J'ai parlé à diverses reprises du film Pi de Darren Aronofsky (1998), que je n'avais vu jusqu'ici que dans des conditions précaires, en VO sur YouTube.
J'ai eu l'occasion de le voir en français, dans le format original au nombre d'or, cas peut-être unique en ce qui concerne les longs métrages.
Une anomalie m'avait frappé dans la scène finale, variante de la scène presque initiale où la petite Jenna joue avec Max, lui soumettant deux opérations dont il donne instantanément les résultats. Après s'être autolobotomisé, Max est maintenant incapable de répondre, et c'est Jenna qui doit lui donner le résultat de la première opération,
255 x 183 = 46665
puis elle lui pose la division
748 : 238 ?
qui le laisse encore sans réaction. Le film s'achève là (on peut voir cette fin sur YouTube, avec des sous-titres grecs).
Il faut comprendre que 748/238 se simplifie en 22/7 = 3.14..., approximation très connue de Pi attribuée à Archimède, ainsi le film boucle sur lui-même...
J'avais repéré une formidable coïncidence avec le roman La maison des feuilles (2000), qui s'achève sur une annexe comportant 4 documents, le dernier étant numéroté 081512, série de 30 photos où les 8e, 12e, et 15e sont spéciales. Il est clair que Mark Z. Danielewski a fait allusion ici aux lettres de rangs 8-15-12, soit HOL, initiales du titre original House Of Leaves.
La formidable coïncidence, c'est que le document précédent est numéroté 046665, soit le même nombre que l'avant-dernier résultat de Pi, où le dernier résultat est aussi une allusion cachée au titre de l'oeuvre. J'en ai parlé sur plusieurs pages, et en ai discuté sur un forum spécialisé : il semble que ce soit un hasard.
La nouvelle coïncidence justifiant ce billet, c'est que dans la version française de Pi (sorti le 10 février 99 en France), l'opération 255 x 183 est devenue 255 x 1280, et le résultat modifié en conséquence (326400).
Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée, mais il est fabuleux que le second document de l'annexe II A de La maison des feuilles porte le numéro 001280, et qu'il soit de plus exactement de même nature que le document suivant, des dessins sur le dos d'enveloppes postales. Les deux autres documents sont complètement différents.
S'il n'était pas totalement inenvisageable que Danielewski se soit inspiré de Pi pour cette annexe, ajoutée à l'édition officielle de son roman achevé en 1997, on ne peut imaginer qu'il ait connu les avatars de la multiplication de Jenna.
Il est à peine besoin de souligner que 46665 et 1280 sont des nombres suffisamment élevés pour que cette double coïncidence soit faramineuse, sinon au-delà du concevable. Surtout que la modification touche un film où les nombres sont au premier plan, avec d'assez évidentes arrière-pensées du réalisateur, ainsi je crois avoir montré que la dernière opération est significative.
Aussi comment a-t-on pu se permettre de modifier des nombres, notamment 46665 avec son triple 6 qui pourrait faire écho au nombre essentiel du film, 216, ou 6.6.6 ?
Les choses ne s'arrêtent pas là, car 1280 est un nombre déjà impliqué dans une bizarrerie lors du passage de l'anglais au français.
Pop. 1280, de Jim Thompson, est devenu 1275 âmes dans la traduction de Marcel Duhamel, mythique numéro 1000 de la Série Noire.
Ceci a inspiré à JiBé Pouy son roman 1280 âmes, enquête pour découvrir ce qu'il était advenu des 5 âmes perdues entre les USA et la France, or JiBé, amateur de gématrie et jadis commissaire aux comptes de l'association 813, a remarqué lors du bilan de l'année 1999 que
HUIT CENT TREIZE = 183,
soit une permutation des chiffres fatidiques 8-1-3, absolument conforme à l'énigme 813 telle qu'elle avait été résolue dans le roman de Leblanc...
...et aussi le nombre remplacé par 1280 dans la VF de Pi.
Le nombre 813 est déjà multiplement apparu sur mes pages, dernièrement ici pour une curiosité éditoriale.
Un cas plus proche de de la modification opérée dans Pi est celui du film Fahrenheit 451 de Truffaut, où une occurrence du nombre 813 a été remplacée par 723 dans la version espagnole, sans que les autres occurrences de 813, dans le même film, aient été modifiées. Il s'agit d'une atteinte manifeste à l'oeuvre, même si l'on ignore que le nombre 813 est un tic chez Truffaut, présent dans de nombreux films.
En complément, un cas remarquablement parallèle à ce qui s'est passé pour le nombre 1280 chez Thompson et Aronofsky est le roman Mystery in room 913, de William Irish, devenu en français Le mystère de la chambre 813.
Je ne vois aucun autre cas apparenté, de nombre modifié lors d'une traduction, mais je serais intéressé par toute information sur la question.
Le problème se complique encore, du fait d'éventuelles résonances du nombre 183 avec les premières colles posées par Jenna au début du film Pi, inchangées en VF :
322 x 491 = 158 102
73 : 22 = 3.318181818...
C'est une curiosité que l'addition des deux premiers opérandes mène à
322 + 491 = 813
tandis que le résultat de la division est composé des chiffres 3-1-8.
On peut imaginer cette division sous la forme
3 + 7/22
où 7/22 est l'inverse de l'approximation courante de Pi 22/7, la division finale que Max ne peut résoudre. De fait l'inverse de Pi a pour approximation à 3 chiffres 0.318.
Par ailleurs si 22/7 = 3+1/7, une tablette babylonienne datant de 2000 ans avant notre ère évaluait Pi à 3+1/8.
Incidemment, le film Pi est répertorié dans la base IMDb sous un numéro débutant par 1-3-8, 138704.
Il y a dans le film d'étranges inexactitudes ou oublis touchant la numérologie juive. J'en ai détaillé certaines ici, mais je ne crois pas avoir encore évoqué le cas de la disquette confiée à Max par le hassid Lenny, contenant le texte de la Genèse en hébreu.
Une touche permet de basculer vers les équivalences numériques, mot à mot :
Or il y a des erreurs dans ces équivalences. Le premier verset est correctement rendu, mais il y a ensuite 3 erreurs dans le 2nd, puis 2 dans le 3e, 3 dans le 4e, enfin aucune dans le 5e. On peut le vérifier sur ce site.
Je n'ai donné ici qu'un demi-écran, correspondant aux 5 premiers versets de la Genèse. Le film montre 3 écrans complets, vers le temps 47', à peu près à la section d'or du film (78').
Je ne peux imaginer aucune logique rendant compte de ces erreurs, mais c'est une curiosité de les trouver dans les versets correspondant au premier jour de la création, où certains exégètes ont vu une triple présence du nombre 813. La plus claire est Gn 1,3, Dieu dit "Que la lumière soit !", et la lumière fut., dont les valeurs des 6 mots 257-86-25-207-31-207 donnent 813. Ici on a 257-395-25-206-31-207, donnant 1121.
En revanche, le verset suivant, de somme totale "normale" 1776, devient ici avec les 3 erreurs 1830.
Vernon Jenkins a vu une possibilité assez complexe de trouver 31416 à partir des valeurs des 7 mots de Gn 1,1. J'ai depuis longtemps vu beaucoup plus simple, avec les 7 initiales de ces mots, soit B-B-A-A-H-W-H, de valeurs 2-2-1-1-5-6-5, de somme 22, de moyenne donc 22/7, la fameuse fraction sur laquelle s'achève le film.
Je n'ai jamais trouvé nulle part mention de cette possibilité.
J'ai donné les numéros de 3 des 4 documents de l'annexe II-A de La maison des feuilles, 001280, 046665 et 081512. Il me semble que le premier mérite aussi mention, 175079, bien qu'il soit resté jusqu'ici imperméable à toute exégèse.
Une recherche permet de découvrir le règne de la dynastie Zand en Perse, 1750–79, mais est-ce pertinent ? Comment peut-on être père Zand ?
L'est-ce plus de remarquer que les 8 valeurs erronées trouvées dans le tableau ci-dessus totalisent 1750 ?
Note : en relisant les posts du forum HOL, j'ai retrouvé un autre lien tissé entre les deux Ski, Darren et Mark, par la traduction française. Le personnage essentiel de House of Leaves est son narrateur, Johnny Truant, qui dans la version française de Claro est devenu Johnny Errand.
ERRAND est l'anagramme de DARREN !
Note bis : il me vient que le remplacement bizarre de 183 par 1280 offre une flagrante analogie avec le numéro 821 de Rivages/noir devenu 813, étudié ici.
Note ter : il m'est encore revenu ceci, que peu de gens ont dû avoir remarqué :
Baleine a édité en février 2000 un catalogue en 208 pages de toutes ses collections, ISBN 2-84219-265-6, s'achevant sur l'annonce de la parution prochaine des deux premiers volumes de la collection Albert Fnak (qui sera rebaptisée Pierre de Gondol).
J'ai été particulièrement attentif à cette page puisque le second Gondol serait ma première fiction publiée.
Il y a eu un curieux pataquès sur le titre de Pouy, annoncé donc comme 1284, et qui sera bien entendu 1280 âmes.
Ce pourrait être une contamination due à l'archiconnu 1984, or, sans lien avec ceci, j'ai écrit une nouvelle avec Pierre de Gondol concernant une bizarrerie de la traduction française de 1984, en ligne ici, Le dernier des 84.
Note quater : hier 22/11 la mention sur le forum Unus Mundus d'une quaternité dans le film Life of Pi qui vient de sortir aux USA, où l'indien de 16 ans Pi échappe à un naufrage et doit partager son canot avec 4 animaux dont un tigre féroce.
A cause du film Pi, j'avais lu le roman L'histoire de Pi il y a quelques années, sans y trouver de rebond avec mon affaire. J'ai débuté hier une réponse au message sur le forum, voulant y mentionner les quaternités de Pi et HOL, mais j'ai remis au lendemain son achèvement.
Ce matin, au réveil, j'avais en tête le 255 x 183 devenu 255 x 1280 en VF, et il m'est venu que 1275, version française du 1280 de Thompson, n'était autre que 5 x 255, et que le produit 255 x 1280 = 326400 était aussi égal à 256 x 1275; 326400 est donc le plus petit commun multiple à 1275 et 1280.
Note cinqer : Si ERRAND est l'anagramme de DARREN, 46665 est celle de 46656, qui n'est autre que le carré de 216, alors que les protagonistes de Pi s'agitent autour d'un nombre de 216 chiffres.
Comme 216 est le cube de 6, 46656 est 66.
J'ai eu l'occasion de le voir en français, dans le format original au nombre d'or, cas peut-être unique en ce qui concerne les longs métrages.
Une anomalie m'avait frappé dans la scène finale, variante de la scène presque initiale où la petite Jenna joue avec Max, lui soumettant deux opérations dont il donne instantanément les résultats. Après s'être autolobotomisé, Max est maintenant incapable de répondre, et c'est Jenna qui doit lui donner le résultat de la première opération,
255 x 183 = 46665
puis elle lui pose la division
748 : 238 ?
qui le laisse encore sans réaction. Le film s'achève là (on peut voir cette fin sur YouTube, avec des sous-titres grecs).
Il faut comprendre que 748/238 se simplifie en 22/7 = 3.14..., approximation très connue de Pi attribuée à Archimède, ainsi le film boucle sur lui-même...
J'avais repéré une formidable coïncidence avec le roman La maison des feuilles (2000), qui s'achève sur une annexe comportant 4 documents, le dernier étant numéroté 081512, série de 30 photos où les 8e, 12e, et 15e sont spéciales. Il est clair que Mark Z. Danielewski a fait allusion ici aux lettres de rangs 8-15-12, soit HOL, initiales du titre original House Of Leaves.
La formidable coïncidence, c'est que le document précédent est numéroté 046665, soit le même nombre que l'avant-dernier résultat de Pi, où le dernier résultat est aussi une allusion cachée au titre de l'oeuvre. J'en ai parlé sur plusieurs pages, et en ai discuté sur un forum spécialisé : il semble que ce soit un hasard.
La nouvelle coïncidence justifiant ce billet, c'est que dans la version française de Pi (sorti le 10 février 99 en France), l'opération 255 x 183 est devenue 255 x 1280, et le résultat modifié en conséquence (326400).
Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée, mais il est fabuleux que le second document de l'annexe II A de La maison des feuilles porte le numéro 001280, et qu'il soit de plus exactement de même nature que le document suivant, des dessins sur le dos d'enveloppes postales. Les deux autres documents sont complètement différents.
S'il n'était pas totalement inenvisageable que Danielewski se soit inspiré de Pi pour cette annexe, ajoutée à l'édition officielle de son roman achevé en 1997, on ne peut imaginer qu'il ait connu les avatars de la multiplication de Jenna.
Il est à peine besoin de souligner que 46665 et 1280 sont des nombres suffisamment élevés pour que cette double coïncidence soit faramineuse, sinon au-delà du concevable. Surtout que la modification touche un film où les nombres sont au premier plan, avec d'assez évidentes arrière-pensées du réalisateur, ainsi je crois avoir montré que la dernière opération est significative.
Aussi comment a-t-on pu se permettre de modifier des nombres, notamment 46665 avec son triple 6 qui pourrait faire écho au nombre essentiel du film, 216, ou 6.6.6 ?
Les choses ne s'arrêtent pas là, car 1280 est un nombre déjà impliqué dans une bizarrerie lors du passage de l'anglais au français.
Pop. 1280, de Jim Thompson, est devenu 1275 âmes dans la traduction de Marcel Duhamel, mythique numéro 1000 de la Série Noire.
Ceci a inspiré à JiBé Pouy son roman 1280 âmes, enquête pour découvrir ce qu'il était advenu des 5 âmes perdues entre les USA et la France, or JiBé, amateur de gématrie et jadis commissaire aux comptes de l'association 813, a remarqué lors du bilan de l'année 1999 que
HUIT CENT TREIZE = 183,
soit une permutation des chiffres fatidiques 8-1-3, absolument conforme à l'énigme 813 telle qu'elle avait été résolue dans le roman de Leblanc...
...et aussi le nombre remplacé par 1280 dans la VF de Pi.
Le nombre 813 est déjà multiplement apparu sur mes pages, dernièrement ici pour une curiosité éditoriale.
Un cas plus proche de de la modification opérée dans Pi est celui du film Fahrenheit 451 de Truffaut, où une occurrence du nombre 813 a été remplacée par 723 dans la version espagnole, sans que les autres occurrences de 813, dans le même film, aient été modifiées. Il s'agit d'une atteinte manifeste à l'oeuvre, même si l'on ignore que le nombre 813 est un tic chez Truffaut, présent dans de nombreux films.
En complément, un cas remarquablement parallèle à ce qui s'est passé pour le nombre 1280 chez Thompson et Aronofsky est le roman Mystery in room 913, de William Irish, devenu en français Le mystère de la chambre 813.
Je ne vois aucun autre cas apparenté, de nombre modifié lors d'une traduction, mais je serais intéressé par toute information sur la question.
Le problème se complique encore, du fait d'éventuelles résonances du nombre 183 avec les premières colles posées par Jenna au début du film Pi, inchangées en VF :
322 x 491 = 158 102
73 : 22 = 3.318181818...
C'est une curiosité que l'addition des deux premiers opérandes mène à
322 + 491 = 813
tandis que le résultat de la division est composé des chiffres 3-1-8.
On peut imaginer cette division sous la forme
3 + 7/22
où 7/22 est l'inverse de l'approximation courante de Pi 22/7, la division finale que Max ne peut résoudre. De fait l'inverse de Pi a pour approximation à 3 chiffres 0.318.
Par ailleurs si 22/7 = 3+1/7, une tablette babylonienne datant de 2000 ans avant notre ère évaluait Pi à 3+1/8.
Incidemment, le film Pi est répertorié dans la base IMDb sous un numéro débutant par 1-3-8, 138704.
Il y a dans le film d'étranges inexactitudes ou oublis touchant la numérologie juive. J'en ai détaillé certaines ici, mais je ne crois pas avoir encore évoqué le cas de la disquette confiée à Max par le hassid Lenny, contenant le texte de la Genèse en hébreu.
Une touche permet de basculer vers les équivalences numériques, mot à mot :
Or il y a des erreurs dans ces équivalences. Le premier verset est correctement rendu, mais il y a ensuite 3 erreurs dans le 2nd, puis 2 dans le 3e, 3 dans le 4e, enfin aucune dans le 5e. On peut le vérifier sur ce site.
Je n'ai donné ici qu'un demi-écran, correspondant aux 5 premiers versets de la Genèse. Le film montre 3 écrans complets, vers le temps 47', à peu près à la section d'or du film (78').
Je ne peux imaginer aucune logique rendant compte de ces erreurs, mais c'est une curiosité de les trouver dans les versets correspondant au premier jour de la création, où certains exégètes ont vu une triple présence du nombre 813. La plus claire est Gn 1,3, Dieu dit "Que la lumière soit !", et la lumière fut., dont les valeurs des 6 mots 257-86-25-207-31-207 donnent 813. Ici on a 257-395-25-206-31-207, donnant 1121.
En revanche, le verset suivant, de somme totale "normale" 1776, devient ici avec les 3 erreurs 1830.
Vernon Jenkins a vu une possibilité assez complexe de trouver 31416 à partir des valeurs des 7 mots de Gn 1,1. J'ai depuis longtemps vu beaucoup plus simple, avec les 7 initiales de ces mots, soit B-B-A-A-H-W-H, de valeurs 2-2-1-1-5-6-5, de somme 22, de moyenne donc 22/7, la fameuse fraction sur laquelle s'achève le film.
Je n'ai jamais trouvé nulle part mention de cette possibilité.
J'ai donné les numéros de 3 des 4 documents de l'annexe II-A de La maison des feuilles, 001280, 046665 et 081512. Il me semble que le premier mérite aussi mention, 175079, bien qu'il soit resté jusqu'ici imperméable à toute exégèse.
Une recherche permet de découvrir le règne de la dynastie Zand en Perse, 1750–79, mais est-ce pertinent ? Comment peut-on être père Zand ?
L'est-ce plus de remarquer que les 8 valeurs erronées trouvées dans le tableau ci-dessus totalisent 1750 ?
Note : en relisant les posts du forum HOL, j'ai retrouvé un autre lien tissé entre les deux Ski, Darren et Mark, par la traduction française. Le personnage essentiel de House of Leaves est son narrateur, Johnny Truant, qui dans la version française de Claro est devenu Johnny Errand.
ERRAND est l'anagramme de DARREN !
Note bis : il me vient que le remplacement bizarre de 183 par 1280 offre une flagrante analogie avec le numéro 821 de Rivages/noir devenu 813, étudié ici.
Note ter : il m'est encore revenu ceci, que peu de gens ont dû avoir remarqué :
Baleine a édité en février 2000 un catalogue en 208 pages de toutes ses collections, ISBN 2-84219-265-6, s'achevant sur l'annonce de la parution prochaine des deux premiers volumes de la collection Albert Fnak (qui sera rebaptisée Pierre de Gondol).
J'ai été particulièrement attentif à cette page puisque le second Gondol serait ma première fiction publiée.
Il y a eu un curieux pataquès sur le titre de Pouy, annoncé donc comme 1284, et qui sera bien entendu 1280 âmes.
Ce pourrait être une contamination due à l'archiconnu 1984, or, sans lien avec ceci, j'ai écrit une nouvelle avec Pierre de Gondol concernant une bizarrerie de la traduction française de 1984, en ligne ici, Le dernier des 84.
Note quater : hier 22/11 la mention sur le forum Unus Mundus d'une quaternité dans le film Life of Pi qui vient de sortir aux USA, où l'indien de 16 ans Pi échappe à un naufrage et doit partager son canot avec 4 animaux dont un tigre féroce.
A cause du film Pi, j'avais lu le roman L'histoire de Pi il y a quelques années, sans y trouver de rebond avec mon affaire. J'ai débuté hier une réponse au message sur le forum, voulant y mentionner les quaternités de Pi et HOL, mais j'ai remis au lendemain son achèvement.
Ce matin, au réveil, j'avais en tête le 255 x 183 devenu 255 x 1280 en VF, et il m'est venu que 1275, version française du 1280 de Thompson, n'était autre que 5 x 255, et que le produit 255 x 1280 = 326400 était aussi égal à 256 x 1275; 326400 est donc le plus petit commun multiple à 1275 et 1280.
Note cinqer : Si ERRAND est l'anagramme de DARREN, 46665 est celle de 46656, qui n'est autre que le carré de 216, alors que les protagonistes de Pi s'agitent autour d'un nombre de 216 chiffres.
Comme 216 est le cube de 6, 46656 est 66.