à Anne
Mon reportage sur la Pierre a suscité une telle incrédulité que je suis retourné sur les lieux avec un rectangle de tissu de 55x89 cm, taillé par Anne. De fait, devant la perfection des angles révélée grâce à cette pièce étendue sur la Pierre, je dois avouer avoir aussi le plus grand mal à soutenir qu'il puisse s'agir d'un caprice de la nature, mais de toute façon il y a là un prodige manifeste.
Si la pierre a été taillée, il faut alors admettre qu'il y a eu dans un siècle passé, un autre millénaire peut-on même avancer sans grand risque, un artisan séduit par le rectangle d'or, en en étant conscient ou non, au point de consacrer au bas mot plusieurs heures à cette taille.
Car je m'y suis frotté un brin, sur un roc voisin, avec un marteau et un burin dont je m'étais également muni, et cette pierre n'a pas l'air facile à travailler. Son attaque laisse des marques blanchâtres, qui disparaissent peut-être à la longue, mais il n'y en a pas sur la Pierre, et pas non plus de débris à proximité, ainsi qu'on en attendrait sur un chantier de taille.
Sans être éloigné de tout, l'endroit est néanmoins d'un accès malaisé, et il ne manque pas de pierres de tous gabarits à proximité de voies carrossables, ce qui permet de supposer que l'éventuel artisan a oeuvré pour l'unique amour de l'art.
L'âge de la Pierre n'est pas la seule question. J'ai aussi demandé à Anne un carré de 89 cm de côté, afin de voir ce qui se passait pour l'autre dalle repérée il y a deux jours, à une trentaine de mètres de la Pierre, dont j'avais évalué les dimensions à 89x144 cm. Grossièrement, car cette pierre, bien moins régulière, n'est évidemment pas taillée, et pourtant le rectangle doré obtenu en juxtaposant les deux pièces la recouvre assez bien.
Ainsi il y a, à peu de distance l'une de l'autre, une dalle (de 20 à 30 cm d'épaisseur) proche d'un rectangle d'or 89x144, et une pierre (de 60 cm d'épaisseur environ, partiellement enfouie) offrant une face parfaitement plane et très proche du rectangle d'or 55x89 cm.
A quelques centaines de mètres il y a encore cette dalle, grossièrement plane et grossièrement rectangulaire, dont les dimensions sont proches de 110x178 cm, soit les doubles des nombres de Fibonacci 55 et 89.
Ceci bien sûr ne prouve rien, et je ne remarque probablement ces dalles que parce que j'ai acquis une certaine perception de la proportion dorée, mais il me semble devoir mentionner que les diverses caractéristiques de la Pierre, planéité, angle droit, rapport d'or, sont présentes aux alentours, séparément, pour des pierres manifestement non taillées.
Si j'avais opté d'emblée pour l'hypothèse du complet hasard, c'est qu'il me semblait plus confortable de circonscrire la bizarrerie à un seul événement, ma découverte d'une pierre dorée à l'une des deux sections d'or de l'année. Sinon, il faut admettre que ma commune (ou mon canton puisque l'autre rive de l'Asse dépend de la commune de Beynes) ait connu avant moi un autre fondu du nombre d'or.
Ce n'est pas ma première découverte dorée dans le 04. J'ai déjà évoqué sur ce blog la découverte de la maison Nombre d'or le 26 novembre 2002, et celle des panneaux dorés de Quinson le 18 mai 2008. Entre temps il y avait eu l'édifice aux deux arbres, le 18 février 2005.
Et puis je vis dans la région du Verdon (le massif montagneux où est la Pierre s'étend jusqu'au Verdon), qui a donné lieu à l'affaire Weysen, mythomane ou opportuniste qui a prétendu avoir décelé dans les paysages de la région les vestiges secrets de plusieurs civilisations disparues. Certains l'ont hélas cru (voir ici), jusqu'à l'autoriser à massacrer de magnifiques sites pour trouver le Graal ou autres fariboles.
Ci-contre un autre lieu à quelques centaines de mètres de la Pierre, où on pourrait se croire dans un cimetière à l'abandon.
Ce 22 mai, en rentrant de ma balade d'où je suis revenu avec de forts doutes sur ma première appréciation de la Pierre, j'ai reçu un message annonçant la parution officielle d'un recueil de nouvelles auquel j'ai participé, Rêves de Razès.
Je n'avais plus à l'esprit que, dans ma nouvelle écrite il y a plus de deux ans, j'imaginais la fameuse stèle de la marquise de Blanchefort, au coeur des énigmes de Rennes-le-Château, avoir été taillée en un parfait rectangle d'or.
Il n'y a rien d'étonnant, dira-t-on, à ce qu'un fondu du nombre d'or l'ait intégré à ses délires. Certes, mais je n'écris que peu de fictions, et n'en ai écrite aucune depuis cette nouvelle qui sera ma première fiction "dorée" publiée sur papier.
C'est donc plutôt curieux que ma nouvelle où il est question d'une stèle dorée paraisse juste au moment où je découvre une dalle dorée de dimensions pouvant correspondre à celles d'une stèle, mais ce n'est pas tout.
Cet aspect doré de la stèle était au départ anecdotique dans ma nouvelle, reflétant cependant diverses spéculations sur la question. En cours d'écriture, j'ai eu l'intuition d'une merveilleuse coïncidence qui s'est vérifiée. Dans la trame rosicrucienne que j'avais concoctée, l'avatar de l'abbé Saunière découvrait le pot-aux-Roses(+Croix) le Jeudi saint 1908, jour de son 53e anniversaire. Pour des raisons tout aussi impérieuses, je l'avais fait arriver dans sa paroisse le 17 janvier 1888, ce qui correspond exactement à la grande section d'or des 53 ans.
Ceci m'avait alors émerveillé, mais je l'avais oublié lorsque j'ai découvert un autre schéma numérique remarquable dans la vie d'un personnage "réel", Jung, dont les 4/5es de la vie sont tombés le 4/4/44, ce qui m'a conduit à créer le blog Quaternité.
Le parallèle est d'autant plus remarquable que le Jeudi saint 1908, et subséquemment la naissance de l'abbé, était un 16/04 (16=4+4+4+4).
Si la pierre a été taillée, il faut alors admettre qu'il y a eu dans un siècle passé, un autre millénaire peut-on même avancer sans grand risque, un artisan séduit par le rectangle d'or, en en étant conscient ou non, au point de consacrer au bas mot plusieurs heures à cette taille.
Car je m'y suis frotté un brin, sur un roc voisin, avec un marteau et un burin dont je m'étais également muni, et cette pierre n'a pas l'air facile à travailler. Son attaque laisse des marques blanchâtres, qui disparaissent peut-être à la longue, mais il n'y en a pas sur la Pierre, et pas non plus de débris à proximité, ainsi qu'on en attendrait sur un chantier de taille.
Sans être éloigné de tout, l'endroit est néanmoins d'un accès malaisé, et il ne manque pas de pierres de tous gabarits à proximité de voies carrossables, ce qui permet de supposer que l'éventuel artisan a oeuvré pour l'unique amour de l'art.
L'âge de la Pierre n'est pas la seule question. J'ai aussi demandé à Anne un carré de 89 cm de côté, afin de voir ce qui se passait pour l'autre dalle repérée il y a deux jours, à une trentaine de mètres de la Pierre, dont j'avais évalué les dimensions à 89x144 cm. Grossièrement, car cette pierre, bien moins régulière, n'est évidemment pas taillée, et pourtant le rectangle doré obtenu en juxtaposant les deux pièces la recouvre assez bien.
Ainsi il y a, à peu de distance l'une de l'autre, une dalle (de 20 à 30 cm d'épaisseur) proche d'un rectangle d'or 89x144, et une pierre (de 60 cm d'épaisseur environ, partiellement enfouie) offrant une face parfaitement plane et très proche du rectangle d'or 55x89 cm.
A quelques centaines de mètres il y a encore cette dalle, grossièrement plane et grossièrement rectangulaire, dont les dimensions sont proches de 110x178 cm, soit les doubles des nombres de Fibonacci 55 et 89.
Ceci bien sûr ne prouve rien, et je ne remarque probablement ces dalles que parce que j'ai acquis une certaine perception de la proportion dorée, mais il me semble devoir mentionner que les diverses caractéristiques de la Pierre, planéité, angle droit, rapport d'or, sont présentes aux alentours, séparément, pour des pierres manifestement non taillées.
Si j'avais opté d'emblée pour l'hypothèse du complet hasard, c'est qu'il me semblait plus confortable de circonscrire la bizarrerie à un seul événement, ma découverte d'une pierre dorée à l'une des deux sections d'or de l'année. Sinon, il faut admettre que ma commune (ou mon canton puisque l'autre rive de l'Asse dépend de la commune de Beynes) ait connu avant moi un autre fondu du nombre d'or.
Ce n'est pas ma première découverte dorée dans le 04. J'ai déjà évoqué sur ce blog la découverte de la maison Nombre d'or le 26 novembre 2002, et celle des panneaux dorés de Quinson le 18 mai 2008. Entre temps il y avait eu l'édifice aux deux arbres, le 18 février 2005.
Et puis je vis dans la région du Verdon (le massif montagneux où est la Pierre s'étend jusqu'au Verdon), qui a donné lieu à l'affaire Weysen, mythomane ou opportuniste qui a prétendu avoir décelé dans les paysages de la région les vestiges secrets de plusieurs civilisations disparues. Certains l'ont hélas cru (voir ici), jusqu'à l'autoriser à massacrer de magnifiques sites pour trouver le Graal ou autres fariboles.
Ci-contre un autre lieu à quelques centaines de mètres de la Pierre, où on pourrait se croire dans un cimetière à l'abandon.
Ce 22 mai, en rentrant de ma balade d'où je suis revenu avec de forts doutes sur ma première appréciation de la Pierre, j'ai reçu un message annonçant la parution officielle d'un recueil de nouvelles auquel j'ai participé, Rêves de Razès.
Je n'avais plus à l'esprit que, dans ma nouvelle écrite il y a plus de deux ans, j'imaginais la fameuse stèle de la marquise de Blanchefort, au coeur des énigmes de Rennes-le-Château, avoir été taillée en un parfait rectangle d'or.
Il n'y a rien d'étonnant, dira-t-on, à ce qu'un fondu du nombre d'or l'ait intégré à ses délires. Certes, mais je n'écris que peu de fictions, et n'en ai écrite aucune depuis cette nouvelle qui sera ma première fiction "dorée" publiée sur papier.
C'est donc plutôt curieux que ma nouvelle où il est question d'une stèle dorée paraisse juste au moment où je découvre une dalle dorée de dimensions pouvant correspondre à celles d'une stèle, mais ce n'est pas tout.
Cet aspect doré de la stèle était au départ anecdotique dans ma nouvelle, reflétant cependant diverses spéculations sur la question. En cours d'écriture, j'ai eu l'intuition d'une merveilleuse coïncidence qui s'est vérifiée. Dans la trame rosicrucienne que j'avais concoctée, l'avatar de l'abbé Saunière découvrait le pot-aux-Roses(+Croix) le Jeudi saint 1908, jour de son 53e anniversaire. Pour des raisons tout aussi impérieuses, je l'avais fait arriver dans sa paroisse le 17 janvier 1888, ce qui correspond exactement à la grande section d'or des 53 ans.
Ceci m'avait alors émerveillé, mais je l'avais oublié lorsque j'ai découvert un autre schéma numérique remarquable dans la vie d'un personnage "réel", Jung, dont les 4/5es de la vie sont tombés le 4/4/44, ce qui m'a conduit à créer le blog Quaternité.
Le parallèle est d'autant plus remarquable que le Jeudi saint 1908, et subséquemment la naissance de l'abbé, était un 16/04 (16=4+4+4+4).
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