Trois événements de l'après-midi du samedi 14 à Aix m'ont directement évoqué ma participation à la revue Teckel, créée par Jean-Bernard Pouy.
Je n'aurais pas eu besoin de cela pour y penser, indirectement, car cette journée et les suivantes ont été marquées par la récurrence du nombre de Fibonacci 55, particulièrement par son partage en 21 et 34, les deux termes précédents de la suite de Fibonacci, or mes contributions à Teckel ont totalisé 55 pages, en 5 articles dont la répartition s'est trouvée, par hasards successifs, remarquablement conforme à cette suite. Je l'explique en détail ici, mais en voici un aperçu:
— Ces 55 pages se répartissent en 34 pour les deux premiers numéros, et 21 pour les deux suivants (le n° 4 doit paraître prochainement).
— Les 34 pages se répartissent en 13 pour le n° 1 et 21 pour le n° 2.
— Ma contribution du n° 1 était en 2 articles de 5 et 8 pages.
— Ces 2 articles étaient les seuls sur le nombre d'or et Fibonacci, le premier étant une création à contrainte fibo, Sator aux 4 vents, inscrite dans une matrice de 21 × 34 lettres, où se retrouvent tous les fibos précédents (en gras).
Donc, ce samedi aixois, après un premier passage au cloître des Oblats, j'ai été courir les lieux de la ville où se trouvent des livres, notamment la bibliothèque Méjanes.
Les quelques titres que je cherche au rayon polar sont absents, mais je remarque deux livres inconnus, à commencer par Voyage au centre du mystère, de René Réouven (1995).
Je m'y plonge, m'attendant à quelques coïncidences venant étoffer le réseau autour du Domaine d'Ana.
Rien d'immédiat dans cette voie, mais quelque chose d'assez énorme à propos du Mauvais jour d'Alfred, mon étude de 21 pages du Teckel n° 2, consacrée aux multiples coïncidences entre l'Affaire Dreyfus et les romans populaires antérieurs ou postérieurs, où je remarquais notamment :
— Les Habits Noirs, de Féval (1863), où il y a une histoire de bordereau, où un innocent est envoyé au bagne, et revient se venger sous le déguisement de Trois-Pattes, nom équivalent à Dreyfus (trois pieds).
— diverses oeuvres de Jules Verne, notoirement antisémite avant l'Affaire, laquelle n'a rien arrangé dans un premier temps, car Verne n'imaginait pas l'Armée et l'Etat capables de telles fourberies. Il s'est ensuite rendu à la raison devant l'évidence de la culpabilité d'Esterhazy, et ce revirement peut transparaître dans divers romans, dont Les frères Kip (1902), envoyés au bagne pour un crime dont ils étaient innocents, le maître mot du livre étant la "revision" de leur procès. Je remarquais notamment le début du roman à la taverne des Trois Pies (trois pieds ?), et la première condamnation à mort des frères, exécutoire vers le 9 mars 1886 si leur pourvoi était rejeté.
Or le 9 mars 1886 a été un jour funeste pour Verne, son neveu Gaston pris d'une crise de démence s'étant mis à tirer des coups de revolver, dont un vint fracasser le pied de l'écrivain, lequel demeura handicapé le restant de ses jours, se déplaçant difficilement avec une canne.
La canne de Gaston... Mon étude tenait du festival de cannes, la plus notable d'entre elles étant celle octroyée par Gaston Leroux dans Le Parfum de la dame en noir (1908) à son supercriminel Frédéric Larsan, alias Ballmeyer, plus ou moins contraint au suicide par son fils Rouletabille le 13 avril 1895. Au soleil couchant le "corps de trop" est expédié discrètement au fond de la mer (ci-contre une image d'un téléfilm de 1966). Or ce 13 avril 1895, pratiquement au même instant compte tenu du décalage horaire, Dreyfus est embarqué pour son probable dernier voyage, la courte traversée de l'île Royale à l'île du Diable, où tout est prévu pour qu'un homme normalement constitué périsse rapidement. Détail frappant entre autres, Larsan-Ballmeyer est appelé familièrement Fred, comme Dreyfus par ses proches.
Je n'aurais pas eu besoin de cela pour y penser, indirectement, car cette journée et les suivantes ont été marquées par la récurrence du nombre de Fibonacci 55, particulièrement par son partage en 21 et 34, les deux termes précédents de la suite de Fibonacci, or mes contributions à Teckel ont totalisé 55 pages, en 5 articles dont la répartition s'est trouvée, par hasards successifs, remarquablement conforme à cette suite. Je l'explique en détail ici, mais en voici un aperçu:
— Ces 55 pages se répartissent en 34 pour les deux premiers numéros, et 21 pour les deux suivants (le n° 4 doit paraître prochainement).
— Les 34 pages se répartissent en 13 pour le n° 1 et 21 pour le n° 2.
— Ma contribution du n° 1 était en 2 articles de 5 et 8 pages.
— Ces 2 articles étaient les seuls sur le nombre d'or et Fibonacci, le premier étant une création à contrainte fibo, Sator aux 4 vents, inscrite dans une matrice de 21 × 34 lettres, où se retrouvent tous les fibos précédents (en gras).
Donc, ce samedi aixois, après un premier passage au cloître des Oblats, j'ai été courir les lieux de la ville où se trouvent des livres, notamment la bibliothèque Méjanes.
Les quelques titres que je cherche au rayon polar sont absents, mais je remarque deux livres inconnus, à commencer par Voyage au centre du mystère, de René Réouven (1995).
Je m'y plonge, m'attendant à quelques coïncidences venant étoffer le réseau autour du Domaine d'Ana.
Rien d'immédiat dans cette voie, mais quelque chose d'assez énorme à propos du Mauvais jour d'Alfred, mon étude de 21 pages du Teckel n° 2, consacrée aux multiples coïncidences entre l'Affaire Dreyfus et les romans populaires antérieurs ou postérieurs, où je remarquais notamment :
— Les Habits Noirs, de Féval (1863), où il y a une histoire de bordereau, où un innocent est envoyé au bagne, et revient se venger sous le déguisement de Trois-Pattes, nom équivalent à Dreyfus (trois pieds).
— diverses oeuvres de Jules Verne, notoirement antisémite avant l'Affaire, laquelle n'a rien arrangé dans un premier temps, car Verne n'imaginait pas l'Armée et l'Etat capables de telles fourberies. Il s'est ensuite rendu à la raison devant l'évidence de la culpabilité d'Esterhazy, et ce revirement peut transparaître dans divers romans, dont Les frères Kip (1902), envoyés au bagne pour un crime dont ils étaient innocents, le maître mot du livre étant la "revision" de leur procès. Je remarquais notamment le début du roman à la taverne des Trois Pies (trois pieds ?), et la première condamnation à mort des frères, exécutoire vers le 9 mars 1886 si leur pourvoi était rejeté.
Or le 9 mars 1886 a été un jour funeste pour Verne, son neveu Gaston pris d'une crise de démence s'étant mis à tirer des coups de revolver, dont un vint fracasser le pied de l'écrivain, lequel demeura handicapé le restant de ses jours, se déplaçant difficilement avec une canne.
La canne de Gaston... Mon étude tenait du festival de cannes, la plus notable d'entre elles étant celle octroyée par Gaston Leroux dans Le Parfum de la dame en noir (1908) à son supercriminel Frédéric Larsan, alias Ballmeyer, plus ou moins contraint au suicide par son fils Rouletabille le 13 avril 1895. Au soleil couchant le "corps de trop" est expédié discrètement au fond de la mer (ci-contre une image d'un téléfilm de 1966). Or ce 13 avril 1895, pratiquement au même instant compte tenu du décalage horaire, Dreyfus est embarqué pour son probable dernier voyage, la courte traversée de l'île Royale à l'île du Diable, où tout est prévu pour qu'un homme normalement constitué périsse rapidement. Détail frappant entre autres, Larsan-Ballmeyer est appelé familièrement Fred, comme Dreyfus par ses proches.
Réouven imagine dans son roman un fils caché de Verne, né en 1849, génie du crime haïssant son géniteur pour sa phallocratie et son antisémitisme, entre autres. La première partie du roman est une confession de ce mauvais garçon datée du 1er avril 1886, dans laquelle il revendique sa pleine responsabilité dans l'attentat mené contre Jules Verne. Il est en outre affilié à la bande des Habits Noirs telle qu'elle est décrite dans les romans de Féval, dont une caractéristique est de livrer un faux coupable à la justice, ainsi en va-t-il de Gaston pour cet attentat.
Suit une seconde partie relatant l'enquête parallèle d'un policier sur la piste de ce génie du crime, que j'ai à peine regardée.
Enfin vient, en guise d'épilogue, une courte lettre du fils à son père, datée de septembre 1894, où il lui confie que sa dernière machination est sur le point de devenir publique, et qu'elle conduira à l'accusation inéluctable d'un Juif innocent, Dreyfus. Le malfaisant se réjouit en pensant au cas de conscience qu'il va poser à son père.
Voilà donc un étrange rapprochement, et en accord avec le thème floral de la journée puisque le vrai nom de Réouven est Sussan, apparenté à shoshan, la "rose" en hébreu.
Mes yeux ont encore relevé une curiosité de ce livre, où il est dit que Lautréamont a d'abord été enterré à l'emplacement 9257 de la 35e division du cimetière du Nord (Montmartre). Je ne sais si c'est vrai, mais 35, 57 et 92 font partie d'une série additive de Fibonacci, en progression d'or (j'ai parlé ici des golden numbers 57 et 92).
L'autre livre est le recueil de nouvelles Le dernier homme, dirigé par Jérôme Leroy, où je remarque un texte de Sébastien Lapaque, dont je détaille le rôle en tant que journaliste dans ma page sur les coïncidences teckeliennes.
Je n'ai jusqu'ici lu qu'une fiction de Lapaque, son roman Les barricades mystérieuses, dont j'ai remarqué la structure en 3 parties de 6-6-6 chapitres, et je suis curieux de découvrir cette nouvelle, d'autant que son titre est homonyme du titre français d'un Ellery Queen, Le mot de la fin.
Agréable texte, sous forme d'un journal où un écrivain amateur relate dans un futur proche différentes étapes de la privatisation de l'alphabet, jusqu'à l'amendement "esarlintou" daté du 3 mars, garantissant l'accès libre à tous des 10 lettres les plus usitées. Il faut payer pour utiliser les autres, que sinon les claviers transforment en ® (registered sign), envahissant peu à peu le journal de Franck Dumoncel, qui s'y livre à quelques exercices pour demeurer compréhensible.
Je pense évidemment à Perec, et plus particulièrement à son recueil Alphabets constitué de 1936 "vers" de 11 lettres, les 10 lettres esarlintou + 1 autre. J'étudie ici les aspects dorés de ce livre exceptionnel dont, notamment, les occurrences du substantif le plus fréquent, "or" précisément, dessinent le rapport 34/55 entre les deux parties du recueil.
Il est admis que la naissance de Perec en 1936 n'est pas étrangère à la structure de son livre. Je me demande si la date "esarlintou" donnée par Lapaque est une référence à la mort de Perec un 3 mars (1982), et m'étonne d'avoir débuté ma page précitée par un poème d'Alphabets écrit le 3 mars 76, choisi pour d'autres raisons.
Je m'étonne encore que l'unique nom de la nouvelle de Lapaque soit, selon mes critères, un nom doré:
FRANCK DUMONCEL = 53 87
L'un des artistes invités par Andréa Ferréol était le sculpteur Gilles de Kerversau, le frère d'Antoine de Kerversau, éditeur de Teckel.
Sur un site présentant quelques-unes de ses oeuvres, je remarque ce Berger Bélier, qu'on peut voir à Paris rue du Texel !
Quel pourrait être le chien de ce berger ?
Je vois que Kerversau a exposé récemment dans un château, celui de Condé, comme le Prins de Nombre d'or.
Je n'imaginais pas trouver par le net meilleure corrélation avec mon obsession, mais voici que je vois que Gilles a collaboré au poche Baleine spécial édité par son frère à l'occasion des 40 ans de Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe.
J'ai consacré une page à la collection de poche Baleine, où, sans aucune intention en ce sens d'AdK (Antoine de Kerversau), le rapport entre Poulpes et non-Poulpes est resté proche du nombre d'or. Beaucoup de numéros réalisent l'équilibre idéal, et c'est notamment le cas de ce n° 186, 22 mars 2000 : c’est un bon jour pour Gabriel, qui est encore le 115e Poulpe (115/186 = 0.618). Il se trouve que j'y ai participé avec un petit texte, perdu dans la masse des 130 contributions diverses, dont la photo d'une sculpture poulpeuse de GdK.
Ci-contre, AdK et moi nous partageant un mille-feuilles glacé en janvier 06. On devinera à mon air concentré que j'étais en train de répartir le gâteau en 618 feuilles d'un côté et 382 de l'autre.