviné. Ces valeurs ont été largement commentées, déjà par les gnostiques des premiers siècles de notre ère, 888 parce que c'est un nombre frappant, faisant écho au fameux 666 de l'Antéchrist, 888 et 1480 ensemble parce que ce sont 3 et 5 fois 296. Ainsi le nom complet 8 (×296) se partage en 3 et 5 (×296), et il n'en faut pas plus à certains pour voir là la divine proportion, 3-5-8 étant 3 nombres de la suite de Fibonacci.
J'avais mentionné cette harmonie des valeurs 888 et 1480 dans mon second billet, où je relatais une bizarrerie survenue pendant l'écriture du billet : alors que je venais de donner cette valeur 888 du Jésus grec un incident me fit perdre le début de mon billet, et lorsque je redémarrai le navigateur il s'afficha une page 888.com pour une raison encore indéterminée.
J'y expliquais aussi pourquoi ce "miracle" n'avait pas réussi à me convertir, et je persiste aujourd'hui, avec cette exceptionnelle coïncidence : je donne pour la première fois une image montrant Jésus-Christ (plus exactement quelqu'un jouant son personnage), en annonçant que je la commenterai ultérieurement, et juste dessous le champ commentaires fait apparaître dans mes blogID et postID les séquences 1480 et 888 du Christ Jésus...
De la suite dans les ID, donc, mais il y en a aussi dans l'ID 3455... de mon dernier billet commençant par un tournesol et mentionnant les nombres 34-55, et je ne ressens pas le besoin d'adhérer aux Fervents Adorateurs du Saint Tournesol.
Coïncidence entre les deux coïncidences, j'avais donné dans un autre billet sur Rohmer cette image de coeur de marguerite empruntée au site de JP Davalan, où se distinguent très bien les 34 et 55 spirales.

Leapin Leo a créé son blog en janvier dernier, et depuis février il semble poster chaque jour une photo accompagnée d'un court commentaire, ainsi son tournesol a été pris à la station Shell de Wrightsville Beach, Caroline du Nord.
Ceci m'a interpellé, Wrightsville étant jusqu'ici pour moi une ville imaginaire de Nouvelle-Angleterre où Ellery Queen, mon auteur polar favori, a situé bon nombre de ses intrigues, mais bien sûr Wrightsville est un nom assez ordinaire pour ne pas s'étonner de l'existence d'un tel toponyme. Je venais ce mercredi de ranger un carton de livres que m'avait rendu ma fille, parmi lesquels La ville maudite, le premier Queen introduisant Wrightsville.
J'ai jadis personnifié le phénomène des coïncidences en le baptisant l'éon Napol. Mon amie dp m'a fait remarquer qu'il y avait une certaine similitude entre les lettres de LEON NAPOL et celles de LEO LEAPIN. Elle ne croyait pas si bien dire, car j'ai forgé le mot NAPOL à partir du mot PLAINE, exacte anagramme de LEAPIN (probablement pour leaping, "sauteur").
Il s'agissait alors pour moi d'un jeu numérique 15-39 (dans l'alphabet de 23 lettres du 16e siècle) inspiré d'un motif 5-13 que j'avais repéré dans Rabelais.
Par la suite j'ai appris que 5 et 13 étaient des nombres de Fibonacci, non consécutifs, avec un saut du 8 intermédiaire. Sachant que Fibonacci avait établi sa suite à partir des générations d'un couple de lapins, ce sauteur LEAPIN également anagramme de LAPINE me semble décidément significatif, d'autant que le prénom de Fibonacci était Leonardo.
Et le tournesol de Leapin Leo est venu souligner des curiosités survenues les deux jours précédents.

Lundi, quelques instants après que j'eus commencé le billet aix-ode, ma compagne avait au courrier cette revue à laquelle elle est abonnée, Plaisirs de peindre.
La couverture renvoyait à un article intérieur, où le peintre Joël Simon expliquait en 4 pages la marche suivie pour réaliser le tableau, à partir d'une photo dont le détail ci-contre permet de constater qu'il s'agit encore d'une fleur à 34 et 55 spirales.
Je décortique le nom du peintre, qui livre les valeurs
JOEL SIMON = 42 70
or 42/70 = 3/5, le même rapport que 888/1480 de Iêsous Christos.
Jésus, Jehoshua, est en hébreu un nom théophore, formé à partir du Tétragramme JHWH.
Joël, Jahoel, est un nom doublement théophore, signifiant "JHWH (est) Dieu". Eliaho, Elie, lui est équivalent, composé en hébreu des mêmes lettres.
Constatant que ELIE NAPOL est l'exacte anagramme de LEAPIN LEO, je me demande si je n'aurais pas découvert le prénom du malicieux éon.

Cette affaire tournesol m'a rappelé quelque chose, avec un autre Joël, Joël Sternheimer pour ne pas le nommer, polytechnicien ayant jadis fait quelques pas dans le showbiz sous le nom d'Evariste.
Sternheimer affirme avoir découvert une équivalence vibratoire propre à chaque acide aminé, ce qui permet de transformer en partition une séquence protéique. Parmi les curiosités les plus citées, il y a une séquence de la protéine ATP6 du tournesol qui équivaut aux premières notes du refrain du célèbre O Sole mio. Ci-contre une représentation par l'artiste Laurent Duthion, on trouvera ici plus de renseignements, hélas traduits du japonais.
Sternheimer a des partisans qui prétendent vérifier ses théories par des expériences rigoureuses. C'est bien possible, mais dans ce cas précis je resterais perplexe, O Sole mio étant la chanson napolitaine de référence...
La page japonaise suggère qu'elle a été composée au milieu des champs de tournesols qui auraient inspiré un artiste particulièrement réceptif. Il semble du moins vérifié qu'elle a bien été composée à Odessa, ville particulièrement concernée par mes vaticinations dorées.

Le tournesol est communément appelé "soleil", et Tryphon Tournesol est enlevé et emmené au Temple du Soleil dans l'album de Tintin homonyme. Il est sérieusement envisagé que Hergé ait été influencé par le nombre d'or, et cette page étudie une image du Temple du Soleil.
Je propose pour ma part la couverture du Piège diabolique, d'EP Jacobs qui a collaboré étroitement avec Hergé. J'ai tracé ci-contre deux sections d'or qui se croisent à une intersection particulièrement nette, au centre d'un mandala.
Cette image mériterait plus d'attention. Attendu qu'elle a été légèrement recadrée selon les éditions de l'album, il vaudrait mieux étudier le dessin original.

Mardi soir, j'ai mis exceptionnellement la radio, sur France-Musique, peu avant 20 h où commence l'émission d'Arièle Butaux, Un Mardi idéal, laquelle débutait par le duo Musica Nuda venu présenter son nouvel album, intitulé 55/21.
Je n'ai trouvé nulle part la raison de ce titre, mais j'ai appris sur le site du duo que la première présentation de l'album avait eu lieu la veille, lundi 16, au théâtre San Carlo, à Napoli (Naples).
Depuis que j'ai fait la relation entre la suite de Fibonacci et le rapport 13/5 de la plaine Napol, j'ai pris l'habitude d'appeler Napol un rapport doré au carré, approchant le carré du nombre d'or (2.618), au lieu du rapport doré usuel (1.618). 55/21 en est une bonne approximation (2.619).
MUSICA NUDA = 66 40
C'est ce que j'appelle un nom doré, dont les deux composantes correspondent au partage doré idéal de la somme 106.

Une petite chose encore. Je suis évidemment allé voir quel était l'ID du billet Sunflower de Leapin Leo, et j'ai remarqué qu'il débutait par les chiffres 911 (je rappelle que ce blog a disparu).
En préparant lundi mon billet aix-ode, j'ai sélectionné 3 photos sur la vingtaine que j'avais prises à Aix, qui portaient les numéros 020, 009 et 011 dans le fichier correspondant. On peut le vérifier en cliquant sur chaque photo, sauf pour la première avec le monsieur Tournesol que j'ai remplacée par une autre photo transmise par Sébastien, mais j'ai donné au début de ce message la photo originale 020.
S'il n'y avait aucune velléité numérologique dans mon choix, j'avais remarqué que 9-11-20 formaient une suite additive (9+11=20), ce qui avait été souligné par une curiosité : en même temps que la nouvelle photo, Sébastien m'avait envoyé un courriel en circulation énumérant de prétendues curiosités du 11 septembre, du 9/11 anglosaxon, en partie fantaisistes.
Il y a une curiosité arithmétique dans la suite additive de type Fibonacci formée à partir des premiers termes 9 et 11 :
9-11-20-31-51-82-133-215-348-563-911-...
Au 11e rang apparaît 911, concaténation des premiers termes 9 et 11. Or une série additive S de premiers termes quelconques S1 et S2 est liée à la suite F de Fibonacci de telle façon que son terme de rang n est déterminé par la formule :
Sn = S1 × Fn-2 + S2 × Fn-1
soit, pour le 11e terme d'une série débutant par 9 et 11:
S11 = 9 × F9 + 11 × F10 ou
911 = 9 × 34 + 11 × 55
c'est-à-dire que la petite curiosité de l'ID débutant par 911, 11e terme d'une série additive débutant par 9 et 11, est magnifiée par l'intervention de 34 et 55, nombres de spirales du tournesol, concaténés en 3455, le début de l'ID de mon billet qui avait motivé l'enquête m'ayant mené à ce post 911...

Voilà pour le côté tournesol de l'affaire. Il y a d'autres aspects que je compte aborder prochainement.

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